Le FF Jaro est un club de football finlandais basé à Jakobstad le 18 décembre 1965.
Palmarès :
Championnat de Finlande D2 : 1988
Jakobstad (Pietarsaari en finnois) est une ville de l’ouest de la Finlande, sur la côte du Golfe de Botnie. Avec environ 20 000 habitants, c’est la 53e ville du pays, mais la plus importante à avoir une majorité suédophone, 56 %.
La région est colonisée par les Suédois dès le xiiie siècle. La ville fut ensuite fondée par la reine Christine de Suède en 1652, à la suite d’un important lobbying de l’influente courtisane Ebba Brahe, veuve du maréchal Jacob De La Gardie qui donna son nom à la ville. Jakobstad signifie ainsi la ville de Jacob en suédois. Le nom finnois vient du fait que la ville fut fondée en tant que port de la paroisse de Pedersöre, déformé en Pietarsaari en finnois.
Le débuts de la nouvelle ville sont particulièrement modestes, notamment en raison de la très grande concurrence des nombreuses autres villes de la côte. En 1680, le gouverneur suédois ordonne aux habitants de déménager dans les villes de Nykarleby, Kokkola ou Oulu. Elle parvient néanmoins à se développer au cours du xviiie siècle autour d’un chantier naval et d’une usine royale de tabac. Elle franchit le seuil des 1 000 habitants peu après 1800, et des 2 000 habitants dans les années 1850. La ville voit naître Johan Ludvig Runeberg, poète national finlandais, en 1804.
La ville brûle en totalité en 1835. Elle est reconstruite en bois dans les années 1840 et n’a pas brûlé depuis. Son quartier ancien Skata est l’un des plus beaux ensembles de maisons en bois de Finlande après les incontournables Rauma et Porvoo.
Le véritable décollage de la ville n’a lieu qu’à la fin du xixe siècle, avec l’essor de l’industrie et de l’activité portuaire. L’industrie la plus importante est celle de la pâte à papier (une énorme usine appartenant aujourd’hui à UPM est située juste à la sortie de la ville), mais on y trouve aussi une fabrique de tubes d’acier inoxydable et une usine agro-alimentaire. C’est en tout cas l’afflux d’ouvriers finnois qui modifie le rapport linguistique, la ville était initialement presque totalement suédophone.
Aujourd’hui, même touchée par le chômage, la population est stable, les ouvriers licenciés par les usines étant remplacés par des habitants des communes rurales voisines désireux de s’installer en ville. Par exemple, en 2005, 859 habitants ont quitté la ville et 854 sont venus s’y installer.