Réponses aux lecteurs
@Nehoc imagine 2M vas y avoir de l’enjeu cette saison entre Infante bien installé, Al-Ali qui peine et Granell qui arrive. Probablement que le moins performant sera prêté à un moment.
@Tiien il a un très beau profil oui.
@VertPourToujours, on a pas le temps de se reposer clairement. Encore un peu de patience pour ces postes,
@Rhino il faut surement un peu de patience.
Alors que le Real Valladolid se prépare à redécouvrir les compétitions européennes avec le début imminent de la Conference League, une atmosphère de nervosité et d’excitation règne dans les couloirs du club. L’équipe d’Anibal Guimarães est sur le point de faire son retour sur la scène continentale, une première depuis des décennies. Cependant, cette perspective est assombrie par des rumeurs persistantes de transfert entourant l’une de leurs stars montantes : Estevão.
Depuis son arrivée à Valladolid, Estevão est devenu un pilier de l’équipe grâce à ses performances éclatantes. Son talent n’est pas passé inaperçu, et de nombreux clubs européens commencent à s’intéresser à lui. Récemment, Luis Campos, le directeur sportif du club, a reçu une offre substantielle de 45 millions d’euros de la part du Sevilla FC. Bien que cette offre soit impressionnante, elle reste inférieure à la clause libératoire fixée pour le joueur.
Estevão, conscient de l’intérêt croissant autour de lui, est à l’écoute du marché, mais il a clairement exprimé qu’il ne forcerait pas un départ, à moins qu’un projet d’envergure ne se présente. Mis au courant de l’offre de Séville, Anibal Guimarães décida de convoquer Estevão pour une discussion franche et honnête sur son avenir et le projet du club.
quelques minutes plus tard dans le bureau d’Anibal Guimarães
Anibal : « Estevão, merci d’être venu. Je voulais te parler de l’offre de Séville. Je sais que 45 millions d’euros, c’est une belle somme, mais elle est inférieure à ta clause libératoire. Je voulais avoir ton avis sur la situation. »
Estevão : « Coach, je suis au courant de l’offre. Séville est un grand club, mais je suis heureux ici à Valladolid. Ce qui m’intéresse, c’est de savoir quel est le projet du club et comment je m’intègre dedans. »
Anibal : « Je comprends parfaitement. Sache que nous avons des ambitions élevées. La Conference League est notre première étape pour nous installer durablement en Europe. Voyons comment le tirage va se passer et prenons les choses tour par tour. L’arrivée de Diego Mauricio est une preuve de notre engagement à renforcer l’équipe, et nous avons un défenseur très prometteur qui va nous rejoindre bientôt, il arrive de Fluminense ! »
Estevão : « C’est rassurant à entendre, coach. Je veux jouer l’Europe, et je veux le faire avec un projet solide. Si je vois que le club est sérieux et que nous avons une chance de progresser, alors je n’ai aucune raison de partir. »
Anibal : « Je te garantis que nous sommes sérieux. Je veux que tu sois un leader dans cette équipe. Ta présence est cruciale pour notre réussite. »
Estevão : « Dans ce cas, je suis prêt à rester et à me battre pour Valladolid. Je suis convaincu par le projet mais il faut que vous continuiez à renforcer le groupe. »
Rassuré par cet échange, Anibal savait qu’il devait encore gérer une autre situation épineuse. Il prit son téléphone et appela Ruben Amorim, l’entraîneur de Séville et un ancien collègue.
Anibal : « Ruben, c’est Anibal. Écoute, je voulais te parler de ton intérêt pour Estevão. Je comprends que tu veux renforcer ton équipe, mais je te demande de cesser de convoiter mes joueurs. Je te rappellerais qu’il est interdit de contacter des joueurs sous contrat sans l’accord de leur club. Pep Gironès, Estevão. Au prochain coup comme ça, je m’occupe personnellement de ton cas. »
Amorim : « Anibal, tu sais comment ça marche. Je dois faire ce qui est le mieux pour Séville. Estevão est un joueur de qualité, et je pense qu’il serait un atout pour nous. Tes menaces ne m’impressionne pas plus que ton niveau tactique. Reste dans ta zone de confort et laisse les grands travailler. »
Anibal : « Je respecte cela, mais nous avons nos propres ambitions. Nous voulons bâtir quelque chose de solide ici, et Estevão en fait partie. Je te demande simplement de respecter notre projet. Et tu ferais mieux de te méfier. Je n’hésiterais pas à montrer au monde ton vrai visage. Je sais bien que tu n’a jamais accepter que je sois meilleur que toi. Même au Sporting ils s’en sont rendus compte…»
Amorim : « Très bien, Anibal. Je comprends ton point de vue. Mais sache que dans ce métier, les amitiés et les rivalités vont de pair. Bonne chance pour la Conference League. Et à notre prochain affrontement ne viens pas pleurer quand nous souillerons votre stade. »
Anibal : « Merci, Ruben. Oublies-moi et prépares toi bien. Je te mettrais au chômage. »
Ce coup de fil marqua une rupture dans la cordialité qui existait autrefois entre les deux entraîneurs. Cependant, Anibal savait que protéger son projet et ses joueurs était primordial. Avec Estevão engagé à rester et de nouvelles recrues prometteuses, Valladolid semblait prêt à affronter les défis européens à venir. Les supporters, galvanisés par la loyauté de leur star et les ambitions du club, pouvaient espérer un avenir brillant sur la scène européenne.