:storygreen: :s4: 🏀 :usa: Les Wolves dans le Wild Wild West

L’AVENIR

27 juillet 2027 - MINNEAPOLIS

L’euphorie de la free agency a laissĂ© place Ă  la tranquillitĂ© de l’étĂ©. Ayant fait ce qu’il pouvait afin de renforcer l’équipe, le GM Matt Lloyd se doit dĂ©jĂ  de prĂ©parer l’avenir. La prochaine saison va ĂȘtre cruciale pour les Wolves. En effet, Anthony Edwards entre dans l’avant-derniĂšre annĂ©e de son contrat. Et si l’équipe déçoit lors de la saison qui arrive, il pourrait ĂȘtre tentĂ© d’aller voir ailleurs.

Comment cela est-il possible ? Et bien, en cas de dĂ©ception, il a toutes les cartes en main pour maĂźtriser son avenir. Pour cause, il pourrait rĂ©clamer son transfert en cas de rĂ©sultats dĂ©cevants. Et la franchise du Minnesota n’aurait pas d’autres choix que d’accĂ©der Ă  sa demande. Si les Wolves dĂ©cident d’aller au bras de fer, le joueur aura la possibilitĂ© de ne pas prolonger, et aller ailleurs une fois son contrat terminĂ©. Et Minnesota aura perdu le joueur, sans aucune contrepartie.

Julius Randle entame la derniĂšre annĂ©e de son contrat, et le joueur est dĂ©jĂ  partant pour prolonger. Il se murmure un salaire Ă  hauteur de 20M$ par saison, soit 10 de moins que son contrat actuel. Toutefois, les Wolves vont jouer la montre, car ils ont jusqu’au 1er mars pour le prolonger. D’ici lĂ , la saison sera grandement avancĂ©e, et la franchise pourra agir en consĂ©quence.

En revanche, il y a un autre joueur pour lequel il faut faire le nécessaire : Rob Dillingham. Pour cause, le meneur a explosé la saison derniÚre et a montré un beau potentiel. Son contrat rookie arrivant à son terme cette année, le front office des Wolves a la possibilité de le signer dÚs cet été. Et il ne faut pas traßner, car la prolongation ne pourra pas se faire durant la saison.

Les contrats rookie ont une particularitĂ©, car l’équipe qui a draftĂ© le joueur en question a la prioritĂ© sur ce dernier. C’est Ă  dire qu’à la fin de ce contrat, l’équipe peut faire du joueur un agent libre restrictif. Ainsi lorsqu’il est free agent, le joueur peut nĂ©gocier avec toutes les autres Ă©quipes, et accepter un nouveau contrat. DĂšs lors, l’équipe qui a draftĂ© le joueur peut s’aligner sur le contrat, afin de le garder.

Le risque de ce dernier scĂ©nario est d’avoir une autre Ă©quipe qui offre un contrat mirobolant que les Wolves ne pourraient Ă©galer.

:basketball: :basketball: :basketball:

Ce 27 juillet, Matt Lloyd a rendez-vous avec Rob Dillingham et son agent Lucas Newton pour nĂ©gocier. AprĂšs les courtoisies, c’est Newton qui entre dans le vif du sujet : “Matt, nous savons tous les deux que Rob reprĂ©sente l’avenir de l’équipe. Il peut ĂȘtre la deuxiĂšme superstar aux cĂŽtĂ©s de Anthony Edwards !”.

La stratĂ©gie de l’agent Ă©tant Ă©videmment de mettre son client en valeur, Lloyd tempĂšre les propos : “Nous croyons aussi beaucoup en Rob. Qu’il soit une superstar ? C’est la rĂ©alitĂ© du terrain qui dira la rĂ©alitĂ©. Pour le moment, nous souhaitons voir Rob continuer de se dĂ©velopper, et s’épanouir au sein de notre organisation”. En s’adressant directement au joueur, il demande : “Et toi Rob, qu’en penses-tu, tu es bien dans la franchise ?”.

