:STORYGREEN: :S1: :gre: :panathinaikos: "L'ART DU JEU - L’Héritage de Raphaël Varane"

COME - SEPTEMBRE 2024

VARANE 1

RECAPITULATIF :

INTRODUCTION :
1. Conversation téléphonique entre Cesc & Raphaël
2. Orientation professionnelle
3 L’heure du choix
4. Rencontre avec le DTN
5. Le Staff
6. Shortlist par l’agence de Varane
7. L’Heure du choix
8. Let’s go Pana

1. Conversation téléphonique entre Cesc & Raphaël

Cesc Fabregas :
Salut Raphaël, comment tu vas ?

Raphaël Varane :
Salut Cesc, je vais bien, merci. J’ai quelque chose d’important à te dire.

Cesc Fàbregas :
J’écoute, dis-moi tout. Ça semble sérieux.

Raphaël Varane :
Après beaucoup de réflexion, j’ai pris la décision d’arrêter ma carrière de footballeur professionnel. Je vais prendre ma retraite, je suis épuisé.

Cesc Fàbregas :
Wow… C’est un énorme changement, et ça doit être un sacré moment pour toi. Je comprends que ça n’a pas dû être facile. Pourquoi cette décision ?

Raphaël Varane :
Ça a été un mélange de fatigue physique et mentale. Après tant d’années de compétitions intenses et de pression constante, je sens que mon corps et mes jambes ne sont plus au niveau, et mon esprit commence à en avoir assez aussi. Je veux profiter de la vie sous un autre angle et me concentrer sur de nouveaux projets.

Cesc Fàbregas :
Je comprends parfaitement. Le football au plus haut niveau te demande tellement, à la fois physiquement et mentalement. La fatigue mentale, c’est souvent ce qui frappe le plus, même quand on a encore des jambes. Mais tu as fait un parcours incroyable, Raphaël. Tout le monde te respecte et te connaît comme un des meilleurs défenseurs du monde. Tu as tout donné, et c’est admirable.

Raphaël Varane :
Merci, Cesc, ça me touche. J’ai vraiment donné le meilleur de moi-même pendant ses 15 années de carrière, mais je crois qu’il est temps de me réinventer. Ce n’était pas une décision facile, mais je sais que c’est la bonne. J’ai envie de me lancer dans autre chose maintenant.

Cesc Fàbregas :
Tu as pris une décision importante, et je suis sûr que ce nouveau chapitre sera aussi passionnant que celui du terrain. Tu sais, en tant qu’entraîneur, je comprends mieux que personne ce que tu ressens. Il y a un moment où il faut savoir se retirer, prendre du recul pour sa santé mentale et pour sa vie personnelle. Mais ton expérience est une richesse. Et il y a tellement de choses que tu pourrais transmettre aux générations futures.

Raphaël Varane :
Oui, c’est exactement ce que je pense. J’aimerais pouvoir partager ce que j’ai appris et peut-être même rester impliqué dans le monde du football d’une manière différente. Je vais voir dans quelle direction je vais, mais je suis ouvert à de nouvelles possibilités.

Cesc Fàbregas :
Je suis sûr que tu trouveras une voie qui te passionne, Raphaël. Et si tu choisis de transmettre ton savoir, les jeunes auront beaucoup à apprendre de toi. Le football a besoin de gens comme toi, qui ont non seulement le talent, mais aussi la sagesse et l’humilité qui te caractérise.

Raphaël Varane :
Merci, Cesc. C’est toujours bon d’entendre ça, surtout de la part d’un coach aussi respecté. Je vais explorer mes options, mais je sais que j’aurai toujours une place dans ce monde du football.

Cesc Fàbregas :
Je suis certain que ce n’est pas la fin de ton influence dans le football, c’est juste un nouveau début. Et si jamais tu as besoin de conseils ou de discuter, tu sais que je suis là. Félicitations pour tout ce que tu as accompli sur le terrain, et je suis sûr que tu accompliras encore de grandes choses dans la suite de ta carrière.

Raphaël Varane :
Merci beaucoup, Cesc. Je vais m’assurer de bien préparer la suite. À très bientôt, j’espère.

