:storygreen: :s18: 🇵🇹 :vianense: O Leão de Lisboa

Réponses aux lecteurs

@VertPourToujours :pasrire:

@Sythax Sa femme te suis la dessus :hoho:

@Tiien C’est un peu ça aussi.

@CaptainAmericka exact.

@Heisen sa prochaine aventure sera peut etre calme.

@Nehoc a voir et pourquoi pas intégrer Rambo dans le staff :sac:

- Un entraineur convoité -

Anibal Guimarães se trouvait dans une phase de profonde réflexion. Depuis plusieurs semaines, il oscillait entre deux visions de son avenir. D’un côté, la tentation de retrouver une vie plus calme et sereine, entouré de sa famille, loin des pressions et des dangers qui avaient marqué son séjour en Colombie. De l’autre, le désir de poursuivre l’aventure et de continuer à bâtir sur les bases solides qu’il avait érigées avec Envigado. Les succès qu’il avait connus en Copa Sudamericana et dans les compétitions locales résonnaient encore dans l’esprit des supporters et des dirigeants. Il avait atteint des sommets avec le club colombien, mais à quel prix ?

Assis dans sa villa isolée, un endroit où il tentait de fuir les tumultes extérieurs, Anibal contemplait la mer qui s’étendait à perte de vue. C’était ici, dans cette tranquillité apaisante, qu’il réfléchissait à ce qu’il voulait vraiment. La Colombie lui avait offert à la fois le meilleur et le pire. D’un côté, la reconnaissance d’un peuple, la satisfaction d’avoir transformé un petit club en géant continental. De l’autre, l’ombre des cartels, les menaces sur sa famille et la peur omniprésente qui ne le quittait jamais vraiment.

Alors qu’il s’abandonnait à ses pensées, son téléphone sonna, le sortant brusquement de sa rêverie. C’était Rafaela Pimienta, son agente et fidèle conseillère depuis le début de ses déboires. Il savait que cet appel allait chambouler ses réflexions.

« Anibal, comment tu te sens ? » demanda-t-elle d’une voix douce mais déterminée.

« Fatigué, Rafaela… fatigué de tout ça. J’ai besoin de retrouver un peu de paix, de sérénité. Mais en même temps, je ne peux pas m’empêcher de penser à tout ce qu’on a accompli en Colombie. Et tout ce qu’on pourrait encore faire. »

Rafaela marqua une pause avant de répondre. Elle connaissait Anibal mieux que quiconque, elle savait que derrière son envie de calme se cachait toujours cette flamme brûlante de compétition.

« Écoute, je comprends, vraiment. Mais tu sais aussi bien que moi que ce que tu as réalisé cette année ne passe pas inaperçu. Tu as marqué les esprits, pas seulement en Amérique du Sud, mais dans le monde entier. »

Anibal écoutait, silencieux.

« Je ne veux pas te pousser dans une direction ou une autre, mais je dois te dire ce que j’ai appris. De nombreux clubs te veulent, et pas seulement en Colombie. Les grands d’Argentine et du Brésil s’intéressent sérieusement à toi. L’intérêt saoudien est toujours là aussi, tu n’es pas sans savoir que leurs moyens sont énormes. Ils veulent construire un empire, et ils te voient comme l’un des piliers. »

Anibal ne répondit pas tout de suite. Il avait déjà entendu parler de l’intérêt du Golfe, mais l’idée de s’engager dans cette direction ne l’avait jamais réellement convaincu.

« Mais ce n’est pas tout, » poursuivit Rafaela. « La CONCACAF a statué. Tu es autorisé à entraîner en Amérique du Nord. Et là-bas, ils sont prêts à te dérouler le tapis rouge. Les Pumas au Mexique, Atlanta aux États-Unis… Ils veulent tous te rencontrer. Et j’ai eu des nouvelles de la fédération qatarie, ils souhaitent faire de toi leur nouveau sélectionneur. Ils te voient comme l’homme capable de relancer leur équipe nationale avant la prochaine Coupe d’Asie et pourquoi pas, les mener au Mondial. »

Ces mots résonnèrent dans l’esprit d’Anibal. Le coach portugais, qui avait rêvé de compétitions mondiales toute sa vie, se retrouvait face à une multitude d’options. Mais aucune n’était simple.

« Rafaela, je ne sais plus quoi penser. J’ai donné tellement cette année, et ces derniers mois avec tout ce qu’il s’est passé avec Reyes… Je veux juste retrouver une vie normale. »

« Je comprends, Anibal, vraiment. Mais est-ce que tu peux vraiment t’éloigner du football ? Tu as encore tant à donner. Et tu le sais. Peut-être que ce que tu cherches, ce n’est pas la retraite, mais un nouveau défi. Un défi qui ne te met pas en danger, mais qui te permettrait de retrouver cette flamme, sans avoir la pression des cartels ou des histoires sordides. C’est ça que tu dois chercher. »

Anibal soupira.

« Tu as raison, comme toujours. Mais je dois aussi penser à ma famille. Je dois parler à Yessica, voir ce qu’elle en pense. Je ne veux plus vivre dans la peur pour elle et pour notre futur enfant. »

« Bien sûr. Prends le temps qu’il te faut. Mais n’oublie pas que ces opportunités ne se présentent pas deux fois. Il y a des options qui peuvent te permettre de continuer à briller sans risquer ta sécurité ou celle de ta famille. »

Anibal raccrocha, pensif. Il devait maintenant faire un choix. L’idée de diriger une sélection nationale comme le Qatar, ou de relever un défi en Amérique du Nord, loin des tumultes de l’Amérique du Sud, était tentante. Mais il savait que quelle que soit sa décision, elle devait être celle qui lui permettrait de retrouver l’équilibre, de retrouver l’homme qu’il avait presque perdu dans cette année folle.

Il se leva, se dirigea vers le jardin où Yessica l’attendait. Ensemble, ils allaient prendre cette décision. Anibal savait qu’il ne pouvait pas tout abandonner. Il avait encore beaucoup à prouver. Mais il savait aussi que cette fois, il devait le faire dans des conditions qui garantiraient la sécurité et la tranquillité de sa famille.

Les vacances à Viana de Costelo qu’il avait imaginées comme reposantes étaient tout sauf cela. Les propositions se multipliaient, les tentations aussi. Mais cette fois, Anibal ferait un choix qui serait dicté par la raison et non par la passion.

- Chapitre 349 -
- E.Cortes : « Tout faire pour garder anibal Â» -
- Chapitre 351 -
Coming SOON - 24/10
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