Réponses aux lecteurs
@Rhino Clairement on est pas venu au Brésil pour enfiler des perles. Je dirais qu’Anibal essaye de se mettre le plus en valeur possible pour susciter de l’intéret de l’Europe pour quand il pourra revenir.
@celiavalencia Merci
@CaptainAmericka et oui tu avais eu le nez fin
@toopil oui un peu trop facile clairement.
@Malakai tu dit ça mais il a pas connu que des saisons parfaites dans son parcours. Souviens toi du Sporting B, des années à Vianense et certaines années à Valladolid ou celle à la Juve Je sais pas pour la saison pro
@alexgavi l’heure approche frérot.
La soirée du Gala de la FIFA, où se réunissent les plus grands noms du football, fut marquée par une célébration unique : un hommage appuyé à l’entraîneur portugais Anibal Guimarães, qui a consacré une grande partie de sa carrière à la formation des jeunes joueurs et à l’amélioration des infrastructures dans les clubs qu’il a dirigés. En 12 ans de métier, Anibal n’a pas seulement accumulé des trophées et des titres, il a surtout laissé un héritage profond qui continue d’avoir un impact aujourd’hui.
Lorsque le président de la FIFA, accompagné de plusieurs légendes du football, appela Anibal sur scène pour lui remettre l’Award d’Honneur pour son travail exceptionnel dans la formation, l’entraîneur portugais, souvent connu pour son sérieux et sa détermination, ne put cacher son émotion. “Je ne suis rien sans mes joueurs, sans leur volonté de progresser et de se dépasser”, déclara-t-il d’une voix émue, les yeux brillants de reconnaissance. “Pour moi, la victoire n’a jamais été seulement sur le terrain. C’était aussi de voir ces jeunes grandir, s’affirmer et devenir les légendes de demain.”
Anibal Guimarães a toujours cru en la jeunesse, et ce, dès ses débuts. À Vianense, son premier club familial, il avait déjà mis en place un système pour donner plus de temps de jeu aux jeunes, malgré les risques sportifs. Mais c’est surtout à Valladolid, sa véritable terre de gloire, que l’entraîneur a marqué de son empreinte. Là -bas, il n’a pas seulement ramené le club au sommet de l’Espagne, mais il a aussi insisté pour investir dans le centre de formation. Des jeunes talents comme Joao Infante, Diego Mauricio, et Gilson sont devenus des icônes, des joueurs dont les performances ont éclairé les plus grands stades d’Europe après s’être développés sous la coupe d’Anibal. Le dernier classement de l’IFFHS, qui place le Real Valladolid comme le troisième meilleur centre de formation du monde, est une preuve éclatante de cette réussite.
Mais l’héritage d’Anibal ne s’arrête pas là . Après son départ de Valladolid, il a continué son travail de formateur à la Juventus, où il a encore amélioré les infrastructures du club et misé sur les jeunes talents italiens et internationaux. Le centre de formation de la Juventus est aujourd’hui classé cinquième au monde, une prouesse qui porte la marque du Portugais. “Anibal a transformé la manière dont on voit la formation des jeunes en Italie”, témoigne un dirigeant de la Vieille Dame. “Il a fait des choix audacieux, mais ils ont porté leurs fruits.”
Lorsqu’il s’est envolé pour l’Amérique du Sud, beaucoup pensaient qu’il se contenterait de diriger des équipes professionnelles. Mais à Envigado et Palmeiras, deux clubs avec une tradition de formation, Anibal a encore une fois laissé son empreinte. Envigado, en Colombie, est devenu le quatrième centre de formation mondial, grâce aux talents qui continuent de sortir et de briller, comme Juan-Sebastian Anaya. De même, Palmeiras, aujourd’hui neuvième dans ce classement prestigieux, a vu des jeunes comme Saulo et Eugénio s’épanouir sous l’œil avisé de l’entraîneur portugais.
L’un des moments forts de la soirée fut lorsque des joueurs qu’il a permis d’éclore, comme Joao Infante et Diego Mauricio, apparurent sur écran pour rendre hommage à leur mentor. “Anibal, c’est un père pour nous”, déclara Diego Mauricio, visiblement ému. “Il nous a appris à croire en nos rêves, mais aussi à travailler dur pour les réaliser.” Anibal, touché par ces témoignages, rappela humblement que rien de tout cela n’aurait été possible sans la volonté des clubs d’investir dans la jeunesse et la patience des supporters.
En coulisses, le directeur sportif de Palmeiras, Gabriel Jesus, souligna l’impact durable de l’entraîneur : “Ce n’est pas juste une question de football, c’est une question de valeurs. Anibal a montré que croire en la jeunesse est un pari gagnant, mais aussi un acte de foi en l’avenir.”
Alors que la cérémonie touchait à sa fin, Anibal Guimarães conclut son discours avec une promesse. “Je continuerai à me battre pour que chaque club, partout dans le monde, voie la formation comme une chance, pas un fardeau. Le football doit offrir aux jeunes des opportunités, et je veux être un de ceux qui le rendent possible.”
Les applaudissements résonnèrent longtemps après ses paroles, et l’héritage d’Anibal Guimarães brilla encore plus fort ce soir-là . Dans un monde où le football devient souvent une affaire d’argent et de stars, il a rappelé à tous que le vrai trésor réside dans le potentiel des jeunes qui rêvent de briller un jour sur la plus grande des scènes.