Dillingham, tout sourire, rĂ©pond : “Il faut dire que le climat du Minnesota est difficile Ă  vivre, mais j’adore ma vie ici. Je veux rester le plus longtemps possible. AprĂšs, il faut voir quel est le contrat
”

L’agent ne laisse pas Ă  son client le temps de finir sa phrase, et enchĂ©rit : “Il ne fait aucun doute que Rob est un joueur au contrat max. Il sera un multiple All-Star. Beaucoup d’équipes seraient intĂ©ressĂ©es par lui”.

RĂŽdĂ© Ă  ce type de propos, le GM rĂ©pond sobrement et fait sens : “Je ne remets absolument pas le talent de Rob en doute, mais quel est l’intĂ©rĂȘt de se rĂ©unir aujourd’hui si nous nous accordons sur un contrat max ? Dans ce cas, autant attendre la fin de saison, pour voir d’autres Ă©quipes proposer ce contrat, si elles le font, et nous n’aurons plus qu’à nous aligner dessus. Et puis, qu’est-ce qu’il se passe si Rob ne passe pas un cap, ou pire, qu’il se blesse ? S’il devient All-Star cette saison, je signerais ce contrat max les yeux fermĂ©s, mais il reste des Ă©tapes Ă  franchir pour y parvenir”.

Newton hoche de la tĂȘte : “Si les 180M$ du contrat max ne sont pas envisageables, combien proposez-vous de ce cas ?”

Lloyd donne le montant, sans justification : “120M$ sur 4 ans, soit 30M$ annuels, c’est une bonne offre”.

Déçu, l’agent paraĂźt déçu : “On coupe la poire en deux, 150M$ !”

Le GM se tourne vers le joueur : “Rob, j’imagine que tu veux aussi gagner le maximum de matchs possible, et gagner des titres. Il nous faut une petite marge de manƓuvre pour avoir une Ă©quipe qui y prĂ©tend”. Tournant son regard vers l’agent, il conclut : “Nous n’irons pas au-delĂ  de 140M$ sur ces 4 ans, et dĂ©jĂ  c’est Ă©norme”.

Tel le pitbull qu’il est, Newton souhaite avoir le dernier mot : “142M$, et on signe de suite”.

Lloyd se lĂšve de son siĂšge et tend la main vers le jeune meneur en guise d’acceptation. Dillingham se lĂšve Ă©galement et lui serre la main. L’accord est scellĂ©. Rob Dillingham deviendra le second salaire de l’équipe dĂšs la fin de son contrat rookie.

5 « J'aime »

Ça pique, faut pas se planter ! Il va falloir qu’il passe un cap le gamin

1 « J'aime »

Les chiffres sont fous

1 « J'aime »

Si tu le prends au max, faut ĂȘtre sur, ça peut influer sur l’avenir !

1 « J'aime »

ça me fascinera toujours ces rookie qui veulent de max aprĂšs seulement 4 ans en NBA. 35,5 millions la saison pour un jeune qui tape tout juste les 15 pts de moyenne ^^ c’est du dĂ©lire :rofl:

1 « J'aime »

C’est là que tu croises les doigts pour qu’il ne se blesse pas durant la saison !

1 « J'aime »

Effectivement c est cher payĂ© mais ça me semble correct pour ton futur « franchise player Â».
Tu te gardes un peu de marge et surtout, Ă  mon avis, tu trouveras toujours un deal si il ne passe pas un cap.

1 « J'aime »

@volatil @Rhino @TheGreatest @RedM1nd @Pikouse @Bibibouch Vous vous rejoignez tous, et vous avez tous raison, la prise de risque est grande ! En rĂ©alitĂ©, j’ai une idĂ©e de son potentiel, mais pas quelque chose de prĂ©cis, la fourchette est importante. Il peut trĂšs bien continuer de progresser, comme stagner dĂšs maintenant, et rester autour de ces fameux 15 pts de moyenne ! (Ce serait cata :scream:)

Si le salaire n’est pas au max, son contrat va quand mĂȘme peser sur prĂšs de 22% du salary cap (158M$ actuellement). Son contrat ne dĂ©bute pas la saison Ă  venir, mais celle d’encore aprĂšs (c’est Ă  dire Ă©tĂ© 2028, et nous sommes Ă  l’étĂ© 2027). Du coup, j’attends Ă©videmment une progression de sa part, et j’espĂšre le voir entre 20 et 25 pts de moyenne d’ici 2 Ă  3 ans grand max.

