:storyred: :S5: :quebec: 🇨🇦 Mon pays, c'est l'hiver

[Mark]

Impact de Montréal / Équipe Canada : Saison 2025

La donne est simple : pour remporter le Trophée des Supporters, le plus simple chemin passe par deux victoires lors des deux dernières journées. Au programme, le FC Cincinnati qui nous a souvent joué de mauvais tours dans le passé suivi du Red Bull de New York, une équipe qui n’est certes plus au top du top mais qui reste une valeur sûre de la ligue. On peut aussi espérer un faux pas du Galaxy qui devra se déplacer à Boston pour affronter New England avant de recevoir le LAFC dans un derby de la Cité des Anges toujours houleux.

Major League Soccer – 33

Au moment de recevoir le FC Cincinnati au stade Saputo, nous savons que nous avons plus que jamais notre destin entre les mains. En effet, le Galaxy s’est incliné il y a deux jours à Boston, 2-0. Une victoire aujourd’hui devrait nous assurer le titre plus que jamais.

David de Nooijer ! Le Néerlandais réalise un hat trick en première période : une tête et un but de chaque pied. Il faut dire que, une fois n’est pas coutume, Sportiello nous a bien aidés en relâchant un centre dans les pieds du Batave dès la première minute.

Même si nous perdons le prochain match, il faudrait une victoire pour le Galaxy pour espérer nous dépasser. Et surtout refaire son retard de 19 buts sur nous. Autant dire que la messe est dite !

Major League Soccer – 34

Nous ne calculons pas. Deux coups de pied arrêtés de Garcia Diaz et deux buts de nos défenseurs centraux nous permettent de l’emporter face aux New Yorkais.

Classements Saison Régulière 2025

Nous remportons le Trophée des Supporters pour la seconde année de suite. À nous maintenant de justifier notre statut de favoris. Trois rencontres pour le titre, toutes à domicile, on peut le faire !

Les Playoffs

Nous sommes directement qualifiés pour les demi-finales de Conférence, où nous recevrons le vainqueur du match entre Philadelphie et New England.

À l’Ouest, c’est le Galaxy qui part favori.

Équipe-Canada : suite de la préparation

Deux rencontres devant nos partisans à Toronto. Cette fois, nous accueillons deux géants asiatiques : le Japon et la Chine. Pas de surprise dans les 23, si ce n’est peut-être Wood et Buturina qui sont rappelés.

Nous avons remporté une belle victoire contre le Japon, qui s’est dessinée tardivement. Le Néo-Canadien Cristian Dajome semble maintenant bien intégré.

Par contre, nous n’avons pas trouvé la clé contre la Chine malgré une tactique plus offensive en 4-2-4. La rencontre se termine sur un nul blanc.

David de Nooijer prolonge son prêt

Vu ses performances stratosphériques, je serais bien fou de ne pas prolonger le prêt du jeune prodige hollandais. Une année de plus au club pour de Nooijer, sans attendre la fin de la saison.

Impact : rencontre amicale

Entre fenêtre internationale et matchs de barrages auxquels nous ne participons pas, je me dis que c’est préférable d’organiser un petit amical pour ne pas se laisser endormir juste avant les choses sérieuses. La pauvre victime est le Cosmos de New York, venu avec un grand panier au stade Saputo : nous les retournons à Big Apple sur un score de forfait.

MLS : barrages

Nous connaissons notre adversaire : le New England Revolution, qui a vaincu les Phillies 4 à 5 ! Les Revs se sont inclinés difficilement à Montréal il y a quelques semaines, espérons que cela ira aussi bien en Playoffs.

Kerri

Ma muse m’inspire toujours autant.

Kerri

Kerri

À moins que, le 31 octobre approchant, je ne fasse appel à une jolie fée rousse ?

La fée d'Halloween

[Capitaine_Hastings]

Je veux la fée d’Halloween.

Lol

[Tilo82]

Au moins pas de craquage en fin de phase regulière. Faut rester concentré sur la demi…

mmm la petite rousse.

[Mark]

Impact de Montréal / Équipe Canada : Saison 2025

Avec le Championnat Canadien et le Trophée des Supporters, la moisson 2025 est déjà bonne. Il reste cependant le titre suprême, le plus incertain de tous en fait : la MLS CUP !

Le système de Playoffs en Amérique du Nord permet généralement de faire ressortir la meilleure équipe, avec des séries au meilleur des sept matchs, mais en Soccer c’est un seul match, selon le système NFL. Autant dire qu’une mauvaise journée peut annihiler le travail d’une saison. Enfin, c’est pareil en Coupe du Monde ou à l’Euro : un mauvais match, une journée où la réussite nous boude, et c’est le travail de deux ans qui s’effondre. Les Français en savent quelque chose… et les Belges aussi, dans une moindre mesure. Pas de jaloux tabarnak !

