:storygreen: :s18: 🇵🇹 :vianense: O Leão de Lisboa

Réponses aux lecteurs

@toopil :pasrire:

image

- Envigado face Ă  Zamora en 1/8eme de Sudamericana -

86000001 86005813

L’euphorie régnait dans les couloirs d’Envigado après la confirmation du tirage au sort pour les huitièmes de finale de la Copa Sudamericana. Anibal Guimarães voyait son équipe se diriger vers une épopée mémorable en compétition continentale. Le tirage avait réservé au club colombien un adversaire plus abordable : le Zamora FC, un club vénézuélien en pleine ascension, mais bien loin de la stature des mastodontes brésiliens comme Gremio ou Sao Paulo, que tout le monde espérait éviter à ce stade de la compétition.

Pour Envigado, cette rencontre offrait une opportunité unique de se hisser dans le gratin du football sud-américain. Qualifié avec mérite après une campagne acharnée, le club voyait ce tirage comme une véritable porte ouverte vers les quarts de finale. Si le Zamora FC était une équipe respectable, la différence de niveau entre le football colombien et vénézuélien jouait en faveur d’Envigado, qui se présentait en favori de cette confrontation.

Dans les jours qui suivirent l’annonce du tirage, Anibal se montra plus concentré que jamais. Bien que ses récents ennuis personnels l’aient fragilisé, il voyait dans cette compétition un moyen de redorer son blason et de réaffirmer son génie tactique sur la scène sud-américaine. Les joueurs, de leur côté, étaient également motivés. Ils savaient qu’ils avaient l’opportunité de marquer l’histoire d’Envigado en accédant à des sommets inédits.

Durant la conférence de presse qui suivit le tirage, Anibal ne cacha pas sa satisfaction. « Nous savions que ce serait compliqué à ce stade de la compétition. Mais le tirage nous a épargné les grands clubs brésiliens, et c’est une chance que nous devons saisir. Zamora est un adversaire redoutable, mais nous avons tout ce qu’il faut pour les surmonter. »

L’objectif était clair : atteindre les quarts de finale et prouver que ce groupe de jeunes talents, mené par des joueurs comme Juan-Sebastian Anaya, pouvait rivaliser avec les grandes puissances du continent. Anaya, devenu une véritable révélation cette saison, incarnait cet esprit de conquête. À 21 ans, le jeune latéral offensif avait déjà attiré l’attention de plusieurs clubs européens. Il représentait à la fois l’espoir et l’ambition d’Envigado. Pour lui, cette Copa Sudamericana était une scène idéale pour prouver qu’il pouvait briller au-delà des frontières colombiennes.

Zamora FC, bien que moins prestigieux que ses voisins brésiliens, n’était pas un adversaire à prendre à la légère. Anibal en était conscient. « En compétition continentale, il n’y a pas de match facile. Zamora joue avec intensité et sait exploiter les erreurs de ses adversaires. Mais nous avons les moyens de les contenir et de développer notre jeu offensif. »

Le défi serait d’éviter les pièges de la sous-estimation, une leçon qu’Anibal avait apprise au fil des années. En analysant les vidéos des matchs du Zamora FC, il identifiait déjà les points faibles de l’équipe vénézuélienne : une défense parfois désorganisée et une incapacité à bien gérer la pression dans les moments cruciaux. Il comptait bien exploiter ces failles en s’appuyant sur la vitesse de ses flèches offensives, notamment Deivid Washington, le buteur brésilien récemment recruté.

Washington, en quête de renaissance après une période compliquée au Brésil, voyait cette confrontation comme l’occasion de prouver qu’il pouvait redevenir le tueur des surfaces qu’il avait été durant ses meilleures années aux Corinthians. Ses 188 buts en 11 saisons parlaient pour lui, et il comptait bien ajouter quelques réalisations à son compteur face au Zamora FC.

L’approche du match se fit dans un climat de concentration et de sérieux. Anibal intensifia les séances d’entraînement, en insistant sur la rigueur défensive et la fluidité des transitions offensives. Envigado avait toutes les cartes en main, mais il fallait éviter tout relâchement. La presse locale et les supporters croyaient de plus en plus à l’épopée, mais Anibal savait qu’il ne fallait surtout pas céder à l’euphorie.

En coulisses, les joueurs sentaient la montée en puissance de leur entraîneur, dont le charisme et l’intensité sur le terrain les inspiraient. « Coach Anibal nous pousse à donner le meilleur de nous-mêmes à chaque instant. Nous savons qu’il attend l’excellence, et c’est ce qui nous motive à viser toujours plus haut », confiait Wilson Bedoya, le pilier défensif de l’équipe, dans une interview avant la rencontre.

L’objectif était donc fixé. Envigado, avec un tirage favorable et une équipe en forme, pouvait légitimement rêver d’aller loin dans cette Copa Sudamericana. En cas de victoire contre Zamora, les quarts de finale marqueraient une nouvelle étape dans l’histoire du club. Anibal, malgré les récents tourments personnels et professionnels, voyait dans cette aventure une chance unique de laisser son empreinte dans le football sud-américain.

- Chapitre 338 -
- Anibal convainc bedoya de finir la saison -
- Chapitre 340 -
Coming SOON - 16/10
12 « J'aime »