Réponses aux lecteurs
@CaptainAmericka les joues de l’IA
@VertPourToujours deux supercoupes Oui y’a du talent en jeunes mais pour le moment ça joue pas trop en pro hormis Saulo et un peu Ivanilson. On a le temps de voir venir.
Les tensions étaient palpables au centre d’entraînement de Palmeiras en ce matin ensoleillé, mais personne ne s’attendait à ce que la situation dégénère comme elle l’a fait. Hector Herrera, le latéral argentin de 27 ans, n’avait jamais caché sa frustration ces dernières semaines. Formé à Rosario Central et passé par le prestigieux Boca Juniors, Herrera avait débarqué au Verdão avec l’ambition de briller dans le Brasileirao. Pourtant, l’arrivée de Juan-Sebastian Anaya, recruté par Anibal Guimarães pour occuper le flanc gauche, et la solide paire Yan Couto - Wesley sur l’aile droite, avaient considérablement réduit ses opportunités de jeu.
Les espoirs d’Herrera de devenir un joueur clé de Palmeiras semblaient s’évanouir. Anibal avait construit un effectif redoutable, et le latéral argentin n’entrait plus dans ses plans. À chaque match, il voyait son nom absent de la feuille de convocation, et la frustration bouillonnait en lui. Mais ce jour-là , en apprenant qu’il ne serait pas retenu pour le match crucial de la 10ème journée contre le Red Bull Bragantino, tout explosa.
La scène se déroula devant ses coéquipiers, qui s’échauffaient en vue de la séance d’entraînement. Hector Herrera, vêtu de son maillot vert d’entraînement, s’approcha du staff d’Anibal avec un regard enflammé. Ses mains tremblaient de colère, et il balança son sac à terre avec une force qui fit écho sur le terrain. L’atmosphère changea en un instant.
« Vous savez quoi ? » lança Herrera sur un ton acide, ses mots tranchants comme des lames. « Je commence à comprendre comment ça marche ici. Peut-être que je devrais payer un cartel pour espérer jouer ! »
Ces paroles glaciales résonnèrent dans l’air, et un silence pesant tomba sur tout le centre d’entraînement. Anibal, qui avait jusque-là gardé son calme légendaire face aux tensions internes, sentit une colère sourde monter en lui. Ses poings se serrèrent, et il fit un pas menaçant vers Herrera, les mâchoires crispées.
« Répète ça, Hector ! » rugit Anibal, la fureur déformant son visage d’ordinaire impassible. Son accent portugais se faisait plus marqué sous l’effet de la colère. « Comment oses-tu insinuer une telle chose ici ? »
La tension était à son comble. Saldanha, fidèle adjoint et futur coach de Palmeiras, se précipita pour s’interposer entre les deux hommes. Javi Sanchez, l’autre adjoint, emboîta le pas, posant une main ferme sur l’épaule d’Anibal pour le retenir. Les joueurs, eux, se regroupèrent, choqués par ce qu’ils voyaient.
Herrera ne recula pas. L’adrénaline le rendait téméraire, presque insensé. Mais dans son regard, il y avait plus que de la colère : une douleur, celle d’un joueur qui se sentait trahi par ses propres rêves.
Saldanha tenta de calmer les choses. « Hector, arrête ça maintenant, » dit-il, la voix ferme mais pleine de compassion. « Ce n’est pas le moment ni l’endroit. Tu sais que ce genre de paroles n’a pas sa place ici. »
Herrera jeta un regard noir à ses adjoints avant de cracher sur le sol, symbole de son mépris. « Je n’ai plus rien à perdre, Saldanha. Si je ne peux pas jouer, autant partir tout de suite ! »
Anibal, bien que retenu, lança un dernier regard perçant à Herrera. « Si tu veux partir, Hector, personne ne te retient. Mais ne salis pas ce club avec tes insinuations. Ici, on se bat sur le terrain, pas dans les coulisses. Je te souhaite sincèrement de ne jamais avoir à faire avec un cartel…»
Le latéral argentin, bouillonnant de rage, ramassa son sac et quitta le terrain en jurant dans sa langue natale. La tension mit un moment à retomber. Anibal se détourna, le visage marqué par la fatigue des conflits qui semblaient ne jamais finir. Il savait que cette équipe avait un potentiel immense, mais il était conscient que maintenir la discipline et l’unité était un défi constant.
Après l’entraînement, Anibal s’assit avec Saldanha et Javi Sanchez pour discuter de la suite des événements. Il était clair que la situation de Herrera ne pouvait pas rester en suspens. Un transfert semblait inévitable. Mais pour Anibal, l’essentiel était que l’équipe reste concentrée sur ses objectifs. Il jura de ne pas laisser les drames personnels mettre en péril la saison de Palmeiras.