:storyred: :s1: 🇷🇺 Le Tsarevitch à la poursuite du Zenit 🇷🇺

TOSNO : INTRODUCTION

« Monsieur Beaubien ! Comment allez-vous ? »

Le président, déjà ? Cela ne fait que deux semaines que je suis à Québec à profiter des premiers beaux jours de printemps sur ma terrasse de ma villa au Mesnil et déjà mon téléphone privé a été retracé.

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« Monsieur le président, je vais très bien et vous ?
— À merveille maintenant que je vous ai retrouvé. C’est quoi cette manie que vous avez de toujours changer de numéro ? Je vais finir par croire que vous me fuyez.
— Vous fuir, voyons donc ! répondis-je, tout en sachant qu’il a pourtant une fois de plus visé juste.
— Heureusement que mon dévoué Alexey Mikheev avait encore le numéro de téléphone de Susan qui possédait le numéro de Bella qui possédait votre nouveau numéro. Les fredaines, ça laisse toujours des traces, mon cher ami. »

Il s’est bien donné du mal pour me retrouver. Il a quelque chose de sérieux sur le feu, c’est certain. Devant mon silence, il renchérit :

« Je n’irai pas par quatre chemins : j’ai besoin de vous.
— Je ne sais pas pourquoi, mais je m’en doutais.
— Des émissaires de mon gouvernement sont justement dans votre ville, pour vérifier si un sommet du G8 pourrait se tenir dans votre belle province de Québec l’an prochain. Vous pourriez peut-être embarquer avec eux pour venir me voir, au Palais Constantin de Saint-Pétersbourg. J’ai quelque chose à vous proposer qui devrait vous plaire… Sans obligation aucune évidemment. Dans le pire des cas, ce sera l’occasion de nous revoir. J’ai cru comprendre que, de toute façon, vous étiez en vacances depuis quelques semaines. »

02/06/2018 : Saint-PĂ©tersbourg

Je n’ai bien sûr pas pu résister. Après des heures de voyages à bord d’un luxueux Tupolev somme toute un peu vétuste où la vodka a coulé à flots, j’atterris à Pulkovo où nous sommes aiguillés dès l’atterrissage vers un terminal administratif gardé comme une forteresse. Les formalités douanières ne prennent que quelques minutes, et déjà nous sortons par une porte à l’écart où une Kortezh de fonction m’attend.

Les Kortezh sont, selon les dires du président, des limousines “fabriquées en Russie, avec des pièces russes et par des spécialistes russes”. On connaît l’importance que le président accorde au savoir-faire local. Ce n’est pas lui qui roulerait en Cadillac ou en Mercedes. Un peu comme Chirac qui roulait en CX quoi.

Nous prenons directement l’A-118 direction Ouest, entourés de deux SUV noirs aux vitres teintées et escortés par quatre motards de la police sirène hurlante, forçant les embouteillages avec une facilité déconcertante jusqu’aux grilles du “Palais Poutine”, comme on l’appelle aujourd’hui.

Pas de doute, je suis bel et bien de retour auprès du Tsar de toutes les Russies : le président Wladimir Poutine !

Notre hôte est venu m’accueillir en-dehors de l’édifice. Il est visiblement ravi de me revoir, même si les retrouvailles sont moins familières qu’avec Depardieu.

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Nous échangeons quelques banalités avant de prendre la direction d’un des innombrables salons du palais.

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Le Tsar est très décontracté, prenant comme par le passé (1) mes visites comme du bon temps. Il faut dire que sa fonction lui accapare tout son temps, ou presque, le restant l’étant pas Alina.