A SUIVRE.

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Toujours triste une fin de carrière. Mais c’est une nouvelle qui commence !

Varane, c’est je crois que c’est le premier footballeur pro à prendre sa retraite sportive alors qu’il est plus jeune que moi… À 31 ans à peine.

y’a eu Hazard aussi dans le genre. Des joueurs lancé bien trop tôt :sadpepe:

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DEBUT OCTOBRE 2024 - CONCARNEAU (29)

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2. Orientation professionnelle

Un mois après l’annonce de la fin de sa carrière, Raphaël se rencontre que sa vie est destiné au football, ca lui manque déjà. Il saisit son téléphone et envoi un texto à un ami de longue date.

Le lendemain,

Concarneau, dans la maison secondaire de Didier Deschamps, coin tranquille au bord de la mer, une rencontre discrète avec Raphaël Varane.

Les deux hommes sont là pour discuter de l’avenir de Varane après sa fin carrière de joueur.**

Didier Deschamps (DD) : « Alors, Rafa, comment ça se passe pour toi ? Je sais que tu réfléchis à l’après-football. Tu m’as dit que tu hésitais entre devenir entraîneur ou directeur sportif, non ? »

Raphaël Varane (RV) : « Oui, c’est un choix difficile. L’idée d’entraîner me plaît, mais j’ai aussi l’impression qu’être directeur sportif serait un rôle intéressant. Je pourrais utiliser mon expérience sur le terrain tout en étant un peu plus éloigné de la gestion quotidienne des joueurs. »

DD : « C’est une réflexion légitime. Les deux parcours sont très différents, mais ils ont un point commun : la gestion d’une équipe. L’entraîneur se concentre sur le terrain, sur la tactique et l’animation du jeu, tandis que le directeur sportif, lui, doit gérer la structure globale, les recrutements, et veiller à l’équilibre de l’équipe à long terme. »

RV : « C’est ça, je le ressens. En tant qu’entraîneur, tu es plus proche des joueurs, tu leur transmets ta vision. Mais avec le rôle de directeur sportif, tu es un peu plus dans l’ombre, à coordonner les aspects stratégiques sans être directement sur le terrain. »

DD : « Exactement. Si tu choisis d’entrainer, tu vas avoir à gérer le groupe au quotidien, comprendre les dynamiques humaines, et surtout, t’adapter aux évolutions tactiques. Mais si tu es directeur sportif, ton travail est plus en amont, tu peux façonner l’équipe selon ta vision, tout en étant impliqué dans des décisions plus stratégiques. »

RV : « Mais la pression, Didier… En tant qu’entraîneur, c’est une responsabilité énorme. Chaque victoire ou défaite pèse sur tes épaules. Le directeur sportif a peut-être un rôle moins exposé, mais il est tout aussi crucial pour la réussite d’un club. »

DD : « Tu as raison. Les deux rôles sont importants. Quand tu es entraîneur, la pression est immédiate, tu vois les résultats chaque week-end. Mais un directeur sportif a aussi une pression différente, car il doit anticiper les besoins de l’équipe, faire des choix de recrutement judicieux, et garder l’équilibre sur plusieurs années. C’est une gestion à long terme. »

RV : « Et c’est là que je bloque. Si je deviens entraîneur, je serais plus proche du terrain, de l’action. Mais est-ce que j’aurai envie d’une telle pression jour après jour ? En revanche, le poste de directeur sportif me semble plus vaste, avec une dimension plus stratégique, mais je pourrais aussi être un peu plus dans l’ombre, moins directement impacté. »

DD : « Je comprends ton hésitation. Ce qui est sûr, c’est que tu as une grande capacité d’analyse et une vision du jeu qui peut se traduire dans les deux rôles. Tu as eu une expérience internationale énorme, et tu connais la gestion des talents. Cela peut t’aider autant à entraîner qu’à être directeur sportif. Mais il faut aussi savoir ce qui te motive le plus. Si tu veux être au cœur de l’action, entraîner est le bon choix. Si tu préfères un rôle plus stratégique, où tu as l’impact sur les coulisses, directeur sportif peut être une excellente option. »