Playoffs : Demi-finales de Conférence

Nous entamons la compétition bien reposés alors que New England a dû batailler ferme il y a cinq jours pour s’imposer à Philadelphie sur le score de 4-5. Nous les avons battus récemment, n’oublions pas cependant que, avant ça, ils nous avaient battus trois fois de suite.

On ne change pas une équipe qui gagne : Pantemis et Trapp reste préférés à Navas et de Roon, mes deux JD. Lawrence est également préféré à Brault-Guillard sur la droite de la défense.

Rien n’est jamais facile contre New England. Après avoir pris l’avance au quart d’heure grâce à une tête de Millar, nous avons péché par maladresse quand nous sommes parvenus à nous mettre en position. Comme souvent dans pareil cas, les visiteurs en ont profité pour revenir, contre le cours du jeu. À la 71e, c’est un partout. C’est là que le capitaine, déjà auteur de la passe sur le premier but, a pris ses responsabilités : à la 77e, Piette tire un laser de l’entrée du rectangle qui cloue Matt Turner. Selmani et Ballou ont ensuite eu l’occasion de tuer le match, sans succès.

Nous passons en finale de Conférence sans particulièrement briller. Par contre, je salue les performances de haut niveau de Samuel Piette qui, en capitaine aguerri, tire l’équipe derrière lui au Money Time.

Impact de Montréal - New England Revolution

Petite surprise que la victoire de Chicago à Toronto. Tant mieux, je préfère éviter nos frères ennemis en finale de Conférence.

Tous les favoris sont passés dans l’Ouest.

Playoffs : Finales de Conférence

Les affrontements entre Chicago et Montréal sont fréquents. Nous les avons même une fois rencontrés en Playoffs, en 2022. La rencontre s’était soldée par une défaite des Montréalais, devant leurs partisans. Raison de plus pour les battre cette fois-ci !

Deux changements dans l’alignement par rapport au dernier match : Brault-Guillard retrouve sa place de titulaire à droite et Garcia Diaz remplace Martinez, légèrement blessé. Côté tactique, aucun changement notable. Tant que ça tient…

Pendant 90 minutes, nous assistons à un véritable festival offensif de l’Impact, sans parvenir à tromper le gardien de l’Illinois. On se retrouve donc à jouer 30 minutes de plus dans un match qui semble vouloir nous échapper. Eh bien non ! Les Montréalais vont trouver les ressources nécessaires pour forcer la décision avant la séance de tirs au but ! À la 112e, de Nooijer, encore et toujours lui, va faire exulter le stade Saputo sur un centre de Ristic. Deux minutes plus tard, Arrey-Mbi va sceller le sort des Chicagoans en reprenant de la tête un coup-franc du même Ristic.

Victoire au bout de l’effort ! David de Nooijer est une véritable perle, un diamant brut, nous avons de la chance de l’avoir. Il avait d’ailleurs donné le ton en trouvant le cadre lors de la première période de prolongation, ce n’était que partie remise. La montée au jeu de Ristic a aussi été déterminante.

Impact de Montréal - Chicago Fire

Finale de rêve en MLS : l’Impact recevra le Galaxy au stade Saputo avec la MLS Cup comme enjeu. Le duel à distance que ce sont livré ces deux équipes tout au long de la saison va enfin connaître son dénouement.

Première Ligue Canadienne

Forge FC remporte la PRL. C’est leur troisième trophée ; suivent avec deux trophées Valour FC et Cavalry FC.

Au rayon des récompenses, notre troisième gardien en équipe canadienne, Marco Carducci, est élu Golden Glove.

MLS CUP

Hormis un match amical qui date de quasi 5 ans, nous n’avons jamais reçu la Galaxy au stade Saputo. Le calendrier de la MLS est bien particulier, et à chaque fois nous nous déplaçons en Californie pour les affronter (IRL chaque équipe reçoit une année sur deux).

Martinez est remis de sa blessure mais prend place sur le banc ; de Roon est présent cette fois, en remplacement de Trapp. Tactique habituelle.

Beaucoup de stress, peu d’occasions vraiment dangereuses, toutes pour l’Impact. La solution est venue des pieds de deux jeunes surdoués : Garcia Diaz et de Nooijer ! Un seul but à la 29e, quelques belles occasions locales ensuite, une grande présence d’Ottesen, le gardien californien, et surtout, au bout de 90 minutes…

MLS Cup : Impact de Montréal - Los Angeles Galaxy

LA MLS CUP POUR L’IMPACT DE MONTRÉAL !!!

