Corrigé !
Vos réponses
@alexgavi Oui, enfin, on peut souffler ! Ferri n’a pas manqué ses débuts, tant mieux pour lui !
Les Rangers avaient garé 2 bus, bien serrés
@Manthyz Oui il fallait apporter un électrochoc et comme j’avais pas envie de me faire virer
@toopil Et ça fait plaiz’ !!
@Nehoc Merci et merci pour lui !
Cela fait désormais 3 rencontres que le Real Hispalis n’a plus perdu et une impression de nouveau départ plane au-dessus des têtes. Aux entraînements, les joueurs semblent décontractés mais montrent cette envie de tout gagner, et la méthode AD est enfin assimilée par tout le monde, staff y compris. Finalement, le temps d’adaptation dont parlait sa femme était bien nécessaire au bon fonctionnement de l’équipe. A présent, il s’agit de confirmer les bonnes choses entrevues lors des victoires face à Vallecano et Getafe, d’autant plus que le niveau des adversaires va monter d’un cran avec un déplacement à Valence et la réception de Villarreal.
J10 : -
Valencia réalise un début de saison très solide et le déplacement à Mestalla s’annonce des plus compliqués ! Les Valencians sont dominés dès le début de la rencontre par des verts et blanc qui veulent confirmer leur regain de forme mais ce sont bien les locaux qui ouvrent la marque par Fran Pérez (14’). Mais très vite, le Real Hispalis revient au score grâce à William Carvalho sur corner (25’). Le score ne bougera pas jusqu’à la mi-temps. De retour des vestiaires, les équipes se rendent coup pour coup mais les joueurs d’AD font preuve de beaucoup de maladresse, contrairement à leurs adversaires qui frappent par deux fois avec des buts de Pablo Gozalbez (54) et Diakhaby en fin de match (80’). C’est un coup d’arrêt pour les Verdiblancos mais qui semble logique tant les Valencians ont été efficaces.
Il fallait donc très vite oublier cette défaite et le match d’Europa League arrive à point nommé. A l’occasion, l’effectif a été remanié pour la réception des Suédois.
J3 : -
Et le match commence tambours battants avec Aitor Ruibal qui en a profité pour montrer qu’il avait du feu dans les jambes dès la 8’ avec un rush solitaire où il s’en va fusiller le gardien adverse… avant de se blesser à la cheville (1 mois d’absence). Puis c’est Juanmi qui est sorti sur blessure, remplacé par Ez Abde. La première période a donc été plus marquée par les blessures que les actions chaudes. C’est en deuxième mi-temps que la différence s’est faite. Le Real Hispalis, épargné par les blessures, a alourdi la marque par l’entrant Abde (56’) avant de terminer le travail par son capitaine Fekir (61’). Avec cette victoire, los Verdiblancos confortent un peu plus leur place de leaders du groupe G, à égalité de points (7) avec les Rangers. Un homme s’est mis particulièrement en avant lors de cette rencontre : le jeune talent Rodri, formé au club, a distillé 2 passes décisives. Cantonné à un rôle de joker de luxe derrière Luiz Henrique, le jeune espagnol ne cesse d’impressionner à chaque sortie. De là à en faire le titulaire après le départ du Brésilien en Janvier ?
Désormais, c’est un nouvel adversaire qui se dresse sur le chemin du Real Hispalis. Le sous-marin jaune, 12ème au classement, fait office d’adversaire coriace, malgré leur début de saison manqué. Alors, pour préparer au mieux ce choc, AD a décidé d’aligner son équipe type du moment. Surtout, il leur a demandé d’aborder cette rencontre comme un match de Coupe d’Europe, et d’éviter la suffisance dont ils font preuve après l’Europa League, comme souvent cette saison.
