:storyred: :s1: Jusqu'au bout du rêve

Arlac, un des clubs légendaires de la commune bordelaise. Ce n’était pas une sinécure d’affronter les “Verts”.

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J’ai pas mal traîné dans le coin quand j’étais jeune y compris sur les terrains de “foot” derrière Lescure.

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Bon courage dans cette aventure :slight_smile:

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L’après-midi, 15:56.

La pluie recommence à tomber lorsque le buffet prend fin. J’ai passé l’après-midi à me présenter auprès des personnalités du club et des joueurs, qui avaient l’air d’admirer mon frère. Ainsi, tout le monde prend donc la direction du terrain d’honneur, où le coup d’envoi du match va être donné d’ici 5 minutes à peine. C’est une rencontre attendue, face aux voisins d’Arcachon qui collent les Verts d’Arlac au Classement. Comme je m’y attendais, la pluie a l’air d’avoir rendu le terrain peu praticable.

Je prend place à l’abri dans une petite tente aménagée sur le bord du terrain, aux côtés du Président. Nos montres affichent 16:00, l’arbitre siffle le coup d’envoi. Et j’assiste là à un match bien compliqué, dans la boue et sous une pluie torrentielle. Les joueurs font preuve de trop d’engagement,ce qui donne quelques frayeurs des deux côtés : tacles dangereux ou mal maîtrisés qui donnent des cartons jaunes à la pelle. Malgré la volonté des joueurs de rendre hommage à leur coach disparu, ce n’était vraiment pas leur jour. Mais j’ai vu à ce moment la volonté des gars sur le terrain, ça change des couilles molles que j’ai pu croiser à Saint-Médard ou ailleurs. Certes on reste dans le bas niveau, 5ème division, mais l’envie et l’amour du jeu sont bien là.

Peu avant la fin du match, Jean-Jacques m’a soufflé un mot à l’oreille : un des membres du staff, Damien Guitard, m’attend dans son bureau après la causerie. Je m’y rends donc de ce pas, curieux de rencontrer ce personnage dont j’avais entendu parler plusieurs fois.

Je longe les terrains d’entraînement en courant, la pluie bat toujours. J’entre dans le bâtiment administratif, où la secrétaire m’indique la bonne direction à prendre. Dans ce long couloir que j’emprunte, je ne remarque rien : aucun trophée, aucune distinction, si ce n’est des photos de joueurs. Je vois donc que ce serait trop demandé à un coach de ramener un trophée en fin de saison, un bon classement leur suffit !

Arrivé devant la bonne porte, je toque timidement.

  • Oui, entrez !

  • Damien Guitard ? Jean-Jacques m’a dit que vous m’attendiez ?

  • Oui c’est moi ! Tu dois être Nathan, c’est bien ça ?

  • Oui, enchanté.

  • Florian m’avait parlé de toi quelques fois, pourtant il pouvait être discret concernant sa vie privée. Bien, en tout cas je suis ravi de te voir enfin ! J’ai parlé avec Jean-Jacques longuement hier soir et on a réfléchi à ce qu’on pourrait faire. Tu veux entraîner l’équipe c’est ça ?

  • Et bien, je souhaiterai continuer le travail de Flo oui, j’avais le même rêve et sa disparition m’a motivé à le poursuivre. Faut croire qu’il avait ouvert le chemin pour ça.

  • Je comprend, mais c’est compliqué tu sais…. Pour l’instant on ne peut pas te donner les rênes, comprends-le. Le coach par intérim jusqu’à la fin de la saison sera Antoine Verges. Après on ne sait pas comment faire. Ca te laissera 4 mois environ pour faire tes preuves, et apprendre le plus possible. Puis, en théorie, il te faut ton BMF au minimum. On te le fera passer dès que possible. Mais le hic n’est pas là…

  • Crachez le morceau.

  • Tu ne peux être ici qu’en tant que bénévole pour ces 4 mois, on ne peut pas te payer.

  • Sérieux ? J’aurais dû m’y attendre… Mais je suis prêt à faire ce sacrifice.