Le but :

https://www.youtube.com/watch?v=twiu4NRAeQk

Statistiques / récompenses des joueurs

Grosse saison de la part du défenseur central US Walker Zimmerman qui a joué 42 rencontres. Quelle excellente recrue, arrivé de Nashville il y a deux ans.

D’autres joueurs ont brillé, comme Tomas Martinez, auteur de 11 buts et 10 passes décisives. Il sera d’ailleurs élu Joueur de l’Année des supporters, ou Samuel Piette qui a été un des meilleurs joueurs dans les moments importants.

Comment passer sous silence David de Nooijer ? Pour 26 apparitions, dont 18 comme titulaire, il a inscrit 16 buts, réalisé 6 passes décisives et récolté 4 HM. Moyenne : 7.32. Tout jeune mais tellement talentueux.

D’autres se sont peut-être moins fait remarquer tout en abattant un travail important, comme Bright Arrey-Mbi, Wil Trapp, Chase Gasper… Sans oublier Liam Millar auteur de 13 buts et troisième meilleur buteur du club cette saison. Il reste cependant très irrégulier, malheureusement.

Des déceptions aussi, comme nos deux JD encore au club : Kevin Navas visiblement en fin de carrière (il raccroche les crampons cette année d’ailleurs) et Marten de Roon, trop discret pour un Joueur-Désigné. Lui aussi quitte le club, direction l’Espanyol de Barcelone. Il nous reste par contre notre 4e JD, Sebastian Ferreira, qui lui sera toujours sous contrat au club l’an prochain. Sauf si on trouve preneur. Il a fortement déçu également. Finalement, je n’ai pas eu de chance avec mes JD, puisque le seul décisif, Federico Oliva, nous a quittés à la mi-saison pour rejoindre le Bayern.

La hiérarchie

Samuel Piette n’est pas prêt d’être détrôné. Tomas Martinez, de par son ancienneté et ses performances année après année, semble être son dauphin tout désigné.

Il y a un solide noyau dur au club : Piette, Martinez, Selmani, Pantemis, Brault-Guillard, Shome, Gasper, ce sont tous des joueurs qui sont là depuis le début de l’Ère Beaubien. Ce n’est pas toujours facile de conserver des bons joueurs longtemps en MLS.

Les cercles d’amis

Les prestations d’équipe

Nous sommes au-dessus de la moyenne de la ligue dans tous les domaines.

Sur ce graphique-ci, l’intransigeance de notre défense ne laisse aucun doute. Le Rideau de Fer, le Zamók, appelez-le comme vous voulez, fonctionne !

Offensivement aussi nous sommes dans le bon quart de tableau. On tire beaucoup et on a un bon taux de conversion.

Les blessures

Mauvaise saison pour Ristic, mais prudence aussi avec de Nooijer qui a eu plusieurs blessures. Heureusement, il fut présent en fin de saison. Chase Gasper est le troisième joueur de l’équipe A à avoir beaucoup manqué. Espérons que ce ne soit qu’une mauvaise année pour ces trois joueurs.

Le mot du coach

Je termine ma cinquième saison au club avec un carton plein au niveau local : une MLS Cup, le Trophée des Supporters et le Championnat canadien. Manque juste la Ligue des Champions de la CONCACAF où nous avons chuté en demi-finale. C’est le trophée que j’espère remporter l’an prochain, pour rééditer l’exploit réalisé en 2023 où nous avions battu le Club América en finale.

Il me reste encore deux matchs de préparation avec l’équipe canadienne avant la trêve, face à l’Écosse et au Surinam. La Coupe du Monde approche, je veux éviter à tout prix de paraître ridicule devant notre public.

La donne est simple : je reste à l’Impact jusqu’à la fin de la Ligue des Champions, en tout cas jusqu’à ce que l’Impact remporte la coupe ou jusqu’à ce qu’il se fasse éliminer. Alors je démissionnerai de l’Impact pour me consacrer entièrement à la Coupe du Monde avec le Canada.

La fin est proche, mais il me reste quand même un gros Mercato à gérer pour préparer le futur de l’équipe, et espérer remplir notre objectif en club : ramener le Ligue des Champions au Québec !

Kerri

Je sais que je peux compter sur la belle pour m’épauler avec douceur dans cette dernière ligne droite…

Kerri

Kerri

Ou avec harder, oups ardeur !

Kerri

Kerri

Quant à la rousse fée, ses sortilèges ont bien fonctionné. Fée ou sorcière ? En tout cas, pour faire mon vœu, j’ai dû m’aventurer dans une forêt lugubre où m’attendait Jason Voorhees. Heureusement, quand je l’ai vu, le tueur a ouvert son manteau et fait glisser son masque de hockey sur le côté pour se muer en croqueuse d’hommes : le fée n’est autre que sa cousine Jena Voorhees… Et elle, ce n’est pas mon sang qu’elle a fait couler.