J11 : -
Là encore, le match démarre sur les chapeaux de roue ! Dès la 4ème minute, Ez Abde ouvre les hostilités et envoie le message aux Groguets que la rencontre ne sera pas une partie de plaisir ! La première période est à sens unique et le sous-marin jaune semble avoir coulé. Borja Iglesias (19’), Fekir par deux fois (25’, 32’ sp) et Luiz Henrique (35’) donnent un avantage de 4 buts d’avance puisque Manu Trigueros parvient à réduire la marque (41’) pour porter le score à 5-1 ! Avec le capitaine Fekir aux manettes et un William Carvalho aux fours et aux moulins, à la récupération et à la relance, les locaux ont continué d’étouffer leur sparring partners du jour en ajoutant deux nouveaux buts pour des doublés de Abde (58’) et Borja Iglesias (71’). Une large victoire 7-1 qui fait tâche pour le club de Villarreal. Les offensifs se sont montrés à leur avantage ce soir et ont amélioré leurs stats individuelles. Face à un Marcelino, apathique, à l’image de ses joueurs, le Real Hispalis vient d’envoyer un message fort. Une très belle victoire qu’il va falloir confirmer dès la prochaine journée avec un déplacement sur la pelouse d’Osasuna.
Remontés à la 7ème place avec 19 points, les Verderones ont meilleure mine depuis quelques temps et ça se ressent sur le terrain. Les joueurs ont eu le temps de peaufiner leurs automatismes et les résultats s’en ressentent. C’est un entraîneur souriant et dynamique qui se promène désormais dans les rues de la ville. Disponible, il n’hésite pas à s’arrêter auprès des supporters qui lui demandent une photo, un autographe où un petit instant. C’est même d’ailleurs très souvent qu’on le retrouve posé en terrasse du bar Avelino, un petit bar à tapas où il a pris l’habitude d’aller, en compagnie de quelques supporters pour échanger des moments sympathiques à discuter football.
Disponible, AD souhaite garder cette proximité avec les supporters, ces moments de partage et d’échange, afin de rappeler au monde entier que comme beaucoup d’entre nous, il vient du monde amateur et que la célébrité ne doit pas l’éloigner de sa personnalité, qu’il réussisse comme en ce moment ou qu’il échoue.
Ca doit pleurer sévère du côté de Villareal
Ca prend une claque à Valence, ça met une fessée à Villareal lol
Le Betis doit aller accrocher une place européenne cette saison. Je n’imagine pas autre chose
Le mec vit dans un monde idéal. Si ça tourne mal, il finit dans le congel’ du bar à tapas
Valence met fin à ta période d’invincibilité, mais il faut dire qu’ils marchent fort, en se plaçant au milieu des ogres de la Liga.
La victoire en Europa League fait du bien, mais tu perds 2 joueurs sur blessure.
L’orgie contre Villareal est la conséquence de l’adaptation de l’équipe à ton mode de fonctionnement
Vos réponses
@Sythax Je crois qu’ils ont encore mal au cul oui
@Tiien Des fois, on comprend pas toujours tout
@Rhino C’est la moindre des choses oui vu son standing !
@toopil On en reparle après 3 défaites d’affilée…
@alexgavi Merci de ton analyse très juste ! On voit que l’équipe a enfin pris ses marques et ça tourne mieux en effet !
Ce matin-là, malgré l’automne qui pointait le bout de son nez, la température était douce, le ciel bien bleu et le soleil réchauffait l’atmosphère. AD avait décidé de se lever très tôt pour aller s’aérer l’esprit. Une petite course de 45 minutes. Ensuite, direction le centre d’entraînement pour une nouvelle journée de travail. Cette routine lui plaisait énormément, surtout depuis que le temps d’adaptation était passé et que chacun avait trouvé ses marques et sa place. Tout allait pour le mieux actuellement.
Les joueurs attendaient leur entraîneur sur le terrain pour débriefer la victoire éclatante face à Villarreal. Il savait déjà ce qu’il allait leur dire. Il fallait les féliciter pour cette victoire mais surtout ne pas trop les mettre en confiance. Reproduire ce genre de performance était le plus difficile. Alors qu’il s’apprêtait à les rejoindre, Leonardo l’intercepta en chemin.
