:storygreen: :s4: Le génie de Ma’areva 🇵🇫

Il a pas vu le mont en tout cas.

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Oh, on sait déjà tous que :

  • soit il se blesse au prochain match et Tita le regonfle à bloc (je parle de la confiance hein, je précise :smirking_face: )
  • soit il sort un match de folie et passe une nuit de folie et… sa saison est terminée car il va privilégier le sexe à l’amour et hop, rebelotte dans les emmerdes tout ça :joy:

Non, on espère qu’il sorte un bon match, il a l’air bien en ce moment ! Si en plus Tita pouvait le combler de bonheur… Mais ça voudrait dire pour l’auteur de la story qu’il faudrait un peu de chapitres heureux, et ça, pas sûr qu’il sache faire :joy:

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Tu penses qu’elle va lui souffler dans la corne d’abondance??? Non pas le genre :face_with_peeking_eye:

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Te mau pahonoraa a te feia tai'o

@celiavalencia je l’aime bien le Godwin, ça me fait rire de le faire intervenir :joy:

@Sythax Elle peut coûter cher celle-ci :sob:

@Rhino Il ne devrait pas être motivé à chaque match même sans ça? :sac:

@Julian-m Depuis le temps qu’on parle de Teanuanua et de femmes, il va devoir passer à l’action :sac:

@alexgavi Tu veux dire que si ça arrive, c’est de la faute de Tita? :joy:

@Tilo82 Il va peut-être voir autre chose :sac:

@CaptainAmericka Genre, ça veut dire que je ne sais pas faire de chapitres heureux? :joy:

@Tiien Tu l’appelles comme ça? :sac:

Chapitre 101: Tefana en Nouvelle-Zélande

C’est vendredi matin, l’atmosphère est plus tendue qu’à l’habitude. L’AS Tefana s’envole pour la Nouvelle-Zélande, mais il n’y a pas la même excitation qu’au moment de partir en métropole. Cette fois, il ne s’agit pas de se montrer ou de découvrir un autre monde: il s’agit de la compétition la plus importante d’Océanie. Et tout le groupe en a conscience. Les visages sont fermés, la concentration est déjà palpable.

Godwin, lui, est fidèle à lui-même : inépuisable, imprévisible. Il a débarqué à l’aéroport vêtu d’une jupe fleurie et d’un collant rose bonbon, tout sourire, lunettes de soleil fluo sur le nez. Il danse sans complexe sur des tubes des années 1990 qui sortent d’un haut-parleur Bluetooth accroché à son sac. Une hôtesse, amusée, se laisse prendre à son jeu et rit à ses blagues absurdes.

Teanuanua, un peu en retrait, l’observe sans comprendre comment est-il possible d’être aussi décalé à quelques jours d’un match aussi crucial. Il ne dit rien. Il est presque soulagé: Godwin n’est pas revenu à la charge au sujet de Tita. Alors Teanuanua évite soigneusement de croiser son regard, et laisse couler.

Le jeune footballeur a laissé Moeata à la mère de Vatea, comme lors du voyage précédent, en France. Vatea qui accompagne d’ailleurs l’équipe; une figure rassurante pour Teanuanua qui reste timide et souvent à l’écart du groupe.

Quelques heures plus tard, l’équipe atterrit à Wellington. La capitale néo-zélandaise les accueille sous un ciel bleu mais des températures fraîches pour des Tahitiens: 19°C. Ils déposent leurs affaires à l’hôtel, puis filent directement vers le stade désigné pour leur premier match.

Et là, c’est la déception… Les joueurs s’attendaient à une enceinte impressionnante, un écrin digne de la Champions League océanienne. Mais à l’arrivée, c’est un terrain en herbe banal, encadré par une petite tribune et quelques grillages. Le stade semble posé là, au bord d’une route, comme oublié.

Teanuanua lève les yeux vers le ciel. Il sait qu’il ne doit pas se laisser déconcentrer par ces détails. Le coach l’a dit : «Ce n’est pas l’environnement qui fait le match. C’est vous.»

Ils s’entraînent. Ils courent. Pas un mot de travers. Pas un rire, même chez Godwin. L’équipe est entrée dans un autre mode: en mode guerrier.

Le soir, chacun rejoint sa chambre, le cœur serré et l’esprit tendu. Teanuanua s’étire en silence avant de se coucher. Il pense à Tita et à son étrange promesse. Il pense à Moeata, à son grand-père, sa mère, son frère et sa sœur, restés à Mangareva.

Avant de fermer les yeux, il se fait une promesse : tout donner pour renverser l’ogre Néo-Zélandais.

Le jour du match, les visages sont fermés. L’ambiance est studieuse, presque solennelle. Personne ne parle pour ne rien dire. Dans la salle de réunion, le coach annonce la composition d’équipe: Teanuanua est titulaire.