(1) je fais fi des anachronismes Ă©videmment

« Mon cher Beaubien, je suis ravi de vous revoir. Je savais que je pouvais compter sur vous. J’ai mes fidèles qui m’entourent, sans qui je ne serais que bien peu de choses. Vous avez deviné le défi que j’ai à vous proposer j’imagine.
— À vrai dire, j’ai quelques idées, mais je suis encore dans le flou.
— Des idées ? Vous piquez ma curiosité. À quoi vous attendez-vous ?
— J’ai réfléchi et j’ai trouvé quatre possibilités : le Zenit ou Tosno, ici à Saint-Pétersbourg, le CSKA à Moscou ou alors Krasnodar.
— Le Zenit, rien que ça ? Non, je ne peux pas vous donner ce poste. J’en suis bien triste, sachez-le, mais je ne peux pas. Un jour prochain peut-être, qui sait. Mais le défi à vous proposer est bien dans cette ville : le FK Tosno !
— Tosno, c’est donc ça… Je m’en doutais un peu. Il paraît qu’il y a des mystérieux donateurs qui ont financé un centre de formation de tout premier ordre, et des structures d’entraînement dignes de la Premier League. Je me suis dit que vous étiez peut-être là-dessous…
— Tout le monde se le dit, mais impossible de le prouver. Puis, Tosno n’attire pas les regards étrangers, j’ai les coudées assez franches. Par contre, limoger Mancini du Zenit enverrait un très mauvais signal à l’étranger alors que je montre patte blanche pour que la Russie réintègre le G8 au Québec l’an prochain. Non, je suis bien trop surveillé par la police de la pensée : l’UE et le Canada. Monsieur Trump est plus conciliant quant à lui… Bref, je n’ai même pas pu resserrer les règles du championnat cette fois-ci, alors imaginez limoger un entraîneur étranger. Ce n’est pourtant pas l’envie qui m’en manque. »

Après un moment de silence, le temps de tremper ses lèvres dans sa tasse de thé, il reprend :

« Tosno mon cher ami ! Des amis à moi ont injecté $20M dans les coffres, vous rivalisez avec les grosses cylindrées en matière de formation, vous avez un beau stade (l’ancien du Zenit)… Bref, il y a de quoi faire. Le but : dépasser le Zenit, ridiculer Mancini, et – pourquoi pas – prendre sa place dans le cœur des Pétersbourgeois, et sa place sur le banc du Zenit à moyen terme.
— En effet, le défi est sympathique, Monsieur le président.
— Pensez-y, mon cher ami. En attendant, je vous ai réservé une suite royale au Lions Palace. Je vous ai aussi trouvé une guide russe qui a grandi ici, pour vous faire visiter la ville. Elle vous attend à l’hôtel, elle devrait vous plaire… »

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Selon les dires du président, une certaine Katerina m’attend dans ma suite, à l’hôtel. Nous avons cette fois troqué la Kortezh pour un SUV noir de marque allemande, blindé, conduite par mon chauffeur et garde du corps, un certain Walter.

Arrivé dans ma chambre, une jeune femme m’attend, en effet… Monsieur Poutine connaît décidément mes goûts, cette Katerina semble être charmante…

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HOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU

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J’adore … et la Kortezh est classe ^^

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Ce qui est dommage c’est que tu recommences à chaque fois, c’est dommage de pas avoir introduit l’appel de Poutine avec ta sorty à LA.

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C’est vrai, mais je n’aime pas vraiment le mode carrière, où je change de club… sauf cette fois où mon but sera de prendre les rênes du Zenit. :slight_smile:

Impossible de continuer, vu que je n’avais pas prévu cette suite. Je ne suis même pas sûr d’avoir sélectionné le championnat russe avec ma partie précédente.

Tu peux toujorus l’ajouter pendant ta partie, vu que le championnat s’active à la fin de la saison

Aaaaah, un retour en Russie, voilà ce que j’attendais ! Et en charmante compagnie dès le premier épisode, c’est parfait ! Hâte de voir ce que ça va donner !

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TOSNO : INTRODUCTION (suite)

J’ai profité du week-end pour visiter la magnifique ville de Saint-Petersbourg avec la charmante Katerina. Si j’étais déjà venu, je n’avais jamais pris la peine de visiter vraiment. Je connaissais les stades, incluant le Petrovsky où évoluait il y a peu encore le Zenit, et le Palais Poutine, mais le reste de la ville n’avait été que survolé. Et avec le Dinamo, nous ne dormions pas au Lions Palace, où le prix de la chambre régulière est proche de €1K la nuit.