“Hola AD, ¿cómo estás ?" salua le brésilien, tout excité. "Il faudrait que je te vois assez rapidement pour évoquer les changements nécessaires au bon développement de l’équipe ! J’en ai touché deux mots au président qui m’a donné carte blanche. Je voulais voir ça avec toi pour valider le tout et vite faire les choses. T’as un moment ?”
Surpris et désarçonné, AD mit du temps à répondre.
“Euh… comment ça les changements ? C’est quoi cette histoire ? Pourquoi je ne suis pas au courant ? Qu’est-ce que tu veux dire ?”
Amusé par la réaction de son entraîneur, le directeur sportif enchaîna.
“Ecoute, j’en fais mon affaire. Ne t’inquiète pas et fais moi confiance, je suis persuadé que ça va te plaire. En attendant, ne traine pas, car j’aimerai te voir avant la conférence de presse, afin qu’on se mette d’accord et qu’on officialise le tout devant les micros !”
Cette fois, c’en était trop, AD fulmina.
“Stop !" hurla t-il. "Leo, on n’officialise rien du tout, tu attends. Je fais la séance avec les gars et ensuite on discute. Mais généralement, c’est quand on me dit de ne pas m’inquiéter que je m’inquiète encore plus ! Alors, à toute à l’heure !” Et il tourna les talons en direction du stade.
La séance se déroula à la vitesse de la lumière. AD était préoccupé par les derniers mots prononcés par Leonardo. “Quels changements veut-il apporter ? Alors que tout semble fonctionner en ce moment…” pensa t-il. Ce qui l’inquiétait le plus était le fait que le président ait donné son aval à tout ça sans concertation. Alors que ce dernier lui avait reproché un manque de communication quelques semaines auparavant. Il trouvait ça plus que limite. Inquiet et songeur, il passa un rapide coup de téléphone à sa femme pour lui exposer ses craintes. Répondeur. Il lui laissa donc un message en lui donnant le peu d’informations dont il disposait et s’en alla rejoindre son directeur sportif.
Leonardo était assis en salle de pause, accoudé à une table, un café en main. Lorsqu’il vit le français arriver, un grand sourire illumina son visage.
“Oh, amigo ! Allez, installe toi, j’ai plein de choses à te raconter !”
Toujours cet air détaché et sûr de lui, comme s’il se fichait royalement de ce que les autres pouvaient penser de ses actes, un comportement qui agaçait. Hésitant, AD scruta les alentours avant de s’asseoir. Autour de lui, la salle était déserte. Personne ne prenait de pause aujourd’hui ? Leonardo avait-il demandé à ce que personne ne les dérange exprès ? Envisageait-il que le ton monte ?
“Vas-y, je t’écoute, qu’as-tu à me raconter ?”
Confiant et fier de lui, le brésilien s’éclaircit la voix avant de commencer.
“Alors, je vais te demander de m’écouter avant de t’énerver. Voilà ce que j’ai prévu…”
C’est quoi cette coupure au moment où ça devient intéressant ?
arf c’est méchant de couper la discussion comme ça…
Cette coupure, pire que les pubs sur TF1 !!!
Au prochain épisode, on aura droit à Leonardo et AD au milieu d’un octogone
Oh le teaser, qu’est ce que va annoncer Leonardo.
