:storygreen: :s4: Le génie de Ma’areva 🇵🇫

Quel départ canon pour Tehe!

Déjà parfaitement installé dans le onze, où il travaille pour le collectif, c’est beau!

1 « J'aime »
Nga whakautu mo nga kaipānui

@alexgavi Oui, il s’est bien adapté à la Nouvelle-Zélande :slight_smile:

@Rhino Une équipe très en forme. Hâte de voir la suite!

@Manthyz Il manque encore de ce côté tueur et c’est dommage. Après Lelê marque beaucoup et porte l’équipe.

@CaptainAmericka Il est dans une bonne équipe il faut avouer!

@Julian-m Et oui, comme dit plus haut, ses débuts sont très bons.

Les retrouvailles

Depuis quelques jours, Teanuanua le sait: il est convoqué avec l’équipe A de Tahiti. L’annonce a résonné comme un accomplissement. Bien sûr, il a toujours rêvé de l’équipe de France, mais il n’est pas naïf. Il sait que ce rêve est impossible. Et puis, ce ne sont que des matchs amicaux, il garde donc la possibilité de changer de sélection un jour, si jamais…

Au lendemain du dernier match du mois avec Western Suburbs, il s’envole pour Tahiti, via Sydney. Il fut félicité par ses coéquipiers. Tous sont heureux pour lui: ils ne sont pas nombreux, au club, à connaître les joies de la sélection nationale. En dehors de lui, seuls Simen Alexander (Philippines) et Ngereine (Îles Cook) portent les couleurs de leur pays.

Deux rencontres l’attendent: une en Micronésie, l’autre face aux Tonga. Rien de prestigieux, mais pour lui, c’est une première marche, et ça suffit à le rendre fébrile. Les messages de félicitations affluent sur son téléphone. Même Temehani, blessé aux ischios, lui envoie un mot. De toute façon, son ami doute que son club l’aurait libéré pour deux simples amicaux à l’autre bout du monde.

Quand l’avion se pose à Faa’a, Teanuanua a presque l’impression de rentrer à la maison. Ce n’est pas Mangareva, son île d’origine. Ce n’est pas non plus Moorea, où il a tant aimé vivre. Mais c’est Tahiti, cette terre où il a passé un an et demi à sillonner, à s’attacher, à grandir. Un membre de la fédération vient le chercher et l’emmène directement au centre d’entraînement.

Là, il est accueilli par un visage connu: Nicolas Mougin, son ancien et jeune coéquipier de Tefana. Depuis le départ de Teanuanua, Nicolas s’est imposé comme titulaire, et ses performances lui ont ouvert les portes de la sélection. C’est sa première convocation également. Les deux garçons échangent un sourire complice.

Puis arrive Mark, capitaine respecté de Tefana, qui serre la main de Teanuanua avec chaleur. Mais c’est une autre silhouette qui fait bondir son cœur: un joueur avec un peu de ventre, le crâne déjà dégarni. Pourtant, Teanuanua le reconnaît aussitôt: « Alessio ! »

Son ancien complice de l’AS Tamarii Tapuhute, son frère d’armes de la Coupe du Monde U20 au Chili. Les deux jeunes hommes se jettent dans les bras l’un de l’autre. Depuis toutes ces années, ils ne s’étaient pas revus. Alessio évolue aujourd’hui à Singapour, mais pour Teanuanua, il restera toujours ce pote de Moorea.

Et ce n’est pas tout. Il revoit aussi Nino, gardien du FC Vaduz, avec qui il avait partagé les aventures en sélection U20 et à l’AS Taravao. Un peu plus loin, c’est Vatea, désormais indispensable à Tefana, qui l’accueille à son tour. C’est sa première convocation également, son ami de Faa’a.

Nicolas, Vatea, Mark, Nino, et surtout Alessio… Autour de lui, il ne manque pas de repères. L’absence de Temehani se fait sentir, bien sûr, mais le jeune Mangarévien est heureux. Ici, il se sent entouré, presque en famille. Et surtout, il a conscience de vivre un moment qu’il n’oubliera jamais: ses débuts avec les Toa Aito, l’équipe A de Tahiti.

Le lendemain, d’autres joueurs venus de l’étranger rejoignent le groupe. Parmi eux, Kavai’ei, qui avait quitté Tefana pour Bayonne, en France. Cette fois, c’est Teanuanua qui se charge de l’accueillir. Le milieu de terrain de 24 ans lui saute dans les bras, heureux de retrouver son ancien coéquipier. Le temps semble s’être arrêté entre eux, comme si la séparation n’avait jamais existé.

À l’entraînement, l’effectif est enfin au complet. Teanuanua découvre alors qu’il n’est pas le seul à jouer en Nouvelle-Zélande. Tevaitini Teumere, défenseur central, et Louis Gitton, milieu de terrain, évoluent à Palmerston North United, le dernier adversaire de Western Suburbs. Il se souvient avoir croisé leurs visages et avoir beaucoup été au duel face à Tevaitini, mais il ignorait qu’ils étaient Tahitiens comme lui. Les trois se promettent de se revoir une fois rentrés en Nouvelle-Zélande, malgré leur statut d’adversaires.