La visite du musée de l’Hermitage vaut le détour… Visite virtuelle dispo ci-dessous.

http://www.hermitagemuseum.org/wps/portal/hermitage/panorama/virtual_visit/panoramas-m-1/?lng=en
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Ma guide m’a aussi montré certains endroits de la nuit, dont le lateksnyy khram, le Temple du latex, un club privé où ma carte de membre VIP m’attendait, grâcieuseté du propriétaire de l’endroit, un certain Fiodor. Ce dernier m’a accueilli comme si j’étais un grand ami… Il doit y avoir du Monsieur Poutine là-dessous…

Le dimanche venu, j’ai été convoqué au Palais Poutine, où le Tsar attendait ma réponse.

« Alors mon cher Beaubien, votre décision est-elle prise ? Nous n’avons pas le luxe de traîner, il y a tant à faire. »

Je dois avouer ne pas y avoir pensé beaucoup ce week-end, que j’ai passé avec la délicieuse Katerina. Cette femme a dû me faire boire quelque philtre d’amour, quelque décoction issue des meilleurs alchimistes de cette ville envoutante. Toujours est-il que je n’ai pas dû réfléchir longtemps pour répondre :

« Da, gospodin Putin »

LES PROTAGONISTES

Wladimir Poutine – Le Tsar

Vous le connaissez tous, Ă©videmment.

Je l’ai rencontré il y a des années, un peu par hasard, alors qu’il cherchait un entraîneur de confiance pour le Spartak de Moscou. L’expérience tourna court malgré les cadeaux de bienvenue que le Tsar m’avait octroyés.

Le hasard, si tant est que cela existe avec Monsieur Poutine, m’a fait le revoir à Sotchi quelques temps plus tard. Cette fois, il cherchait un entraîneur pour relever le DInamo Moscou, qui venait de sombrer en Division 1. Il m’a fait comprendre que, cette fois, j’avais plutôt intérêt à relever le défi si je ne voulais pas disparaître à Norilsk, en Sibérie. J’aurais été bien mal avisé de refuser puisque je logeais dans la Putin Tower de Sotchi, dans le luxueux condominium qu’il m’avait offert. Cette fois, l’expérience fut très concluante et l’amitié est née entre nous.

Maintenant, il a profité de ma démission d’un club de la MLS pour me contacter et m’offrir un troisième défi : le FK Tosno. Son but est de détrôner le Zenit de Roberto Mancini, un entraîneur avec qui il a eu quelques joutes verbales quant au recrutement. Si l’Italien a accepté les récriminations du président, il n’a absolument pas tenu compte de ses recommandations. En Russie, c’est un pari risqué. Cependant, comme Monsieur Poutine doit se racheter une légitimité auprès des grands dirigeants de la planète en vue du G8 de La Malbaie l’an prochain, il ne peut limoger directement l’indélicat ; il va donc utiliser le second club de la ville, refinancé secrètement à grands frais, pour venir jouer sur les plates-bandes de l’Italien et le remplacer par la bande.

C’est moi qui fus choisi par le Tsar pour y parvenir.

Svetlana Pronina – La Présidente

Une fois n’est pas coutume, c’est une présidente qui est à la tête du club, et quelle présidente !

Avocate de formation, spécialisée en Droit Fiscal, elle a été placée récemment à la tête du club pour assurer une gestion saine, en bon père de famille, du club. Avec la montée du club en Premier League, certains investisseurs anonymes se sont précipités pour donner au club des infrastructures dignes des meilleurs clubs de la Ligue. C’est à Madame Pronina de s’assurer que tout cet argent provient de sources officielles et sûres. En tout cas en apparence.

Madame Pronina possède une personnalité plutôt sulfureuse. Propriétaires de clubs en ville, animatrices TV, avocate à succès, elle aime apparaître vêtue de manière provocante et sexy, malgré les années. Les mauvaises langues prétendent d’ailleurs que Madame Pronina a entretenu – et entretiendrait encore – des relations intimes avec le président Poutine en personne.