  • Bien, c’est courageux de ta part. Pour le planning ca va être simple : entraînement le mercredi, matchs le week-end. Tu nous suivra les mardi et jeudi lors des préparations de match du staff : vidéos, élaboration tactique, etc.…. Et enfin tu aura des cours dispensés par Antoine le Lundi et d’autres jours peut-être selon les semaines. Ca te convient ?

  • Parfaitement ! Je n’attend qu’une chose c’est de m’y mettre.

  • Parfait. Je te donne les numéros du staff et je te libère. Tu as rendez-vous lundi matin à 9h avec Antoine pour ton premier cours.

  • Et bien, merci Damien, vraiment.

Je suis sur le cul. Qu’est-ce qui m’a pris de démissionner ? Je vais passer 4 mois sans paye ? Comment je vais bouffer, payer les factures, l’essence ? Ah bravo, je peux être con parfois !

Les nuages se sont dispersés. Je retourne à ma « Jaguar », comme mes amis aiment l’appeler. Je m’assois derrière le volant, dépité. Je pleure pour la 6ème fois de la journée.

Il est 18:34 et je rentre enfin chez moi alors que le soleil disparaît lentement derrière les pins.

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Si tu veux je vais peut être pouvoir t’emprunter de l’argent #teasing

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Sachant qu’en plus je risque de devoir payer ma formation. Saviez-vous que, pour obtenir le Graal pour entraîner au niveau pro, il faut passer je crois 5 diplômes avant, d’un coût golbal avoisinnant 26.000€ ? C’est pas le début d’une fortune pour moi, c’est certain.

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Vendredi 9 Juin, année 2017.

Voilà 4 mois que je suis au club. Et je peux vous dire que c’était long. Entre les cours particuliers, les entraînements, les analyses de matchs, les déplacements, les matchs…. J’ai l’impression d’avoir passé tout mon temps à bosser ! Bon, ce n’est pas qu’une impression. Comme vous le savez il a été impossible pour le club de me déclarer et de me payer. Après avoir bêtement démissionné de mon premier taf ma situation se voulait donc très précaire.

Mais, c’était sans compter sur la solidarité des gars du club que je m’en suis sorti. Le kiné m’a recommandé à un de ses amis pour bosser de temps en temps dans son restau, un des préparateurs m’a logé gratuitement chez lui le temps que ma situation s’arrange.
Bon, évidemment je lui ai donné un peu d’argent de temps en temps, mes pourboires au Bistro Régent les samedis soirs étaient pour lui. Ah, que ferais-je sans Nico ? Vous le devinez donc, des amitiés sont nées, et quelles belles amitiés. Mon intégration au sein de l’équipe a été quasi-immédiate, ce qui rassure fortement Jean-Jacques, le Président.

Ainsi, 4 mois ont passé.

Me voilà au bureau de Damien, qui m’a demandé de venir au plus vite. Il m’attendais, tout souriant. Près de lui, une enveloppe inscrite à mon nom. Je devine ma présence ici.

  • Déjà ?

  • Stressé de découvrir ce qui se cache dans cette enveloppe n’est-ce pas ?

Oh que oui j’étais stressé. Cela faisait déjà 12 jours que je faisais les 100 pas, demandant à la secrétaire tous les matins si il n’y avait pas de courrier pour moi. Je crève d’envie d’ouvrir cette lettre, mais en même temps j’ai peur de savoir. Damien finit son café d’un bon cul-sec puis s’empare de la lettre. Il l’ouvre, puis la lit en silence. Son visage est ferme, il ne laisse paraître aucun sentiment. Je brûle d’impatience.

  • Bien, Monsieur Janvier. Vous voulez savoir ce qui est écrit je suppose ?

  • T’es chiant avec tes mises en scène Guitou ! Oui je veux savoir, ça dit quoi ?!

  • « Nous avons le plaisir de vous informer que vous êtes désormais titulaire du Brevet d’Entraîneur de Football. »

J’explose de joie.