3 « J'aime »

REVUE D’EFFECTIF 4.0 (2027-2028)

Suite Ă  une campagne de playoffs dĂ©cevante, les Wolves ont enfin bougĂ©. Certes, il ne s’agit pas d’un remaniement complet de l’équipe, mais du sang neuf est arrivĂ©. Il faut continuer la sĂ©rie de saisons Ă  plus de 50 victoires, et retrouver les finales de confĂ©rence. La tĂąche ne sera pas simple car les adversaires se sont aussi renforcĂ©s.

Ainsi, Jaden McDaniels, Bobby Portis et Terrence Shannon ont quitté la franchise cet été, afin de faire venir Walker Kessler et Isaiah Joe dans un premier temps, puis Ron Holland. Un pari est fait sur ce dernier, et il peut aspirer à devenir [color=#00FF00]meilleur que McDaniels à terme.

Avec Walker Kessler, Minnesota a rĂ©glĂ© une nĂ©cessitĂ© qui devenait urgente. Rudy Gobert n’a plus la capacitĂ© de peser comme il le faisait par le passĂ©. Kessler a un profil similaire en plus jeune. Elu dans la seconde Defensive Team la saison passĂ©e, il est certainement moins bon dĂ©fenseur que le Français Ă  son prime, mais meilleur attaquant.

Si le banc paraĂźt correct, des questions se posent au sujet du scoring. A priori, Joe est amenĂ© Ă  ĂȘtre l’étincelle en sortie de banc, mais sera-t-il suffisant ?

Line

STARTING 5

Belle surprise de la saison derniĂšre, Rob Dillingham s’est imposĂ© comme la troisiĂšme option de l’équipe. Peut-il encore passer un cap ? Sa franchise y croit, car il a Ă©tĂ© grassement prolongĂ©. Une saison oĂč il approche les 20 pts de moyenne n’est pas Ă  exclure.

Comme d’habitude, Anthony Edwards est le leader de cette franchise. On le dit frustrĂ© par la derniĂšre campagne de playoffs, et encore plus par cette Ă©limination contre les Spurs. C’est Ă©galement Ă  lui de monter d’un cran dans les moments chauds.

A bientĂŽt 33 ans, Julius Randle a prouvĂ© qu’il Ă©tait toujours Ă  son meilleur niveau. En playoffs, il a mĂȘme Ă©tĂ© le meilleur joueur contre les Spurs. A priori, il devrait avoir encore deux belles saisons Ă  offrir.

Venu pour remplacer Rudy Gobert dans le 5, Walker Kessler va avoir du poids sur ses Ă©paules. Et ça tombe bien car le pivot en avait marre de perdre continuellement avec le Jazz. Il veut briller sur la plus grande scĂšne. A lui d’ĂȘtre la nouvelle muraille dĂ©fensive de l’équipe.

Ron Holland est le pari des Wolves. BarrĂ© lorsqu’il Ă©tait Ă  Detroit, il va avoir l’opportunitĂ© de se montrer cette saison. Il va avoir la lourde tĂąche de ne pas faire regretter Bobby Portis. S’il n’est pas pressenti pour ĂȘtre un scoreur pur, il est trĂšs attendu de l’autre cĂŽtĂ© du terrain.

:basketball: :basketball: :basketball:

ROTATION

Comme la saison derniĂšre, Lonzo Ball sera le maestro de la rotation. C’est lui qui devra faire en sorte que ses coĂ©quipiers en sortie de banc puissent briller. C’est justement pour cette raison que Minnesota l’a fait venir l’annĂ©e derniĂšre.