Il compte dilapider la moitié du budget de l’équipe sur un joueur. En fait, non, il l’a fait, mais en passant directement par le proprio
Ah la coupure Pub qui fait mal
Vos réponses
@Sythax Oups…
@celiavalencia Oups…
@Manthyz Oups… Tu m’as tué
@Rhino Et si ? Imagine
@alexgavi La deuxième suggestion est très drôle Mais ça fera beaucoup moins rire le coach
@Pikouse : Oups…
Leonardo venait de passer 15 minutes sans interruption à expliquer et présenter ses idées à AD. AD, quant à lui, avait écouté les élucubrations de son directeur sportif sans jamais le couper. Cependant, à mesure que le temps passait, ses yeux s’écarquillaient. Les idées de Leonardo, bien qu’elles soient réfléchies, paraissaient… pour le moins, surprenantes. Plus que le contenu, c’est le timing qui intriguait l’entraîneur français. Le plan était de pousser vers la sortie les trentenaires dont le contrat arrivait bientôt à expiration, histoire de récupérer quelques millions et d’investir sur des jeunes inconnus mais au potentiel incroyablement fort, à en croire Leonardo. Ainsi, Bartra, William Carvalho, Isco, Willian José et cie… étaient invités à se trouver un nouveau point de chute. “Tu verras, c’est un pari pour l’avenir !” avait répété sans cesse le brésilien, gesticulant comme un enfant à qui on promet une glace.
“Il n’en n’est pas question ! Jamais de la vie.” avait fermement répondu AD. “Tant que je suis en poste ici, rien de tel ne sera mis en place. Tu pourras toujours continuer de m’envoyer tes rapports composés de 150 dossiers, je continuerai d’y jeter un oeil car j’ai du respect pour ton travail mais au final, c’est moi qui prendrai les décisions.”
Vexé, Leonardo avait répondu : “Mais alors, à quoi je sers si je n’ai pas mon mot à dire ? Angel dépense un salaire pour moi qui ne sert à rien si c’est comme ça que tu vois les choses.”
“Je n’ai pas dit que tu ne servais à rien. Simplement, ce n’est pas comme ça que j’imagine le rôle d’un directeur sportif. On doit travailler en concertation, AVANT de prendre les décisions. Là, tu t’es concerté avec toi-même, t’es allé prendre l’aval d’El Presidente et ensuite tu m’as exposé la situation en me conseillant vivement d’accepter. Je suis désolé mais pour moi c’est non.”
Leonardo, bras croisé, d’un air renfrogné, répondit : “Très bien, d’accord. De toute façon je ne peux pas te forcer… J’espère juste que les joueurs cités seront réguliers et réussiront cette saison. Sinon, il faudra se poser la question de leur avenir ici et leur contrat.”
“Enfin un sujet sur lequel on est d’accord.” répondit AD en terminant son gobelet. “On se retrouve à la conférence !” dit-il en tournant les talons.
Trente minutes plus tard, les deux hommes étaient assis côte à côte devant une dizaine de journalistes qui s’étaient déplacés pour la traditionnelle conférence de presse. La présence du directeur sportif aux côtés de celle de l’entraîneur intriguait. Tous s’attendaient à une déclaration inattendue comme la dernière fois où le brésilien était présent. C’est ce dernier qui prit la parole en premier.
“Hola señores ! Merci d’être présents aujourd’hui. J’ai tenu à être présent car je devais initialement vous annoncer un changement dans la politique sportive du club, mais après avoir eu une discussion avec AD, nous ne sommes pas tombés d’accord et comme c’est lui qui a le dernier mot concernant le sportif et que je respecte son travail, je n’ajouterai rien d’autre à ce sujet et je laisse lui laisse la parole. Il est tout à vous.” Et il termina sa phrase par un sourire élégant.
« Super, il en dit trop sans en dire assez… » pensa AD.
Sans tarder, une première question jaillit de l’assemblée.
« Coach, pouvez-vous nous expliquer quels changements vous avez apportés à l’équipe ? Les résultats n’ont plus rien à voir avec ceux du début de saison. »
AD sourit finalement, les journalistes jouaient le jeu et ne l’interrogeaient pas sur les mots de Leonardo. Est-ce que ça allait durer ?
