Résumé
@CaptainAmericka ça se précise en effet. Il est enervé, c’est un homme blessé. Faut dire que ça s’est fait très rapidement et de façon pas très classe.
La lumière tamisée du restaurant chic parisien contrastait avec le tumulte du monde extérieur. Assis à une table discrète, Anibal Guimarães et Zlatan Ibrahimovic, directeur sportif du Milan AC, échangeaient des regards et des paroles pleines de promesses et d’incertitudes.
La presse, toujours en quête de scoops, ne manqua pas de remarquer la présence des deux figures du football dans ce lieu prestigieux. Les flashs des caméras et les murmures curieux des clients du restaurant créaient une atmosphère électrique. Malgré cela, Anibal et Zlatan restaient concentrés sur leur discussion.
« Anibal, je suis ravi que tu sois venu, » commença Zlatan, son regard perçant ne quittant pas celui de l’entraîneur portugais. « Milan a besoin d’un renouveau, et tu es l’homme idéal pour mener cette transformation. J’ai conscience que tu sors d’une fin d’expérience compliquée mais cette saison que tu su mener avec Valladolid. Quelle leçon. »
Anibal écoutait attentivement, pesant chaque mot. Il connaissait la réputation de Zlatan non seulement comme joueur, mais aussi comme leader visionnaire. Zlatan continua, expliquant que le Milan AC avait une moyenne d’âge élevée et qu’un rajeunissement de l’effectif était impératif. Il voyait en Anibal l’homme capable de faire éclore les jeunes talents du centre de formation tout en maintenant une compétitivité au plus haut niveau.
« Nous avons des jeunes prometteurs, mais ils ont besoin d’un guide, d’un mentor qui peut les façonner. Et ce mentor, c’est toi, » déclara Zlatan avec une conviction inébranlable.
Anibal réfléchissait. Le projet était ambitieux, mais il avait des réserves. « Zlatan, je comprends votre vision, mais il y a des cadres dans cette équipe qui sont essentiels pour garder une stabilité. Mike Maignan et Rafael Leao sont indispensables, j’ai bien étudié les différents briefs et vos plans pour le mercato sont très pertinents.» souligna-t-il.
Zlatan hocha la tête, un sourire approbateur se dessinant sur son visage. « Absolument. Maignan et Leao sont des piliers, et ils resteront nos leaders. »
Cependant, les doutes d’Anibal persistaient. « Je dois admettre que j’ai des interrogations sur la compétitivité actuelle de Milan. J’ai conscience des efforts que tu prépares pour modeler l’effectif à mon image. Mais je ne sais pas si c’est ce dont Milan a besoin. Je respecte énormément cette institution. Replonger si vite dans un projet de construction après ce qui s’est passé à Valladolid… Je ne sais pas si je suis prêt pour ça. De plus, j’ai toujours laissé les agents et les directeurs sportifs piloter le recrutement. Je me demande si ce n’est pas trop tôt malgré tout le respect que j’ai pour toi.»
Zlatan, imperturbable, répondit avec une assurance déconcertante. « Anibal, je te comprends. Mais sache que je serai là à chaque étape. Nous bâtirons cette équipe ensemble, et tu auras tout le soutien nécessaire. Tu n’as rien à craindre du recrutement, tu en es capable. C’est un projet à long terme, et je crois fermement que tu es l’homme de la situation. »
La passion et la détermination de Zlatan étaient palpables, rendant difficile pour Anibal de ne pas se laisser séduire. Pourtant, il restait prudent. Ce rendez-vous à Paris était une surprise pour beaucoup, et le choix qu’il ferait pourrait définir la suite de sa carrière.
Alors que la soirée touchait à sa fin, Anibal se leva pour partir, laissant Zlatan avec une poignée de main ferme et un regard pensif. « Je vais y réfléchir, Zlatan. Donne-moi quelques jours. »
Zlatan, confiant, acquiesça. « Prends ton temps, Anibal. Milan sera prêt quand tu le seras. J’ai l’intime conviction que nous travaillerons ensemble un jour. Un jour prochain même je l’espère.»
La rencontre laissait présager de grandes choses. Pour Anibal Guimarães, ce moment à Paris était le début d’une réflexion profonde sur son avenir, sur ce qu’il voulait vraiment accomplir et sur la manière dont il souhaitait le faire. Les prochains jours allaient être décisifs.