ArrivĂ© dans l’échange qui a fait venir Kessler, Joe aura une belle carte Ă  jouer. Il est amenĂ© Ă  devenir la principale menace en sortie de banc. VĂ©ritable gĂąchette, il tourne Ă  plus de 40% Ă  3-pts depuis 6 ans.

Nouveau venu, Cameron Reddish espĂšre enfin se poser pour de bon. Ancien membre du Big 3 de l’universitĂ© de Duke, avec Zion Williamson et R.J.Barrett, il n’est jamais parvenu Ă  confirmer l’étendue de son potentiel. S’il peut ĂȘtre un solide joueur de rotation, ce serait parfait pour Minnesota.

Avec le dĂ©part de Portis, les Wolves ont fait le choix de miser sur Bradshaw Ă  sa place. Pivot de formation, poste bouchĂ© par Kessler et Gobert, il est amenĂ© Ă  jouer aux cĂŽtĂ©s de Gobert sur le poste 4. S’il parvient Ă  relever le dĂ©fi, il y a de grandes chances qu’il expulse Gobert de la rotation Ă  terme.

Justement, Gobert va redĂ©couvrir le banc, lui qui Ă©tait habituĂ© Ă  ĂȘtre titulaire depuis 13 ans. Mais il faut se rendre Ă  l’évidence, s’il peut toujours apporter, il n’est plus le joueur qu’il Ă©tait. Toutefois, son expĂ©rience sera prĂ©cieuse pour l’équipe.

:basketball: :basketball: :basketball:

BANC

Sur le banc, on retrouve deux tĂȘtes connues, avec Kris Dunn et Donald Humphries, tous deux prĂ©sents la saison derniĂšre. Le premier continuera d’alterner avec Lonzo Ball lors des back-to-back, et restera prĂȘt Ă  intĂ©grer la rotation Ă  plein temps, comme il a pu le faire la saison derniĂšre. De son cĂŽtĂ©, Humphries semble encore un peu lĂ©ger pour contribuer dĂšs maintenant

Trey Lyles est arrivĂ© cet Ă©tĂ© pour remplacer Portis, et surtout anticiper une Ă©ventuelle dĂ©faillance de Bradshaw. Il est fort Ă  parier qu’il ait sa chance rapidement.

Kentavious Caldwell-Pope, alias KCP, est la touche d’expĂ©rience pour les Wolves. Champion en 2020 avec les Lakers, puis en 2023 avec les Nuggets, il aura principalement un rĂŽle de mentor. En effet, on le dit cramĂ©, donc il est peu probable de le voir intĂ©grer la rotation.

AgĂ© de 23 ans, Malik Lewis est un rookie pas comme les autres. DraftĂ© il y a deux ans, il n’a jamais eu sa chance. A lui de saisir l’opportunitĂ© dĂšs qu’elle se prĂ©sentera !

Line

FINANCES

Comme demandĂ© par les propriĂ©taires de la franchise, le GM Matt Lloyd est parvenu Ă  rĂ©duire la masse salariale de l’équipe, et ce de prĂšs de 20M$. Si la plupart des joueurs sont sous contrat, les cas de Julius Randle et Ron Holland vont ĂȘtre observĂ©s de prĂšs.

Autant, le salaire de Randle devrait logiquement diminuer en cas de prolongation (en raison de son Ăąge), mais celui de Holland pourrait exploser, selon ses prestations.

Pour Minnesota, la prioritĂ© absolue est de rĂ©aliser une bonne saison, afin d’inciter Anthony Edwards Ă  rester. Dans le cas inverse, les choses pourraient trĂšs vite se compliquer !

4 « J'aime »

Sur le papier j’aime beaucoup cet effectif. Certes, il y a des paris et Dilligham doit absolument devenir le lieutenant d’Edwards et poser son paquet
 La fenĂȘtre est courte, car il doit rester une ou deux bonnes annĂ©es Ă  Randle, mais, c’est le temps nĂ©cessaire qui doit convaincre Edwards. Et Isaiah Joe, peut devenir un excellent 6Ăšme homme avec un shoot Ă  3 points fiable. Wait & See !