« Pour être honnête, rien. Les joueurs ont juste pris confiance en eux et ont trouvé leurs marques. Cela fait maintenant quelques mois que nous travaillons ensemble et tout le monde s’est adapté, et ça semble fonctionner. »
« On vous a aperçu en ville auprès des supporters. Était-ce pour marquer le coup ? Ou bien cela fait partie de vos habitudes ? »
« Non, cela fait partie de mes habitudes. J’aime rester proches des gens qui dépensent sans compter pour leur équipe. Nous avons la chance de vivre aisément alors que la plupart des fans donnent leur vie pour leur équipe. Je me dis que je leur dois bien ces moments de partage, pour leur montrer qu’ils sont importants pour le club. Et je le ferai même après des défaites, qu’ils m’en veuillent ou non. »
La conférence dura 20 bonnes minutes encore mais jamais les journalistes n’ont dévié sur le sujet interdit. « Ça s’est bien passé » songea AD lorsqu’il sortit de la salle de presse. Et il prit la direction de son bureau, avant de se rappeler que ce soir, il avait promis à sa femme de rentrer tôt du club, pour profiter d’une soirée tranquille à deux. Il fit demi-tour en souriant, satisfait de sa journée.
Mais il n’oubliait pas pour autant le comportement de ses dirigeants. Il faudra régler ça et en discuter avec les intéressés. Histoire de se mettre d’accord une bonne fois pour toutes ! Mais pas tout de suite. Il avait une soirée paisible qui l’attendait.
ça va ! juste une bonne mise au point
La prochaine que le coach va croiser Leonardo :
Bon ça va au final. Leonardo avait des idées fixes, mais il a su se remettre en question.
Attirer de jeunes talents est évidemment une bonne idée, mais il est toujours important d’avoir des leaders d’expérience autour d’eux
Comme tu le dis, du moment que ça fonctionne sur le terrain, à quoi bon tout remettre en question
Tout ça paraît trop simple…
Vos réponses
@Manthyz J’ai la ref’ !
@alexgavi Oui, c’était trop tôt dans la saison !
@Sythax Non, promis, pas de rebondissement rocambolesque ce coup ci !
La prochaine journée offre un déplacement sur la pelouse d’Osasuna, quelques jours après avoir collé une claque à Villarreal. Pour AD, il s’agit de maintenir le niveau de concentration au maximum et d’empêcher le relâchement, qui pourrait leur coûter cher, surtout après un tel match. En effet, perdre immédiatement ramènerait des doutes qui semblent s’être estompés petit à petit.
Assis sur le banc de touche visiteur du stade El Sadar, aux côtés de son staff et des remplaçants, l’entraîneur français assiste au coup d’envoi de la rencontre.
J12 : -
Les siens ont décidé de commencer pied au plancher en prenant d’assaut Los Rojillos. Une domination nette, mais stérile. Du mal à terminer les actions, et lorsqu’une occasion se présente, à cadrer et inquiéter le portier adverse. Ce n’est que sur un but contre son camp de David Garcia que les Verdiblancos parviennent à prendre l’avantage (35’). Le plus dur étant fait, les visiteurs ont continué de maîtriser le ballon et le rythme de la rencontre jusqu’à inscrire un second but par William Carvalho (58’). Seulement deux tirs cadrés sur onze tentatives. Trop peu pour se mettre à l’abri et en fin de rencontre, quelques frissons traversèrent les rangs sévillan quand Lucas Torro a réduit la marque (72’). Finalement sans conséquences, et les hommes d’AD sortent victorieux du piège Osasuna.
J4 : -
Le Real Hispalis enfile le mode Europa League ! Après la belle victoire 3-0 à l’aller, une victoire en Suède assurait la qualification au tour suivant, bien que cette dernière soit déjà bien engagée. Pourtant cela a mal débuté car les Suédois ont profité des errements défensifs espagnols pour ouvrir la marque, contre le cours du jeu. C’est Rodri (44’) qui remet les deux équipes à égalité en fin de mi-temps alors que les Verderones ont passé toute la première période dans le camp adverse. Mais le portier suédois a repoussé tant bien que mal les occasions adverses ! C’est en seconde période qu’il a finalement craqué face à Fekir (54’) sur pénalty mais aussi et surtout après un festival de la jeune pépite Assane Diao (86’ - 90’), auteur d’un doublé !
