Réponses aux lecteurs
@Sythax C’est le principal sujet avec cette destination.
@Tiien tu me connais peut ĂŞtre trop bien. Ou pas
@toopil Avec toi non plus j’ai pas fini dans la boca
@VertPourToujours c’est un projet plaisant en effet.
@CaptainAmericka Mais comment dois je faire pour encore vous surprendre ?
Anibal, tout sourire, descendait les gradins du stade José Zorrilla de Valladolid, rempli de l’euphorie d’avoir vu son ancien club battre le puissant Real Madrid 3-1. Depuis son départ de la Pucela, assister à un match ici en simple spectateur avait une saveur particulière. Voir le Real Valladolid briller ainsi le comblait de fierté. Aux côtés de sa femme Yessica, il se laissait porter par la chaleur de la victoire, heureux de constater que son ancien club continuait de prospérer.
Après le match, Anibal et Yessica rejoignirent deux figures familières pour un dîner dans un petit restaurant rustique et charmant du vieux quartier de Valladolid : Diego Mauricio, l’explosif mezzala devenu pilier de Valladolid, et Estevão, prodige récemment transféré au Real Madrid qui retrouve l’Espagne après quatre ans en Angleterre. Les retrouvailles furent chaleureuses. Anibal embrassa les deux joueurs et les félicita chaleureusement pour leurs performances : Diego pour sa domination au milieu de terrain et Estevão pour avoir intégré l’un des clubs les plus prestigieux du monde avec autant de dignité.
Anibal (riant) : “Ah, vous me rendez fier ! Diego, tu maîtrises le jeu au milieu comme jamais. Et Estevão, je t’ai vu sur ce terrain, t’as fait tourner leurs têtes à tes anciens coéquipiers. Bravo, les gars.”
Yessica, souriante, écoutait attentivement les échanges et les anecdotes que racontait Anibal sur son temps passé à Valladolid, comment il avait recruté Diego avec insistance et découvert Estevão, encore un diamant brut à l’époque. Ils riaient des entraînements marqués par l’exigence d’Anibal, de certaines victoires inoubliables, des défis relevés ensemble.
Mais derrière ce sourire, Anibal portait le poids de l’année écoulée. Les deux jeunes joueurs, qui le connaissaient bien, devinèrent vite qu’il y avait plus dans ses yeux qu’un simple bonheur de retour. Diego, prenant un ton sérieux, lui demanda comment il allait vraiment, et ce qu’il prévoyait pour la suite. Anibal posa sa fourchette, réfléchissant un instant, avant de révéler les moments sombres qui avaient marqué sa dernière année, des menaces qui avaient pesé sur lui en Colombie jusqu’à l’isolement de ces mois de suspension. Malgré tout cela, il confia à ses anciens joueurs qu’il sentait toujours cette flamme en lui, cette soif d’entraîner.
Diego : “Alors, pourquoi ne pas te lancer dans quelque chose de nouveau ?”
Anibal sourit, pensif. Diego et Estevão partagèrent avec lui des anecdotes sur le football brésilien, un monde passionnant qui, à les entendre, offrait de nombreux défis mais aussi un environnement de respect et de passion. Contrairement aux clichés de violence, ils lui parlèrent d’un Brésil prêt à l’accueillir et à lui offrir une tranquillité que les récents mois ne lui avaient pas accordée.
Alors que les assiettes se vidaient, Diego s’interrompit en consultant une notification sur son téléphone. Son visage s’illumina de surprise. “Attends, Jemerson a quitté Palmeiras pour Arsenal ! Il laisse le Verdão après avoir tout gagné avec eux !”
Le groupe se regarda un instant en silence, chacun saisissant les possibilités que cela ouvrait. Estevão, amusé, se pencha vers Anibal avec un sourire en coin. “Alors, coach, tenté par le défi brésilien ? Palmeiras, c’est un club de guerriers ! Et puis, avec ton style, tu ferais des ravages là -bas.”
Anibal, laissant planer un soupçon de mystère, répondit simplement en haussant les épaules avec un sourire énigmatique. “Et si ?”
Cette réponse fit sourire Diego et Estevão, mais attira aussi un regard noir de Yessica. Elle n’avait qu’un désir : voir son mari trouver un poste serein et stable, où ils pourraient enfin mener une vie paisible, loin des troubles et des pressions qu’ils avaient subies. Elle murmura doucement à Anibal, d’un ton rempli de tendresse mais ferme. “Ani, je te connais. Mais est-ce vraiment ça que tu veux ? Et nous alors ? La stabilité, ce n’est pas à Palmeiras que tu la trouveras, tu sais.”
Anibal lui prit la main, lui adressant un sourire rassurant. “Ne t’en fais pas, Yessica. Tu sais que je réfléchis toujours pour nous. J’écoute, je pèse, mais c’est toi et notre famille qui passez en premier. Seulement… tu me connais aussi. Un défi pareil, ça ne se refuse pas facilement. Mais ne t’en fais pas il n’y a rien. Si je dois attendre plusieurs mois pour qu’on ai environnement stable, alors soit.”
Le dîner se poursuivit, mais le doute s’installa comme un convive invisible. Anibal se leva pour trinquer, faisant tourner dans sa tête les perspectives qu’offrirait Palmeiras, ce club mythique du football brésilien, quand bien même il faudrait avant tout qu’il soit sur la shortlist du club. Ce soir-là , à Valladolid, il se rendit compte que la décision qu’il prendrait influerait bien plus que sur sa carrière.