Cela me donne envie de répéter en vue d’une version revisitée de Vendredi 13…

Jena Voorhees

Bon weekend les amis !

[Tilo82]

Le titre bien joué.

[Capitaine_Hastings]

Tu n’as plus rien à gagner au states.

[Mark]

Je chope la coupe du Monde avec les Canucks puis je prends de Delorean !

[Capitaine_Hastings]

Allez c’est déjà aller CDM à 48 ?

[Mark]

Oui, avec 16 groupes de 3 ! À ce compte-là, pourquoi pas 64 tant qu’à faire ?

[Missille]

Belle saison avec un carton plein en MLS qui fait plaisir

[Mark]

Impact de Montréal / Équipe Canada : Saison 2025

L’Impact de Montréal : la fin d’une aventure

Finalement, j’ai pris la décision de démission de l’Impact en date du 2 janvier 2026.

Un Mercato, c’est beaucoup de temps et je n’ai plus la patience, surtout pour ne jouer qu’une Ligue des Champions de la CONCACAF. Je tire donc ma révérence avec l’Impact, à jamais sans doute, car la prochaine fois que je reviendrai dans la NAtion québécoise, le rebranding sera effectif, l’Impact aura cessé d’exister pour laisser la place au Club de Foot Montréal, aussi laid cela puisse être.

Je quitte donc le club de mon cœur après cinq saisons passées à sa tête, avec mon ami Olivier Renard, le directeur sportif. Bon, soyons honnêtes : le Belge n’a rien foutu hormis quelques annonces par ci par là. Le cerveau, c’était moi. Grassement payé, il a profité de son poste pour prendre un peu de poids à bouffer de la poutine, c’est tout. Connaissez-vous, d’ailleurs, le resto-poutines montréalais le Vladimir Poutine ?

Quelle belle manière de terminer : quatre titres nationaux en 2025 : le Championnat Canadien, le Trophée des Supporters, la Conférence Est puis la MLS Cup ! Seul échec cette année : la Ligue des Champions qui ne m’a souri qu’une fois, en 2023.

Le palmarès

Ligue des Champions : 2023

Trophée des Supporters : 2024 – 2025

Conférence Est – Saison Régulière : 2024 – 2025

Conférence Est – Playoffs : 2023 – 2025

MLS Cup : 2023 – 2025

Championnat Canadien : 2021 – 2022 – 2023 – 2024 – 2025

Coupe Campeones : 2024

On pourrait ajouter une finale de Ligue des Champions perdue en 2022 et une participation à la Coupe du Monde des Clubs, où Manchester City ne nous a pas fait de cadeau en phase de groupes.

Une solide épopée !

Le Onze des cinq dernières années

Quels sont les joueurs qui ont porté le club au cours de mes années Impact ? Pour certains postes, cela tombe sous le sens, pour d’autres c’est parfois plus ardu…

Toutes les apparitions et les buts mentionnés sont pour le compte de la MLS uniquement.

Gardien de but

Pas de problème au but. C’est sans doute le moins bon des trois sur le papier qui nous a été le plus utile : James Pantemis.

Pur produit du club, Montréalais qui plus est, le gardien canadien d’origine grecque a supplanté Arnaud Bodart puis même le vieillissant Keylor Navas. Il a joué 116 rencontres avec l’Impact pour 91 buts encaissés.

Défenseur droit

Là encore, c’est un Québécois qui est à l’honneur : Zachary Brault-Guillard.

D’origine haïtienne, il est adopté par un Québécois et une Française à l’âge de 6 mois. Parti en France à l’âge de 7 ans, il est remarqué par Lyon, puis par l’Impact qui l’obtient en prêt en 2019. Il sera ensuite transféré pour de bon à Montréal. Notre défenseur international canadien a 132 apparitions en championnat à son compteur, mais aucun but.

Il a supplanté des joueurs comme Alvas Powell ou Erik Godoy, tous deux partis vers d’autres cieux après 38 apparitions sous le maillot de l’Impact.

Défenseur gauche

Fidèle au poste pendant les cinq années Beaubien au stade Saputo, Chase Gasper obtient son ticket dans le Onze. Échangé au tout début de mon règne contre un 4e choix de Superdraft, il a tellement satisfait que jamais je n’ai songé à le remplacer. L’Américain a un total de 109 apparitions pour 5 buts.

Défenseurs centraux

Plusieurs très bons défenseurs ont joué sous le maillot de l’Impact pendant ma période de 5 ans. Pourtant, ce sont les deux derniers qui m’ont le plus satisfait : Bright Arrey-Mbi en couverture associé à Walker Zimmerman comme stoppeur.

