Réponses aux lecteurs
@VertPourToujours ah ça il est pas verni à chaque fois.
@Rhino oui en général au Brésil dès que tu performes tu te fais piller.
@CaptainAmericka Non non, dans l’idée, il va passer qu’un an a priori au Brésil donc pas d’investissements massif à prévoir.
Impressionné par la qualité de la jeunesse qui émergeait au centre de formation de Palmeiras, Anibal se surprit à voir dans ces jeunes joueurs une énergie et une passion qu’il n’avait plus ressenti depuis son passage à Valladolid. Durant un entraînement, il observa attentivement chaque mouvement, chaque accélération, et chaque passe qui démontrait la soif de réussite de ces jeunes, convaincu qu’il n’y avait pas besoin de bouleverser l’effectif avec de nouveaux recrutements. Après une discussion avec Gabriel Jesus, le directeur sportif du club, Anibal décida de limiter le recrutement au strict minimum. Ce qui manquait à son équipe n’était pas une refonte mais des renforts bien ciblés. Un milieu défensif d’expérience pour stabiliser le jeu et un latéral pour encadrer les plus jeunes suffiraient amplement.
Gabriel, qui appréciait ce pragmatisme, acquiesça. « Anibal, je pense que tu as raison. Ces jeunes sont incroyables, et ils t’admirent tous déjà . Je vais m’assurer de trouver les bonnes recrues, et j’ai déjà quelques idées en tête, » lui répondit Gabriel avec un sourire confiant. Il demanda cependant un peu de temps pour étudier les profils et les offres. Ce temps, Anibal le lui accorda avec plaisir, sachant que son directeur sportif avait toujours été efficace lorsqu’il s’agissait de dénicher des talents aux profils rares. « C’est parfait, Gabriel, je te fais confiance. Mais n’oublie pas que Saldanha reprendra les rênes en fin de saison. Il doit s’investir dans ce choix aussi. Laisse-lui un peu de latitude. Il a toute ma confiance. »
Le jeune retraité Saldanha, qui partageait cette vision axée sur la jeunesse, était d’ailleurs d’accord avec cette orientation prudente. À chaque discussion avec Anibal, il comprenait mieux son rôle de futur entraîneur, observant attentivement les méthodes de celui qui l’avait tant inspiré. Enthousiasmé, il accepta de s’occuper du suivi des recrues potentielles, notant ses propres critères. Ils avaient convenu ensemble que les nouvelles recrues, bien qu’en minorité, devraient être irréprochables sur le plan humain et sur le plan tactique, capables de jouer le rôle de modèles et d’épauler une jeune équipe ambitieuse, mais encore en quête de stabilité.
Au terme de leur réunion, Anibal ressentait un soulagement rare. Ce pari sur la jeunesse de Palmeiras et ce relais qu’il passerait bientôt à Saldanha étaient non seulement une belle preuve de confiance, mais aussi un projet stimulant pour ce dernier, qui avait l’avenir du club entre ses mains. Conscient de son rôle de mentor et décidé à ne pas trop s’immiscer dans les décisions de Gabriel et Saldanha, Anibal passa le reste de la semaine à concentrer son attention sur la préparation physique et mentale de ses jeunes joueurs.
Quelques jours plus tard, Gabriel revint vers Anibal avec des nouvelles prometteuses. « Ani, je suis en contact avec deux profils qui vont parfaitement cadrer avec ce qu’on recherche, un milieu défensif brésilien expérimenté qui cherche à se relancer et un latéral gauche qui s’est révélé la saison passée avec un avenir doré. Si tout se passe bien, ils seront parmi nous avant le début de saison. »
Anibal et Saldanha échangèrent un regard satisfait. L’équipe se dessinait déjà dans leur esprit, et cette organisation mesurée leur donnait l’impression d’un projet bien en main, dans lequel chaque joueur aurait l’occasion de briller à sa juste valeur.