Lors de ma rencontre avec elle, elle m’a assuré que c’était des racontars, sans être très persuasive pour autant. Elle m’a expliqué qu’elle était là pour deux choses : s’assurer que tout ce qui a trait aux finances soit fait selon les règles de l’art, et pour s’occuper des relations publiques, domaine où elle excelle. Officieusement, elle a accepté ce poste aussi pour être en contact avec de beaux hommes virils, et viendra régulièrement dans le vestiaire des joueurs pour les encourager, et surtout les féliciter après le match.

De plus, j’ai appris que c’était la tante de Katerina, et qu’elle était la propriétaire Du lateksnyy khram.

Vyacheslav Matyushenko – Le Directeur général

Je l’ai rencontré sur le terrain d’entraînement. Lui ne s’embarrasse pas des finances, c’est un homme de terrain. Ancien joueur d’origine ukrainienne, même si carrière ne fut pas fulgurante, il a aussi été nommé à ce poste tout récemment. Le désir de Monsieur Poutine de repartir à neuf est manifeste. Il entend placer des hommes (et des femmes) de confiance au club, sans doute pour pouvoir exercer un contrôle total et éviter les fuites.

Il sera plutôt mon conseiller en matière de transfert et de tactique, un peu comme l’était Alexey Smertin au Dinamo. Un bel homme qui, selon les racontars encore, « n’est pas l’homme d’une seule femme » aime sortir et a des goûts très particuliers. Il ne m’en a pas dit plus, à moi de le découvrir.

Katerina Pigletova

La nièce de la présidente du club. Elle connaît Susan, dont tout le monde se souvient, et assure que nous nous sommes croisés de par le passé. Mais je n’avais d’yeux que pour Susan… Quand elle a appris que je revenais en Russie, elle a tenu à me rencontrer : Svetlana Pronina a fait le reste.

C’est vrai qu’elle me fait penser à Susan…

Susan Sway

Il se pourrait que nos chemins se croisent à nouveau… Nous sommes restés en bons termes…

En route pour une nouvelle aventure !!!

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Merci pour la visite du musée. Elle à l’air … sympa la nièce lol

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J’adore :slight_smile: Présentations des protagonistes, c’est parfait :slight_smile:
La président a l’air… particulière. A première vue je l’aurai pas imaginée avocate et présidente de club :slight_smile:

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Une bonne surprise lorsque j’ai googlé Svetlana Pronina… Mais pas certain que ce soit la même, la présidente du club semble être plus jeune, début quarantaine, et beaucoup plus discrète. Qu’importe, dans ma story, cette Svetlana Pronina là convenait à merveille. :slight_smile:

Il y aura sûrement d’autres protagonistes évidemment, comme l’ineffable et alcoolique Petar Smirnov, la douce Beatrice… Et je dois encore rencontrer le propriétaire du club (un homme de paille à mon avis) et deux autres dirigeants.

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TOSNO : INTRODUCTION (suite)

PROTAGONISTES (suite)

Boris Paykin – Le Propriétaire

Je n’ai pas eu le plaisir de rencontrer le propriétaire, car il est retenu pour raisons professionnelles en Suisse. En tout cas, c’est ce qui se dit. Il y a cependant une photo de lui au mur dans le corridor, aux bonnes heures…

À travers les branches, j’ai appris que Monsieur Paykin serait en fait actuellement sous résidence surveillée à Genève pour fraude, usage de faux, faillite frauduleuse et tutti quanti. Le Bureau Russe de Gestion et de Développement Commercial SA, dont il était le directeur, est en liquidation. Une autre société, Uldry SA, appartenant aussi au magnat russe, serait elle aussi en liquidation.

D’après Svetlana, Monsieur Paykin serait défendu depuis peu par un cortège de très grands avocats de nationalités suisse et russe, et même un américain proche du président Trump. Ces ténors du barreau devraient réussir à lui éviter la prison mais pas une expulsion du territoire Helvétique. En attendant son retour prochain et probable en Russie, procuration a été donné à un certain Dimitri Panoulev pour gérer le club pendant son absence. Ce Panoulev, personne ne l’a jamais rencontré, mais il doit en mener large car il a carte blanche.