À l’arrivée au stade, les joueurs découvrent les lieux transformés. La veille encore désert, le terrain est maintenant prêt pour la bataille. Les filets ont été tendus, les lignes blanchies. Peu à peu, le public s’installe, lentement. Il n’y aura pas foule, mais l’atmosphère monte quand même en intensité. Un drapeau tahitien flotte fièrement dans la petite tribune. Il semble presque hors contexte dans ce paysage gris et venteux, mais il fait du bien à voir.

Alors qu’’ils rentrent brièvement au vestiaire après l’échauffement, Teanuanua entend une voix familière crier son prénom. Il lève les yeux, surpris. Dans les gradins: Manava.
Celle qu’il n’a jamais vraiment oubliée, la sœur de Temehani, son amour secret, inavoué, celle qui avait choisi Alessio, parti depuis au Qatar. Oui, c’est bien elle!

Elle est là. Radieuse. Elle lui sourit et lui fait un grand coucou, sans gêne.
Teanuanua sent son cœur bondir dans sa poitrine. Une bouffée d’adrénaline lui monte à la tête. Il lui répond d’un sourire discret, sans trop s’attarder. Pas maintenant, pas ici… Il doit rester concentré.

Dans le vestiaire, Pascal Vahirua prend la parole. Il ne crie pas. Il n’en fait pas trop. Il parle doucement, mais chaque mot résonne: «Personne ne croit en vous ici. Ni eux, ni même certains chez nous. Mais moi, je vous connais. Vous avez le niveau. Croyez en vous. Jouez simple, ensemble. On n’est pas là pour survivre. On est là pour marquer cette compétition.»

Le silence qui suit est pesant, mais habité. L’équipe entre sur le terrain. Et le match commence.

Dès les premières minutes, l’AS Tefana montre un visage conquérant. Oui, ils sont dominés. Oui, Western Suburbs a la possession, les automatismes, le public. Mais Teanuanua et les siens ne lâchent rien. Ils défendent, ils pressent, ils se battent sur chaque ballon. Et dans cet effort collectif, Teanuanua rayonne.

Il joue juste, il joue fort. Il se bat comme un lion, se crée deux occasions nettes. La deuxième, une frappe enroulée ras du poteau droit, fait frissonner le banc tahitien. Le coach l’applaudit.

Mais les Néo-Zélandais, eux, sont patients. Et à la 37e minute, alors que les Tahitiens commencent à baisser en intensité, Western Suburbs accélère.

Une attaque limpide, tout en une touche de balle, un jeu rapide, précis. La défense tahitienne tente un alignement pour piéger l’avant-centre au hors-jeu, mais s’y prend un quart de seconde trop tard. L’attaquant contrôle, pivote, frappe en pleine lucarne. 1-0… L’expérience du haut niveau a payé…

Le public, environ 400 personnes, se lève et rugit de bonheur.
Les joueurs de Tefana, eux, accusent le coup. Ce but fait mal. Il pèse sur les jambes et sur les esprits. Mais ils ne craquent pas. Ils tiennent jusqu’à la mi-temps, sans céder à la panique.

Dans les vestiaires, chacun reprend son souffle. Le coach les félicite pour leur combativité mais les pousse à se reprendre en main.
Teanuanua, essoufflé mais lucide, sent qu’il faudra un exploit pour renverser le match.

Au retour des vestiaires, les Tahitiens ont le regard noir, les mâchoires serrées. Ils reviennent avec les crocs. Finie la prudence, place à l’audace.

Dès la reprise, l’AS Tefana prend le jeu à son compte. Pressing haut, passes rapides, gestes justes, le ballon circule mieux que jamais. L’entrée de Vatea fait du bien. Le jeune arrière droit combine à merveille avec un Godwin retrouvé. Une-deux, accélération côté gauche, centre à ras de terre pour Teanuanua.
Pris en tenaille par un défenseur, Teanuanua remise en retrait d’un geste instinctif.
Godwin surgit, fait une roulette qui mystifie le gardien… frappe du gauche! Mais sur la ligne, un défenseur sauve son équipe in extremis. Le ballon est repoussé, les Tahitiens sont maudits.

Mais ils continuent à pousser.
Tefana enchaîne les actions. Teanuanua semble être partout: il presse, il défend, il récupère, il tire. Plusieurs fois, il tente sa chance, parfois trop précipitamment. Il donne tout. Son short est trempé de sueur, ses jambes sont lourdes, mais il n’arrête pas.

Le chrono file. Et avec lui, la lucidité. Ce qui ressemblait à une belle partition collective devient peu à peu un concert de tentatives individuelles. Chaque joueur cherche l’ouverture seul, veut faire la différence. Mais la défense néo-zélandaise tient bon. Solide, disciplinée, expérimentée, elle ne panique jamais.

À la 81e minute, Teanuanua fait un dernier appel au cœur de la surface. Godwin, dans un éclair de génie, élimine deux adversaires sur l’aile droite et centre parfaitement. Teanuanua s’élève, reprend de la tête. Le gardien est battu, le ballon file droit vers le but… Poteau.

