RĂ©ponses aux lecteurs
@VertPourToujours calme toi, il est même pas encore parti d’Envigado 
@Akasha oh le con 
@CaptainAmericka we have a winner
Dans la lumière dorée du crépuscule portugais, Anibal et Yessica avaient préparé une soirée unique, dans la grande cour de leur domaine familial. Sous le ciel clair, des lampions illuminaient l’espace, et une douce brise caressait les invités rassemblés pour découvrir le sexe de leur futur enfant. Anibal avait souhaité réunir tous ceux qui avaient marqué son parcours : anciens joueurs, amis proches, collègues, et même quelques personnalités du monde du football qui avaient fait le déplacement en signe de respect pour leur ami.
Alors que les rires et les discussions remplissaient l’air, Yessica s’approcha d’Anibal avec un sourire complice, donnant le signal tant attendu. Au centre du jardin, une grande boîte décorée attendait, et tous les regards se tournèrent vers eux lorsqu’Anibal saisit délicatement le ruban. Il tira doucement, et une explosion de confettis roses s’éleva dans les airs, emportée par le vent.
“C’est une fille ! Nous allons avoir une petite fille !” s’exclama Anibal, les yeux brillants.
Un tonnerre d’applaudissements et de cris de joie répondit à cette annonce. Les invités, enthousiastes, se rapprochèrent pour féliciter le couple, et Anibal sentit l’émotion le submerger en réalisant combien ce moment était précieux. Ses anciens protégés, comme João Infante et Ilaix Moriba, étaient parmi les premiers à venir lui serrer la main, tandis que Yessica recevait les étreintes chaleureuses des proches de la famille. Les rires, les chants et les discussions s’enchaînèrent, et le couple ressentait pleinement cette joie partagée.
Plus tard dans la soirée, alors que les invités se détendaient autour des tables chargées de plats traditionnels portugais et de vins fins, Anibal se retira un moment pour profiter de la vue sur les collines qui s’étendaient au loin. Il ne resta seul que quelques instants, jusqu’à ce qu’une voix familière, douce mais assurée, l’interrompe.
“Hé, Anibal, un petit moment pour parler de quelque chose d’important ?”
Il se retourna pour voir Hugo Viana, l’ancien international portugais et dirigeant influent du Sporting Portugal, s’avancer. Anibal lui fit un signe de tête, intrigué.
“Bien sûr, Hugo,” répondit-il. “Qu’est-ce que tu as en tête ?”
Hugo jeta un regard autour d’eux, vérifiant qu’ils étaient suffisamment éloignés de la fête, puis se rapprocha en abaissant la voix. “Anibal, je ne vais pas te mentir : beaucoup d’entre nous au Sporting admirent le travail que tu as accompli. Tu as marqué l’Europe avec ta vision, ta ténacité… Ton parcours parle pour toi.”
Anibal sourit, touché par les mots de son collègue. “Merci, Hugo. Ça me touche de l’entendre.”
“Écoute, je suis ici aussi pour te dire que le Sporting serait honoré de te voir rejoindre nos rangs comme entraîneur, le jour où tu seras de nouveau libre de tes mouvements. Pour l’instant, je sais bien que les conditions sont complexes avec ta suspension, et puis Thomas Franck fait du bon travail, mais sache que le club reste patient. Quand le moment sera venu et que tout sera clarifié… le Sporting te veut, Anibal.”
Anibal prit une longue inspiration. Cette offre inattendue lui fit réaliser à quel point le monde du football continuait de le solliciter, malgré les embûches.
“C’est flatteur, Hugo. Vraiment,” répondit Anibal, sincère. “Mais tu sais que la situation est… compliquée. J’aimerais beaucoup, mais il faut d’abord que je termine cette bataille juridique.”
Hugo acquiesça. “Bien sûr, on comprend cela parfaitement. Mais prends le temps qu’il te faudra. Le Sporting reste patient et croit en toi. Il y a une place pour toi, dès que tu seras prêt.”
Ils se serrèrent la main, et Anibal sentit un poids se lever de ses épaules. Savoir que des portes étaient prêtes à s’ouvrir pour lui, même après cette période tumultueuse, ravivait une flamme en lui. Alors qu’il revenait vers la fête, ses pensées étaient désormais teintées d’espoir et de possibilités.
Au moment où il rejoignit Yessica, elle lui jeta un regard curieux. “Tout va bien ?” demanda-t-elle en lui serrant la main.
“Oui,” répondit Anibal en souriant. “Peut-être que le meilleur reste encore à venir, pour nous et pour notre petite fille.”