Un peu plus loin, Franck Papaura, un ailier gauche, raconte son quotidien en Nouvelle-Zélande également, mais dans la ligue du Sud, dans un club de la ville de Christchurch, au cœur de l’île du Sud. Teanuanua sourit: leurs routes ont peu de chances de se croiser sur un terrain si ce n’est au tournoi national.

D’autres expatriés arrivent ensuite d’Europe: Eddy, qui joue à Rumilly-Vallières (National 3), Djanny, né à Paris et aujourd’hui à Borgo (National 2), et surtout Hirinai, joueur de Grenoble en Ligue 2 Française et fils de Marama Vahirua, la légende du football polynésien. Rien que de prononcer son nom, une aura flotte dans l’air.

Tous les autres évoluent encore à Tahiti. Le coach, Samuel Garcia, prend en main l’entraînement. Les exercices sont intenses, mais l’ambiance est légère, presque joyeuse. L’équipe semble heureuse de se retrouver.

Puis vient le grand départ. Un long voyage attend les Toa Aito jusqu’en Micronésie, une sélection non affiliée à la FIFA, mais membre de l’OFC. Après plusieurs heures de trajet, l’équipe arrive enfin à Gagil, la petite ville qui accueillera la rencontre. Ils s’installent à l’hôtel, et Teanuanua partage sa chambre avec Alessio et Vatea. Les soirées s’étirent en discussions interminables, comme pour rattraper le temps perdu.

Les jours suivants, le groupe découvre le stade. Teanuanua n’en revient pas: l’enceinte est modeste, mais elle n’a rien à envier à certains terrains de Nouvelle-Zélande. Pour lui, c’est déjà un cadre digne d’une rencontre internationale.

Le match approche. Lors de la causerie, le coach annonce l’équipe. Nino, Mark, Kavai’ei, Alessio et Hirinai débuteront titulaires. Nicolas, Teanuanua et Vatea prendront place sur le banc.

Ce soir-là, Teanuanua s’endort avec un mélange de déception et d’excitation. Il a tellement envie de fouler cette pelouse, de vivre son premier match international A. Dans son lit, il ferme les yeux et pense à sa mère, qui doit être si fière. Et à son père, disparu, qui de là-haut, doit sans doute sourire.

8 « J'aime »

Eh bah, l’équipe promet avec toutes ces retrouvailles ! Les automatismes ne devraient pas mettre longtemps à revenir !

1 « J'aime »

Ca fait plaisir tous ces visages connus

1 « J'aime »
Nga whakautu mo nga kaipānui

@CaptainAmericka Il faut espérer! Surtout contre la Micronésie!

@Tiien Ça va l’aider à s’adapter!

Le match en Micronésie

C’est le grand jour. Teanuanua espère fouler la pelouse pour sa première sélection avec l’équipe de Tahiti. Pour l’instant, il doit se contenter de participer à l’échauffement avec les remplaçants. Six changements sont autorisés: un chiffre qui lui laisse un peu d’espoir.

Dans le vestiaire, le coach Garcia donne ses dernières consignes, la voix ferme mais encourageante. Le silence règne quelques secondes avant qu’un cri d’unité ne résonne, porté par toute l’équipe. Teanuanua sent son cœur battre plus vite. C’est le moment.

Il prend place sur le banc, mais reste debout, comme la plupart de ses coéquipiers, au moment des hymnes. C’est d’abord celui de la Polynésie Française: ’Ia ora ’o Tahiti Nui. Chanté en tahitien, tous connaissent les paroles par cœur. Teanuanua murmure les mots en même temps que les autres:

Mon pays est né de Dieu
Collier d’îles multiples
Aux délicates senteurs
Reliées d’une tresse immortelle
Aujourd’hui je te loue.
Voici que s’élève la voix
De tes enfants
Répands ton amour
Pour que vive Tahiti Nui.

Il sent un frisson parcourir son dos. Ses yeux se posent sur le maillot rouge frappé de l’emblème de la Polynésie: il y est. Puis le stade tout entier reprend l’hymne de la Micronésie, repris en chœur par les 400 spectateurs présents. L’ambiance est modeste, mais sincère.

Teanuanua s’assoit entre Vatea et Nicolas. Le trio échange un regard complice avant que le coup d’envoi ne soit donné. Les titulaires se placent, le match commence.

Dès les premières minutes, Tahiti impose son rythme. Au cœur du jeu, Hirinai Vahirua rayonne. Il domine techniquement, distribue le jeu, élimine avec aisance et éclipsant même Alessio, pourtant très en forme. Et dès la 13e minute, sur une de ses percées, la défense micronésienne panique. Franck se retrouve seul, parfaitement servi. Il contrôle, ajuste le gardien, et marque sans trembler.
Les filets tremblent. 1-0 pour Tahiti.

Dix minutes plus tard, c’est au tour de Fabien de s’illustrer: une tête puissante sur corner, imparable. 2-0 à la 23e minute. La domination est totale, presque tranquille.

