Réponses aux lecteurs
@Rhino assez d’accord
Les vagues turquoise de Zanzibar se fracassaient doucement contre les plages de sable blanc, offrant à Anibal Guimarães une sérénité bienvenue après les turbulences récentes. Depuis son départ tumultueux du Real Valladolid, l’entraîneur portugais s’était réfugié dans cet havre de paix, cherchant à apaiser son esprit.
Cependant, même dans ce coin de paradis, les réalités du football le rattrapèrent. Son téléphone vibra une énième fois. José Soares, son agent, tentait de le joindre depuis plusieurs jours, mais Anibal avait préféré ignorer les appels, désireux de se couper du monde.
Ce matin-là , quelque chose le poussa à répondre.
« José, qu’est-ce qui se passe ? Je voulais me reposer…» demanda-t-il, la voix empreinte de fatigue.
« Désolé Anibal, mais je pense que c’est important. Tu es assis ? Tu ne vas pas le croire. Michael Edwards, le nouveau directeur sportif de Valladolid, veut que tu reprennes ton poste. Pour lui tu es sous contrat et il t’attends le 25 Juin pour discuter de la reprise.» lâcha le jeune agent.
Un silence lourd s’installa. Anibal sentit la colère monter en lui. Comment osaient-ils, après l’humiliation publique qu’il avait subie ?
« Ils pensent que je vais revenir après tout ce qu’ils m’ont fait ? C’est une plaisanterie. » répondit-il, ses mots chargés de ressentiment.
José tenta de le calmer, expliquant qu’Edwards souhaitait faire amende honorable et qu’il serait sage d’écouter ce qu’il avait à dire. Mais Anibal était inflexible. Les cicatrices de son licenciement étaient encore trop fraîches.
« Non, José. Je ne vais pas leur donner cette satisfaction. J’ai été loyal envers eux et ils m’ont traité comme un vulgaire pion. J’en ai fini avec Valladolid, » déclara-t-il avec une détermination inébranlable.
José soupira, comprenant la douleur de son client. « Très bien, Anibal. Qu’est-ce que tu veux faire alors ? »
Anibal savait déjà la réponse. « Réponds à l’appel de l’AC Milan. Dis-leur que je suis prêt à rencontrer Zlatan Ibrahimovic et à discuter des opportunités là -bas. »
José acquiesça. « Je vais organiser ça. Mais réfléchis bien, Anibal. Assure-toi que c’est ce que tu veux vraiment. »
« C’est ce que je veux, José. Valladolid m’a tourné le dos, il est temps pour moi de regarder vers l’avenir. »
La décision était prise. Tandis que le soleil se couchait sur Zanzibar, Anibal ressentit un mélange de soulagement et de tristesse. Son passage à Valladolid avait été couronné de succès, mais les blessures de la trahison étaient trop profondes pour être guéries rapidement. Milan offrait une nouvelle chance, un nouveau défi, et surtout, une opportunité de tourner la page.
Le lendemain, alors qu’Anibal profitait de ses dernières heures de tranquillité sur l’île, José lui confirma le rendez-vous avec Zlatan. Un nouveau chapitre de sa carrière de dessinait déjà , loin des tumultes de Valladolid.