Réponses aux lecteurs
@Rhino, je pense pas et puis faut bien refermer certains arc.
@CaptainAmericka y’a pas de raison a priori. Lui risque rien et les deux autres sont suspendus.
@Nehoc Sacré José le pauvre il est foutu lui par contre
@alexgavi on va voir ça.
@toopil tu aimes trop la poudre frérot
Après plusieurs jours de réflexion intense, Anibal prit la décision courageuse de saisir le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) pour plaider son cas. L’avenir de sa carrière en dépendait, et cette démarche représentait sa dernière chance de laver son nom après la suspension de trois ans imposée par l’UEFA. Rafaela Pimienta, son avocate déterminée, avait convaincu Anibal que ce recours pourrait aboutir à un résultat plus favorable. Ensemble, ils s’engagèrent dans une bataille judiciaire complexe.
L’audience devant le TAS fut longue et éprouvante. Anibal y fit face avec toute la résilience dont il était capable, bien que chaque argument énoncé rappela douloureusement les accusations pesant contre lui. Rafaela, elle, fit preuve d’une remarquable éloquence. Elle rappela au tribunal que son client avait été victime d’une tromperie orchestrée par Jorge Mendes et Luis Campos, et insista sur le fait qu’Anibal n’avait pas eu conscience des agissements illégaux dont il était accusé. Elle démontra aussi que son client avait toujours agi de bonne foi et souligna son parcours atypique, en dehors des cercles traditionnels du football professionnel, ce qui avait fait de lui une cible facile pour les manœuvres malhonnêtes.
En sortant de l’audience, Rafaela semblait plus sereine qu’après le procès devant l’UEFA. « Nous avons présenté des arguments solides, » confia-t-elle à Anibal. « Je suis plus confiante que la dernière fois. Mais il ne faut pas se réjouir trop vite, les juges ont besoin de temps pour délibérer. »
Cependant, la suite des événements prit une tournure inattendue. Rapidement après l’audience, un verdict préliminaire fut communiqué. Mais ce n’était pas la décision qu’Anibal espérait. Tandis qu’il espérait que le TAS réduise, voire annule sa suspension, l’UEFA avait déposé une requête parallèle, demandant une extension de la suspension d’Anibal à un niveau mondial. Cette démarche avait pour but de s’assurer qu’Anibal ne puisse exercer ses fonctions de coach dans aucune autre confédération, en contournant ainsi la restriction géographique de la sanction initiale.
La FIFA, malgré son autorité globale, s’était déclarée incompétente pour trancher cette demande, laissant ainsi le TAS seul juge de l’affaire. Après examen, le TAS décida de surseoir à toute décision définitive concernant la requête d’Anibal, estimant qu’il était nécessaire d’analyser le dossier en profondeur avant de se prononcer. Toutefois, le tribunal rejeta la demande de l’UEFA d’étendre la sanction au niveau mondial, laissant à chaque confédération le choix de décider si elle appliquerait ou non la suspension.
Ce verdict préliminaire, bien que mitigé, représentait une petite victoire pour Anibal. La menace d’une interdiction mondiale était écartée, mais le flou restait entier quant à la possibilité d’un retour rapide sur les bancs de touche européens. Rafaela le rassura en lui rappelant que le TAS étudiait maintenant le fond de l’affaire, ce qui leur laissait encore une chance de faire entendre leur voix.
Anibal, même s’il sentait que le chemin vers la réhabilitation serait long, se résolut à continuer le combat. Pour lui, cette décision du TAS marquait une étape importante, et il était prêt à affronter les prochaines, quelles qu’elles soient. Avec le soutien indéfectible de Rafaela et la promesse d’un témoignage crucial de Ruben Amorim, il espérait que justice serait faite.