Tout le banc se lève, mains sur la tête. Teanuanua tombe à genoux et tape sur le sol. Il y croyait.

Dans les arrêts de jeu, Godwin déclenche une frappe surpuissante des 25 mètres. La barre tremble sous l’impact. Mais le ballon refuse toujours d’entrer dans le but.

Et puis le coup de sifflet final… 1-0, score final.

Tefana s’incline malgré un match plein. Les joueurs tombent les uns après les autres, lessivés. Ils ont tout donné.

Après avoir salué sportivement leurs adversaires, Teanuanua s’éloigne du groupe et monte vers les tribunes.
Manava l’attend, sourire aux lèvres.
« Ça m’a fait plaisir de te voir ici, » dit-il timidement.
« C’est ton premier match en Nouvelle-Zélande. Et pas le dernier, j’espère, » répond-elle, espiègle.

Teanuanua esquisse un sourire.
« Mais tant qu’à faire, viens jouer à Auckland, » ajoute-t-elle. « J’y vis, je pourrais venir te voir plus souvent. Parce que là, le trajet était long. »
Elle éclate de rire.
Lui, en la regardant, se sent vaciller, le cœur léger, presque flottant. Tout ce qu’elle dit sonne juste.

Ils discutent encore quelques minutes. Des banalités souvent, mais cela rend Teanuanua heureux.

Alors qu’il redescend vers les vestiaires, elle lui lance, en haussant la voix: « Donne-moi de tes nouvelles, Tea ! »
Il lève le pouce en guise de promesse silencieuse.

Dans les vestiaires, l’ambiance est pesante. Les visages sont fermés, les maillots poisseux de sueur et de regrets.
Quand Teanuanua entre, Godwin ne peut s’empêcher de lancer: « Tiens… Voilà le Don Juan… Le seul qui va la mettre au fond aujourd’hui. Tant mieux pour lui, c’est la Saint-Valentin, aujourd’hui. »

La remarque fait rire jaune quelques coéquipiers. Godwin parle fort mais son regard est sombre: il déteste perdre.

Le coach Vahirua coupe court : « Écoutez. Ce soir, vous avez montré que vous aviez le niveau. Maintenant, pour passer, il faudra gagner les deux prochains. Et si vous jouez comme aujourd’hui, j’ai aucun doute : vous le ferez. »

Les joueurs hochent la tête. Pas de cris, pas de discours enflammé, juste une promesse muette de se relever.

À la sortie du stade, alors que Teanuanua s’apprête à monter dans le bus, une voix étrangère l’interpelle en anglais: « Hey! Number eleven from Tefana. Please, come here! »

Un homme en survêtement l’attend sur le trottoir. Méfiant, Teanuanua s’approche.
« Je suis recruteur pour Auckland City, » dit l’homme avec un accent marqué. « Tu as joué un très bon match. Tu as un agent? Je veux son contact. »

Teanuanua le fixe.
Puis répond, calme mais tranchant : « Auckland City? Le club qui a plombé la carrière de mon pote Alessio? Hors de question. Jamais de la vie. Je suis un joueur de l’AS Tefana. Et je le resterai! »

Sans attendre de réponse, il tourne les talons, monte dans le bus. Derrière lui, l’homme l’appelle encore. Mais c’est trop tard.

Le lendemain, le groupe est de retour à Tahiti.

À l’aéroport, les familles attendent. Malgré la défaite, les joueurs sont accueillis en héros.

Moeata saute dans les bras de Teanuanua et dit: « Tu m’as manqué mon héros de grand frère! »
Ces quelques mots suffisent à faire naître un sourire sur le visage fatigué de Teanuanua.

Elle pensait à lui. Et cela, pour l’instant, valait plus qu’une victoire.

Date Compétition Match Stade Adversaire Score Perf’ de Teanuanua
14/02/2026 OFC Champions League GA Journée 01 Edeavour Park Western Suburbs 0-1 Titulaire, 90 minutes de jeu

Position
Club
Matchs Joués Victoire Nul Défaite Différence de buts Points
1 er Western Suburbs :new_zealand: 1 1 0 0 +1 3 pts
2 ème Lautoka :fiji: 1 0 1 0 0 1 Pt
3 ème Erakor GS :vanuatu: 1 0 1 0 1 1 Pt
4 ème AS Tefana :french_polynesia: 1 0 0 1 -1 0 Pt
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Dommage cette défaite, mais bravo car gros match contre le plus gros du groupe.
Il y a de l’espoir

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Les néo-zélandais sont des monstres et Tefana s’est montré à son avantage, bravo !
(on veut plus Manava, Tita forever :heart:)

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Oui, ça a eu l’air d’être un gros match, dommage pour le résultat final !

C’est couillu, courageux mais une sage décision de refuser les avances de l’agent qui ressemblait à tout sauf un agent !

