Réponses aux lecteurs
@CaptainAmericka destination sympa t’as vu ?
@VertPourToujours tu mens
@Tiien le stade c’est surement l’infra la plus éclatée du club car le reste est vraiment au top.
La conférence de presse de la signature du contrat d’Anibal Guimarães à l’Envigado FC s’est déroulée dans une ambiance solennelle mais pleine d’espoir. L’événement avait attiré une foule de journalistes, locaux comme internationaux, curieux de connaître les motivations d’un entraîneur de renommée européenne à rejoindre un club sud-américain.
L’événement débuta avec la signature officielle du contrat, un moment symbolique qui fut marqué par une poignée de main entre Anibal et Eusebio Cortes, le président du club colombien. Les flashs crépitèrent tandis que les deux hommes scellaient leur accord, sous les applaudissements des membres du staff présents. Une fois la signature finalisée, les deux hommes prirent place à la table principale, prêts à répondre aux questions de l’assemblée.
C’est Eusebio Cortes qui prit la parole en premier, visiblement ému et fier de cette nouvelle acquisition pour son club. « Aujourd’hui est un jour historique pour l’Envigado FC, » commença-t-il. « Nous avons toujours été un club qui valorise la jeunesse, la formation, et le développement des talents. L’arrivée d’Anibal Guimarães s’inscrit parfaitement dans cette philosophie. Nous sommes convaincus que son expérience, sa vision du jeu, et son approche tactique apporteront une nouvelle dimension à notre équipe. »
Anibal, souriant mais mesuré, prit ensuite la parole pour expliquer ce qui l’avait poussé à accepter ce défi en Colombie, malgré les offres plus lucratives d’autres régions du monde. « J’avais besoin d’un nouveau défi, un défi qui me sortirait de ma zone de confort, et l’Amérique du Sud me semblait le cadre idéal pour cela, » déclara-t-il. « La passion pour le football ici est incomparable. Le projet que m’a présenté Eusebio Cortes était ambitieux, mais aussi très humain. Il ne s’agissait pas simplement de gagner des titres, mais de participer à la croissance d’un club avec une véritable âme. Je ne vais pas vous cacher que l’envie de découvrir la nation d’origine de ma femme a énormément pesé dans la balance. »
Il poursuivit en expliquant comment les discussions avec Cortes avaient été déterminantes. « Nous avons longuement discuté, et Eusebio m’a convaincu que l’Envigado FC avait une vision à long terme, avec une stratégie claire pour développer les jeunes talents tout en restant compétitif. C’est cette combinaison de tradition et d’ambition qui m’a séduit. »
L’un des moments forts de la conférence fut lorsque Anibal évoqua son enthousiasme pour la jeunesse du club, notamment pour le jeune latéral gauche Juan-Sebastian Anaya. « L’Envigado a toujours été une pépinière de talents, » rappela-t-il. « Et je suis particulièrement impressionné par Juan-Sebastian Anaya. À 21 ans, il possède déjà une maturité de jeu incroyable. C’est une véritable merveille, un joueur qui a tout pour devenir un grand. J’ai hâte de travailler avec lui et de l’aider à franchir un palier supplémentaire. »
Mais c’est sans doute la phrase suivante qui marqua le plus les esprits et qui fut reprise dans tous les journaux le lendemain : « Je viens pour gagner et oublier. » Anibal, avec ces mots, ne laissait aucun doute sur ses intentions. Il était là pour tourner la page d’une période tumultueuse de sa carrière et se concentrer uniquement sur le succès avec Envigado. Ce désir de renouveau, de rédemption par la victoire, résonnait fortement et apportait une dimension dramatique à son engagement.
Lorsque les questions des journalistes commencèrent, Anibal répondit avec la même sincérité. Interrogé sur la pression et les attentes liées à son arrivée, il reconnut que les attentes étaient élevées, mais il se disait prêt à les relever. « Chaque club a ses défis, et ici, à Envigado, il s’agira de continuer à développer des talents tout en construisant une équipe capable de rivaliser avec les meilleurs en Amérique du Sud. Je suis prêt à mettre toute mon énergie dans ce projet. »
Concernant ses ambitions en Copa Sudamericana, Anibal affirma qu’il n’était pas venu en Colombie pour faire de la figuration. « Nous avons une équipe jeune mais talentueuse. Avec du travail, de la discipline, et un peu de chance, je crois fermement que nous pouvons réaliser de grandes choses dans cette compétition. »
La conférence de presse s’acheva sur une note optimiste, Eusebio Cortes remerciant une fois de plus Anibal pour avoir accepté de rejoindre Envigado. Les deux hommes se levèrent sous une nouvelle salve d’applaudissements, prêts à écrire un nouveau chapitre de l’histoire du club. Pour Anibal, c’était le début d’une aventure qui, il l’espérait, lui permettrait de redécouvrir le plaisir simple de gagner sur le terrain, loin des tumultes qui avaient marqué sa carrière récente.