Réponses aux lecteurs
@Manthyz défie super intéressant en vrai. L’effectif pue sa mère par contre
@CaptainAmericka on va voir qui va poser une offre. J’aime pas postuler, je préfère attendre.
@VertPourToujours il baise la colombie tout les soirs si en plus il le fait professionnellement ça va devenir dangereux
Anibal se trouvait à un carrefour de sa carrière, son avenir dans le football désormais suspendu à des décisions qui le dépassaient. Malgré l’ouverture partielle des confédérations sud-américaine et asiatique, la situation demeurait complexe. Et la nouvelle qui allait tomber, implacable, n’arrangerait rien.
Le Tribunal Arbitral du Sport (TAS), après avoir examiné en profondeur la requête d’Anibal et les arguments de son avocate Rafaela Pimienta, rendit son verdict : la requête était rejetée. Les juges considéraient que les éléments du dossier étaient suffisamment solides pour justifier la sanction émise par l’UEFA. L’entraîneur portugais, qui espérait un renversement de situation, se retrouvait donc confronté à une réalité implacable. La suspension en Europe, ainsi que dans les autres confédérations ayant choisi de suivre la décision de l’UEFA, restait en place pour une durée de trois ans. Avec les mois difficiles déjà écoulés, il lui restait encore plus de deux ans et demi à purger.
La nouvelle arriva comme un coup de massue pour Anibal. Les espoirs de voir cette suspension annulée s’étaient envolés. Depuis des mois, il avait cherché à prouver son innocence, à démontrer qu’il n’était pas le coupable que l’UEFA et certains médias voulaient dépeindre. Mais à présent, il se retrouvait face à une vérité brutale : le monde du football européen ne l’attendrait pas.
Dans les jours qui suivirent le verdict, Anibal resta cloîtré chez lui à Viana do Castelo, loin du tumulte médiatique. Les journalistes tentaient de le joindre, de lui arracher une déclaration, mais il n’y avait rien à dire. Tout ce qu’il avait construit en Europe semblait lui échapper, son nom entaché, son avenir incertain.
La douleur était double : non seulement il voyait son rêve européen s’éloigner, mais il devait aussi composer avec le poids d’une carrière suspendue en plein vol. Les offres potentielles en Amérique du Sud et en Asie, bien qu’encourageantes, ne suffisaient pas à dissiper cette ombre. L’idée de devoir attendre encore des années avant de pouvoir prétendre à un retour en Europe était insupportable.
Pourtant, malgré le choc, Anibal savait qu’il devait garder la tête froide. Rafaela Pimienta, toujours aussi combative, l’encouragea à ne pas baisser les bras. La bataille juridique en Europe était peut-être perdue, mais il restait des territoires où il pourrait encore exercer son talent. Le football ne se limitait pas à l’Europe, et des projets intéressants pouvaient voir le jour ailleurs. Mais pour Anibal, qui avait toujours rêvé des plus grands stades, c’était une maigre consolation.
Les jours passaient, et la réflexion s’imposait. Devait-il accepter une offre loin des projecteurs européens ? Se réinventer, découvrir d’autres horizons, ou bien attendre patiemment la fin de sa suspension, en espérant qu’une fois celle-ci terminée, il retrouverait les terrains d’Europe ? Les questions étaient nombreuses, les réponses, elles, se faisaient attendre.
Pour l’instant, une chose était certaine : Anibal avait encore du chemin à parcourir avant de retrouver la sérénité. Ses proches, notamment son avocate Rafaela et son ancien capitaine et adjoint Javi Sanchez, continuaient de le soutenir, mais ils savaient que le combat n’était pas terminé. Pour Anibal, le football était plus qu’un métier, c’était une passion, une raison de vivre. Et malgré tous les obstacles, il ne comptait pas abandonner.