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C’est vraiment pas passé loin du match nul…

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C’est pas passé loin. Ca reste de bon augure pour les prochaines rencontres

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Dommage, l’équipe a vendu chèrement sa peau ! Teanuanua a bien réagi face à Manava et le recruteur d’Auckland City.
Par contre, pas de but, dommage pour lui :joy:

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Te mau pahonoraa a te feia tai'o

@Tiien Il y a de l’espoir pour la suite si ça ressort des prestations comme ça!

@Sythax Il n’aura manqué qu’un but (pour le match, pas pour Manava :sac: )

@CaptainAmericka le résultat final est cruel. C’est le plus gros match de Tefana depuis le début de saison.

@celiavalencia un nul qui aurait été mérité.

@Rhino Exactement. Il faudra répéter ce genre de prestation.

@alexgavi On ne saura pas ce que lui a réservé Tita :sac:

Chapitre 102: Sur la scène continentale

Entre deux batailles de Champions League, un match de championnat s’intercale face à l’AS Mataiea. Le coach, Pascal Vahirua, a décidé de ménager quelques cadres encore éprouvés par le combat en Nouvelle-Zélande. Parmi eux: Teanuanua et Godwin, tous deux relégués sur le banc au coup d’envoi.

Mais malgré ce turnover, l’AS Tefana ne tarde pas à faire la différence. Dès la 7e minute, Mark, le capitaine, impose sa loi dans les airs sur corner. Sa tête est repoussée par le gardien adverse, mais Kahuta, en renard des surfaces, a bien suivi et pousse le ballon au fond. 1-0. Le match semble à sens unique.

Mais juste avant la pause arrive un sacré coup dur pour l’équipe: Moana, le gardien titulaire, se blesse. Pire encore: Michel, son habituel remplaçant, est forfait pour ce match. C’est donc Alexandre, 16 ans à peine, qui enfile les gants pour la première fois en équipe première.

En seconde période, le jeune Alexandre se montre solide comme un roc. Il rassure la défense, bloque plusieurs ballons chauds et fait même un arrêt réflexe de grande classe sur une frappe à bout portant. Il sauve l’essentiel et permet de repartir avec 3pts.

Mais l’infirmerie continue de se remplir. Dès le retour des vestiaires, Kahuta s’est blessé, contraignant Teanuanua à faire son entrée plus tôt que prévu. Et puis, ce fut au tour de Godwin de s’écrouler, grimace de douleur au visage. Verdict: entorse et une indisponibilité de deux mois… Une catastrophe… L’équipe devra se débrouiller pour les deux matchs de Champions League sans son fantasque numéro 10.

Dans le vestiaire, la victoire a un goût étrange. Celui d’un combat gagné mais d’une armée amochée.
Teanuanua, une serviette sur l’épaule, passe parmi ses coéquipiers, tapant dans chaque main. Quand il arrive à hauteur de Godwin, celui-ci est assis, la cheville bandée, le visage crispé.
« Désolé pour ta blessure… » glisse simplement Teanuanua.

Godwin soupire, puis tend la main.
« Écoute, le puceau… Dans l’attente de mon retour, c’est toi le leader technique de l’attaque. »

Il marque une pause.
« Je compte sur toi. Et à mon retour, tu pourras te reposer sur mon génie. »

Le ton est mi-sérieux, mi-arrogant, mais c’est sa manière à lui de faire un compliment.
Teanuanua comprend. Il sourit.

Le prochain match de Champions League se joue à domicile, au stade Ganivet. L’adversaire du jour : Erakor GS, une équipe venue du Vanuatu.
Mais l’AS Tefana doit faire face à une cascade d’absences: Kahuta est toujours blessé, tout comme Godwin et Moana, des joueurs qui jouent régulièrement…
Teanuanua, lui, est bien là, prêt à tout donner. Michel, de retour de blessure, retrouve son poste dans les cages.

Le public a répondu présent : environ 800 spectateurs garnissent les tribunes, parmi lesquels Godwin.
Autorisé à rentrer aux Îles Salomon pour deux semaines, il a tenu à assister au match de son équipe, boitillant légèrement, mais le regard vif.

Mais le sort semble s’acharner sur cette équipe. Dès la 4e minute, Michel sort dans les pieds d’un attaquant adverse et est percuté violemment. Il reste au sol… puis se fait remplacer. De nouveau, Alexandre, le jeune gardien de 16 ans, entre sur la pelouse. Cette fois, pour un baptême de feu en Champions League.

En s’avançant vers sa cage, il croise Mark, le capitaine, qui lui tape dans la main.
« Pas de pression. Toute l’équipe est solide et va jouer pour toi. Fais ce que tu sais faire, car tu le fais très bien. Comme à l’entraînement! »

Alexandre secoue la tête. Il n’a pas grand-chose à faire en première mi-temps, mais chaque ballon qu’il capte rassure toute l’équipe.