Même s’il n’est que prêté, Arrey-Mbi est au club depuis 2013, soit trois saisons. Il a 70 apparitions pour 1 but. Quant à Zimmerman, il compte deux saisons au club avec 54 apparitions et 2 buts.

Cette paire défensive très complémentaire est à la base des deux Trophées des Supporters du club. Ils devancent de très gros noms pour le club, mais qui ne sont pas restés assez longtemps pour vraiment avoir un gros impact, ou ont été barrés par meilleur : Auston Trusty (48 app.), Rivaldo Coetzee (32 app.), Jarrad Branthwaite (8 app.), Pascal Struijk (32 app.) et même le Canadien Doneil Henry (26 app.). J’aurais aussi pu nommer Leon Binks, le jeune Anglais qui nous fut prêté deux fois de Bologne, mais ses performances ne furent pas à la hauteur de nos attentes malgré 72 apparitions.

Milieu centraux

Le premier ne fait aucun doute : Samuel Piette, le capitaine québécois de la formation, et aussi le joueur le plus capé de l’histoire du Canada.

Pour le second choix, ce fut un peu plus ardu. De grands noms se sont succédé mais aucun n’a été soit à la hauteur, soit assez longtemps au club. Dans pareil cas, la récompense ne pouvait échoir qu’à Shamit Shome, l’éternel remplaçant qui, au fil des saisons, a cumulé pas moins de 152 apparitions avec 9 buts à la clé.

Ce sont nos deux internationaux canadiens, tous deux arrivés avant moi au club, qui sont à l’honneur. Pourtant, les candidats ne manquaient pas : Victor Wanyama (72 app.), Andri Fannar Baldursson (53 app.), Marten de Roon (40 app.), Keaton Parks (24 app.), Wil Trapp, un des artisans de notre dernier sacre (20 app.), Baldomero Perlaza (20 app.), Arturo Vidal (19 app. en toute fin de carrière) ou encore Yari Verschaeren (15 app.).

Milieux offensifs

De nouveaux, de nombreux candidats pour peu d’appelés.

Au centre, le choix va de soi : Tomas Martinez avec ses 127 apparitions et ses 23 buts. Sur la gauche, le Serbe Mihailo Ristic se démarque avec 77 apparitions et 8 buts, mais à droite ?

Mon choix s’est finalement arrêté sur Ballou Tabla. Titulaire à mon arrivée et Joueur del’année des Supporters la première année, il s’est rapidement retrouvé sur le banc par la suite, sans jamais se plaindre, en donnant tout à chaque fois que j’avais besoin de lui. 112 apparitions et 18 buts, c’est quand même pas mal !

Là aussi, que de candidats potentiels… Federico Oliva (42 app. et 18 buts), David de Nooijer (17 app.), Nils Fröling (45 – 17), Cristian Ferreira (7 app. seulement mais quel tueur), Liam Millar (28 – 8), Pau Garcia Diaz (24 app.), Sipho Khumalo (8 app.), Gianmarco Cangiano (25 app.) et même le jeune Québécois issu de l’Académie Danny Pagé (37 app.).

Buteur

De nouveau, la longévité à l’honneur avec Astrit Selmani, le Suédois maintenant naturalisé canadien, qui compte 98 apparitions pour 48 buts. Près d’un but tous les deux matchs.

Son plus sérieux candidat à la place de buteur dans le Onze est le Hondurien Romell Quioto, avec 95 apparitions et 25 buts, mais il est arrivé avant moi et n’a pas été aussi décisif que Selmani.

Quelques noms passés par le club également : Fiete Arp (15 app.), Sebastien Ferreira (19 app.), l’Américain Jordan Morris (24 app.), le jeune Danois Kim Ingemann (6 app.), le Polonais Kacper Przybylko (22 app.) et Jordan « Pefok » Siebatcheu (35 app. et 11 buts).

La Dream Team

Si je devais faire une équipe de rêve aujourd’hui avec tous ceux passés par Montréal, voilà ce que cela pourrait donner :

GB – Keylor Navas

DD – Jamie Lawrence

DG – Mihailo Ristic

DC – Pascal Struijk

DC – Jarrad Branthwaite

MC – Andri Fannar Baldursson

MC – Yari Verschaeren

MOD – David de Nooijer

MOC – Federico Oliva

MOG – Cristian Ferreira

BT – Fiete Arp

Conclusion

Cinq années en MLS, cela faisait longtemps que je n’y étais plus resté aussi longtemps. La ligue reste très attractive, avec de gros moyens, notamment financiers, et un système différent, dépaysant, mais qui veut finalement rester petit. En témoigne le fait que la ligue ne fait pas relâche pendant les fenêtres internationales. En témoignent aussi le nombre importants de mouvements d’effectif. Dès que vous parvenez à recruter un crack, les ligues européennes, mexicaine et asiatiques richissimes tentent de vous piller.

