Réponses aux lecteurs
@CaptainAmericka c’est ça. Il fait un gros travail pour mettre en avant des jeunes talents.
@VertPourToujours c’est satisfaisant de développer les jeunes talents.
@alexgavi oui et non la FIFA est hors du dossier.
Dans une soirée historique au Maracanã, Palmeiras a écrit une page mémorable de l’histoire du football sud-américain en remportant la Copa Libertadores, marquant ainsi un sixième titre cette saison. Sous la direction magistrale d’Anibal Guimarães, le Verdão a survolé la finale, imposant son style de jeu et confirmant une saison invincible qui a captivé les cœurs des supporters et conquis le continent.
Le coup d’envoi de la finale était accompagné d’une tension palpable. Les supporters de Palmeiras, vêtus de vert, emplissaient les tribunes de chants et d’espoir, tandis que les fans adverses espéraient voir leur équipe défier l’invincibilité du géant brésilien. Mais dès les premières minutes, il était clair que Palmeiras ne comptait pas se laisser déstabiliser.
Dès la 21ème minute, la pépite Gilson, qui avait tant brillé tout au long de la saison, frappa le premier. Tout commença par une combinaison entre Auribertinho et Rodrygo sur le côté droit. Rodrygo, avec sa vision et sa technique, trouva Gilson dans l’espace avec une passe millimétrée. Gilson, rapide et incisif, s’infiltra dans la surface, et d’une frappe croisée imparable, il trompa le gardien adverse, déclenchant une explosion de joie dans les gradins. 1-0 pour Palmeiras, et le match venait de basculer en leur faveur.
Loin de relâcher la pression, le Verdão continua d’attaquer avec intensité. À la 31ème minute, Vinicius Jr, toujours aussi déterminé et imprévisible, s’empara du ballon près de la ligne médiane. Il effectua un long raid solitaire, se jouant de deux défenseurs avec sa vitesse et sa technique, avant de pénétrer dans la surface. D’une feinte de frappe, il élimina son dernier adversaire avant d’envoyer un tir puissant sous la barre transversale. 2-0 pour Palmeiras, et le Maracanã semblait sur le point d’imploser tant les supporters exultaient.
Pourtant, l’adversaire ne se laissa pas abattre et chercha à réagir. Juste avant la pause, Paulinho, l’un des joueurs les plus dangereux de l’équipe adverse, trouva l’ouverture. Profitant d’un moment de relâchement défensif, il réceptionna un centre parfaitement dosé et, d’une volée imparable, réduisit le score à 2-1. Ce but redonna espoir à leurs supporters, et la pause arriva avec une ambiance électrique.
Mais Anibal Guimarães n’est pas un entraîneur qui laisse les choses au hasard. Pendant la mi-temps, il galvanisa ses hommes, les rappelant à la concentration et à l’excellence qui les avaient portés tout au long de cette saison historique. Palmeiras revint sur le terrain avec une détermination renouvelée.
À la 64ème minute, le coup de grâce fut porté par Yan Couto, le latéral au dynamisme dévastateur. Sur un corner rapidement joué, Vinicius Jr servit Couto qui avait suivi l’action de près. Sans hésitation, Yan Couto décocha une frappe puissante qui fila dans le petit filet. 3-1 pour Palmeiras, et l’issue ne faisait plus de doute : le titre de la Copa Libertadores allait rejoindre les autres trophées dans l’impressionnante collection du Verdão.
Les dernières minutes furent une démonstration de maîtrise de Palmeiras, qui géra son avance avec une maturité impressionnante. Le coup de sifflet final déclencha des scènes de liesse incroyables. Anibal Guimarães, ému aux larmes, fut porté en triomphe par ses joueurs, célébrant l’apogée d’une saison parfaite et un exploit jamais réalisé auparavant : terminer invaincu en conquérant tous les titres en jeu.
Le Maracanã, témoin de tant de moments historiques, en vit un autre ce soir-là . Le surnom d’“Imperatore” n’avait jamais été aussi mérité pour Anibal, qui entra dans la légende du football sud-américain. Le coach portugais, humble mais fier, leva les bras vers le ciel, reconnaissant du parcours incroyable de son équipe et de la passion inébranlable de ses supporters.
Club | ||||
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Finale | ![]() |
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Estadio Maracaña |
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3 | - | 1 | ![]() |
Sociedad Esportiva Palmeiras |
Botafogo |
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Paulinho (44’) ![]() |
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