Mais à la 26e minute, alors qu’il partait sur une nouvelle accélération, Franck s’écroule. Il se tient la cuisse, grimace. Le staff médical accourt: blessure musculaire. Il ne peut pas continuer.

Le coach n’hésite pas longtemps et fait entrer Honoura Maraetefau, joueur de l’AS Dragon. Et à la 34e minute, le remplaçant se transforme en buteur. Sur une passe lumineuse d’Alessio, Honoura croise sa frappe et inscrit le troisième but tahitien.

À la pause, Tahiti mène 3-0. Les joueurs rentrent au vestiaire sereins, presque souriants. Le travail est bien fait.

Dans le vestiaire, l’ambiance est sereine mais concentrée. Le coach Garcia félicite ses joueurs pour la première période et leur demande simplement de continuer ainsi, sans se relâcher. Il n’a pas grand-chose d’autre à ajouter: tout fonctionne. Avant la reprise, il annonce les noms de ceux qui iront s’échauffer. Ils sont quatre dont Nicolas, Vatea… et Teanuanua.

Le cœur du jeune homme fait un bond dans sa poitrine. Une bouffée d’émotion l’envahit. « Papa, de là-haut, regarde-moi. Soutiens-moi… » pense-t-il en silence, le regard tourné vers le sol.

Lorsque l’équipe retourne sur le terrain, Teanuanua rejoint la zone d’échauffement. Il effectue ses gammes, concentré, les yeux régulièrement tournés vers le banc, espérant y voir un signe. Le match a clairement perdu en intensité: la Micronésie ne parvient plus à exister face à la supériorité tahitienne.

À la 59e minute, le coach adjoint appelle Vatea. Le jeune milieu échange un regard complice avec Teanuanua, lui tape dans la main et s’élance vers la touche. C’est sa grande première. Il remplace Djanny sous les applaudissements discrets mais sincères de ses coéquipiers.

Quelques minutes plus tard, à la 68e, Garcia procède à un triple changement: Nicolas remplace Eddy pour sa première sélection, Louis prend la place d’Alessio, et Kavai’ei sort à son tour. Teanuanua, toujours à l’échauffement, redouble d’effort, espérant être le suivant. Mais soudain, l’adjoint lui fait signe de revenir. Le coach lui pose une main sur l’épaule: « C’est bon, Teanuanua, tu peux t’asseoir. »

Il sent un pincement au cœur. Il souffle, range sa chasuble, et regagne sa place. Il ne rentrera pas.

Le temps s’écoule lentement. À la 87e minute, le dernier changement est annoncé: Mark, le capitaine, sort. Avant de quitter le terrain, il retire son brassard et le passe à Tevaitini. En rejoignant le banc, il tape dans la main de chacun de ses coéquipiers, puis s’assoit à côté de Teanuanua.
« Regarde et apprends », lui glisse-t-il avec bienveillance. « En sélection, être sur le banc, c’est frustrant… mais on apprend quand même. »

Ces mots, simples mais sincères, apaisent un peu la déception du jeune joueur. Sur le terrain, Vatea s’éclate. Lors d’une course devant le banc, Teanuanua oublie un instant sa frustration et l’encourage d’une voix forte: « Allez Vatea! »

Quelques minutes plus tard, l’arbitre siffle la fin du match. Victoire 3-0 pour Tahiti. Dans le vestiaire, l’équipe se félicite sans exubérance. Les visages sont souriants, mais une ombre plane: Franck, blessé en première mi-temps, grimace. Des examens sont prévus, mais il craint le pire.

Teanuanua, en le voyant, relativise. « Mieux vaut être sur le banc qu’à l’infirmerie » se dit-il en silence. Il n’a pas encore joué, mais il est là. Et c’est déjà un début.

9 « J'aime »

Situation frustrante c’est certain… Tout joueur de foot, pro ou amateur a connu ça.. :sac: Mais oui, ça fait partie de l’apprentissage.

1 « J'aime »

Teanuanua découvre la sélection, la vraie cette fois-ci, avec plein de visages connus. Certes, il ne joue pas sur le premier match, mais ça reste super d’être là !
Tout est réuni pour qu’il puisse fouler rapidement le terrain avec ce maillot :smiley:

Nga whakautu mo nga kaipānui

@CaptainAmericka Et oui, il ne faut pas qu’il croit que c’est gagné d’avance!

@alexgavi Peut-être contre les Tonga. C’est à voir!

En famille

Le lendemain matin, le réveil sonne à l’aube. À peine le soleil s’est-il levé sur Gagil que toute la délégation tahitienne s’affaire à l’aéroport. L’avion affrété par la fédération les ramène à Papeete. Le vol est calme; la plupart des joueurs dorment, épuisés mais heureux.

À leur arrivée, le coach Garcia les rassemble brièvement: « Reposez-vous cet après-midi. Profitez de vos familles pour ceux qui le peuvent, videz-vous la tête. Vous dormez tous au centre ce soir, il y aura un repas pour ceux qui le veulent et on reprend demain. »

Un sourire traverse le visage de Teanuanua. Il sait déjà ce qu’il veut faire: retrouver Tita.