L’isolement géographique n’aide pas trop non plus. La Ligue des Champions de la CONCACAF restent une compétition locale entre le Mexique et la MLS. En superficie, c’est énorme, mais en intérêt cela reste limité.

Bref, la MLS avec ses qualités et ses défauts. Ses équipes en perpétuelle reconstruction. Ses salaires disproportionnés et inégaux. La reconstruction y est permanente et ardue, car tout est vite à recommencer quand des gros clubs viennent vous chercher deux ou trois bons joueurs. Il y a le nombre d’étrangers restreint aussi, en moyenne huit par équipe. On est dès lors obligé de chercher sur le marché local, et les Canadiens de la MLS sont souvent repris dans l’équipe nationale, ce qui est moins vrai avec les Américains, plus répandus dans les gros championnats.

La MLS reste une ligue passionnante pour qui aime les transactions, les longues périodes de transferts (qui ne se ferment vraiment que trois mois), les échanges en tous genre, les Drafts, etc.

À essayer une fois, au moins !

Bon, maintenant, la Coupe du Monde avec le Canada, dernier fait d’armes de Mark Beaubien dans ce Continuum Espace-Temps avant de sauter dans le Delorean. Sans la truculente Kerri qui déjà me manque et me manquera…

Allez, ici c’est l’heure des bilans, avec son meilleur Onze (11 parmi les meilleures, sans ordre particulier)

Kerri 1

Kerri 2

Kerri 3

Kerri 4

Kerri 5

Kerri 6

Kerri 7

Kerri 8

Kerri 9

Kerri 10

Kerri 11

Et les réservistes évidemment ! La liste des 23… Non ! Des 26 !

Kerri 12

Kerri 13

Kerri 14

Kerri 15

Kerri 16

Kerri 17

Kerri 18

Kerri 19

Kerri 20

Kerri 21

Kerri 22

Kerri 23

Kerri 24

Kerri 25

Kerri 26

Allez, merci Kerri Taylor pour tous ces bons moments !

https://www.instagram.com/misskerritaylor/?hl=fr

Si vous ne voyez pas son compte (il faut qu’elle vous accepte pour faire partie des voyeurs), essayez ceci:

https://www.facebook.com/misskerritaylor

Prochain et avant-dernier épisode : la route vers la Coupe du Monde 2026 !

[RicoAllain]

@Mark

avec mon ami Olivier Renard, le directeur sportif. Bon, soyons honnêtes : le Belge n’a rien foutu hormis quelques annonces par ci par là. Le cerveau, c’était moi. Grassement payé, il a profité de son poste pour prendre un peu de poids à bouffer de la poutine, c’est tout.

ça ressemble à de l’emploi fictif tout ça…

[Mark]

Je ne prends jamais de directeur sportif d’habitude, mais lui je l’aime bien alors…

[VertPourToujours]

Kerri 19

Ahhhh tu parais bien petit dans ses mains…
Finalement n’est-ce pas elle qui était aux commandes de l’impact et des Cannucks ???

Oulhaaa je crois que je suis envouté moi aussi

En tout cas superbe saison, je te souhaite le meilleur en Coupe du Monde…

[Mark]

Équipe Canada : Coupe du Monde 2026 - Introduction

La Coupe du Monde à 48 se joue dans trois pays : Canada, États-Unis et Mexique. On pourrait alors s’attendre à ce que chaque pays organisateur joue à domicile… Ben non ! Le Canada joue ses rencontres aux USA, comme le Mexique d’ailleurs. Petit bug sans doute…

Le but, avant de sauter dans la Delorean, est de voir si, après plusieurs années passées à la tête des Canucks, je suis capable de rivaliser avec les bonnes équipes. Pas les grosses cylindrées, juste les bonnes équipes. Je dirais que le test est assez concluant mais les aléas du tirage au sort peut nous jouer des tours.

Voici donc la Coupe du Monde 2026 ! Enfin, son introduction.

Préparation

Avant la compétition, les Canadiens ont joué six rencontres : deux en 2025 et quatre en 2026. Voici de que cela a donné :

Deux rencontres en novembre 2025, face à l’écosse et au Surinam.

L’Écosse nous a solidement malmenés. Menés 0-2, les Canadiens se sont battus jusqu’au coup de sifflet final pour revenir à égalité. Une belle prestation et du caractère contre une bonne nation de Soccer.