Drôle d’affaire, mais mieux vaut ne pas investiguer davantage, cela pourrait devenir dangereux pour ma vie. Je me demande quand même pourquoi Monsieur Poutine ne m’en a pas parlé.

Dimitri Panoulev – Le Mandaté

Dimitri Panoulev… Quelque chose cloche dans ce nom, il sonne faux… Peut-être que quelqu’un pourra m’aider.

Beatrice – La Domina

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Elle sera de retour en Russie, à l’occasion. On dit qu’elle est très amie avec Katerina. Et même avec Vyacheslav Matyushenko, le directeur général du club.

Cette Allemande en a maté plus d’un, et c’est avec grand plaisir que je la reverrai à Saint-Petersbourg.

Bella : l’autre Ex

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Elle aussi devrait passer à l’occasion à Saint-Petersbourg, comme Susan. Le monde du latex semble bien petit finalement. Comme pour Susan, nous sommes restés en bons termes.

Petar Smirnov : le Ministre russe des Sports

Petar ! Toujours respirant de santé malgré son goût immodéré pour la vodka.

Sous des dehors soviétiques un peu rustre, campagnard, malgré les effluves et les vapeurs d’alcool qui émanent des pores de sa peau, c’est un homme brillant et intelligent. Je me suis demandé pourquoi Monsieur Poutine l’avait nommé à un poste si important. Ben je ne sais toujours pas, mais le Tsar doit avoir ses raisons.

Je ne sais pas s’il écumera encore les Rumochnayas de son enfance lorsqu’il passera à Saint-Pétersbourg, mais une chose est certaine : en cas de coup dur, en cas de problème, c’est lui que je dois appeler si Monsieur Poutine ne répond pas.

Voilà qui devrait clore les protagonistes initiaux…

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I see what you did here :wink:

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De retour en Russie, cela promet… Il y a quelques “gueules” exceptionnelles…

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TOSNO : PRÉPARATION

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« Mon cher Beaubien, comment allez-vous ?
— Très bien Monsieur le président, et vous ?
— Cela dépendra de vous. Êtes-vous prêt ?
— Heu oui, je crois, répondis-je sans avoir eu le temps de lui demander s’il faisait beau à Moscou. Je suis satisfait de la préparation, de nos recrues, même si j’aurais aimé parvenir à me débarrasser de quelques joueurs recrutés par mon prédécesseur. Manifestement, il n’avait pas les mêmes contacts que moi…
— Et pas la même enveloppe que vous, ne l’oubliez pas.
— Oui, c’est certain. »

Après un blanc qui dura quelques secondes, comme s’il attendait que je continue la conversation, il reprit :

« Je n’ai pas pu vous consacrer beaucoup de temps dernièrement. Je suis un homme très pris comme vous le savez. J’ai vu votre recrutement, ce n’est pas mal, mais c’est du court terme surtout, non ?
— Côté vedette, c’est certain. J’ai été chercher deux vieux briscards en fin de carrière (Marat Izmailov et Roman Pavlyuchenko), qui ont accepté de signer pour une année. C’est exactement ce que je voulais, le temps de voir ce qui se trame sur le marché des transferts nationaux. Ils seront très importants pour encadrer les joueurs moins expérimentés et seront assurément très importants sur phases arrêtées, surtout Izmailov. Puis, vous avez vu aussi les autres.
— Oui, bien sûr. Deux étrangers notamment. Nous n’avions pas aborder ce sujet, mais à l’avenir, avant de recruter un joueur étranger, vous m’en toucherai un mot. Je ne veux pas que Tosno devienne un second Zenit.
— Cela va de soi, Monsieur le président. »

Les formules de politesse habituelles clĂ´turent la conversation.

Svetlana m’avait annoncé que je n’aurais pas trop de restrictions si je n’exagérais pas, et le recrutement de cinq joueurs russes suffisait apparemment à en accepter deux venues de l’étranger.

