:storygreen: :s18: 🇵🇹 :vianense: O Leão de Lisboa

Réponses aux lecteurs

@Manthyz Pauvre gosse :hoho: J’ai pas encore franchi le cap de tuer un personnage tiens :hoho:

@Tiien ah oui direct :dsk:

@alexgavi On appelle ça un bordel international :hoho:

@CaptainAmericka Merci chef. Tu penseras à voir dans les votes de la story de l’année :sac:

- Eugénio fait sensation ! -

L’Allianz Parque était en ébullition. Chaque siège semblait trembler sous l’excitation des supporters de Palmeiras, qui chantaient avec ferveur. Les alviverde réalisaient une saison spectaculaire sous la houlette d’Anibal Guimarães, en lice pour décrocher le titre de champion du Brasileirão et avançant à grands pas en Copa Libertadores. Mais ce jour-là, l’attention du public était attirée par autre chose que la simple performance de leur équipe : une rumeur courait dans les travées du stade.

Anibal allait lancer une pépite, un talent si jeune que l’idée même de le voir fouler la pelouse du Brasileirao relevait de l’audace pure.

Eugénio, 16 ans et quelques jours, se tenait prêt sur le bord du terrain, recevant les dernières consignes de son entraîneur. L’ailier, aux boucles platine et au regard déterminé, sentait le poids de l’instant sur ses épaules. Les projecteurs, les chants des supporters, les journalistes rivés sur lui… tout cela formait un cocktail de sensations qu’il n’oublierait jamais. Anibal, qui avait su déceler son potentiel dès ses premiers entraînements avec l’équipe première, posa une main rassurante sur l’épaule du jeune joueur.

“Écoute, Eugénio,” murmura le coach portugais, avec son accent encore marqué. “Tu n’as rien à prouver aujourd’hui. Joue comme tu sais, amuse-toi, et fais ce que tu fais de mieux : rendre le football magique.”

Eugénio hocha la tête, le cœur battant à tout rompre, avant de s’élancer sur le terrain.

Dès sa première touche de balle, le public sentit qu’il se passait quelque chose d’exceptionnel. Eugénio n’était pas un adolescent ordinaire. Il reçut un ballon dans le couloir gauche, et sans hésiter, il accéléra, éliminant un premier défenseur d’un crochet net, puis un deuxième avec un dribble en deux temps. Les murmures d’admiration se transformèrent en rugissements d’émerveillement. Les gestes techniques rappelaient les plus grands, ceux qui avaient marqué l’histoire du football brésilien. Certains supporters crurent même voir en lui un reflet de Neymar à ses débuts, ou de Vinicius Jr dans ses premières années éclatantes.

Il ne marqua pas ce jour-là, ni ne délivra de passe décisive, mais il n’en eut pas besoin pour marquer les esprits. À chaque prise de balle, Eugénio apportait du danger, de la créativité, cette imprévisibilité propre aux prodiges du football brésilien. Ses dribbles enflammaient le public, et même les adversaires semblaient parfois hésiter, fascinés par ce jeune talent.

Le lendemain, les journaux sportifs brésiliens n’avaient que son nom à la bouche. “Eugénio, le futur du Verdão” titrait un quotidien, tandis qu’un autre écrivait : “Anibal a encore frappé : un prodige de 16 ans prêt à conquérir le continent.” Les experts débattaient de l’audace de Guimarães, qui avait fait le pari risqué de lancer un joueur si jeune dans le championnat brésilien, et plus tard dans une rencontre de Copa Libertadores où l’intensité ne pardonne pas.

Anibal, interrogé en conférence de presse, resta égal à lui-même. “Eugénio est un joueur spécial,” déclara-t-il, avec un sourire en coin. “Son âge n’a aucune importance quand vous voyez ce qu’il peut faire avec un ballon. Ce n’était qu’une première, et il a encore beaucoup à apprendre, mais je voulais qu’il goûte à ce que c’est d’être sur ce terrain, sous cette pression. Le reste viendra avec le temps.”

Dans les jours qui suivirent, Eugénio continua de s’entraîner avec l’équipe première, recevant des conseils précieux de ses coéquipiers plus expérimentés. Rodrygo, revenu au Brésil pour apporter son expérience, prit le jeune sous son aile, lui donnant des conseils sur la gestion de la pression et l’importance de rester humble, même face aux éloges.

“Ne laisse jamais l’euphorie te faire oublier le travail,” lui dit Rodrygo un après-midi, alors qu’ils s’entraînaient à peaufiner leurs mouvements. “Tu as du talent, c’est sûr. Mais c’est l’effort et la discipline qui te feront atteindre les sommets.”

Eugénio buvait les paroles de ses mentors, motivé à donner le meilleur de lui-même. Les entraînements étaient durs, la compétition féroce, mais il savait qu’il avait une opportunité rare entre les mains, celle de grandir aux côtés de légendes et de se faire un nom dans l’histoire de Palmeiras.

Les supporters, qui voient en Eugénio une nouvelle source d’espoir, commencent à rêver d’un avenir encore plus radieux pour leur club. Ce jeune ailier, qui a grandi dans les rues humbles de São Paulo, a désormais la tâche de devenir l’un des joyaux du Verdão. Et sous la tutelle d’Anibal Guimarães, connu pour polir les talents bruts en véritables pierres précieuses, le rêve semble tout à fait réalisable.

L’histoire ne fait que commencer pour Eugénio. Mais ce que tout le monde sait déjà, c’est que ce gamin de 16 ans a l’âme d’un géant, prêt à enflammer les stades du Brésil, et peut-être un jour, du monde entier.

- Chapitre 398 -
- Le commando Vermelho entre en action -
- Chapitre 400 -
Coming SOON - 30/11
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