Face au Surinam, courte victoire. Large domination, peu d’occasions vraiment dangereuses, on encaisse sur leur seul tir… Rien de rassurant.

Nous passons au mois de mars avec deux gros déplacements en Europe pour y affronter la République Tchèque et la Russie.

Nous arrachons un bon nul en Tchéquie. Nous avons pris l’avance deux fois pour nous faire à chaque fois rattraper. Piette a une passe et un but, notre défense pas trop rassurante. Quand un élément manque derrière, c’est difficile.

Lien vers les buts canadiens : https://youtu.be/pqbK1JVgK5w

Pas de miracle en Russie par contre où nous nous inclinons sans être ridicules.

Enfin, les deux dernières rencontres avant la compétition. Cette fois, nous jouons à domicile face au Venezuela et le Maroc.

Un nul blanc bien terne face au Venezuela, mais nous nous rassurons un peu en disposant largement du Maroc 4-1, au terme d’une rencontre où nous avons très bien joué.

Lien vers les buts canadiens : https://youtu.be/pzEn3LF2CBA

Le tirage au sort

Moment que j’adore toujours. En décembre, nous avons été fixés: en tant que tête de série, nous tombons sur la Grèce et l’Australie dans le Groupe C. Nous nous intéresserons aussi de près au Groupe D puisque le 16e de finale se jouera contre une des équipes de ce groupe qui comprend la Chine, la Pologne et le Mexique. Aïe…

L’équipe

Nous pouvons nous estimer heureux : nous n’avons pas de blessés. De plus, nous accueillons un nouveau-venu : Harry Paton, un MC qui évolue en Écosse, à Ross County.

Pour espérer bien figurer, nous pourrons compter sur nos deux grosses vedettes, voire trois: Alphonso Davies, Jonathan David et Stephen Eustaquio. Notre capitaine québécois et ses 110 sélections, Samuel Piette, sera aussi un pion essentiel, sans oublier qu’il faudra pouvoir nous appuyer sur notre seule paire défensive de valeur : Doneil Henry et Erik Godoy.

Faire tourner sera un luxe que nous ne pourrons pas nous permettre je crains, et toute blessure pourrait sérieusement nous handicaper.

Voici les 23, par ordre de numéro.

[Gil-Galad51]

Australie et Grèce, ca me semble équilibré/homogène comme groupe !

[Tilo82]

Hâte de voir ce que tu vs faire à la cdm

[Missille]

Dans ce format, le premier match est primordial
Une victoire et c’est quasiment la qualif assurée pour la suite
En revanche la défaite d’entrée te fait jouer un 32ème pas très rassurant

[Capitaine_Hastings]

Oulala quel bordel cette CDM enfin bref bonne chance au canuks

[Mark]

Équipe Canada : Coupe du Monde 2026

Nous y voilà : la Coupe du Monde 2026, à 48. Seulement deux rencontres de groupes, un nul peut nous qualifier, une victoire assure quasi notre qualification. Dans notre groupe, la Grèce et l’Australie, deux équipes qui paraissent à notre portée.

La première rencontre du groupe s’est jouée entre nos deux adversaires, avec une très solide victoire grecque : 6-1 ! Avec un tel score, un nul face aux Australiens devrait suffire, à moins de ramasser une raclée pire encore contre les Grecs au 3e match du groupe. Mais nous ne sommes pas là pour jouer le second rang du groupe !

On garde un oeil aussi sur le Groupe D où les Mexicains, les tenants du titre rappelons-le, ont battu les Polonais, se positionnant donc comme grands favoris pour finir premiers de leur groupe.

On commence la compétition plus tard que les autres et n’aurons donc aucun répit avant le second tour. Voilà un solide désavantage. Pour commencer, nous affrontons l’Australie à Houston. Nous sommes bien reposés alors que nos adversaires viennent de prendre une tôle il y a quatre jours. Une victoire aujourd’hui et nous sommes qualifiés, les titulaires sont là, on avisera face aux Grecs ensuite.

Peut-être une des rencontres les plus folles qu’il m’a été donné de diriger.

Nous avons rapidement pris une avance de deux buts pour nous faire rattraper aussi vite. Nous rentrons aux vestiaires dos à dos. Nous avons hérité d’une occasion en or à la 57e : David est légèrement bousculé dans le rectangle, l’arbitre accorde le penalty, malheureusement arrêté. Le moral semble atteint : Pantemis réalise un gros arrêt avant de céder à la 71e. Le coup de fouet est violent : les Canucks ne mettent que deux minutes pour revenir à égalité avant de voir Shome donner la victoire au Canada à trois minutes de la fin. Pantemis devra encore sortir un bel arrêt dans les arrêts de jeu pour conserver l’avance.