« Si tu ne trouves pas ce que tu cherches parmi les Russes, tu peux regarder vers l’étranger, m’avait-elle dit. Je t’ai regardé faire et je sais que tu as tout fait pour trouver un attaquant local, sans succès. Et le défenseur russe que tu pistais est moins bon que Cédric Mongongu en étant cher et déjà proche de la fin de carrière. »

Svetlana semble donc être le lien entre Monsieur Poutine et moi en matière de transfert. C’est elle qui tient les cordons de la bourse, pas trop serrés cependant puisqu’elle m’a accordé une enveloppe de plus de R1Mrd pour payer les salaires, me donnant beaucoup de jeu. En contrepartie, il faudra impérativement que je dégonfle l’effectif, beaucoup plus quantitatif que qualitatif. En une ou deux saisons ce devrait être chose faite.

Mon contrat

Comme de coutume, je vais devoir faire mes preuves avant d’avoir un contrat de longue durée. Vyacheslav, le directeur général du club, m’a offert un bon salaire annuel de R41.2M (plus de €500K) mais pour une durée d’un an.

Le club

Fondé en 2013, le FK Tosno, du nom de la ville située dans la banlieue sud-est de Saint-Pétersbourg, a gravi pas moins de trois échelons en cinq ans pour atteindre le championnat Rosgosstrakh (du nom d’une compagnie d’assurances russe).

La ville compte environ 40 000 habitants, mais c’est sur l’île Petrovsky de Saint-Pétersbourg que l’équipe jouera, dans l’ancien stade du Zenit qui compte quand même 21 110 places assises. On peut dire qu’il y a pire comme endroit…

En plus d’un beau stade, le club possède des infrastructures d’entraînement remises à neuf et un centre de formation au top. Avec son ascension en Premier League, de richissimes mais discrets oligarques semblent avoir investi des sommes colossales dans ce club, pour des raisons que l’homme de la rue ne semble pas comprendre. En fait, il semble plutôt indifférent, ou préfère ne pas savoir. Les rapports de collecte de fonds sont tous signés de la main de Dimitri Panoulev.

La Premier League de Russie

Seize équipes qui s’affrontent deux fois, soit 30 matchs. Un classico-classique quoi, si ce n’est que la trêve hivernale est très longue, plus de deux mois, raison pour laquelle le championnat est somme toute assez court.

On doit enregistrer entre 15 et 30 joueurs, sans restriction particulière, compte tenu que les U21 formés au pays, ou Russe je ne sais plus, ne doivent pas être enregistrés.

La seule restriction : pas plus de 6 joueurs étrangers sur le terrain en même temps. Est considéré comme étranger tout joueur non disponible pour la Sbornaya (l’équipe nationale russe). Un naturalisé deviendra russe au sens de la Premier League que s’il renonce à joueur pour un autre pays que la Russie. Tout international étranger ne peut donc devenir russe au sens de la ligue.

Particularité que j’adore : il y a 23 joueurs sur la feuille de match, donc 12 remplaçants. C’est pratique vu la règle de 6 joueurs étrangers max sur le terrain : cela augmente les possibilités de remplacements.

En ce qui concerne les qualifications européennes, les deux premiers jouent les poules de la Champions League, le 3e est qualifié pour le Meilleur classement ; les 4e et 5e se qualifient quant à eux pour l’Europa League avec le vainqueur de la Coupe de Russie. Cela change d’année en année en fait, vu que la Russie est à la lutte chaque année pour conserver cette deuxième place qualificative en poules de la Champions League.

Les deux derniers sont relégués en Division 1, les 13e et 14e jouent un aller-retour contre les 3e et 4e de Division 1 pour sauver leur peau en Premier League.

Objectif

L’objectif minimum était d’éviter la relégation, mais j’ai décidé de pousser un peu plus fort pour une place en milieu de tableau, ce qui est très jouable selon moi. En coupe, une présence au 6e tour (le top 16) satisferait les dirigeants.

