:guide: :nba: NBA : Mode d'emploi

En vue de vous proposer une/des Stories avec une équipe NBA, je vous propose ce petit guide, afin de vous aider à vous y retrouver dans le fonctionnement complexe de la ligue nord-américaine.

Fonctionnement global: Draft, Régulière et Play-Offs

REGULIERE
En Premier Lieu, la NBA est une Ligue fermée, avec 30 équipes réparties en 2 “conférences”, l’Est et l’Ouest, 15 franchises chacune, séparées en 3 divisions de 5 équipes chacune.
Chaque équipe dispute 82 matchs dans la saison, affrontant 2, 3 ou 4 fois chaque équipe selon la conférence et la division de celle ci, selon un fonctionnement obscur que je ne détaillerai pas ici.

PLAY OFFS
Les 8 équipes avec le meilleur bilan de chaque conférence sont qualifiées en Play Offs, ou Le 1er affronte le 8ème, le 2ème affronte le 7ème de l’autre cote de tableau etc. Les Finales NBA opposent donc 1 équipe de chaque conférence. Les séries de PO se disputent au meilleur des 7 matchs, c’est à dire en 4 matchs gagnant, à noter qu’une victoire 4-0 est appelé “Sweep”.

DRAFT
Comment les jeunes joueurs arrivent-ils en NBA? Et bien qu’ils viennent de NCAA (championnat universitaire américain) ou bien d’Europe ou de Chine, les joueurs arrivent en NBA par ce qu’on appelle “la Draft”, au mois de juin. Les équipes choisissent chacune leur tour un joueur au 1er Tour, et un au 2eme Tour. Mais, me direz vous, si les champions ont les mêmes chances d’obtenir le 1er choix qu’une équipe faible, les équipes faibles risquent de rester faibles indéfiniment, et les forts de rester forts.
Et bien il existe ce qu’on appelle la Loterie, les 16 équipes ayant joué les PO la saison précédente obtiennent leur choix en fonction de leur bilan l’année passée (l’équipe avec le meilleur bilan obtient le 30ème choix au 1er et au 2nd tour). Les 14 équipes n’ayant pas joué les PO ont une chance d’obtenir le 1er choix, d’autant plus grande que le bilan était mauvais la saison passé (25 pourcent pour le moins bon bilan, d’où l’existence du “tanking”, stratégie visant à perdre un maximum de matchs sur la fin de saison à fin d’obtenir un bon rookie).

Business: trades, salary caps et exceptions

SALARY CAP
La NBA fonctionne selon un principe de répartition des revenus, dans un souci d’équité. Ainsi, afin que tous les meilleurs joueurs ne signent pas tous dans la même équipe, ce qui nuirait à l’intérêt de la NBA, il existe un plafond salarial.
Ce Salary Cap donc, est actuellement situé à $99M, et évolue selon l’inflation et les revenus de la NBA.
Toutefois, ce salary cap obéi à des règles. Ainsi, il existe un “SMIC”, situé entre $1M et $1.5M à l’année selon l’ancienneté, ainsi qu’un salaire maximum situé entre 25 et 35M à l’année, toujours selon l’ancienneté. Les contrats rookies durent 2 ans, avec 2 années supplémentaires en option, avec un montant donné par la NBA, selon la position du rookie à la draft, au alentours de $5M à l’année pour les 1ers choix.
Le salary cap ne peut pas être dépassé pour signer un gros agent libre pendant l’été.

TRADES
En NBA, on n’achète pas un joueur pour 10 ou 20M d’euros, on doit procéder à des échanges. Ces échanges doivent être relativement équilibrés d’un point de vue des salaires, mais peuvent impliquer des tours de drafts. De plus, les joueurs n’ont pas leur mot à dire (sauf si No-Trade Clause dans leur contrat, mais c’est rare).

EXCEPTIONS AU SALARY CAP
Le salary cap n’est pas une limite stricte, on peut le dépasser selon certaines exceptions.
Ainsi, un joueur ayant joué pour une franchise les années passés peut y re-signer en dépassant le salary cap, et obtenir un plus gros contrat, pour 5 ans max au lieu de 4, c’est ce qu’on appelle la “Bird Exception”. Toutefois, on ne peut pas signer un gros agent libre et ensuite re-signer un joueur en fin de contrat avec les droits Bird, ce serait trop simple. En effet, le salaire des joueurs en fin de contrat est retiré au salary cap provisoirement, c’est ce qu’on appelle un “cap hold”. Une équipe peut renoncer aux droits Bird d’un joueur et ainsi supprimer son cap hold. De plus, une équipe dépassant trop le salary cap paie ce qu’on appelle la “taxe de luxe”, un système d’amendes, de plus en plus salées selon le dépassement du cap.

J’espère que vous y voyez plus clair, si vous avez des questions, allez y, ou regardez la chaine youtube de Blhite, il a fait plusieurs vidéo d’explication du Business NBA, et produit toujours du tres bon contenu.

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Je reprends les Stories sur la NBA, et dans le même temps j’ai décidé d’expliquer ici le détail de quelques statistiques avancées qui me serviront dans ces stories.