Le match est tendu, fermé, sans grandes occasions. Teanuanua est bien pris par un milieu défensif tenace qui ne lui laisse pas une seconde de répit. Il ne tente qu’une seule frappe, sans danger.

À la pause, le coach décide de changer les choses. Jason entre en jeu et le système évolue: Tefana jouera en 4-4-2 avec deux attaquants désormais.
« Souvenez-vous de votre prestation de haut vol en Nouvelle-Zélande », leur dit Vahirua dans le vestiaire. « Refaites-moi la même prestation en seconde période. »

Et le visage du match change. Avec deux pointes, Teanuanua trouve plus de liberté. Le joueur qui le marquait individuellement est obligé de défendre plus bas, et l’espace s’ouvre enfin.

À la 79e minute, Stanton récupère un ballon au milieu et glisse une passe en profondeur. Teanuanua jaillit. Il pense être hors-jeu, mais aucun coup de sifflet ne vient. Il évite la sortie du gardien, pousse le ballon et marque dans le but vide.

Il court aussitôt en direction de sa sœur, positionnée juste derrière les panneaux de pub. Il la pointe du doigt et forme un cœur avec les mains. Ses coéquipiers se ruent sur lui, le plaquent au sol dans un tumulte de joie. Le stade explose.

Mais cette euphorie ne durera pas.
À la 82e minute, Erakor GS obtient un corner. Alexandre anticipe, saute pour dégager, mais le ballon est légèrement dévié au premier poteau et le lobe… Derrière, un joueur du Vanuatu n’a plus qu’à pousser le ballon au fond. Égalisation.

Dès lors, Erakor ferme le jeu, tue le rythme et repart de Tahiti avec un point.

Dans les vestiaires, les visages sont tirés. Ce nul a un goût amer. Mais tout n’est pas perdu. Il reste un match. Et en cas de victoire, une très forte probabilité de voir le prochain tour.

Le dernier match de Champions League a lieu aux Fidji. Cette fois-ci, les joueurs de l’AS Tefana vont fouler une pelouse bien différente : celle d’un véritable grand stade, moderne, rempli d’attente et de bruit. Mais Teanuanua n’a pas le cœur totalement léger. Vatea, son meilleur ami dans l’équipe, est forfait à son tour et n’est pas du voyage… Encore une blessure… Encore un coup dur… Ce tournoi n’aura pas épargné TefanaMichel, revenu de blessure, gardera les buts.

Le jour du match, le public se masse dans les tribunes. Il y a de l’électricité dans l’air. Lautoka joue à domicile, et ses supporters espèrent une qualification pour le tour suivant. Car ce soir, tout se joue: trois équipes peuvent encore passer. Lautoka, Tefana et Erakor GS. Un duel à distance car dans le même temps, Erakor GS reçoit Western Suburbs.

Le coup d’envoi est donné devant 1 500 spectateurs. Une foule comme Teanuanua n’en avait jamais vu en club. Cela fait du bruit, beaucoup de bruit. Et cela le galvanise autant que cela l’impressionne.

Le match débute bien. Tefana maîtrise, construit, se montre appliqué… mais peine à concrétiser. Le réalisme fait défaut. À la pause, le staff donne une information capitale: Erakor GS est mené 3-0 à domicile. Avec ce match nul, c’est Tefana qui est qualifié pour le tour suivant.

Mais les consignes du coach sont claires: il faut marquer. Il faut se mettre à l’abri. La seconde période, elle, est d’un tout autre ton. Lautoka pousse. Devant son public, la pression monte. Les joueurs fidjiens semblent bien informés de ce qui se passe au Vanuatu. Pour eux, seule une victoire les envoie plus loin.

Tefana résiste. Le bloc défensif tient. Mais le rythme devient infernal. À la 71e minute, Pascal Vahirua décide de renforcer son milieu: Teanuanua sort, remplacé par Jules. Le but est clair : tenir, gratter des ballons, fermer les espaces.

Mais les assauts se multiplient. Les occasions s’enchaînent. Et à la 76e minute, tout bascule. Un tir lointain, une déviation involontaire de Teiki et le ballon finit au fond des filets. Lautoka ouvre le score. Le stade explose de joie alors que sur le banc de Tefana, la déception est visible…

Pascal Vahirua réagit immédiatement. Jason entre à la place de Kavai’ei. Il faut attaquer de nouveau, égaliser pour se qualifier. Mais deux minutes plus tard, sur une contre-attaque rapide, Lautoka inscrit un deuxième but. La foule explose. Les joueurs de Tefana, eux, s’écroulent, au propre comme au figuré.

La défense, remontée trop haut, s’est fait punir.
Tefana jette alors ses dernières forces dans la bataille. Tous les joueurs montent, à l’exception du gardien.
Mais à la 89e minute, le troisième but vient sceller le sort du match. Un contre éclair, un face à face gagné, un tir placé, et ça fait 3-0…

L’élimination est actée… Dans le vestiaire, personne ne parle. Le silence est total.