Il saute dans un taxi et fonce vers son ancien appartement. En arrivant, il s’attend à ne trouver que sa compagne et sa sœur Moeata… mais la surprise est totale. Toute la famille est là: son grand-père Tevava, toujours droit et calme malgré l’âge, sa mère Moerani, son autre sœur Heiura, et son petit frère Oro, déjà surexcité à l’idée de revoir son grand frère footballeur.

Tita accourt vers lui, les yeux brillants. Elle se jette dans ses bras et l’embrasse longuement.
« Tu m’as manqué horriblement, mon amour », murmure-t-elle contre sa joue.

Teanuanua rit, encore ému de la voir, et tout le monde s’installe autour de la table. Il raconte la Nouvelle-Zélande, le voyage en Micronésie, la chaleur, le match, l’ambiance. Toute la famille écoute avec attention… sauf Oro, qui n’en rate pas une pour faire le clown, imitant les joueurs ou prétendant être un commentateur sportif. Les rires fusent.

Après le repas, ils sortent se promener dans les rues de Faa’a. L’air est doux, la mer scintille au loin. Teanuanua se sent apaisé, ancré. Il réalise soudain que sa famille entière sera dans les tribunes pour le prochain match. Ce simple fait lui réchauffe le cœur.

« J’ai un concert ce soir », lance Moeata avec enthousiasme. « Il faut que tu viennes! »

Teanuanua hésite, puis sourit. Il doit être rentré au centre d’entraînement pour 23 heures, il a donc largement le temps.

Le soir venu, toute la famille se retrouve dans une petite salle de spectacle de Papeete. Les instruments résonnent, les voix s’élèvent. Moeata joue avec une assurance nouvelle, une émotion vibrante. Teanuanua la regarde, fier. Sa petite sœur a vraiment progressé.

Après le concert, ils décident d’aller la féliciter en coulisses. Mais à peine ont-ils franchi les rideaux que Tita attrape doucement Teanuanua par la manche.
« Viens », lui souffle-t-elle avec un sourire complice.

Elle l’emmène dans une petite pièce isolée, à l’écart du bruit. Il y a un canapé. Elle referme la porte à clé, se glisse contre lui, puis l’embrasse avec passion. Ils font l’amour. Les minutes s’envolent, intenses et furtives.

Quand ils reviennent, Teanuanua essaie de se faire discret. Moeata le repère aussitôt: « Tu étais où, Tea? » demande-t-elle, intriguée.

« Euh… aux toilettes », bafouille-t-il maladroitement.

Tevava, assis non loin, le regarde d’un air amusé et lui fait un clin d’œil discret.

La soirée touche à sa fin. La famille doit rentrer chez Tita et Teanuanua, mais lui doit regagner le centre d’entraînement. Avant de partir, il prend chacun dans ses bras, longuement, avec tendresse.
« Contre les Tonga, j’espère jouer cette fois », dit-il en souriant.
Sa mère le serre fort.
« Tu joueras, mon fils. Et on sera là pour te voir. »

Ces mots résonnent en lui alors qu’il s’éloigne dans la nuit tahitienne, le cœur gonflé d’amour et d’espoir.

Le lendemain matin, une nouvelle tête fait son apparition au centre d’entraînement de la Fédération tahitienne de football. C’est François Mu, ailier de l’AS Tefana, venu remplacer Franck, blessé et reparti en Nouvelle-Zélande. Dès qu’il arrive au centre d’entraînement, Teanuanua reconnaît aussitôt son ancien coéquipier. Les deux hommes se serrent dans les bras avec chaleur, heureux de se retrouver dans ce nouveau contexte, celui de la sélection nationale.

Avant le début de la séance, alors qu’il enfile ses crampons, Teanuanua aperçoit une silhouette familière derrière la main courante. Il plisse les yeux: c’est Callum Lowe. Son ami néo-zélandais, celui avec qui il a joué pour l’AS Tefana, lui fait un signe de la tête. Teanuanua se précipite vers lui, un large sourire aux lèvres.

« Callum ! Qu’est-ce que tu fais là? »
« Je suis venu te voir, mec! Demain, je serai au stade avec Charlotte et Elijah. On vient encourager les gars de Tefana… mais surtout toi, hein. Elijah parle souvent de toi. »

Teanuanua rit, touché.
« Ça me fait tellement plaisir de vous savoir là. J’ai hâte de le revoir, ce petit bonhomme! »

Ils discutent quelques minutes, évoquant la Nouvelle-Zélande, la vie à Porirua, les entraînements, les souvenirs. Mais bientôt, un coup de sifflet retentit: l’entraînement va commencer. Teanuanua tape dans la main de Callum avant de rejoindre ses coéquipiers.

Vatea, qui a observé la scène, se tourne vers lui:
« Il est toujours aussi fort, tu sais. C’est vraiment le maître d’œuvre de l’équipe. »

Teanuanua acquiesce. Il sait à quel point Callum est un joueur talentueux et un leader naturel.