1 « J'aime »

L’effectif me semble plus Ă©toffĂ© ! HĂąte de voir ce que ça peut donner! Perso j’aime beaucoup Kessler!

1 « J'aime »

Effectif visiblement costaud. Les supporters vont avoir de grosses attentes cette saison :grin:

1 « J'aime »

@volatil Il fallait du changement pour tenter de relancer la machine, et c’est fait. Reste Ă  savoir si ce mĂ©lange prendra, car il n’y aura pas de temps Ă  perdre :smiley:

@TheGreatest Je trouve l’effectif moins clinquant, mais peut-ĂȘtre plus « sĂ©rieux Â». Des joueurs ont des choses Ă  prouver, charge Ă  eux de le faire sur le terrain :grin:

@Rhino En terme de talent pur, ce n’est peut-ĂȘtre pas plus fort qu’avant, mais il y a davantage de profondeur. Il faut maintenant rĂ©pondre aux attentes :smiley:

BILAN DÉBUT DE SAISON



Le dĂ©but de saison des Wolves Ă©tait loin d’ĂȘtre Ă©vident, avec 3 matchs contre les Spurs (bourreau des Wolves en playoffs), deux contre les Knicks (finaliste 2026), un contre OKC (n°1 Ă  L’Ouest l’annĂ©e derniĂšre), un contre les Mavs (finaliste 2027), ou un autre contre Detroit (n°2 Ă  l’Est l’annĂ©e derniĂšre).

La franchise du Minnesota s’en est assez bien sortie, avec 14 victoires et 8 dĂ©faites. Pour une Ă©quipe qui continue Ă  intĂ©grer ses nouveaux membres, c’est positif. 10Ăšme attaque et 8Ăšme dĂ©fense de la NBA, les Wolves se positionnent Ă  une intĂ©ressante 4Ăšme place Ă  l’Ouest.

NĂ©anmoins, Walker Kessler s’est blessĂ© dĂšs le premier quart-temps du premier match de la saison. En raison d’un lĂ©ger collapsus pulmonaire, le nouveau pivot des Wolves a loupĂ© prĂšs de deux semaines de compĂ©tition. Par ailleurs, l’apport des nouveaux membres de l’effectif est intĂ©ressant, que ce soit Kessler, Holland ou Reddish. L’équipe semble encore en rodage, et devrait tourner Ă  plein rĂ©gime aux abords de la mi-saison.

Pour ce dĂ©but de saison, il faut retenir les difficultĂ©s des Wolves contre les cadors. Il sera intĂ©ressant d’observer le niveau de l’équipe dans ce type de match lors de la deuxiĂšme partie de saison.

Line

CLASSEMENT OUEST

Pour cet opus 2027-2027, la hiĂ©rarchie a Ă©tĂ© chamboulĂ©e. Certes, on retrouve des habituĂ©s du haut du classement, avec les Spurs et les Wolves, mais il y a surtout des surprises. Si Houston a un effectif trĂšs talentueux, on n’attendait pas les Texans si haut. Il en va de mĂȘme pour les Sonics ou les Pelicans.

En revanche, d’autres déçoivent, et en particulier le Thunder, les Warriors et les Nuggets, qui sont bons derniers ! Les Lakers de Luka Doncic sont aussi Ă  la peine. MalgrĂ© tout, il faut relativiser, Ă©tant donnĂ© que la saison est encore trĂšs longue.

Joueur du mois : Luka Doncic (Lakers) - 24.9 pts, 8.9 rbds, 11.9 pds
Rookie du mois : Brandon McCoy (2Ăšme choix - Clippers) - 15.5 pts, 5.3 rbds, 6.8 pds

:basketball: :basketball: :basketball:

CLASSEMENT EST

Pour la confĂ©rence Est, le constat est un peu plus mesurĂ©. Certes, les Hornets (champions en titre) sont Ă  l’équilibre, mais ils se sont remis en ordre de marche aprĂšs une entame manquĂ©e. En revanche, on retrouve toujours Detroit et Chicago au top du classement.