RV : « Je crois qu’en ce moment, j’ai encore envie de sentir l’adrénaline, d’être sur le terrain. Mais parfois, je me demande si je serais plus heureux en ayant une vision d’ensemble, en pilotant un projet sur le long terme. »

DD : « C’est un vrai dilemme, c’est clair. Mais laisse-moi te donner un conseil : prends ton temps pour explorer les deux options. Si tu veux t’essayer à l’entraînement, commence par des stages, des formations. Tu verras si cette voie te plaît. Et si tu penches davantage pour la gestion d’équipe à plus grande échelle, commence à observer les rôles de directeur sportif dans des clubs que tu respectes, pour mieux comprendre les enjeux. Chaque rôle a ses spécificités, et c’est à toi de voir où tu t’épanouirais le plus. »

RV : « Merci, Coach Je pense que je vais me donner un peu de temps pour réfléchir et expérimenter les deux. Je vais suivre quelques formations d’entraîneur, mais je vais aussi observer les opportunités côté direction sportive. Tu m’as donné des éléments précieux pour y voir plus clair. »

DD : « C’est une bonne approche. Et souviens-toi : quel que soit ton choix, tu as une carrière qui parle pour toi. Tu as déjà une grande expérience, et ça, peu importe le rôle que tu choisiras, c’est un atout majeur. L’important, c’est que tu te sentes prêt et passionné par ce que tu fais. »

Raph va avoir le temps de réfléchir durant son retour dans la région lilloise au volant de sa voiture.



Alors, plutôt Coach ou DS pour la légende Varane ?



A SUIVRE.




PS : Je suis breton, donc obligé de le signaler… une petite dédicace via la résidence de DD.
Et oui, et selon moi, ils seront de plus en plus nombreux à finir très tôt. C’est principalement mentalement que physiquement…

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Très bon choix de protagoniste !! Intéressant de voir sa reconversion et le choix qu’il va faire !

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FIN OCTOBRE - LILLE (59)

VARANE 3

3. L’heure du choix

Lille, en cet après midi ensoleillé du côté du nord de la France, Raphaël Varane prend son téléphone pour contacter plusieurs connaissances du monde du football qui exerce différents rôles dans le monde du foot.

Raphaël Varane : « Coach José, tu as coaché dans énormément de différents championnats, chacun avec ses propres caractéristiques. Quand tu arrives dans un nouveau championnat, comment tu t’adaptes à ces différences ? Est-ce que c’est plus une question de stratégie ou de mentalité ? »

José Mourinho : « C’est un mélange des deux, Raphaël. Chaque championnat a sa propre culture, et c’est important de comprendre cette culture. Par exemple, en Angleterre, la Premier League est extrêmement rapide et physique. C’est un championnat où l’intensité est tout le temps élevée, et il faut s’adapter à ce rythme. La Ligue espagnole, en revanche, est beaucoup plus technique et se concentre davantage sur la possession de balle. Là, l’aspect tactique est plus important, et il faut savoir contrôler le tempo du jeu. En Italie, c’est encore différent : c’est un championnat où la défense est primordiale et où la stratégie est souvent axée sur la discipline tactique. »

Raphaël Varane : « Tu as coaché en Premier League, en Espagne, en Italie… Comment choisis-tu ton approche tactique en fonction de ces différences ? Par exemple, tu n’as pas le même style de jeu à la Roma qu’à Chelsea ou au Real Madrid. »

José Mourinho : « C’est exactement ça. Chaque championnat te pousse à ajuster ta méthode. À Chelsea, par exemple, en Premier League, j’ai souvent opté pour un jeu plus direct, avec une forte pression dès la perte de balle, car c’est comme ça que la compétition se joue. À Madrid, avec le Real, j’ai mis l’accent sur des transitions rapides et un jeu plus offensif, étant donné les joueurs incroyables que j’avais à ma disposition. À la Roma, en Italie, c’est plus un jeu structuré, avec plus de patience, surtout en défense, car la Serie A privilégie la stabilité défensive avant tout. »