De toute façon, nous connaissons tous le vrai objectif, et ce ne sont pas les dirigeants qui l’ont décidé.

Coupe du Monde 2022

Direction l’Australie ! Ce sera une belle coupe du Monde, à laquelle j’espère bien participer avec la Russie. Un objectif perso ça, qui ne devrait pas déplaire au Tsar.

Les bookmakers

On nous voit 13e, donc barragistes. Je nous vois plus haut.

Notre appartement de fonction

Le président Poutine a mis à ma disposition un des luxueux appartements au bord de la rivière Fontanka. J’y serai comme un poisson dans l’eau. Il a cependant refusé d’accéder à ma demande pour une maison. « Faites vos preuves, Beaubien, avant » a-t-il rétorqué.


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Katerina

Je me demande si cette jeune femme m’aime pour moi, pour mon pouvoir ou pour mon argent… En tout cas, elle aime le latex, c’est une certitude ! On devrait bien s’entendre.

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TOSNO : PRÉPARATION / EFFECTIF

Le Rouble

Vous me connaissez, j’aime jouer avec la devise du pays.

POur vous aider: 1 Euro = 70 Roubles. Pas facile, je sais…

PRÉSENTATION DE L’EFFECTIF

Des promus subissent souvent un remaniement important pour tenter de s’accrocher à l’échelon supérieur et ne pas retomber dès la première année. Ce fut le cas avec Tosno, où mon prédécesseur a commencé le travail avant mon arrivée, travail que j’ai entrepris par-dessus lui ensuite. Vous ne vous surprendrez pas en apprenant que l’effectif est donc assez touffu. Une bonne profondeur, mais finalement peu de ténors. Et surtout beaucoup trop d’étrangers.

Ma philosophie est clairement de russifier au maximum l’effectif, autant que possible dirais-je. Cela dit, vu le réservoir de joueurs russes de haut niveau, impossible de créer un ogre avec juste des Russes, il faudra aussi compter sur les étrangers.

« Quitte à prendre des étrangers, prenez au moins des russophones, d’anciens soviétiques, des slaves, mon cher Beaubien, tonna le président lors d’une de nos dernières communications téléphoniques. Je ne veux pas d’une équipe composée d’Argentins, comme le Zenit. »

Il fut très clair sur le sujet, et j’y ai pensé en recrutant un des deux étrangers de cette année : un Congolais et un Ukrainien. Même si je me demande si les Ukrainiens, c’est une bonne idée…

« Je n’ai pas que des amis en Ukraine, Beaubien, me dit-il un jour. Un bon Ukrainien vient de Crimée yey-bogu ! »

Comme vous le voyez, composer avec Wladimir n’est pas toujours de tout repos. En fait, tout se passe toujours à merveille, à la condition d’obéir. Une main de fer dans un gant de velours, voilà ce qui caractérise le mieux mon ami Wladimir.

L’équipe A

Mon prédécesseur, qui avait fait du bon travail de recrutement avant mon arrivée, avait cependant une équipe avec beaucoup d’étrangers entourés de joueurs en prêt. Cela peut fonctionner pour se sauver, mais pas pour progresser et s’installer durablement en Premier League.

De l’équipe concoctée par mon prédécesseur, j’ai conservé au total 6 joueurs :

Le gardien expérimenté et capitaine David Yurchenko
Le stoppeur serbe, meilleur joueur de l’équipe peut-être, Rade Dugalic
L’arrière gauche Evgeny Chernov, qui nous est prêté par… le Zenit !
Le milieu central, meneur de jeu défensif, le Serbe Marko Poletanovic
L’attaquant intérieur gauche Reziuan Mirzov, prêté par Rostov
Le milieu offensif cap-verdien Nuno Rocha

À mon arrivée au club, il manquait clairement un défenseur central, un ailier droit, deux attaquants (car notre meilleur attaquant, le Croate Ante Vukusic, est blessé jusqu’en décembre), et un milieu central.