Les jours suivants se déroulent dans une atmosphère studieuse et joyeuse. Le groupe vit bien, la cohésion est palpable. Le soir, certains joueurs se rassemblent dans le salon de l’hôtel pour discuter ou jouer à la console. D’autres préfèrent s’isoler pour visualiser le match à venir.

Puis vient la veille du choc contre les Tonga. Le coach Samuel Garcia réunit tout le monde dans la salle de réunion. Sur le mur, un tableau blanc affiche le plan de jeu.

« On change notre structure pour être plus pressant sur le front de l’attaque, explique-t-il. Deux attaquants, un bloc compact, et de la mobilité sur les ailes. »

Les joueurs écoutent attentivement. Teanuanua, lui, reste concentré, même s’il a peu d’espoir: à l’entraînement, il a souvent été placé dans l’équipe des remplaçants.

Le coach commence à annoncer la composition. Nino est titulaire. Mark également, toujours avec le brassard. Tevaitini jouera aussi. Puis le coach annonce que Vatea débutera. Cette titularisation en sélection est grande première pour lui.
Teanuanua jette un regard à Vatea. Ce dernier garde un visage impassible, mais Teanuanua connaît assez son ami pour deviner qu’il déborde de joie intérieure. Il jouera devant sa mère, présente dans les tribunes aux côtés de la famille de Teanuanua. Depuis qu’ils se connaissent, la mère de Vatea et Tita se sont beaucoup rapprochées, et elle considère Moeata comme la fille qu’elle n’a jamais eu.

Le coach continue à égrener les noms. Kavai’ei et Alessio débutent sur le banc. C’est Vahirua qui occupera le poste de numéro 10. Alessio ne dit rien mais Teanuanua sait que cela doit l’affecter. Puis en attaque il annonce Fabien… et… Teanuanua.

Le silence dure une fraction de seconde, avant que quelques regards se tournent vers lui. Le cœur du Mangarévien s’emballe. Il n’y croit pas. Il va débuter.

Le coach conclut la réunion avec quelques mots simples: « Profitez. Montrez pourquoi vous portez ce maillot. »

Teanuanua reste un instant assis après la causerie, le regard perdu. Demain, il portera les couleurs de Tahiti. Devant sa famille, ses amis, et tous ceux qui croient en lui.

Une vague d’émotion le traverse. Il pense à son père, à sa mère, à Tita, à sa famille, à ses amis, à chaque personne qu’il a croisé depuis l’AS Tamarii Tapuhute. Demain, il ne jouera pas seulement pour Tahiti, il jouera pour eux tous.

9 « J'aime »

Ça y est, il va l’avoir sa chance, et devant ses proches en plus !
Avec le concert et la petite partie de jambes en l’air, j’ai bien crû que Teanuanua ne rentrerait pas au centre à l’heure :sweat_smile:

1 « J'aime »

L’heure est venue ! Qui plus est devant énormément de monde venu pour lui ! Il va y avoir une pression énorme, il va devoir bien la gérer…

1 « J'aime »
Nga whakautu mo nga kaipānui

@alexgavi c’est pas un voyou notre Teanuanua :sac:

@CaptainAmericka Tu veux dire qu’il va encore se foirer? :sac:

Débuts en sélection

C’est le grand jour. Dès le matin, l’air est chargé d’une tension électrique. L’équipe de Tahiti quitte le centre d’entraînement pour rejoindre le stade Pater Te Hono Nui. Même si ce n’est qu’un amical, l’événement attire. Huit mille spectateurs sont attendus.

Dans le bus, Teanuanua garde le regard rivé sur la vitre. Il connaît ce trajet, ce stade, cette ambiance. Il a déjà foulé cette pelouse avec chacun de ses clubs, mais cette fois, c’est différent. C’est le maillot rouge de Tahiti qu’il va porter. Lui qui vient de la lointaine Mangareva.

À leur arrivée, la plupart des joueurs sortent pour reconnaître le terrain. Teanuanua, lui, reste dans le vestiaire. Il s’assoit, ferme les yeux, respire profondément. Il veut garder son énergie, se concentrer. Autour de lui, le brouhaha des crampons, des rires nerveux, des conversations techniques.

Quand vient l’heure de l’échauffement, il sort enfin. Le bruit des tribunes monte aussitôt. Il découvre un stade déjà bien rempli, baigné de chants et de drapeaux. En levant la tête, il distingue des silhouettes familières.
Sur la gauche, Moeata agite les bras comme une folle. « Tu es titulaire? » crie-t-elle.
Teanuanua répond en levant le pouce, un grand sourire aux lèvres.
Il envoie un bisou vers la tribune, ce qui fait hurler sa sœur.
Un peu plus loin, il reconnaît Tita, sa mère, Tevava, Oro et Heiura. Tous sont venus.
Il aperçoit aussi la mère de Vatea, aux côtés de sa propre famille, ainsi que Callum, venu en famille, qui le salue d’un geste ample.
Dans un coin des gradins, il reconnaît enfin M. Henry, le père d’Alessio et son ancien patron. Cela lui réchauffe le cœur.