Ces mois de sacrifice n’auront pas été vains, et j’ai la prétention désormais de pouvoir entraîner une équipe. La nouvelle doit parvenir au Président, qui doit statuer demain sur le nom du nouvel entraîneur pour la saison prochaine.

Croisons les doigts.


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Top :slight_smile: Vivement tes débuts officiels !

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Le lendemain matin, 10 heures pétantes.

Cela fait désormais 45 minutes qu’on attend dans le couloir la fin de la réunion de la direction. Je n’ai jamais été aussi excité de toute ma vie ( à part le jour où j’ai rencontré une belle allemande mais ça c’est une toute autre histoire ). Damien, ou « Guitou » comme j’aime bien l’appeler, s’est même endormi sur son fauteuil après avoir avalé 4 gros Berliner que j’avais amené en arrivant. Sacré gars.

Soudain, la porte s’ouvre. J’entends des bribes de conversation, les membres du bureau se disent au-revoir et s’en vont un à un.
Une fois la pièce vidée, Jean-Jacques me fait signe de rentrer. Je donne une claque à Guitou afin qu’il me suive. En entrant, je fais face à un homme inconnu même si son visage me dit vaguement quelque chose, comme un oncle lointain qu’on n’a vu qu’une fois dans sa vie et dont le prénom nous échappe. Je lui sers timidement la main, me demandant qui c’est et ce qu’il fout ici. Nous nous asseyons à tour de rôle, dans un silence de cathédrale. Jean-Jacques prend la parole en premier.

  • Bien, tout d’abord laissez moi vous présenter celui que vous venez de voir en rentrant. Nathan, Damien, je vous présente Monsieur Bisbau. Nous allons vite venir à la raison de sa présence parmi nous, ne vous en faites pas. Ensuite, je tenais à te féliciter Nathan pour l’obtention de ton diplôme !

  • Merci Président, ça fait plaisir. J’ai travaillé dur pour ça, j’en suis fier.

  • Et t’as de quoi l’être ! Bon, on ne va pas tourner autour du pot, j’ai une nouvelle à vous annoncer mess…

  • … Permettez moi de vous remercier pour votre confiance Président, j’ai hâte de comm….

  • … Hop hop hop, je n’ai pas terminé ! Merci. Bien ! Comme je le disais, j’ai, enfin NOUS, avons des nouvelles pour vous deux messieurs. Tout d’abord, sachez que j’ai ardemment défendu vos compétences et votre envie. Mais malheureusement, le bureau refuse de vous donner le poste Nathan.

  • Que… Quoi ?

  • Vous m’en voyez navré, j’ai pourtant martelé que vous feriez du bon travail parmi nous. Mais je n’ai pas toutes les décisions à ma charge et il a fallu voter. Je suis désolé.

C’était comme un mauvais rêve, un de ces cauchemars où on se retrouve à poil au bureau sans comprendre comment on a pu se retrouver dans cette situation et on ne sait pas comment en sortir. Damien aussi était décontenancé. C’était juste un coup de couteau dans le dos, c’est ce que j’ai ressenti après-coup.

  • Donc, si je comprend bien, vous ne m’avez pas payé pendant 4 mois, en me promettant le poste pour ne pas me le donner au dernier moment ?! C’est dégueulasse.

  • Je comprend votre frustration, vraiment, et je suis navré mais j’ai les mains liées. Néanmoins, j’ai autre chose. Je vous apprécie énormément tous les deux et je ne pouvais pas vous laisser comme ça. J’ai donc appelé quelques connaissances et j’ai pu faire venir Thierry Bisbau ici.

La cinquantaine, crâne dégarni, avec l’assurance d’un VRP. J’ai son nom mais j’arrive pas à me le remettre bordel. Qui es-tu ?

  • Bonjour Nathan, je ne sais pas si tu te rappelles de moi ?

  • J’essaie mais ça me revient pas, désolé.

  • Ce n’est pas grave, tu étais pas haut comme trois pommes à l’époque. J’étais un ami de ton père quand il jouait à l’USD.