La première étape fut de scruter le marché des joueurs russes libres, et j’en ai remarqué trois, dont deux anciens internationaux réputés. Des recrutements peu onéreux, nationaux et expérimentés, dont un seul fera partie du Onze de départ du début de saison : le milieu offensif droit Marat Izmailov.

Parmi les joueurs étrangers et libres, j’ai assez facilement trouvé un défenseur central de couverture pour épauler Dugalic : le Congolais Cédric Mongongu. Il y en avait plusieurs bons disponibles, mais c’est lui qui fit retenu.

Le deuxième étrangers nous a rejoint gratuitement aussi : il s’agit d’un attaquant, une force de la nature : l’Ukrainien Olexandr Gladkyi, un joueur qui a été, il n’y a pas si longtemps, un grand attaquant mais qui marque le pas depuis quelques années. L’occasion pour lui de se relancer.

Enfin, une fois le marché des joueurs libres écumés, je me suis rabattu sur les joueurs listés, et deux ont attiré mon attention : une vieille connaissance du Dinamo, Alexandr Zotov, et un arrière droit, Vitaly Ustinov.

En ce qui concerne Ustinov, c’est plutôt l’occasion qui a fait le larron. Les deux DD de l’effectif à mon arrivée nous étaient prêtés, je n’ai pas hésité à recruter un joueur dont mes recruteurs disaient le plus grand bien en prévision du futur.

Voilà donc ce que ça donne une fois disposés sur le terrain :

David Yurchenko, arrivé d’Anji cet été. Un bon coup de mon prédécesseur ça.

Vitaly Ustinov, recruté pour R21M du Rubin Kazan.

Evgeny Chernov, qui nous est prêté de notre ennemi du Zenit. Mais eux ne savent pas encore qu’ils sont nos ennemis.

Cédric Mongongu, arrivé libre cet été. Il a passé la majeure partie de sa carrière en Ligue 1.

Rade Dugalic, qui en est à sa deuxième saison au club. C’est le seul ancien en fait.

Marko Poletanovic, arrivé gratuitement cet été. Il a joué trois saisons en Jupiler League. Il a quand même une belle feuille de route pour un joueur de 23 ans.

Alexandr Zotov, un milieu polyvalent, le gros transfert de l’été : R52.5M en provenance du Dinamo Moscou

Marat Izmailov. Une belle carrière au Portugal entre Porto et le Sporting CP, agrémentée de 35 sélections en Sbornaya. Un peu en perte de vitesse depuis quelques années, des soucis de blessure, en espérant qu’il soit épargné cette année à Tosno. J’attends de lui quelques coups de patte sur phases arrêtées.

Reziuan Mirzov, qui nous est prêté par Rostov où il attend toujours sa chance.

Nuno Rocha, arrivé libre de Craiova.

Une grosse carrière en Ukraine, qui l’a conduit au Shaktar et au Dinamo Kiev. Il peut se relancer à Tosno.

Équipe B

Quelques bons joueurs sur le banc, comme le trio offensif. Par contre, de nouveau, quelques Ă©trangers de niveau moyen.

On ne construira pas l’équipe en une année.


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RĂ©servistes

Il n’y a pas que de mauvais joueurs, mais je ne peux conserver autant d’étrangers…


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Indisponible

Notre attaquant croate a sûrement le niveau, mais il est indisponible jusqu’en décembre 2017.

Préparation

De bons résultats car nous avons joué quelques bonnes équipes.

Programme

L’effectif

Les arrivées

Les meneurs

Les cercles d’amis

L’entraînement

Les finances

Le bonus

L’infirmière

Bon week-end les amis !

3 « J'aime »

Bonne chance.

1 « J'aime »

J’aime bien la présentation de tes stories et bien vue d’utiliser la monnaie du pays (en rouble on comprend tout de suite mieux ^^). J’espère que c’est pas l’infirmière du club car elle est pas mal “outillée” …

1 « J'aime »

Les roubles c’est marrant ouais, mais je met du temps à capter :smiley:

Belle équipe quand même y’a moyen d’aller haut et vite :slight_smile:

C’est prometteur à tous les niveaux. Le stade est vraiment incroyable.