Une victoire qui vient donc confirmer la qualification, à deux rencontres de la fin de la phase de groupe. AD aura le luxe de pouvoir faire tourner l’effectif lors des deux derniers matchs.
J13 : -
La réception du Celta Vigo est vue comme une rencontre difficile pour les Verdiblancos car l’équipe portée par un Iago Aspas éternel a déjà fait tomber plusieurs grosses écuries. La rigueur est donc de mise pour ce match.
Et c’est sans surprise que le début de la partie montre des visiteurs portés par leur détermination et leur envie d’ajouter un grand nom à leur tableau de chasse. Ainsi, Oscar Mingueza vient planter la première banderille (26’) et donner l’avantage aux siens avant d’être imité par Douvikas, juste avant la mi-temps (45’). Face à eux, des Verderones apathiques, qui donnent l’impression de ne pas savoir comment répondre. Le salut viendra de Bellerin (62’) qui vient reprendre un centre de Miranda. Et comme lors du dernier match, c’est Rodri qui vient remettre les deux équipes à égalité (87’), et cette fois-ci, arracher le nul. Un résultat qui vient limiter la casse vu la prestation indigeste proposée par les verts et blanc.
J14 : -
Un déplacement sur la pelouse de Las Palmas, qui se classe 19ème avant le début de cette 14ème journée de Liga. Une rencontre censée être à la portée des joueurs d’AD, qui ont fort à faire pour se faire pardonner le match nul précédent. Oui mais voilà, l’impression de revivre les situations embarrassantes du début de saison refait surface. Dès la 5ème minute, Kirian cueille à froid les ambitions des visiteurs qui se retrouvent à courir après le score. Et ce pendant un long moment puisque c’est Isco en fin de match qui viendra égaliser après un rush solitaire dont il a le secret (82’). Mise à part cette occasion, les quelques 300 supporters qui ont fait le déplacement n’ont pas eu grand chose à se mettre sous la dent.
Une défense et un gardien aux abois aujourd’hui, et qui ne rassure pas alors que de nombreuses échéances arrivent. Et une attaque en difficulté qui peine à scorer depuis quelques matchs. Vraiment décevant.
J5 : -
Normalement, lorsque le Real Hispalis enfile son costume d’Europa League, c’est une équipe joueuse et dominante qui entre sur le terrain. Mais en ce moment, c’est une équipe en rodage qui enchaîne les contres performances ! Alors que la qualification est déjà acquise, AD a décidé de faire tourner la moitié de l’équipe face au Sparta Prague. Et à l’image des dernières rencontres, les difficultés à se créer des occasions continuent. Après une première période bien terne, c’est durant le second acte que ça s’est décanté. Par l’intermédiaire de Karabec (64’), les Tchèques ont pris l’avantage face à une jeune équipe du Real Hispalis. Et c’est encore le capitaine Fekir, sur pénalty à la 79’ qui vient sauver le meubles. Le français permet à son équipe de rester invaincu dans cette phase de groupe et de continuer son chemin vers le prochain tour, tout tranquillement.
AD faisait le point avec ses adjoints. Quelque chose ne tournait pas rond en ce moment, au sein de son groupe et il était en train de chercher ce qui avait changé en si peu de temps. Est-ce que les joueurs avaient du mal à maintenir un niveau de concentration élevé ? Fallait-il travailler plus précisément sur l’aspect mental avec ce groupe ? Finalement, l’effectif laissé par Manuel Pellegrini semble traîner un fardeau bien lourd. Ce genre de fardeau qui vous empêche d’avancer comme il se doit. Le Real Hispalis est décrit comme une équipe qui a du mal à franchir un palier depuis plusieurs saisons. Et si c’était par ici qu’il fallait commencer ? Si cela allait au-delà de l’aspect tactique et sportif ?