L’échauffement terminé, l’équipe retourne au vestiaire. Le silence s’installe. Chacun enfile ses protège-tibias, resserre ses lacets, vérifie ses gants, son brassard ou sa coiffure. Teanuanua prend le maillot numéro 21. Sur le dos, il lit son nom: TEHAHE.
Il le regarde un instant, puis dépose un baiser sur l’inscription avant de l’enfiler. Une émotion l’envahit.

Le coach Samuel Garcia se lève et prend la parole: « Messieurs, je veux qu’on impose notre jeu. Les Tongiens vont être costauds, ils mettront de l’impact, mais on doit répondre par le mouvement, la vitesse et la précision. On garde notre calme, on joue simple, on joue Tahiti. »

Teanuanua écoute attentivement. À sa droite, Fabien s’approche et lui glisse: « On reste proches, d’accord? Si je pars en profondeur, tu viens en appui. On combine, on se cherche. »
Teanuanua acquiesce.

Un peu plus loin, Alessio vient le voir à son tour: « Profite, mon pote. Chaque seconde. En sélection, tout va plus vite, mais t’as le niveau. J’en suis sûr. »
Teanuanua sourit, reconnaissant.

Les titulaires se lèvent. Dans le couloir, l’atmosphère devient électrique. Vatea se place juste derrière lui et lui met une tape amicale sur les fesses: « Ensemble, mon pote. En sélection, enfin! On va briller, tu vas voir! »

Dehors, le speaker annonce les compositions. La voix résonne dans tout le stade: « Numéro 21… c’est sa première sélection… TEANUANUAAAA… »
Et la foule hurle en chœur: « TEHAHE! »

Des frissons parcourent tout le corps du Mangarévien. Son cœur bat à tout rompre. L’arbitre fait signe aux joueurs. C’est l’instant.
Teanuanua inspire profondément, regarde le ciel, puis avance, main dans la main avec un jeune Tahitien chargé de l’accompagner sur le terrain. L’enfant lève les yeux vers lui, émerveillé.
Alors qu’ils s’apprêtent à fouler la pelouse, Teanuanua se dit simplement:
« Papa, regarde-moi. C’est pour toi. C’est grâce à toi. »

Lorsque les deux équipes rentrent sur la pelouse, la clameur du stade explose. Des tambours, des chants, des drapeaux. Teanuanua sent les vibrations jusque dans sa poitrine. Il inspire profondément.

Les équipes s’alignent pour les hymnes.
Celui des Tonga résonne d’abord, grave et puissant. Puis vient celui de Tahiti.
Teanuanua se redresse, la main sur le cœur. Il chante de toutes ses forces. À mi-parcours, sa voix se brise un peu. Les larmes lui montent aux yeux.
À ses côtés, Vatea le remarque et lui donne un petit coup d’épaule, complice.

Le protocole terminé, chacun rejoint sa position. Les dernières consignes fusent:
« On garde le ballon! On les fait courir! », lance Fabien.
« Bloc haut! Pressing dès la perte du ballon! », répond Mark.
Le coup d’envoi sera pour Tahiti.

Teanuanua se place au centre. Le regard fixé sur le ballon, il entend à peine le sifflet. Quand il retentit enfin, il fait une courte passe à Fabien. Le match est lancé sous les cris de la foule!

Fabien enchaîne aussitôt vers Eddy, posté côté droit.
Eddy accélère, dribble son premier adversaire, tente de longer la ligne. Deux défenseurs lui barrent la route. Alors, il voit l’appel de Vatea, parti dans son dos.
Une passe en profondeur est faites.
Vatea contrôle, efface son vis-à-vis d’un crochet… entre dans la surface…
Et se fait faucher net!

Le stade retient son souffle une fraction de seconde avant que l’arbitre ne désigne le point de penalty. Explosion de joie dans les tribunes.
Teanuanua court vers Vatea, lui tape dans les mains: « Super, mon frère! Magnifique! Dès les premières secondes de jeu! »

Mais autour du ballon, la tension monte. Eddy, Fabien et Hirinai se disputent le tir.
Les voix s’élèvent, chacun veut marquer.
Finalement, Mark, le capitaine, s’interpose: « C’est Eddy qui tire. Point final. Il y a des consignes, on les respecte! »

Eddy s’avance, pose le ballon, recule de trois pas. Le silence s’installe dans le stade.
Un sifflet. Une frappe sèche.
Le ballon file dans les filets. 1-0 pour Tahiti.
Les bras se lèvent, les cris éclatent. Teanuanua se précipite pour féliciter le buteur.

Mais après cette entame rêvée, le match se durcit.
Les Tongiens, frustrés, multiplient les fautes. Les tacles volent, les duels sont rugueux.
Tahiti conserve la balle, mais le rythme se casse.