Le Canada assure d’entrée, au bout du suspense, sa qualification. Pour finir premiers et éviter le Mexique en 16e de finale, il nous faudra battre les Grecs dans quatre jours.

AUSTRALIE - CANADA

Buts canadiens :

Australie 3 4 Canada Temps forts du match

Quatre jours de repos pour les Canadiens, huit pour les Grecs. Quelques changements pour préserver certains comme David et Eustaquio.

Après une piètre première période où nous encaissons le seul but, réveil des Canadiens, d’abord par Cavallini qui plante un coup-franc à la 64e, puis par notre DC Henry à la 72e. Deux phases arrêtées et nous voilà en tête du groupe. Malheureusement, les Grecs vont trouver le moyen de revenir en fin de rencontre, arrachant le point du nul et la première place du groupe.

CANADA - GRÈCE

Buts canadiens :

Canada 2 2 Grèce Temps forts du match

Dans le Groupe D, sans surprise, la Pologne et le Mexique ont vaincu la Chine. Nous devrons croiser le fer avec le Mexique, pays co-organisateur. Si on gagne, il y a quand même un coup à jouer puisque le Ghana et le Pays de Galles paraissent jouables en huitièmes de finale.

Notre partie de tableau :

Après Houston, direction Atlanta et le Mercedes Arena, le magnifique stade du Atlanta United.

On retrouve tous les titulaires hormis Brault-Guillard blessé et Cavallini remplacé par Larin.

Rencontre équilibrée entamée en 4-2-3-1 pour glisser en début de première période vers un 4-3-2-1 Torpedo, au gré des blessures (Millar et David). Seul fait notable du match : un penalty pour le Mexique, heureusement tiré à côté. Direction les prolongations.

Dans le temps supplémentaire, cela va s’animer. Dès la 2e minute, contre rapide des Mexicains, c’est 0-1 ! Il reste du temps, mais je dois faire sortir Alphonso Davies, totalement vidé. La course poursuite va trouver une fin heureuse : à la 119e, sur un centre de Cordova, le jeune Marshall-Rutty force la séance de penaltys ! La décision se fera aux tirs au but !

Le Canada commence, un avantage non-négligeable, sauf si vous ratez le premier. Larin, pourtant notre meilleur tireur, trouve le montant. Plus aucun autre tir ne sera manqué.

Le Canada s’incline aux tirs au but face au Mexique. Sortie prématurée, même si nous n’avons pas à rougir.

CANADA - MEXIQUE

Buts canadiens :

Canada 1 1 Mexique après prolongations victoire du Mexique 5 4 aux tirs au but

La Coupe du Monde 2026

Le Canada

Le mot du coach

C’est maintenant bel et bien la fin de l’épopée. Si avec l’Impact le tableau de chasse est quand même bien rempli, ce n’est pas le cas avec le Canada malgré de très bons résultats.

Nous avons quand même remporté la Ligue des Nations en 2023, et dieu sait si c’est un exploit de gagner un titre en Amérique du Nord face à des équipes comme le Mexique et les USA, qui jouent carrément dans une autre division.

Deux participations en Coupe du Monde aussi, en autant de tentatives, et deux fois une élimination au second tour. Se qualifier pour la phase finale, c’est déjà pas mal avec le Canada, alors passer la phase de groupes…

En Gold Cup, pas de réussite par contre avec deux éliminations en demi-finales, à chaque fois face au Mexique. Décidément, El Tri semble bien être notre bête noire, si on excepte la raclée qu’on leur a mise en finale de la Ligue des Nations 2023 (4-0).

Bref, un bon parcours à la tête d’Équipe-Canada mais sans grosses réussites non plus.

Samuel Piette

Mention spéciale au Québécois Samuel Piette, qui aussi bien avec l’Impact qu’avec le Canada a été un élément essentiel. Piette, c’est 162 apparitions sous le maillot de l’Impact sous mon règne, c’est aussi 64 sélections internationales, ce qui en fait le recordman de sélections pour le pays avec 113 capes au total.

Le meilleur Québécois à ce jour, à n’en point douter.

Alphonso Davies

Sans le moindre doute le meilleur joueur canadien de tous les temps. À peine 25 ans et déjà 94 sélections, Piette sera tôt ou tard rattrapé.

Davies est arrivé au Canada à l’âge de 5 ans, avec le statut de réfugié. Il est d’origine libérienne. Une belle histoire que celle de ce jeune homme.

Mark Beaubien

Voilà, une autre story prend fin…

MERCI À TOUS CEUX QUI ONT SUIVI, DE PRÈS OU DE LOIN, CETTE ÉPOPÉE QUÉBÉCOISE ET CANADIENNE !