Réponses aux lecteurs
@alexgavi je peux déjà te dire que je ferais pas l’océanie Pour les cinq continents à voir. c’est pas le genre de défi que je kiffe le plus. Sinon je te rejoins le terrain judiciaire lui réussit pas
@Rhino c’est ça. après on peut comprendre sa frustration, il a finis au sommet en Espagne et son expérience italienne reste mitigé mine de rien.
@CaptainAmericka j’aime pas trop l’expression meilleur coach du monde. Genre IRL tu demandes qui ce serait on te répondrais Ancelotti ou Guardiola. Alors que les mecs ont pas relever un vrai défi depuis quand ?
@VertPourToujours C’est ce qu’il compte faire. Après la frustration est compréhensible.
Suite aux intimidations incessantes d’Ezekiel Reyes, la menace que le cartel Gallindo représentait pour Anibal Guimarães et Juan-Sebastian Anaya avait atteint un point critique. Le magnat colombien, avec ses ressources illimitées et sa réputation de figure intouchable, avait clairement montré qu’il n’hésiterait pas à utiliser tous les moyens nécessaires pour faire pression sur ceux qui entravaient ses affaires.
Les événements avaient pris une tournure si sombre que les autorités locales et internationales décidèrent d’agir sans délai.
C’est ainsi que la PolĂcia Federal de SĂŁo Paulo, en collaboration avec le FBI, prit des mesures drastiques pour protĂ©ger Anibal, Anaya, et leurs familles. Cette coopĂ©ration entre les forces de l’ordre brĂ©siliennes et amĂ©ricaines Ă©tait le reflet de l’ampleur de la menace. L’opĂ©ration fut montĂ©e rapidement, une initiative qui rappelait l’urgence de la situation.
Le matin où cette protection spéciale entra en vigueur, Anibal était assis dans sa cuisine, le soleil brésilien éclairant sa villa. Sa femme Yessica préparait un café, essayant de masquer l’anxiété qui pesait sur eux. Anibal lui prit doucement la main, tentant de lui transmettre un peu de calme. « On est en sécurité maintenant, » murmura-t-il, bien que la tension dans sa propre voix trahissait ses inquiétudes.
Au mĂŞme moment, des voitures de la PolĂcia Federal se garaient dans l’allĂ©e, des agents en uniforme s’installant pour sĂ©curiser les environs. La villa d’Anibal, qui Ă©tait dĂ©jĂ hautement protĂ©gĂ©e, bĂ©nĂ©ficia d’une sĂ©curitĂ© accrue : des camĂ©ras de surveillance supplĂ©mentaires furent installĂ©es, des agents prirent position Ă divers endroits stratĂ©giques, et les entrĂ©es furent renforcĂ©es.
Le directeur de la sécurité de Palmeiras, qui avait également coordonné avec le club pour garantir la sécurité de ses joueurs et de son staff, se présenta devant Anibal. « Nous allons faire en sorte que ni toi, ni ta famille, ni ton équipe ne subissent d’autres menaces. Le centre d’entraînement est désormais sous surveillance constante. Quant aux déplacements du club, ils seront encadrés par nos équipes de sécurité, » déclara-t-il avec détermination.
Anibal hocha la tête, reconnaissant de ces mesures même si le poids de la situation ne s’allégeait pas pour autant. Il savait que sa décision de s’opposer à Reyes avait mis en danger bien plus que sa propre vie ; cela touchait ceux qu’il aimait et les jeunes talents comme Anaya qu’il tentait de protéger. « Merci, » répondit-il, sa voix empreinte de gravité. « Je ferai tout pour que cette équipe continue de briller, malgré tout ça. »
Juan-Sebastian Anaya, de son côté, n’avait jamais imaginé que sa carrière de footballeur le plongerait dans une situation si dangereuse. Lorsque le FBI annonça que sa mère et sa petite amie avaient été extraites de Colombie pour être mises en sécurité aux États-Unis, le soulagement fut immense, même si la peur restait palpable. Les agents fédéraux expliquèrent que, pour le moment, elles seraient placées sous protection dans une localité sécurisée avant de pouvoir rejoindre Anaya au Brésil. Palmeiras, dans un geste de solidarité, avait mis à disposition une seconde villa adjacente à celle d’Anibal pour héberger Anaya et ses proches, une forteresse qui allait être sécurisée le temps de l’enquête.
Anaya rencontra Anibal ce même après-midi, le jeune joueur se sentant à la fois coupable et reconnaissant pour le soutien reçu. « Je ne voulais pas que ça prenne de telles proportions, coach, » dit-il, les yeux baissés.
Anibal posa une main rassurante sur son épaule. « Ce n’est pas ta faute, Juan. Tu es une victime dans tout ça, comme moi. Nous allons traverser ça ensemble, et rien ni personne ne nous empêchera de faire ce pour quoi nous sommes ici : jouer au football et protéger ce qui est juste. »
La prĂ©paration de Palmeiras pour le reste de la saison prit une tournure particulière. Des agents de la PolĂcia Federal encadraient dĂ©sormais chaque sĂ©ance d’entraĂ®nement. Les bus de l’équipe, lorsqu’ils se dĂ©plaçaient, Ă©taient escortĂ©s par des vĂ©hicules de sĂ©curitĂ©, crĂ©ant une atmosphère quasi-militaire. MalgrĂ© ce climat pesant, Anibal insista pour que ses joueurs restent concentrĂ©s, cherchant Ă transformer cette situation oppressante en motivation supplĂ©mentaire.
Dans ce contexte tendu, la famille d’Anibal et celle d’Anaya trouvèrent un semblant de réconfort. Le soir, alors que la brise douce de São Paulo soufflait sur la villa, Yessica serrait tendrement son mari, sa main posée sur son ventre rond. « Peu importe ce qu’il se passe, » murmura-t-elle, « nous sommes ensemble. Et c’est ça qui compte. »
Anibal la regarda, les yeux embués de larmes qu’il refusa de laisser couler. « Oui, ensemble, » répondit-il. Pour la première fois depuis longtemps, il sentit un souffle d’espoir. Même au milieu des menaces et du danger, il restait des choses qu’on ne pouvait jamais leur prendre : leur unité, leur amour, et leur détermination à se battre pour ce qui comptait vraiment.