Il faut se méfier des bons débuts de saison de Miami, Toronto, et Boston, qui nous ont habitué perdre pied par la suite, au cours des derniÚres saisons.

En revanche, les Knicks (champions 2026), les Hawks et les Pacers sont décevants, alors que Milwaukee, Philadelphie, Memphis et Cleveland ne parviennent toujours pas à décoller.

Joueur du mois : Ja Morant (Grizzlies) - 25.7 pts, 5.1 rbds, 10.2 pds
Rookie du mois : Tyronn Stokes (1er choix - Grizzlies) - 10.4 pts, 5.6 rbds, 2.0 pds

Line

RAPPORT INDIVIDUEL

TITULAIRES

Le dĂ©but de saison d’Anthony Edwards est intĂ©ressant. Les statistiques baissent, mais ça veut dire que d’autres prennent des responsabilitĂ©s. De plus, son temps de jeu est moins important que les saisons prĂ©cĂ©dentes. Ce serait parfait s’il reste dans ces standards jusqu’à la fin de la saison.

Comme attendu, l’apport de Julius Randle reste stable au fil des saisons. Plusieurs fois, il a su monter en rĂ©gime pour permettre Ă  son Ă©quipe de se dĂ©gager de situations pĂ©rilleuses. En fin de contrat, il a tout intĂ©rĂȘt Ă  conserver ce niveau de jeu, pour bĂ©nĂ©ficier d’un dernier beau contrat.

Les Wolves ont misĂ© gros sur lui, et Rob Dillingham poursuit sa progression. Avec un temps de jeu stable, il parvient Ă  faire augmenter ses stats, surtout au scoring. Il sera intĂ©ressant de voir s’il reste toujours dans ce rĂŽle de 3Ăšme option, ou s’il parvient Ă  faire encore mieux.

Walker Kessler Ă©tait fortement attendu, mais rĂ©pond-t-il aux attentes ? C’est encore dur de le dĂ©terminer. En effet, le pivot s’est blessĂ© dĂšs le premier match, coupant son rythme, et il n’a pas Ă©tĂ© Ă  son aise Ă  son retour. Mais il y a du mieux lors des derniers matchs. Toutefois, Minnesota en attend davantage de sa part.

Ron Holland est l’une des grosses prises de risque de l’étĂ©, pour remplacer Jaden McDaniels. Pour le coup, aprĂšs un dĂ©but timide, il commence Ă  trouver ses marques et montre de trĂšs belles choses. Il est dĂ©jĂ  un peu plus complet que son prĂ©dĂ©cesseur, mais un peu moins bon dĂ©fenseur. Surtout, il coĂ»te beaucoup moins cher !

:basketball: :basketball: :basketball:

ROTATION

En sortie de banc, Rudy Gobert est devenu le 6Ăšme homme de l’équipe, et le leader dĂ©fensif de la second unit. Avec un temps de jeu Ă  la baisse, sa production baisse Ă©galement, mais son impact reste intĂ©ressant.

Dans cette second unit, il manque d’un leader offensif, mais Aaron Bradshaw pourrait-il ĂȘtre l’homme de la situation ? C’est tout Ă  fait possible car il a passĂ© un cap cette saison, et se montre de plus en plus efficace au fur et Ă  mesure des matchs, surtout lorsqu’il est accompagnĂ© d’un bon dĂ©positaire du jeu.

Sur le dernier point, le joueur tout nommé est Lonzo Ball. Toujours excellent au relais de Dillingham, il est le maestro du banc. Il joue juste, est complet, et défend trÚs bien. On ne peut pas lui en demander beaucoup plus.

ArrivĂ© dans l’optique de se faire une place stable dans le temps, Cameron Reddish est trĂšs intĂ©ressant. Au tout dĂ©but de saison, il avait mĂȘme pris le leadership offensif du banc, avant de rentrer dans le rang. Du moment du dĂ©fend dur et qu’il met ses tirs, sa place est assurĂ©e.

