Réponses aux lecteurs
@toopil club mythique clairement. Après pour le nombre de matchs t’en fais pas, après les 68 matchs de la saison colombienne je suis prêt C’est pas si complexe le brésil
@alexgavi merci
@CaptainAmericka range ta bite frérot Aucune idée s’il se retrouve en lui
À peine débarqué à Palmeiras, Anibal se retrouvait face à une situation bien plus complexe qu’il ne l’avait anticipé. En observant le contexte du club, il comprit rapidement qu’il n’aurait pas la stabilité qu’il espérait pour cette saison de transition : le mercato déchaîné transformait Palmeiras en une proie facile pour les clubs européens, plus riches et aux ambitions insatiables. Dès ses premiers jours, Anibal voyait déjà partir les piliers de son équipe, ceux qui avaient porté le club au sommet du football sud-américain.
L’un des premiers à quitter le navire fut Marcos Antonio, jeune prodige de 21 ans. Courtisé depuis des mois, il était finalement vendu à l’AS Monaco pour 15 millions d’euros. Bien que ce transfert ait permis de renflouer les caisses du club, Anibal savait qu’il perdait là une pièce précieuse, ce milieu infatigable capable d’orchestrer le jeu et de distribuer des passes millimétrées. Marcos Antonio, qui avait su se hisser au niveau des plus grands lors de la dernière Libertadores, aurait pu être l’épicentre du jeu qu’Anibal souhaitait bâtir.
Peu de temps après, Arthur, l’expérimenté latéral droit de 31 ans, annonça son départ. Après quatres ans au service du club et plusieurs passages en Europe, il avait décidé de tenter sa chance à nouveau en rejoignant Galatasaray pour 23 millions d’euros. Anibal, qui espérait compter sur lui pour transmettre son expérience aux jeunes, se rendit compte que ce départ créait un vide d’autant plus difficile à combler que la position de latéral, exigeante et stratégique dans le style d’Anibal, nécessitait une réactivité et une précision rarement égalées.
Les pertes se poursuivaient, chaque départ un peu plus douloureux que le précédent. Mateo Núñez, attaquant vedette de Palmeiras, fit ses valises pour l’Inter Milan et un chéque de 37M€. À 26 ans et après quatre saisons triomphales au Verdão, il souhaitait relever un nouveau défi. Mateo était devenu un visage familier pour les supporters, l’un de ces joueurs qui savaient marquer dans les moments critiques et qui entretenaient une relation fusionnelle avec les tribunes. Anibal n’avait pas eu le temps de discuter longuement avec lui, mais il savait que l’absence de cet attaquant flamboyant allait se faire cruellement sentir.
Le coup de grâce arriva quand Leandro Guzmán, l’argentin qui portait le numéro 10, signa avec le Napoli pour plus de 45 millions d’euros. Joueur charismatique, Guzmán était le créateur de jeu, l’artiste du milieu de terrain. Ce départ plongea Anibal dans une profonde réflexion, car le rôle de meneur de jeu, si fondamental dans le football sud-américain, se retrouvait désormais vacant. Enfin, Matias Sarue, un autre joueur clé de Palmeiras, choisit de partir pour Valence et rapporté 29M€ à son club. La perte de ce défenseur, pilier de la ligne arrière, semblait priver Palmeiras d’une solidité défensive vitale, fragilisant davantage l’ensemble de l’effectif.
Anibal comprenait les raisons de ces départs ; il savait que le football sud-américain subissait la pression des réalités économiques des grands clubs européens, et que l’argent finissait par l’emporter. Cependant, cette prise de conscience ne rendait pas sa tâche plus facile. En regardant son staff et ses adjoints, il réalisa que le projet qu’il avait imaginé se transformait, prenant un visage nouveau, imprévu. Une page s’était tournée dans l’histoire du club, et une autre était désormais à écrire.
« C’est un autre défi qui commence, bien différent de ce que j’avais envisagé, » confia Anibal à son adjoint Saldanha, l’ancienne légende de Palmeiras qui espérait reprendre le flambeau. Saldanha, attentif et compréhensif, répondit avec calme : « Peut-être est-ce l’occasion pour toi de bâtir quelque chose d’encore plus grand, Ani. Nous avons une jeunesse prometteuse, et c’est justement pour cela que tu es là . Avec toi, ils peuvent écrire l’avenir. »
Anibal hocha la tête, sentant monter en lui un mélange de défi et de résilience. Le recrutement de nouveaux talents devenait urgent, et il se lançait déjà dans l’analyse des jeunes du club, notant les forces et les faiblesses de chacun. Il se plongea dans les discussions avec Saldanha, s’interrogeant sur chaque profil potentiel, chaque pépite qui pourrait redéfinir Palmeiras.
Ainsi, ce qui s’annonçait comme une saison de transition tranquille se transformait en une saison de refonte complète. Anibal comprit qu’il devait mettre de côté ses premiers plans pour faire renaître Palmeiras autour de nouveaux visages, porteurs d’un avenir à reconstruire.