:storygreen: :s18: 🇵🇹 :vianense: O Leão de Lisboa

Réponses aux lecteurs

@toopil une vrai plaie ouais :sadpepe:

@Rhino j’ai déjà deux trois joueurs qui se partageait le poste.

@alexgavi J’ai William à son poste.

- Anibal prépare l’avenir avec Rafaela -

Dans l’intimité de sa villa ultra-sécurisée à São Paulo, Anibal Guimarães profitait des rares moments de calme que lui offrait la trépidante vie de coach de Palmeiras. Les journées étaient longues et intenses, remplies de séances d’entraînement, de briefings tactiques, et de discussions continues avec Saldanha, son adjoint désigné pour prendre sa suite.

Pourtant, même dans le feu de l’action, Anibal gardait une partie de son esprit tournée vers l’avenir. Il savait que sa mission au Brésil n’était qu’une étape, et le moment venu, il devrait songer à son prochain défi.

En privé, ces réflexions étaient souvent partagées avec sa femme Yessica, qui l’avait soutenu à travers tant de turbulences ces dernières années. Un soir, alors qu’ils sirotaient un verre de jus tropical sous la véranda, l’esprit d’Anibal était déjà accaparé par les détails logistiques de leur futur déménagement. Yessica, désormais mère attentive de leur petite Beatriz, observait son mari, le front plissé par l’anticipation. Elle comprenait que malgré leur vie apparemment idyllique sous le soleil brésilien, Anibal ne pouvait s’empêcher de penser à la sécurité de sa famille, surtout après ce qu’ils avaient vécu en Colombie.

« Rafaela m’a dit qu’elle allait explorer les options, » dit-il à sa femme, la voix légèrement tendue. « Le Qatar et l’Égypte semblent les plus prometteurs pour l’instant. Le Moyen-Orient offre une sécurité qu’on ne peut pas négliger et leurs championnats demeurent des challenges sportifs intéressants. »

Yessica hocha la tête en silence, ses yeux se perdant dans les jardins verdoyants qui les entouraient. « L’important, c’est que nous soyons ensemble et en sécurité, » murmura-t-elle. « Mais… tu sais que je préférerais un endroit où Beatriz pourrait grandir sereinement, sans trop de bouleversements. »

Anibal lui prit la main, reconnaissant de la sagesse de ses mots. Yessica avait raison, comme toujours, mais le coach portugais savait aussi que le football dictait souvent leurs choix. C’est pourquoi il ne cessait de relancer son agent, Rafaela Pimienta, pour explorer les pistes avec une rigueur obsessionnelle.

Un après-midi, après une session d’entraînement particulièrement intense, Anibal se retira dans son bureau du centre d’entraînement de Palmeiras. Il décrocha son téléphone et appela Rafaela, qui décrocha rapidement. Sa voix professionnelle mais amicale résonna dans l’écouteur.

« Ani, j’espérais ton appel, » dit-elle, toujours efficace. « J’ai eu des discussions prometteuses avec les clubs qataris. Les infrastructures sont fantastiques, et ils garantissent un cadre sécurisé. Quant à l’Égypte, Al Ahly et Zamalek ont également manifesté leur intérêt. Ce sont des institutions puissantes, mais il faudra s’assurer que la stabilité politique est là. »

Anibal écouta en silence, réfléchissant à chaque mot. « Je veux que tout soit prêt, Rafaela, » répondit-il. « Si nous devons déménager, je ne veux pas revivre ce que nous avons traversé en Colombie. Et je veux m’assurer que Saldanha pourra continuer à progresser sans être impacté par mon départ. »

Rafaela comprit l’urgence et la détermination de son client. « Je te promets de tout gérer avec précaution. Mais sois certain d’une chose : le prochain déménagement sera calculé, sécurisé, et planifié jusqu’au moindre détail. »

Anibal raccrocha, le cœur un peu plus léger. Il savait que Rafaela était la meilleure dans son domaine, une alliée redoutable qui avait déjà prouvé sa valeur maintes fois. Mais malgré cette assurance, il restait préoccupé. Une carrière d’entraîneur était faite de hauts et de bas, de victoires éclatantes et de décisions impitoyables. Il devait tout anticiper, tout préparer, pour sa famille et pour lui-même.

En attendant, il se plongea encore plus intensément dans son rôle au Palmeiras. La progression de Saldanha était au cœur de ses préoccupations, et chaque session d’entraînement devenait une leçon, un moment d’apprentissage. Anibal prenait soin de transmettre non seulement son savoir tactique, mais aussi la résilience nécessaire pour survivre dans ce monde parfois impitoyable. Saldanha était un étudiant exemplaire, absorbant chaque détail, et Anibal voyait en lui un futur grand coach.

Pour le moment, le défi était clair : maintenir Palmeiras au sommet et viser la gloire continentale. Mais dans un coin de son esprit, le coach savait que la question de son avenir restait en suspens. Une décision devait être prise, et cette fois, il espérait que ce serait dans un lieu où lui et sa famille pourraient enfin respirer sans la menace constante de l’insécurité.

Anibal ferma les yeux un instant, imaginant ce que pourrait être une vie tranquille, loin des tumultes. Puis il les rouvrit, déterminé. Avant de penser à la retraite, il y avait encore tant à accomplir. Et quel que soit le pays où il poserait ses valises, une chose était certaine : il y mettrait tout son cœur, comme il l’avait toujours fait.

- Chapitre 391 -
- Breno Danko file à l’anglaise -
- Chapitre 393 -
Coming SOON - 27/11
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