Réponses aux lecteurs
@CaptainAmericka L’avenir nous le dira.
@Sythax On veut des hommes nous ^^
@Manthyz yep grosse proximité avec ses groupes
Anibal était dans une impasse. Depuis des semaines, il retournait la situation dans tous les sens, cherchant désespérément une issue à son cauchemar juridique. Suspendu pour trois ans de toutes activités liées au football, il voyait son avenir sombrer dans l’incertitude.
Mais malgré les ténèbres qui l’entouraient, une lueur d’espoir subsistait, incarnée par Rafaela Pimienta, son avocate, et José Soares, son ancien agent. Ensemble, ils avaient peut-être trouvé la solution à son dilemme, une solution qui serait leur dernière chance.
Un soir, Anibal retrouva Rafaela et José dans un petit café discret de Lisbonne. L’atmosphère était lourde de tension. Rafaela, habituellement si assurée, avait le visage fermé, tandis que José paraissait inquiet. Anibal sentait que cette discussion serait cruciale.
« Anibal, commença Rafaela, je vais être franche avec toi. Nous avons épuisé presque tous les recours. La situation est délicate, mais il nous reste une dernière carte à jouer. » Anibal, le regard plongé dans son café, acquiesça silencieusement.
José prit la parole à son tour. « La décision du tribunal est claire, et les charges contre nous sont lourdes, surtout pour moi. Mon rôle de validateur des contrats me lie directement à Mendes, et je sais que mon avenir dans ce milieu est compromis. Mais toi, Anibal, tu n’es pas directement impliqué dans ces pratiques. Rafaela a une idée qui pourrait te sortir de là . »
Anibal redressa la tête, attentif. Rafaela poursuivit : « J’y pense depuis des semaines. Le seul recours qu’il nous reste, c’est de faire appel au Tribunal Arbitral du Sport (TAS). Le problème, c’est que ce genre de recours est long, complexe, et rarement couronné de succès. Mais je crois que tu as une chance, Anibal, une vraie chance. »
« Comment ? » demanda Anibal, le regard perçant.
« La clé, c’est de montrer que tu as été trompé, manipulé. Ton parcours dans le football est atypique, tu n’as pas grandi dans ce milieu. Tu viens d’un univers différent, tu n’avais pas la connaissance profonde des rouages du football professionnel. C’est sur cet argument que nous devons nous appuyer. »
José hocha la tête. « Rafaela a raison. Le témoignage de Ruben Amorim sera essentiel. S’il confirme que Mendes et Campos ont délibérément cherché à te tromper, cela pourrait jouer en ta faveur. Tu n’étais pas au courant des manigances, tu étais un pion dans leur jeu. »
Anibal écoutait attentivement, son esprit en ébullition. Il voyait enfin une porte s’entrouvrir, une possibilité de laver son nom. « Et toi, José ? » demanda-t-il.
José baissa les yeux. « Mon cas est plus compliqué. Je savais certaines choses, même si je n’en étais pas l’instigateur. Mon avenir dans ce métier est compromis. Mais toi, tu as encore une chance, Anibal. Ne la laisse pas passer. »
Rafaela reprit : « Il faudra aussi jouer sur l’aspect humain. Ta sincérité, ta méconnaissance des rouages à l’époque des faits, ton parcours atypique. Nous allons préparer un dossier solide, mais cela prendra du temps. Il ne faut pas se voiler la face, ce sera long et éprouvant. »
Un silence pesant s’installa. Anibal réfléchissait, pesant le pour et le contre. Le chemin s’annonçait difficile, mais c’était peut-être sa seule chance de revenir un jour sur un banc de touche. « Très bien, » dit-il enfin, d’une voix résolue. « Préparons ce dossier. Je suis prêt à me battre. »
Rafaela lui sourit, un sourire encourageant. « Je savais que tu dirais ça. Nous allons tout faire pour que la vérité éclate. »
José posa une main amicale sur l’épaule d’Anibal. « Nous sommes avec toi, jusqu’au bout. »
Ce soir-là , Anibal quitta le café avec un sentiment nouveau : l’espoir. La route serait longue, semée d’embûches, mais il n’était pas seul. Rafaela et José croyaient en lui, et avec leur aide, il se sentait prêt à affronter l’avenir.