Juste après avoir raccroché, il appelle son ancien coéquipier du Real, qui rapidement après être devenu entraineur, il a eu des formidables résultats sportifs. Après les formalités de politesse…

Xabi Alonso : « L’un des plus grands défis en tant qu’entraîneur, c’est d’adapter ton style de jeu aux spécificités du championnat dans lequel tu évolues. Lorsque je suis arrivé à Leverkusen, j’ai dû m’assurer que ma philosophie pouvait être mise en œuvre dans le contexte de la Bundesliga, il faut l’adapter aux dynamiques locales. »

Raphaël Varane : « Oui, je suppose que ce n’est pas la même chose qu’en Espagne ou même en Angleterre. En Allemagne, la compétition est très physique, et la vitesse du jeu est impressionnante. Tu as trouvé des ajustements à faire dans ton approche pour réussir à intégrer ces aspects tout en conservant ta philosophie ? »

Xabi Alonso : « Exactement. En Espagne, nous avons l’habitude d’une possession plus patiente, souvent pour faire courir l’adversaire. En Bundesliga, l’intensité et la rapidité sont énormes, ce qui exige plus de transitions rapides. J’ai dû m’adapter en introduisant davantage de profondeur dans notre jeu offensif et en étant plus direct parfois, tout en restant fidèle à notre base de contrôle du ballon. »

Après avoir eu deux protagonistes du rectangle vert, Rafa s’apprête à appeler un fidèle partenaire en équipe de France au sein de la défense centrale afin de comprendre son choix, alors qu’il était promis à une formidable carrière d’entraineur.

Raphaël Varane : Salut Laurent, je vois que tu t’es lancé dans un nouveau rôle avec Lorient, en tant que Directeur Sportif. C’est un gros changement par rapport à ta carrière de joueur. Pourquoi ne pas être devenu entraîneur alors que tu étais promis à ça ?

Laurent Koscielny : Salut Raphaël ! Oui, c’est un grand changement, mais j’ai réfléchi longuement avant de prendre cette décision. Être entraîneur, c’est un rôle que j’ai envisagé un moment, mais au final, ça ne correspondait pas à ce que je cherchais.

Raphaël Varane : Tu veux dire que l’entraînement au quotidien, la gestion de l’équipe, ça ne t’attirait pas ?

Laurent Koscielny : Exactement. En tant qu’entraîneur, tu es sur le terrain tous les jours, tu as cette pression constante des résultats immédiats, des matchs à préparer sans cesse, et une gestion très pointue de ton groupe. C’est un travail qui demande une présence permanente, et je savais que je ne voulais pas ça.

Raphaël Varane : C’est vrai que ça a l’air extrêmement prenant. Tu préfères donc une approche plus stratégique ?

Laurent Koscielny : Oui, c’est exactement ça. Le rôle de Directeur Sportif me permet de m’impliquer de manière différente. Je peux réfléchir à l’avenir du club, à son développement, gérer les recrutements, sans avoir à être là tous les jours à préparer des matchs. **J’aime l’idée de pouvoir construire un projet à long terme. L’entraîneur, c’est un rôle qui te prend vraiment tout ton temps, en dehors des matchs, tu es toujours en train de préparer la prochaine échéance.

Raphaël Varane : Je vois. Tu te vois plus comme un visionnaire, quelqu’un qui peut apporter une direction à un club, plutôt qu’un tacticien sur le terrain ?

Laurent Koscielny : Exactement. Je préfère avoir une vision stratégique, gérer les aspects organisationnels et les choix à long terme. L’entraîneur doit être hyper réactif, en constante analyse du terrain et de ses joueurs. Moi, je voulais quelque chose de plus tourné vers l’avenir du club, à travers le recrutement, la gestion des ressources et la construction d’une équipe compétitive à long terme.

Raphaël Varane : Ça a l’air plus aligné avec ce que tu veux, effectivement. Je suis sûr que tu vas exceller dans ce rôle, avec ton expérience et ta vision du football.

Laurent Koscielny : Merci, Rafa.