  • LE Thierry, celui qui était le seul ami de papa au Stade Montois ? Faut dire aucun dacquois, ou presque, était ami avec un Montois ! Oui, punaise je me rappelle. Y’avait même eu des soupçons de match truqué à l’époque juste parce que vous vous connaissiez.

  • Exactement ! Je vois que tu ressembles de plus en plus à ton père fiston. Bon, trève de balivernes, parlons de ma présence. Jean-Jacques m’a appelé en disant qu’il avait formé un entraîneur plein de promesses qu’il ne pourrait pas garder et il savait que je cherchais un homme pour remplacer Stéphane Mottin, notre ancien coach. Donc me voilà.

  • Attendez, attendez. Vous vous êtes mis au foot ?

  • Je me suis reconverti oui. Le club est omnisports donc j’avais le choix quand on m’a proposé d’intégrer le bureau. Je me suis tourné vers le foot, et maintenant je suis Président du club.

  • Du club ? A Mont-De ?!

  • Oui. Ecoute, je sais que t’es un Dacquois, un vrai. Que les dacquois et les montois, ça fait deux. Mais tu es Landais avant tout non ? Puis tu peux prouver, comme je l’ai fait avec ton père à l’époque, que les deux peuvent s’entendre !

  • Etes-vous en train de m’offrir un poste ?

  • Oui. Je te veux à la tête de notre équipe sénior, en National 2A.

  • Putain ça fait beaucoup. Et pourquoi Damien est là aussi ?

  • C’est simple. Jean-Jacques sait que vous êtes inséparables alors je voulais lui offrir la possibilité d’être ton adjoint chez nous. Alors, qu’en pensez-vous messieurs ?

Alors là, c’est l’ascenseur émotionnel. J’apprends que je suis viré, puis que je suis embauché ailleurs. Cet ailleurs c’est ma ville rivale mais Guitou me suivrait là-bas. Que faire ? Après tout, c’est la division au-dessus merde…. Nous nous isolons avec Damien pour en parler. Lui non plus n’était pas prêt. Mais au bout d’une petite dizaine de minutes à en débattre, nous tombons d’accord.
Je reviens face à Thierry.

  • Nous avons discuté avec Damien et c’est d’accord. Par contre nous voulons signer au plus vite, pour ne pas nous faire avoir une seconde fois.

  • Vraiment ? C’est super, j’ai hâte qu’on travaille ensemble messieurs. Nous pouvons partir de suite à Mont-De-Marsan, les papiers seront prêts le temps d’y aller. Je suis ravi qu’on aie trouvé un accord !

Voilà comment, encore une fois, ma vie a changé en l’espace d’une matinée. Comme quoi, la leçon n°2 de Florian s’avère vraie : Demain n’est jamais certain.


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Je m’attendais pas du tout à ça !

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Quel retournement de situation !

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Et oui messieurs-dames ! Jamais je n’aurais imaginé aterrir ici, dans la ville ennemie, celle qu’on nous apprends si bien à détester, @SebiBlanc ne peut qu’en témoigner je pense aussi… Mais c’est une rivalité saine, et elle se fait plus dans le rugby. Dans les Landes le foot n’est qu’amateur, et là c’est la meilleure équipe du département, directement affiliée aux Girondins. Au moins je ne serais pas loin pour faire les férias à Dax et les fêtes de la Madeleine… Je sens déjà les péripéties estivales aux quatre coins du Sud-Ouest…

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Le début est top ! :+1:

J’attends la suite avec impatience ! :heart_eyes:

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Je te renie à vie @Nantonio40 !

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Tu dira pas ça après la tournée du patron au Chevalier à la mi-Août ! Tiens, je crois que tu va faire quelques apparitions dans ce beau récit même :smirk:

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Grrrrr je suis furax !
Tu me verra pas à la Madeleine en tous cas :wink:
Et puis je suis plus vers l’atmo pendant la feria hehe

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Café de Bordeaux, Txupinazo, Atmosphère, Dixit… C’est la même, la débauche n’y est pas différente, quoique c’est vrai qu’il ne vaut mieux pas trop trainer du côté du Chevalier sous peine d’être frappé par autre chose que l’alcool…

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Stade l’Argenté, le soir-même.