Teanuanua multiplie les efforts, redescend chercher les ballons, relance, combine, tente de lancer Fabien en profondeur.
Mais Fabien ne lui rend jamais les passes. Il joue seul, parfois agacé.
De son côté, Hirinai tente plusieurs dribbles, frappe, mais bute sur une défense compacte et oublie qu’il a des coéquipiers à ses côtés.

À la 33e minute, danger: corner pour Tahiti, repoussé par la défense tongienne.
Contre éclair: trois attaquants foncent vers le but tahitien.
En face, seuls Vatea et Djanny sont revenus.

Le premier tacle in extremis, du bout du pied, mais le ballon revient sur un deuxième Tongien qui frappe fort.
Nino semble s’envoler, se détend à l’horizontale, et d’une main ferme détourne en corner!
Le stade rugit de soulagement.

À partir de là, les Tonga prennent le dessus.
Ils gagnent les duels, pressent haut, font douter les Tahitiens.
Le jeu devient confus, haché, tendu.

Quand enfin l’arbitre siffle la mi-temps, les joueurs soufflent.
Les visages sont fermés, les maillots trempés.
Le tableau d’affichage indique 1-0, mais Tahiti a reculé et s’est fait peur.

Dans le couloir, le coach Garcia ne dit rien. Juste un regard noir, lourd de reproches.
Il désigne Alessio d’un signe de tête: « Va t’échauffer, tu rentres à la reprise. »

Puis, d’un ton sec, dit sur le chemin du vestiaire: « On mène, mais c’est pas du football, ça. »

Les joueurs rentrent au vestiaire, silencieux.
Teanuanua, haletant, s’assoit. Il sait que la deuxième mi-temps sera rude.

9 « J'aime »

Le match est rude. Il va falloir montrer plus en seconde période pour (à minima) conserver cette courte avance au marquoir

1 « J'aime »

Il faut faire ce qui a été dit avant le match : jouer simple !
Ce n’est qu’un amical mais quand même, il faut s’appliquer.

1 « J'aime »

Sympa le Fabien qui demande de jouer ensemble pour finalement ne penser qu’à lui :hoho:

1 « J'aime »

Il y a un truc pas cool qui se dégage de cette première mi-temps. Certes, Tahiti mène mais il y a cette grosse impression que certains en font trop, et cherchent à se mettre en évidence, au détriment de l’équipe :grimacing:
Coach Garcia a toutes les raisons du monde d’exploser. On espère que Teanuanua n’en fera pas les frais !

1 « J'aime »
Nga whakautu mo nga kaipānui

@Rhino Ils se sont un peu reposé sur leurs lauriers après une superbe entame de match

@CaptainAmericka Ils ont oublié ce qu’était de jouer simple

@Julian-m Il veut que ça joue ensemble mais pour lui :sac:

@alexgavi Teanuanua est souvent une victime :sac:

Seconde période

Dans le vestiaire, le coach explose.
« C’est quoi ça? On mène rapidement 1-0 et on se laisse aller? On ne va pas le gagner, ce match, pas comme ça. Chacun essaie de faire la différence seul. »

Son regard se fixe sur Fabien.
« Fabien! Tu sais que si tu as Teanuanua à côté de toi, c’est pour jouer avec lui? C’est pitoyable ta façon de jouer. Tu as été zéro. Aucun sens du collectif. »

Il enchaîne, sans laisser de répit.
« Hirinai, pareil! Un numéro 10, c’est l’essence même du collectif. Tu fais n’importe quoi. L’un de vous deux va sortir, vous m’avez énervé. On change de schéma tactique. On densifie le milieu avec l’entrée d’Alessio! »

Il prend un tableau, place les pions, explique rapidement le nouveau dispositif.
Puis, après un silence, il tranche: « Fabien, tu sors. Et c’est une sortie méritée vu ta prestation. »

Le ton est froid, définitif.
« Les autres, je veux voir du mieux. Sinon, vous allez vite retrouver le banc. Surtout toi, Hirinai, je te surveille. Ce n’est pas parce qu’on porte le nom de Vahirua et qu’on joue en France qu’on doit faire n’importe quoi. Reviens sur terre. »

Le vestiaire tombe dans un silence pesant. Personne n’ose parler.
On entend juste les souffles lourds, les crampons qui grattent le sol, et le sifflement du vent dehors.

Quelques minutes plus tard, l’arbitre vient frapper à la porte pour rappeler les joueurs.
Le groupe se lève lentement, encore marqué par la colère du coach.

En entrant sur la pelouse, Teanuanua aperçoit Alessio retirer son survêtement. Il s’avance vers lui et lui tape dans la main.
Le voilà sur le terrain.
Teanuanua est désormais seul en pointe. Son rôle est clair: peser sur la défense et se placer pour être à la réception des centres.

Avec Alessio au milieu et Hirinai redescendu d’un cran, l’équipe semble plus équilibrée. Les passes sont plus fluides, le pressing mieux coordonné. Tahiti reprend la maîtrise du match.

Il ne faut que quelques minutes pour que la première occasion arrive.
49e minute: Vatea monte sur son aile, déborde, puis centre. Teanuanua saute et place une tête en retrait vers Alessio, qui voit la course de Vatea, toujours lancé.
Il lui redonne la balle d’un petit extérieur du pied.