Après avoir raccroché avec Laurent, Raph s’assied dans son fauteuil, tout en réfléchissant…Une heure après, il reprend son téléphone :

Agent (CAA Base) : Allô, bonjour Raphaël ! Comment ça va ?

Raphaël Varane : Salut, ça va bien, merci. Et toi ?

Agent (CAA Base) : Ça va, merci. Alors, j’imagine que tu réfléchis à la suite de ta carrière après ta retraite. Où en es-tu ?

Raphaël Varane : Oui, justement, j’avais besoin de te parler de ça. J’ai pris une décision. J’ai réfléchi longuement et j’ai choisi de devenir entraîneur plutôt que Directeur Sportif.

Agent (CAA Base) : Ah, c’est une grosse décision ! Tu as toujours eu cette idée en tête, ou c’est quelque chose qui est devenu plus clair récemment ?

Raphaël Varane : En fait, c’est devenu plus clair très très récemment. Il y’a 30 minutes précisément. J’ai envie de transmettre ce que j’ai appris sur le terrain, de travailler au quotidien avec les joueurs sur le rectangle vert tout en gardant une vision sur la partie mercato.

Agent (CAA Base) : C’est une belle démarche. Le coaching, c’est un autre niveau de responsabilité, mais avec ton expérience, tu as un énorme potentiel. Tu as déjà des idées sur où tu aimerais commencer ?

Raphaël Varane : Pas encore de club précis, mais je veux d’abord me concentrer sur ma philosophie, me faire mon staff, et prendre le temps de bien comprendre ce rôle. Je suis ouvert aux opportunités.

Agent (CAA Base) : Très bien, On peut explorer les options pour les clubs intéressants afin de commencer à te préparer pour ce futur rôle. On pourra aussi t’aider à entrer en contact avec les bonnes personnes pour la formation.

Raphaël Varane : Merci, j’apprécie ton soutien. On pourra en discuter plus en détail bientôt.

Agent (CAA Base) : Avec plaisir, Raphaël. On va travailler ensemble pour faire en sorte que ta transition soit réussie. On en reparle très vite !

Raphaël Varane : Super, à bientôt alors !

A SUIVRE.

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Bon courage pour la formation. On attend impatiemment le premier club de Raphaël !

NOVEMBRE 2024 - CLAIREFONTAINE (78)

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4. Rencontre avec le DTN

Raphael Varane est à Clairefontaine pour rencontrer le Directeur Technique National Hubert Fournier afin de discuter des formations nécessaires pour obtenir le Brevet d’entraîneur professionnel de football (BEPF)

Hubert Fournier : Bonjour Raphaël, je suis ravi de te rencontrer pour discuter de ton projet de devenir entraîneur. Comme tu le sais, tu as déjà beaucoup d’expérience en tant que joueur, et ton parcours est impressionnant. Nous avons examiné ta situation, et je pense que tu es sur la bonne voie pour valider ton projet.

Raphaël Varane : Merci beaucoup, Hubert. Je suis très motivé à l’idée de passer à l’entraînement et de continuer à contribuer au football, mais je veux m’assurer que je fais tout correctement, surtout au niveau des diplômes.

Hubert Fournier : Effectivement, et c’est là que ta validation d’acquis entre en jeu. Avec cette validation, tu vas pouvoir intégrer le BEPF en cours d’année, et si tu suis bien la formation, tu pourras obtenir ton diplôme à la fin de la saison. Cela te permettra de diriger une équipe de manière officielle.

Raphaël Varane : C’est une excellente nouvelle, je suis content d’entendre ça. Mais qu’en est-il si je commence à entraîner avant d’avoir le diplôme ? Est-ce que ça pose un problème ?

Hubert Fournier : C’est là que ça devient important**. Si tu commences à entraîner cette année, tu devras obligatoirement t’associer avec quelqu’un qui a déjà les diplômes requis pour entraîner.** En d’autres termes, tu pourras assumer des responsabilités d’entraîneur, mais il te faudra un partenaire qui a ses qualifications pour être en conformité avec les exigences de la Fédération.