Dernier membre rĂ©gulier de la rotation, Isaiah Joe a vĂ©cu un dĂ©but de saison trĂšs compliquĂ©, ne parvenant pas Ă  rentrer ses tirs. La suite a Ă©tĂ© bien mieux, et il a dĂ©montrĂ© qu’il pouvait ĂȘtre le sniper de l’équipe. Son temps de jeu est faible derriĂšre Edwards (13.5 mn), mais il le rentabilise parfaitement.

:basketball: :basketball: :basketball:

BANC

Sur le bout du banc, Kris Dunn continue d’alterner avec Lonzo Ball lors des back-to-back. Connaissant parfaitement de rĂŽle, son apport est trĂšs similaire Ă  celui de la saison passĂ©e, et c’est parfait.

Durant la blessure de Kessler, Trey Lyles a pu bĂ©nĂ©ficier d’un temps de jeu intĂ©ressant. Si son adresse est un peu basse (39.5%), il est fort Ă  parier qu’il peut faire bien mieux. Il a trĂšs bien combinĂ© avec Lonzo Ball par moment.

Enfin, Humphries, Lewis et KCP n’ont pas eu d’opportunitĂ© probantes de se montrer. Mais nul doute qu’ils le pourront en cas de blessures.

4 « J'aime »

Un dĂ©but de saison correct! On attend d’en voir d’avantage pour Kessler et Holland!

1 « J'aime »

Pour l’instant, ca a l’air prometteur, et Dillingham devient une excellente 2ùm/3ùme option

1 « J'aime »

Ouais à voir sur la durée si la mayonnaise prend

Je suis assez sceptique de mon cĂŽtĂ© sur tes chances de titre cette annĂ©e. Pour moi, il te manque un « grognard Â» qui serait capable de bousculer un peu les gars dans les matchs serrĂ©s.
Bonne saison.

2 « J'aime »

Pour l’instant, c’est pas mal et ça promet. A voir sur la durĂ©e!

1 « J'aime »

@TheGreatest Pour le moment, ça va, mais ça peut vite tourner dans un sens, comme dans l’autre. Effectivement, il est encore un peu tĂŽt pour juger rĂ©ellement les recrues :+1:

@volatil Exactement, ça se passe plutĂŽt bien, mĂȘme si tout n’est pas parfait. Et oui, Dillingham continue de progresser, et c’est une trĂšs bonne chose ! :grin:

@Bibibouch Je te suis complĂštement. Jusqu’à prĂ©sent, les rĂ©sultats sont corrects, sans ĂȘtre excellents. C’est en playoffs qu’il faudra voir s’il y a une rĂ©elle Ă©volution. Pour le moment, celui qui se rapproche le plus de ce que tu dis, c’est Bradshaw. Il est jeune, pas toujours rĂ©gulier, mais il est celui qui peut faire basculer un match du bon cĂŽtĂ© :smiley:

@toopil C’est bien ça, il faut dĂ©jĂ  rĂ©ussir une bonne saison, mais c’est surtout en playoffs que l’équipe sera jugĂ©e :+1:

1 « J'aime »

LA GUEULE DE BOIS DU CHAMPION

Depuis 2018, aucune Ă©quipe championne n’est parvenue Ă  conserver son titre. Pire, le retour Ă  la rĂ©alitĂ© semble trĂšs brutal pour les champions en titre. Certaines sources trĂšs sĂ©rieuses commencent Ă  illustrer ce phĂ©nomĂšne par “la gueule de bois du champion”. Et les Charlotte Hornets, rĂ©cents champions, semblent Ă©galement touchĂ©s. Syndrome rĂ©cent ou ancien, faisons un point historique.

:basketball: :basketball: :basketball:

CHARLOTTE HORNETS - Champions 2027

Tout fraĂźchement titrĂ©s, aprĂšs un exercice Ă  59 victoires, les Hornets repartent Ă  la bataillent avec un groupe quasi inchangĂ©, et de grosses tĂȘtes d’affiche, comme Zion Williamson, LaMelo Ball, ou encore Brandon Miller. Et pourtant, la franchise de la Caroline du Nord affiche actuellement un bilan tout juste Ă  l’équilibre (11-11), comme si le fait d’avoir atteint le graal Ă©tait une finalitĂ© en soit.