Vatea élimine son défenseur d’un crochet sec, s’avance vers le but.
L’angle est fermé, le gardien fonce sur lui. Alors, il fait le bon choix: une passe en retrait, parfaite.
Hirinai surgit et pousse le ballon dans le but vide.
2-0 pour Tahiti.

Le stade explose, le banc applaudit.
Hirinai exulte, court vers le poteau de corner, puis revient féliciter Vatea, décisif sur les deux buts de la soirée. Teanuanua, lui, lève les bras au ciel. Il sent la victoire se dessiner.

Tahiti a entamé la seconde période avec une intensité impressionnante. Depuis le coup d’envoi, les joueurs polynésiens pressent haut, combinent vite et étouffent totalement les Tonga, dépassés dans tous les secteurs du jeu.

Sur une nouvelle montée fulgurante, Vatea déborde encore sur son côté droit. Il élimine son vis-à-vis d’un crochet court et adresse un centre parfait. Eddy surgit dans la surface et, d’une superbe demi-volée, propulse le ballon au fond des filets. 3-0! Le stade explose de joie. À la 55e minute, la messe semble dite.

Le reste du match se déroule sous le contrôle de Tahiti, qui domine sans relâche mais sans ajouter de but.
Sur une belle ouverture d’Alessio, Teanuanua se met en position de frappe à l’entrée de la surface. Il enroule son tir, mais le gardien adverse réalise une belle parade et détourne le ballon du bout des doigts.

À la 67e minute, le coach décide de faire tourner. Vatea, épuisé mais ovationné par le public, cède sa place à Farearii.
Tout le stade se lève pour saluer la performance du latéral droit, véritable homme du match: un penalty provoqué, deux passes décisives et une activité constante. Teanuanua sourit en pensant à la fierté que doit ressentir la mère de son ami.

Le temps passe, les minutes s’égrènent, et Tahiti gère tranquillement.
À la 87e minute, c’est au tour de Teanuanua de sortir. Il laisse sa place à Dylan, sous les applaudissements du public et les encouragements de ses coéquipiers. Le score ne bougera plus: victoire nette et sans bavure, 3-0.

Après le coup de sifflet final, les joueurs tahitiens font le tour du stade pour saluer leurs supporters.
Teanuanua aperçoit sa famille en tribune, tous souriants et fiers. Il leur envoie un signe de la main avant de rentrer au vestiaire, le cœur léger.

Là, l’ambiance est joyeuse: rires, musique, embrassades.
Tita le rejoint quelques minutes plus tard, traverse la foule et l’embrasse avec passion.
Mais Teanuanua n’a pas le temps de s’attarder. Comme Tevaitini et Louis, il doit prendre un vol pour l’Australie le soir même afin de rejoindre son club.

Le coach Garcia réunit l’équipe une dernière fois. Il félicite tout le monde pour ces deux victoires, salue l’état d’esprit collectif et conclut par un simple « On se retrouve bientôt, les garçons. Continuez comme ça. Brillez en club et la sélection en tirera les bénéfices. »

Teanuanua, lui, a déjà la tête pleine de rêves. Il y a goûté, à la sélection, et il veut y revenir, cette fois avec Temehani à ses côtés.

À l’aéroport, il croise plusieurs joueurs qui repartent eux aussi vers leurs clubs respectifs.
Il serre longuement Alessio dans ses bras, avant que celui-ci ne s’envole pour Singapour. Puis vient le moment des adieux avec sa famille, venue spécialement pour lui dire au revoir.
Tita l’embrasse tendrement et lui murmure à l’oreille: " Je vais bientôt venir vivre avec toi en Nouvelle-Zélande."

Après une courte nuit passée en Australie, Tevaitini, Louis et Teanuanua arrivent enfin à Wellington. Là, chacun reprend sa route vers son club.

Quand il retrouve l’entraînement, Teanuanua a droit à une ovation de ses coéquipiers. Ils le félicitent bruyamment pour sa première sélection, avant de le jeter sous la douche tout habillé, éclatant de rire.

Le Mangarévien est de retour en Nouvelle-Zélande.
Mais désormais, quelque chose a changé en lui: avec cette première expérience en sélection, il sait qu’il a franchi un cap.
Et il est bien décidé à montrer qu’il faudra compter sur lui.

10 « J'aime »

Le coach n’a pas pris de gants dans le vestiaire mais il a bien eu raison

1 « J'aime »

Ca a fusé dans le vestiaire…
C’est bien pour lui ces sélections, c’est un autre monde maintenant

1 « J'aime »

La deuxième mi-temps fut bien meilleure, et heureusement ! Le coach a parfaitement géré la situation de la mi-temps !

1 « J'aime »

Dans les vestiaires : « Lancer une bouteille d’eau » :joy:
Ca se voit que t’es encore sur FM24 :sac:

Au moins ça a eu son effet ! Une bien meilleure seconde période et une belle première pour Tea au final !

2 « J'aime »