Raphaël Varane : D’accord, je comprends. Donc, je pourrai entraîner, mais je devrai travailler avec quelqu’un d’autre qui est diplômé pendant que je termine ma formation. Ça me paraît raisonnable.

Hubert Fournier : Exactement. L’idée est de te soutenir dans ta transition et de garantir que tout se passe dans les règles. Une fois ton diplôme en poche, tu pourras travailler seul ou avec une équipe, mais en attendant, tu as cette possibilité d’être accompagné.

Raphaël Varane : Ça me semble clair. Je vais me préparer pour intégrer le BEPF et m’assurer que tout est en ordre. Merci beaucoup pour ces précisions, Hubert.

Hubert Fournier : Avec plaisir, Raphaël. Je suis convaincu que tu as un grand potentiel pour réussir dans ce domaine. Bonne chance dans ton parcours, et n’hésite pas à me contacter si tu as des questions en cours de route.

A SUIVRE.

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Rapha, on l’aime :heart_eyes: (même s’il est Lensois :sac: )

DEBUT DECEMBRE 2024 - TROYES (10)

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5. Le Staff

Troyes, dans un café au cœur du centre ville, dans une petite salle, Raphaël rencontre un de ses mentors qui l’a sélectionné à 17ans en Equipe de France Espoirs.

Raphaël Varane : Erik, tu te souviens quand tu m’as selectionné en Equipe de France Espoirs ? C’était un grand moment pour moi. Je n’avais que 17 ans, et être choisi pour porter ce maillot, c’était à la fois un honneur et une responsabilité énorme.

Erik Mombaerts : Oui, je m’en souviens très bien. Tu avais ce calme naturel, cette sérénité qui te permettait de prendre la parole avec autorité, mais sans jamais être trop intrusif. Tu étais un leader, ton impact était clair. Je t’avais vu travailler, tant sur le terrain qu’en dehors, et je savais que tu avais les qualités pour être dans l’équipe malgré ton jeune age et surtout devenir un très grand joueur.

Raphaël Varane : Ça m’a beaucoup marqué, parce que j’avais encore beaucoup à apprendre, mais je sentais qu’avec toi à la tête de l’équipe, je pouvais m’appuyer sur ton expérience. Tu m’as toujours donné confiance, et tu as su m’accompagner dans cette transition, entre un jeune joueur qui arrive en équipe Espoirs et celui qui doit déjà prendre en charge certaines responsabilités défensives pour l’équipe.

Erik Mombaerts : Tu étais déjà mature pour ton âge. Il y avait quelque chose de spécial chez toi, non seulement dans ton jeu, mais aussi dans ta capacité à garder la tête froide dans les moments décisifs. Je t’ai vu gérer la pression, soutenir tes coéquipiers, et toujours donner l’exemple sur le terrain. Mais au-delà du football, c’est cette attitude qui fait un vrai leader. Et c’est pour ça que je t’avais choisi. C’était évident, tu avais ce charisme naturel, sans jamais chercher à en faire trop.

Raphaël Varane : Je crois que j’ai beaucoup appris à tes côtés, surtout dans la manière de vivre dans un groupe. Ce n’était pas juste une question de football, c’était aussi une question de psychologie. Tu savais comment faire en sorte que chacun se sente important, tout en étant capable de nous pousser à donner le meilleur de nous-mêmes.

Erik Mombaerts : C’est important d’avoir cette dimension humaine, surtout à un âge où beaucoup d’entre vous construisent leur carrière. Pour moi, l’aspect psychologique, le fait de comprendre comment gérer des personnalités différentes et d’instaurer une cohésion de groupe, c’est essentiel. Et je pense que tu as toujours eu cette intelligence du jeu.

Raphaël Varane : C’est vrai, et je crois que ça m’a énormément servi dans ma carrière par la suite. Quand tu m’as sélectionné, ça m’a poussé à mûrir encore plus vite. Et aujourd’hui, je sais que c’est aussi ce rôle de leader que je vais avoir à jouer en tant qu’entraîneur, ce n’est pas juste une question de technique, mais surtout la gestion des hommes.