Pascal Vahirua les regarde, les laisse digérer.
« On fera le point à Tahiti », dit-il simplement. « Pour l’instant, prenez le temps de digérer cette déception ».

Le lendemain, le groupe rentre. Le trajet est long, le silence pesant.
Chez lui, Teanuanua reste seul. Assis sur son lit, il ne cherche pas à retenir ses larmes. Il a goûté à la Champions League. Il y a marqué, il a vibré. Mais ce rêve-là vient de lui filer entre les doigts.

Il se lève et se regarde dans le miroir. Il essuie ses joues, serre les dents et se promet qu’il reviendra, que l’AS Tefana retournera en Champions League. Et que cette fois… ce ne sera pas pour y jouer trois matchs.

Date Compétition Match Stade Adversaire Score Perf’ de Teanuanua
18/02/2026 Ligue 1 Journée 18 Stade Ganivet AS Mataiea 1-0 Remplaçant, 41 minutes de jeu
21/02/2026 OFC Champions League GA Journée 02 Stade Ganivet Erakor GS 1-1 Titulaire, 90 minutes de jeu, 1 but
28/02/2026 OFC Champions League GA Journée 03 Churchill Park Lautoka 0-3 Titulaire, 71 minutes de jeu

NDLR: Pas d’erreur dans le classement. A Tahiti, certaines divisions utilisent encore la victoire à 4pts, 2pts pour un nul, 1pt pour une défaite.

Position
Club
Matchs Joués Victoire Nul Défaite Différence de buts Points
1 er AS Vénus 18 12 5 1 +17 59 pts
2 ème AS Tefana 18 10 4 4 +11 52 Pts
3 ème AS Dragon 18 10 4 4 +8 52 Pts
4 ème AS Central 18 9 4 5 +10 49 Pts
5 ème AS Pueu 18 7 5 6 +3 44 pts
6 ème AS Piraé 18 6 7 5 +6 43 pts
7 ème JT 18 7 4 7 -1 43 pts
8 ème AS Mataiea 18 5 7 6 -2 40 pts
9 ème AS Temanava 18 5 5 8 -5 38 pts
10 ème AS Punaruu 18 5 5 8 -7 38 pts
11 ème AS Excelsior 18 3 2 13 -17 29 pts
12 ème AS Olympic Mahina 18 2 2 14 -23 26 pts

Position
Club
Matchs Joués Victoire Nul Défaite Différence de buts Points
1 er Western Suburbs :new_zealand: 3 3 0 0 +6 9 pts
2 ème Lautoka :fiji: 3 1 1 1 +1 4 Pts
3 ème Erakor GS :vanuatu: 3 0 2 1 -3 2 Pts
4 ème AS Tefana :french_polynesia: 3 0 1 2 -4 1 Pt
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arf.. la malchance !

ça sera pour la saison prochaine

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Ces matchs ne pardonnent pas… Le haut niveau, les détails tout ça… Coup dur pour Tefana mais l’expérience acquise servira forcément. Mais il faut aussi prendre en compte les blessures avant ces matchs (merci FM :sac: )

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« Écoute, le puceau… Dans l’attente de mon retour, c’est toi le leader technique de l’attaque. »

Godwin aurait pu conclure sur « cordialement » :joy:

Période loin d’être simple, encore plus avec toutes ces absences ! Teanuanua aura bien fini par trouver le chemin du but, mais les résultats doivent être frustrants !

Te mau pahonoraa a te feia tai'o

@celiavalencia Oui… En espérant que ça aille chercher le titre…

@CaptainAmericka Le pire, ce sont les blessures de gardien en plein match… Franchement, j’en avais rarement eu et là… Le jeu m’en veut :sob:

@alexgavi surtout quand tu as la place pour passer mais qu’avec les blessures et les méformes, tu te retrouves à bricoler…

Chapitre 103: Tuile à Strasbourg

Deux jours après la lourde élimination en Champions League, la vie a repris son cours. Teanuanua est de retour au travail et, pendant sa pause déjeuner, assis seul avec son sandwich, il scrolle machinalement sur son téléphone. Et soudain, il tombe sur une info qui lui glace le sang.

Temehani, son ami d’enfance, vient de se faire une entorse des ligaments croisés avec son club de Strasbourg dans un match face à Lyon… Six mois d’indisponibilité: saison terminée.
Un transfert vers l’Angleterre, envisagé depuis plusieurs semaines, est désormais à oublier.