Décidemment tout va vite aujourd’hui. Pensant m’installer dans la durée à Mérignac encore ce matin, me voilà dans un bureau à Mont-de-Marsan devant mon premier contrat d’entraineur prêt à être signé.

Avant d’arriver, Thierry nous a bien aidé : plein d’essence à sa charge pour ma vieille « Jaguar », coup de main pour faire nos valises… Et oui, il a des logements qui nous attendent dès ce soir, tout au frais du club ! Je ne pensais pas qu’il était possible d’avoir ce genre d’avantage quand on entraîne un club de 4ème division… M’enfin on est pas à plaindre.

Sans broncher donc, je lis attentivement chaque ligne du contrat avant de le signer : là c’est pas une leçon de mon frère mais bien mon expérience récente, je ne me ferais plus avoir aussi bêtement. Tout est en ordre, un salaire affiché plutôt alléchant d’ailleurs : 3300€ bruts/mois soit 2800€net, rien que ça ! Je suis mieux payé que mon boucher pardi ! Aucune prime, aucune clause, j’ai droit à des congés normaux, rien à signaler. Je m’empare donc de mon stylo, aux couleurs de l’USD (ce qui a fait grincer quelques officiels dans la pièce), et je signe donc mon premier contrat d’entraîneur ! Je n’y crois toujours pas lorsque le Président me serre la main pour la photo officielle, suffit de voir ma tête…

Passée la cérémonie du contrat, je pars à la rencontre du staff qui a été prévenu de mon arrivée : kinés, recruteurs, préparateurs, médecins… Tous sont là, sans exception. Faut dire ils ne sont pas beaucoup. Je prend connaissance des visages, des noms, de ceux que je vais côtoyer au moins cette saison. Notez que Damien sera adjoint aussi mais n’a pas encore signé, d’où son absence de la feuille. J’aurais deux adjoints, c’est le luxe !

Au sortir des petites présentations je me rends dans mon futur bureau, accompagné de mon premier adjoint, Christian Pilati. A peine nommé je dois donc déjà me mettre au travail. Je prend place dans un vieux fauteuil placé derrière mon bureau : un peu pourri faudra le changer.

  • Bien Christian, que dois-je savoir sur l’équipe ? Dites moi tout sur nos joueurs, forces et faiblesses ?

  • Tout dépend de tes schémas tactiques.

  • Pas faux. Je pars sur du 4-2-4, avec deux latéraux offensifs, deux attaquants de pointes généralement.

  • Bon, déjà ça va poser quelques soucis… On a quatre MOC dans l’équipe.

  • Je vois… Je vais tout de même partir sur ce schéma. Ils devront apprendre à jouer sur les ailes ou alors plus bas, mais pas de place pour un MOC dans mon équipe, je suis désolé pour eux.

  • Bien, je note. Après modification, voilà un peu la profondeur qu’on pourrait avoir, regarde :

  • Hé, c’est pas mal. On va devoir recruter à droite…. Un MOD et un DD pour la profondeur de banc ça serait bien, et je pense qu’on peut choper après chez les jeunes non ?

  • Pourquoi pas. En tout cas il est clair qu’on manque de gars à droite je suis d’accord. Après avoir manqué de peu la montée la saison dernière certains sont partis en National.

  • Eh bien à nous de trouver leurs remplaçants ! Je jouerai si il faut !

Bon évidemment je ne jouerai pas, j’ai deux pieds gauches. Le club est affilié aux Girondins, y’a peut-être de quoi piocher chez eux. La suite de la réunion n’a pas grand intérêt à être relaté puisqu’on a parlé de nous deux principalement. Celle-ci prend fin assez tard, puisque le soleil commençait à se coucher lorsque j’ai quitté le bâtiment.

Je suis fatigué et je m’empresse de rejoindre mon nouveau chez-moi, quand soudain, mon téléphone se met à sonner.


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Mystère

Il y a des bons noms de landais !