Réponses aux lecteurs
@Manthyz j’espère aussi, il m’avais déçu à Valladolid où il s’était pas vraiment imposé barré par Diego Mauricio et Ilaix.
@VertPourToujours c’est sa recrue à lui à Saldanha, le fait que Anibal le connaisse est une coincidence.
@alexgavi l’argent va servir le club c’est le principal.
@Rhino en effet, OA Ă 58M$ pour info
À quelques semaines du début de saison, Anibal se retrouva face à un dilemme épineux. Il venait de prendre la décision de miser sur Gilson, un jeune attaquant formé à Grêmio, pour diriger l’attaque de Palmeiras. Le jeune buteur brésilien, encore brut mais prometteur, n’avait pas encore réellement fait ses preuves, et son choix surprit beaucoup de monde au club, en particulier Emerson Macachero, le vétéran et attaquant titulaire depuis quatre saisons, fort de ses 90 buts.
Cette décision inattendue créa des tensions. Anibal et son staff avaient observé chez Gilson un potentiel explosif, une fougue et une intelligence de jeu qui faisaient pressentir de grandes performances s’il était bien encadré et soutenu. Pourtant, nombreux étaient ceux qui doutaient de sa capacité à briller d’entrée de jeu. Les murmures s’intensifièrent lorsque la nouvelle se répandit dans les vestiaires : Emerson Macachero, le chouchou des supporters et meilleur buteur des dernières saisons, ne serait plus le fer de lance incontestable de l’équipe.
Emerson réagit avec colère et incompréhension. Après des semaines de discussions houleuses avec le staff, il avait espéré un transfert en Europe, un rêve qu’il poursuivait depuis des années. Ce départ lui aurait permis de se tester face aux meilleures défenses mondiales, mais les négociations n’avaient finalement pas abouti. Restant au club contre son gré, Emerson s’attendait au moins à retrouver son rôle de leader d’attaque, mais Anibal en avait décidé autrement. Le Portugais, qui souhaitait voir son équipe évoluer avec une fraîcheur et un style plus dynamique, avait estimé que le comportement de Macachero, focalisé sur son avenir en Europe, pouvait altérer l’harmonie du groupe.
Anibal décida donc d’avoir une conversation franche avec Emerson, espérant clarifier la situation :
« Emerson, j’apprécie ce que tu as fait pour Palmeiras. Tes buts, tes efforts, tu as été une pièce maîtresse. Mais je ressens que ton esprit est ailleurs en ce moment », commença Anibal en posant une main bienveillante sur l’épaule du buteur.
Emerson fronça les sourcils, le regard dur. « Coach, avec tout le respect que je vous dois, je ne comprends pas. J’ai prouvé ce que je vaux. Gilson… Il est jeune, il n’a encore rien fait. Pourquoi ce choix ? »
Anibal soupira. « Justement, Emerson. Nous croyons en Gilson parce qu’il est jeune, talentueux, et qu’il a besoin de cette opportunité pour éclore. Je sais que tu voulais partir, et je comprends ta déception, mais je veux une équipe où chaque joueur est pleinement engagé. En ce moment, Gilson a cette flamme et ce désir de se prouver ici, avec Palmeiras. »
Le visage d’Emerson se contracta, mélange de frustration et de résignation. Il comprenait le message, même s’il peinait à l’accepter. « Très bien, coach. Je respecterai votre choix, mais ne venez pas me chercher si les choses tournent mal, » lâcha-t-il avant de quitter le bureau d’Anibal, le dos raide de mécontentement.
Cette situation n’était pas sans risque pour Anibal. Il savait qu’une décision aussi forte, écartant l’un des joueurs les plus appréciés des supporters, ne serait pas aisée à justifier. Cependant, l’entraîneur et son staff demeuraient convaincus que Gilson pouvait apporter un souffle nouveau à l’équipe. Le jeune attaquant, conscient de la chance qui lui était offerte, redoublait d’efforts à l’entraînement, montrant à chaque session une intensité et une détermination qui impressionnaient ses coéquipiers et solidifiaient encore la confiance d’Anibal en lui.
Alors que le premier match de la saison approchait, les regards se tournèrent de plus en plus vers le banc de Palmeiras, où Anibal savait que ses décisions seraient passées au crible. Macachero, toujours furieux, prenait place sur le banc avec une attitude sombre, tandis que Gilson se tenait prêt à répondre présent sur le terrain.
Le défi était de taille, et la pression ne faisait que monter. Mais pour Anibal, c’était une question de principes, de confiance en la jeunesse et de vision pour l’avenir. Restait à voir si ce pari, risqué mais mûrement réfléchi, porterait ses fruits et permettrait à Palmeiras de s’élever vers de nouveaux sommets.