:basketball: :basketball: :basketball:

NEW YORK KNICKS - Champions 2026

TitrĂ©s Ă  l’issue d’une saison Ă  55 victoires, les Knicks ont Ă©galement eu des difficultĂ©s Ă  repartir la saison qui a suivi. S’ils ont terminĂ© 2026-2027 avec 45 victoires, et atteint les demi-finales de confĂ©rence, la majeure partie de la saison fut bien plus poussive, Ă©tant encore en nĂ©gatif Ă  6 semaines de la fin de saison (27-35).

:basketball: :basketball: :basketball:

OKLAHOMA CITY THUNDER - Champions 2025

MĂȘme constat pour le Thunder, titrĂ© aprĂšs une saison Ă  48 victoires. Certes, Shai Gilgeous-Alexander, leader de l’équipe se blesse sĂ©rieusement en tout dĂ©but de saison, mais la franchise ne parvient pas Ă  dĂ©coller, flirtant avec un bilan Ă  l’équilibre tout au long de la saison. OKC termine la saison 2025-2026 avec 43 victoires et une 7Ăšme place Ă  l’Ouest, mais ne passe pas le cut du play-in.

:basketball: :basketball: :basketball:

BOSTON CELTICS - Champions 2024

Champions logique, aprĂšs avoir dominĂ© la saison rĂ©guliĂšre de la tĂȘte et des Ă©paules (64-18), les Celtics ne mettent plus un pied devant l’autre la saison qui suit. Il faut dire que la blessure de Jayson Tatum, lui aussi leader de la franchise, n’a pas aidĂ©. Jamais, au cours de la saison 2024-2025, Boston est parvenu Ă  avoir un bilan Ă  l’équilibre. Ils terminent tout de mĂȘme cette saison avec 40 victoires, et une 7Ăšme place Ă  l’Est, mais ne passent pas le play-in.

:basketball: :basketball: :basketball:

DENVER NUGGETS - Champions 2023

Les Nuggets ne sont pas concernĂ©s par cette “gueule de bois”, car ils terminent la saison qui suit avec 57 victoires, et une Ă©limination en demi-finale de confĂ©rence.

:basketball: :basketball: :basketball:

GOLDEN STATE WARRIORS - Champions 2022

Eux aussi ont connu ce syndrome, enchaĂźnant sur une saison maussade, ayant encore un bilan encore Ă  l’équilibre Ă  10 matchs de la fin de saison 2022-2023. Échappant de peu au play-in, ils parviennent tout de mĂȘme Ă  atteindre les demi-finales de confĂ©rence.

:basketball: :basketball: :basketball:

MILWAUKEE BUCKS - Champions 2021

Comme les Nuggets, ils ne sont pas concernés, car ils enchaßnent sur une belle saison à 51 victoires, mais une élimination en demi-finale de conférence.

:basketball: :basketball: :basketball:

LOS ANGELES LAKERS - Champions 2020

Champions dans la saison trÚs particuliÚre du Covid, les Lakers ont fait face à une concurrence accrue la saison qui suit. Remportant 42 matchs dans une saison réduites à 72 rencontres (au lieu des 82 habituelles), la franchise de L.A a dû passer par le play-in pour atteindre les playoffs. Ils tombent ensuite dÚs le premier tour.

:basketball: :basketball: :basketball:

TORONTO RAPTORS - Champions 2019

Ce sont eux qui mettent fin Ă  la dynastie des Warriors, au grĂ© des circonstances. La saison qui suit, et malgrĂ© le dĂ©part de Kawhi Leonard, l’un des tous meilleurs joueurs du monde Ă  cet instant, les Raptors parviennent Ă  enchaĂźner sur une saison 2019-2020 Ă  53 victoires et 19 dĂ©faites, mais perdent en demi-finale de confĂ©rence lors des playoffs.

5 « J'aime »