Un coup dur pour lui et pour son club qui est englué dans les bas-fonds de la Ligue 1 et qui doit jouer un 8e de finale d’Europa League contre Villarreal…

Sans hésiter, Teanuanua lui envoie un message, un simple: « Force à toi, frérot. Je suis dégoûté pour toi. »

La réponse arrive presque instantanément.
« Ça me fait chier… Mais c’est le foot. On se verra bientôt. J’ai l’autorisation de rentrer sur Mangareva. Mais avant, je vais à Auckland passer du temps avec ma sœur. »

Teanuanua pose le téléphone. Son cœur se serre.
Il est content à l’idée de revoir son meilleur ami… mais pas dans ces circonstances-là. Pas comme ça.
Il reprend son téléphone et répond
« Tu viendras pour nous voir remporter le titre. Enfin… j’espère. »

Car ce rêve-là est encore possible. L’AS Vénus a de l’avance au classement. Un matelas confortable…
Mais rien d’impossible si Tefana fait un sans-faute sur les quatre derniers matchs.

Teanuanua y croit dur comme fer. Il le doit à ses coéquipiers blessés, à son coach qui croit en lui, à ses proches qui le soutiennent et à lui-même!

Quatre matches… Quatre finales…

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Allez Teanuanua, faut encore se sortir les doigts, et scorer pour aller chercher le titre. Même si Temehani revient à Tahiti, la proximité ne sera que physique. Sur le terrain, il y a un monde d’écart pour le moment. On y croit ! Tita aussi ! :sweat_smile:

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Dommage pour la Champion’s League :frowning:
Sinon ce denrier épisode est vachement court :open_mouth:

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Aïe le coup dur pour Temehani… En espérant que ça ne freine pas sa progression !

Maintenant que tout le monde autour de lui tombe comme des mouches, il a intérêt à se sortir les doigts (d’où vous savez @toopil & @Mr-T :dsk: ) pour finir en beauté ! Il ne reste plus que lui ou presque dans l’histoire qui tient debout :joy:

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Te mau pahonoraa a te feia tai'o

@alexgavi Un rapport entre se sortir les doigts et Tita? :sac:

@Sythax Quand c’est court, c’est bien aussi (ma femme ne m’a jamais dit ça, je précise :sac: )

@CaptainAmericka Le pire qui peut arriver à Temehani est de jouer pour le FC Nantes :sac:

Chapitre 104: Le sprint final est lancé

AS Pueu, AS Temana et AS Olympic Mahina. Voilà le programme de l’AS Tefana avant une « peut-être finale » contre l’AS Vénus lors de la dernière journée. Tout le monde dans le vestiaire connaît l’équation. Trois victoires, et ce dernier match pourrait devenir un choc pour le titre.
Pascal Vahirua l’a martelé: « L’objectif, c’est de faire de cette ultime journée une finale grandiose… et de gagner le titre chez nous, dans notre stade, devant notre public, devant vos amis, votre famille. »

Direction le sud de Tahiti, pour affronter l’AS Pueu, un club populaire de la presqu’île. Beaucoup de monde est venu garnir les tribunes. Teanuanua, en entrant sur la pelouse, sent cette atmosphère particulière. Il sort son téléphone avant l’échauffement et envoie un message à Temehani: « Si on rattrape l’AS Vénus, je veux te voir dans le stade. »

Quelques secondes plus tard, son ami répond: « Je te le promets. Et toi, tu me promets de soulever le trophée. »

Teanuanua range son téléphone. Les mots résonnent encore dans sa tête lorsqu’il donne le coup d’envoi.

Et dès la première minute, il régale: un ballon glissé entre deux défenseurs pour Kahutia qui ouvre le score. 1-0.
Le public de Pueu n’a pas le temps de réagir que Tefana double déjà la mise.

Ferdallas récupère le ballon sur le coup d’envoi, trouve François lancé côté gauche. Ce dernier se recentre et frappe de l’extérieur de la surface. Le ballon fuse et rentre. 2-0 en deux minutes de jeu. Un début de match complètement fou.

Mais Pueu n’abandonne pas. À la 9e minute, ils réduisent le score. 2-1. Puis… plus rien.

Le match se referme comme une huître. Tefana gère, contrôle, sans briller, mais avec solidité. Teanuanua redescend souvent au milieu pour aider à défendre. Ce travail de l’ombre ne passe pas inaperçu. Le coach apprécie, et ne le sort pas. Score final : 2-1.

Dans le vestiaire, les visages sont fatigués mais satisfaits. Et puis Pascal Vahirua entre, sourire aux lèvres.
« Bravo les gars. Belle maîtrise. Et je vous annonce une bonne nouvelle: Vénus a perdu sur le terrain de Temanava! »

Un silence de surprise, puis des cris de joie résonnent dans le vestiaire.
Tefana revient à 4 points du leader.
Il reste deux matchs avant une possible finale de championnat. Tout est encore possible.

Après cette victoire contre l’AS Pueu, l’équipe entre en mini-trêve. Deux semaines pour souffler un peu… mais surtout pour s’entraîner fort.