Les Stats Avancées, des Chiffres au service de la Réalité

Le nombre de points marqués, de passes décisives ou de rebonds, ça ne dit pas tout sur le niveau d’un joueur, et ça ne permet pas de réellement quantifier son impact sur le terrain. Westbrook n’est pas le GOAT. Les stats brutes ne donnent qu’une vision partielle de la réalité. C’est à ça que servent les Stats Avancées, elles servent à donner une vision qui - à défaut d’être une réalité absolue - donne une meilleure idée de la réalité.

LE PLAYER EFFICIENCY RATING, LE PER
Créé par John Hollinger, à l’époque statisticien et désormais membre du Front Office des Memphis Grizzlies, le PER est peut être la plus connue des stats avancées. Le PER prend en compte tout ce qui est quantifiable de la production d’un joueur sur le terrain, et à travers un calcul complexe un “indice d’efficacité” du joueur, mesurant son impact réel sur le terrain. Cette Stat est normalisée à 15, c’est à dire que la moyenne des joueurs NBA est à 15 de PER, LeBron James étant à 28.6 sur la saison passée, Ben Simmons à 20.0 et Jimmy Butler à 23.2.

LE POURCENTAGE AU TIR RÉEL, LE TS%
Etre à 3/6 sur 6 lay-ups, ou à 2/6 sur 6 tirs à 3 points, c’est la même chose : dans les 2 cas on marque 6 points en 6 tirs. De cette observation découle le TS%, qui pondère les tirs à 1, 2 et 3 points selon leur importance. Ainsi, un arrière n’ayant tenté que des 3 pts, et étant à 40% de réussite aura 60% au TS%, tandis qu’un intérieur ne tentant que des tirs à 2 points et étant à 50% de réussite aura lui un TS% de 50%.

LE NET RATING
C’est bien beau de dire qu’une équipe marque plus de points qu’une autre par match, mais si cette équipe joue plus de possession par match, cela ne veut pas nécessairement dire qu’elle est plus efficace en attaque. On peut raisonner de même pour le nombre de points encaissés. Afin de ne pas voir notre jugement biaisé par la Pace, le nombre de possessions jouées par match par un équipe, on peut se servir du Net Rating.
Le Net Rating (NetRtg) se divise en 2 sous-stats: l’Offensive Rating (OffRtg) et le Defensive Rating (DefRtg). L’OffRtg correspond au nombre de points marqués en moyenne pour 100 possessions, tandis que le DefRtg correspond au nombre de points encaissés pour 100 possession. Le NetRtg est la somme des deux, et correspond donc à la différence moyenne de points d’une équipe pour 100 possession.

L’ASSIST/TURN-OVER RATIO, L’AST/TO
Faire 7 passes décisives par match pour un meneur, c’est très bien, mais si dans le même temps il perd 7 fois la balle, alors c’est un mauvais meneur, il utilise mal la balle à la mène.
L’AST/TO, c’est tout simplement le ration Passes Décisives/Balles Perdues, et donne une meilleure idée de l’efficacité de l’utilisation du ballon d’un meneur. Un AST/TO de 2 correspond à un gestionnaire moyen/bon.
Par exemple, Russel Westbrook délivre 10.3 passes décisives par match, contre 7.9 pour Chris Paul. Pourtant, il est de notoriété publique que CP3 est un meilleur gestionnaire que Westbrook : il a un AST/TO de 3.57, contre 2.15 pour Russ West. CP3 utilise donc mieux le ballon à la mène que Westbrook, avec pourtant un nombre plus faible de passe décisives.

LE POURCENTAGE D’UTILISATION, L’USG%
Cette Stat permet d’avoir une idée de la répartition de l’attaque d’une équipe. L’USG% d’un joueur correspond à la proportion des possessions des possessions de son équipe se terminant par une action de ce joueur, tir, provocation de faute ou perte de balle lorsqu’il est sur le terrain. La moyenne est donc à 20%.

J’ai une question sur les règles; si ce sont les équipes qui choisissent les joueurs, ça veut dire que les joueurs ne vont pas forcément où ils veulent non ? Ou alors ils ont le choix de refuser un contrat ?

Ca dépend de beaucoup de choses, dans des trades ils n’ont aucun choix, à part s’ils ont une No Trade Clause.

Après en tant qu’agent libre unrestricted, tu peux signer avec qui tu veux et refuser des contrats alors qu’en tant qu’agent restricted, tu peux signer ou tu veux et refuser des contrats, mais l’équipe où le joueur était, a le droit de matcher le contrat qu’il a accepté et donc il continue dans le club.

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Salut. Je suppose que tu fais tes story par rapport à NBA 2k. On peut trouver ses statistiques élaborées que tu décris ci dessus dans le jeu ?

Stats saison > Stats Joueur/Equipe
Et après avec Y/Triangle/3 tu affiche les stats avancées
Si tu veux le début de la story avec les Hornets arrive d’ici ce soir

OK. Super je vais suivre ça.
Je ne suis pas encore passé au 2019. J ai l impression que les menus sont largement mieux. Par contre qu’en est il du gameplay et du mode MyLeague ?

Le MyLeague est plutôt similaire aux derniers, ils ont rajouté une fonction de mentorat entre les joueurs, mais dans l’ensemble c’est semblable. L’interface est mieux je trouve, on a plus le bug de l’an dernier où certains gros FA signaient pour 1 an 20M parce que personne pouvaient les payer.
Le gameplay je t’avoue que je l’ai pas poussé à fond, je joue assez peu manette en main, juste avec des potes, et donc pas sérieusement du tout.