Erik Mombaerts : Exactement. Et en tant qu’entraîneur, tu vas avoir cette approche de gestion de groupe qui fait toute la différence. Tu as déjà une vision assez claire de ce qu’il faut pour être un bon entraîneur, et cette expérience te donne un atout supplémentaire.

Raphaël Varane : Et bien, je voulais te proposer quelque chose. Si jamais tu trouves un club d’ici là, j**'aimerais que tu sois à mes côtés comme adjoint**. J’ai toujours eu beaucoup de respect pour toi, et je pense qu’on pourrait vraiment bien bosser ensemble.

Erik Mombaerts : Ah, je vois que tu prends cette voie avec sérieux, et ça me touche. Je te remercie pour la proposition, c’est un grand honneur. J’ai effectivement des discussions en cours, notamment ici à Troyes où je suis conseiller du président. Mais je comprends ta démarche et ta vision, et je sais à quel point ça pourrait être un challenge intéressant. Rester avec toi pendant ta formation… ça me paraît une belle opportunité.

Raphaël Varane : Je suis vraiment convaincu que ce serait bénéfique pour nous deux. J’aurais besoin de quelqu’un de confiance, quelqu’un qui connaît bien le milieu et qui a de l’expérience. Et toi, tu as vu l’évolution des jeunes joueurs et tu as cette expertise qui peut vraiment m’apporter beaucoup. Ce ne serait que temporaire, juste jusqu’à ce que je termine mon BEPF.

Erik Mombaerts : C**’est un beau projet. Je suis flatté par ta confiance.** Tu veux donc que je te rejoigne dans cette aventure d’entraîneur, et je pourrais mettre mes compétences à profit, ça me tente, franchement.

Raphaël Varane : Exactement ! On pourrait allier l’expérience du terrain et les défis de la gestion d’un groupe. Et puis, ça me ferait plaisir de travailler à tes côtés. Je pourrais apprendre beaucoup. J’ai besoin de quelqu’un qui me challenge, qui me pousse à toujours aller plus loin. Et je crois que toi, tu as cette capacité.

Erik Mombaerts : Tu as raison, et puis, après avoir vu ton approche du football, je crois que tu as la bonne vision pour ta carrière d’entraîneur. Bon, je vais réfléchir à tout ça, mais je pense que ça pourrait vraiment le faire. Je pourrais suivre ta formation, et dès qu’un poste se présente, on pourrait voir pour officialiser cette collaboration.

Raphaël Varane : Merci Erik. et si un club me propose quelque chose de concret, je sais que je peux compter sur toi. On prend le temps, mais je suis sûr que ce sera un très beau projet. J’ai déjà composé le reste de l’équipe technique et sportive pour mon projet.

Erik Mombaerts : Je suis de plus en plus convaincu. En tout cas, si ce projet se concrétise, on fera en sorte que ça marche.

Raphaël Varane : Je te tiens au courant dès que j’ai du concret, et on en reparle. Merci encore, Erik.

Erik Mombaerts : Avec plaisir, Raphaël. On se parle bientôt.

Rafa fait un petit récapitulatif de son staff technique sur son téléphone après le rendez-vous avec son nouvel adjoint :

  • Dir. Sportif : Marc Westerloppe - Directeur du Centre du RC Lens (2010)
  • Adjoint : Erik Mombaerts - Sélectionneur en Espoirs (2011)
  • Ent. Gardiens : Diego Lopez - Coéquipier au Real Madrid (2014)
  • Pré. Physique : Grégory Dupont - Préparateur au Real Madrid (2016)
  • Analyste Vidéo : Eric Dubray - Analyste en Equipe de France (2018)

A SUIVRE.

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Hâte de voir dans quel club Varane va bien pouvoir débarquer !

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DECEMBRE 2024 - CLAIREFONTAINE (78)

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6. Shortlist par l’agence de Varane

En ce début d’année, l’année de formation à Clairefontaine, a repris. Après avoir travaillé sur le rectangle vert sur la faculté de réussir à animer une séance d’entrainement, Rafa reçoit un message de son agence qui lui indique de le rappeler pour faire le point sur les opportunités possibles pour commencer la carrière de Raphaël en tant que Coach Principal.