Après cette trêve, l’adversaire est l’AS Temanava, l’équipe de Moorea, qui se déplace au Stade Ganivet. Dans le même temps, l’AS Vénus affronte le dernier du classement, l’AS Olympic Mahina. Mais Pascal Vahirua est clair:
« On ne regarde pas les autres. On se concentre sur nous. Gagnons notre match sans quoi, cela ne sert à rien de compter sur une défaillance de Vénus. »

Dans le vestiaire, juste avant l’échauffement, Godwin, venu en béquilles, prend la parole: « Je ne peux revenir que contre Vénus. Pas avant. Mais je veux que vous me fassiez ce cadeau. Je veux jouer une finale avec vous tous. Qu’on se venge ensemble de la défaite de l’aller. »

Les mots sont forts. L’émotion est là. Tout le monde est prêt à en découdre. Et sur le terrain, cela se voit.

Comme lors du match précédent, Tefana frappe vite. Dès la 2e minute, Kahutia décale Teanuanua. Il arme de l’extérieur de la surface, frappe… le ballon heurte la barre transversale et finit au fond. Le public exulte. 400 personnes debout. Et Godwin, dans les tribunes, fait tourner ses béquilles au-dessus de sa tête en hurlant:
« Vive le plus puceau des puceaux! »

Mais à la 29e minute, contre le cours du jeu, un duel dans la surface tourne mal. Farearii pousse son adversaire: penalty. Temanava transforme l’occasion. 1-1.

Pendant la pause, le coach calme tout le monde: « Insistez. Ils vont finir par craquer. Donnez tout! Et si vous êtes cuits, le banc est prêt à vous relayer. C’est tous ensemble qu’on s’en sortira! »

Tefana repart de l’avant. Teanuanua multiplie les courses, les replis, les appels. Il ne veut pas laisser passer sa chance. Il veut cette victoire. Il veut cette finale. Il veut que Temehani soit là pour voir le sacre.

À la 52e minute, une erreur de Teanuanua change le cours du match… il glisse, loupe sa passe vers François. Temanava contre-attaque… mais Teanuanua se rattrape et récupère lui-même le ballon et, cette fois, trouve François proprement. Ce dernier allonge une transversale vers Stanton côté droit.

Le Samoan déborde sur la ligne, temporise, puis centre en retrait pour Teanuanua. Trop excentré, il ne tente pas sa chance et remise au centre. Gianni surgit et frappe sans contrôle. Le ballon file sous la barre et finit dans le but.

Le Néo-Calédonien saute dans les bras de Teanuanua et lui frotte énergiquement la tête. Le stade explose. 2-1.

Cette fois, plus de retour possible pour Temanava. Tefana maîtrise. 78e minute: crampé, vidé, Teanuanua sort sous l’ovation du stade. Pascal Vahirua l’attend à la ligne de touche et lui tape dans la main.
« C’est ça que je veux voir. Tu as été très fort. »

Dans le vestiaire, quelques minutes plus tard, tout le monde se congratule puis les yeux se tournent vers le coach. Et la nouvelle tombe:
« Vénus a fait match nul contre l’Olympic Mahina. »

S’en suit une explosion de cris, de rires, de chants.

Tefana n’est plus qu’à deux points. Il reste un match pour conserver cet écart et s’offrir une finale à domicile.
Teanuanua sort son téléphone, écrit vite un message à Temehani: « Prépare ton arrivée. On va le faire! »

Le rendez-vous est pris.

Date Compétition Match Stade Adversaire Score Perf’ de Teanuanua
08/03/2026 Ligue 1 Journée 19 Stade Teahupoo AS Pueu 2-1 Titulaire, 90 minutes de jeu, 1 passe décisive
22/03/2026 Ligue 1 Journée 20 Stade Ganivet AS Temanava 2-1 Titulaire, 78 minutes de jeu, 1 but

NDLR: Pas d’erreur dans le classement. A Tahiti, certaines divisions utilisent encore la victoire à 4pts, 2pts pour un nul, 1pt pour une défaite.

Position
Club
Matchs Joués Victoire Nul Défaite Différence de buts Points
1 er AS Vénus 20 12 6 2 +16 62 pts
2 ème AS Tefana 20 12 4 4 +13 60 Pts
3 ème AS Dragon 20 10 6 4 +8 56 Pts
4 ème AS Central 20 10 5 5 +12 55 Pts
5 ème AS Piraé 20 7 8 6 +7 49 pts
6 ème AS Mataiea 20 7 7 6 +2 48 pts
7 ème AS Pueu 20 7 6 7 +2 47 pts
8 ème JT 20 7 5 8 -2 46 pts
9 ème AS Temanava 20 6 5 9 -5 43 pts
10 ème AS Punaruu 20 6 5 9 -7 43 pts
11 ème AS Excelsior 20 3 2 15 -20 31 pts
12 ème AS Olympic Mahina 20 2 3 15 -26 29 pts
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c’est bien il a sortit les doigts du cul, reste 2 finales.

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