Agent : Salut Raphaël, j’ai fait un point sur les opportunités et il y a plusieurs pistes intéressantes. Il y a des clubs un peu partout dans le monde qui se sont manifestés. J’ai retenu quelques projets vraiment significatifs pour ta reconversion.

Raphaël : Salut ! Ça m’intéresse. J’ai parlé avec ma femme, et on a décidé qu’on cherche un climat plus agréable que celui de l’Angleterre. Ce n’est plus vraiment ce qu’on veut. Il faudrait trouver un endroit plus chaud, plus en phase avec notre mode de vie. Celui que l’on a préféré, c’est évidemment l’Espagne.

Agent : Je comprends tout à fait. Je pense qu’on a plusieurs options qui peuvent correspondre à ce que tu recherches, tout en étant un bon point de départ pour ta carrière d’entraîneur. J’ai justement dressé une short list. Alors, parcontre pas de projet en Espagne, mais j’ai quelques pistes intéressantes :

Raphaël : Je t’écoute.

Agent : En Suisse, il y a un club historique qui traverse des moments difficiles depuis quelques années. Ce club a une grande tradition et a été une référence, mais il a souffert sportivement et financièrement ces 3-4 dernières années. Cela pourrait être un vrai challenge pour toi de redonner de la compétitivité à ce club.

Raphaël : Ok.

Agent : En Italie, il y a une équipe de Série A qui a connu une grande chute, passant en Série B récemment. Ils ont un projet de reconstruction et cherchent un entraîneur pour la remontée immédiate au club. Ça pourrait être une belle opportunité pour toi de remonter cette équipe.

Raphaël : Hormis l’Espagne, les quatre autres “grands” championnats m’intéressent moins…

Agent : Entendu, pour finir un club en Europe, au soleil, qui a été couronné champion 20 fois dans son pays, mais qui n’a pas gagné depuis plus de 10 ans. Ce club a une grande histoire et une passion de ses supporters, mais il a été un peu oublié ces dernières années. Ce pourrait être une occasion unique de le remettre sur la carte et de redonner à ce club sa grandeur passée.

Raphaël : Je vois, ces clubs ont effectivement des histoires intéressantes. Je veux m’investir dans un projet ambitieux, mais aussi dans un endroit où on peut s’épanouir, ma famille et moi. Un challenge de cette nature pourrait vraiment me motiver. Mais, il faut que un projet clair et sérieux.

Agent : C’est exactement ça, Raphaël. Ces clubs sont tous dans des situations semblables, mais avec ton expérience et ton statut, tu pourrais vraiment marquer l’histoire de l’un de ces clubs. Je vais approfondir ces options et te donner plus de détails sur les ambitions des dirigeants, les ressources à disposition et les perspectives à moyen terme. Il faut s’assurer qu’on trouve un endroit où tu peux construire quelque chose de solide, tout en étant dans un cadre qui te convient.

Raphaël : Ça me parle. J’attends donc plus d’infos sur ces projets. Je veux vraiment m’engager à fond dans le projet, et je pense que ce type de défi pourrait m’exciter. Tiens-moi au courant !

Agent : Je te prépare tout ça et je reviendrai vers toi avec plus de détails. On va trouver quelque chose de bien pour toi. Compte sur moi.

CHOIX DE CLUB

  • La Suisse
  • Le Club de Serie B qui veut remonter immédiatement en Série A
  • Le Club Européen historique
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A SUIVRE.

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Longue introduction ! On espère avoir une belle surprise sur le choix du club ! :smiley:

Intéressant ce début pour Varane. Je suis curieux de voir ce qu’il va faire à l’avenir

La Suisse, c’est incroyable :heart_eyes:

Le club historique européen :shamrock:

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J’y pensais aussi au début mais le « qui n’a pas gagné depuis plus de 10 ans » m’a fait changer car le Celtic n’est pas sans succès, et encore moins depuis autant de temps.

« Au soleil » … on sait deja que ce n’est pas le Celtic

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j’ai tout de suite pensé au Pana :panathinaikos: y a pas plus proche que ça du Celtic niveau logo :grin: