:storygreen: :s3: 🇲🇽 :atletico_san_luis: :club_america: :cruz_azul: El aventura Mexicana

[Mark]

INTRODUCTION

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NOMINATION DE MARK BEAUBIEN

Été 2023. Je suis en train de boire une pintje sur le Zeedijk avec mon pote Yannick Carrasco. Le bougre parle de partir jouer en Arabie saoudite.

« Ils sont fous ces Arabes, me dit-il, ils paient de salaires de ouf ! »

Je veux bien, mais moi les pays peu fréquentables, j’ai beaucoup de mal avec ça…

« Tu rigoles ? Tu as entraîné en Russie, tu as entraîné en Chine, tu ne vas pas me dire que l’Arabie saoudite est infréquentable ? Tu es le spécialiste des pays particuliers. Tiens, en parlant de pays particuliers, le Mexique, cela ne t’intéresse pas ? Tu en as marre de la MLS, la Russie c’est mort, la Chine bof… Ta maman est mexicaine en plus, non ? »

Dans une autre décennie, j’avais en effet tenté ma chance au Mexique, à Cancun, sans grand succès… Une demi-saison et j’étais retourné en MLS… Il faut avouer que j’avais passé plus de temps dans les lieux de luxure de la Babylone des Caraïbes avec mon ami Eduardo Braun Burillo… J’étais un oiseau de nuit, et de proie, dans mes jeunes années… Enfin, la quarantaine quoi. Avec la cinquantaine on s’assagit.

Put1, j’en fumais du bon à l’époque : La Babylone des Caraïbes

« L’Atlético Madrid a investi en Liga MX il y a 5 ans, à San Luis Potosi, me dit Yannick. Le club a été promu en Liga MX juste avant la pandémie et le moratoire sur les promotion/relégation mais stagne depuis lors. Ils se cherchent un nouveau coach et les candidats qui sortent des sentiers battus ne se bousculent pas au portillon. »

Le Mexique ! L’Atlético San Luis ! Et pourquoi pas ?

Par l’entremise de Yannick, j’ai pu prendre contact avec Alberto Marrero, le président de l’Atlético San Luis, ou plus exactement le lien entre l’Atlético Madrid, actionnaire majoritaire du club mexicain (51%), et l’Atlético San Luis, dirigé au day-to-day par Jacobo Payan Espinoza, actionnaire minoritaire du club (30%) et homme d’affaires bien connu de la ville de San Luis Potosi.

Alberto Marrero

Jacobo Payan Espinoza

Le duo m’a demandé de laisser sa chance lors de l’Apertura 2023 à l’entraîneur actuel, le Brésilien Gustavo Leal. En cas d’échec de sa part, j’aurai ma chance.

Gustavo Leal n’a pu obtenir mieux qu’une piètre 17e place, avant-dernier donc, lors de l’Apertura…

Marrero a hésité, Payan a soutenu ma candidature, promesse fut tenue :

VOILÀ COMMENT JE SUIS DEVENU COACH DE L’ATLÉTICO SAN LUIS !

LA LIGA MX

La Liga MX est un championnat particulier. Elle est composée de 18 équipes et est séparée en deux phases : l’Apertura (Ouverture) et la Clausura (Fermeture). Chaque phase se compose de 17 rencontres de championnat (les clubs s’affrontent une fois), puis la Liguilla (Play-Offs) avec les 10 meilleures équipes classées.

La Liguilla : les 6 premiers sont qualifiés pour les quarts de finale ; le 9e reçoit le 10e pendant que les 7e et 8e jouent un aller-retour ; le gagnant entre le 7e et le 8e passe en quarts de finale (7e tête de série) ; le perdant entre le 7e et le 8e reçoit le vainqueur entre le 9e et le 10e pour la 8e tête de série.

Les règles d’effectif sont particulières aussi. La nationalité du joueur n’est pas le critère unique, le but est d’être considéré comme « Né au pays », soit être né au Mexique et s’être entraîné au pays entre son 12e et 21e anniversaire.

Le tout si j’ai bien compris bien sûr. J’en saurai plus dans une saison à vrai dire.

Lors de l’enregistrement, on peut avoir un maximum de 9 joueurs « Pas Né au Pays » (PNP) ; sur la feuille de match, 8 PNP max et sur le terrain 7 PNP max.

Le but de la manœuvre est de contrer les nombreuses naturalisations d’Hispanophones puisque, afin d’obtenir la citoyenneté mexicaine, seulement deux ans sont nécessaires pour les Espagnols, Portugais et ressortissants de l’Amérique latine, contre 5 ans pour tous les autres.

Bref, on va s’amuser ! Je touche ma bille quand il faut se casser la tête !

SAN LUIS POTOSI

San Luis Potosi est la capitale de l’État du même nom. La ville s’étend sur 385 km², compte environ 1,3M d’habitants et culmine en moyenne à 1864 m d’altitude. Son nom provient du roi de France Louis IX, saint patron de la ville, et des riches mines boliviennes de Potosi. Pourquoi Potosi ? La raison principale de la fondation de la ville, Anno Domini 1592, était la présence de mines d’argent et d’or dans les environs. Sans doute espéraient-ils que ces mines seraient aussi prolifiques que celles de Bolivie, découvertes 40 ans plus tôt…

SLP est situé à 363 km au N-NO de Mexico City et est la 11e ville du Mexique.

La Cathédrale de San Luis Potosi

Les cascades de Tamul

EL ATLÉTICO DE SAN LUIS

L’histoire des clubs mexicains est souvent confuse, entre rachats, déménagements, faillites…

L’Atlético San Luis est né le 28 mai 2013, le jour-même où le San Luis FC a disparu.

Le San Luis FC était l’équipe de la ville de SLP, évoluant en Liga MX. Or, le club a déménagé à Chiapas au terme de la Clausura 2013, laissant la ville orpheline de club de Football. Inadmissible selon Jacobo Payan Latuff, le père de notre actuel président faisant fonction. Le père a donc racheté la franchise de Véracruz pour la déménager à San Luis. Le club conservait une équipe mais se retrouvait maintenant en Ascenso MX (Division 2).

L’Atlético a dû patienter jusqu’en 2019 pour enfin accéder à la Liga MX, juste à temps avant le moratoire sur la promotion/relégation qui doit durer jusqu’en 2026. En effet, depuis 2020, il n’y a plus de promotion ou de relégation entre la Liga MX et l’Ascenso, pour des raisons financières. Au lieu de cela, il y a des amendes pour les mauvais élèves, et salées. Est-ce mieux ? Aucune idée… mais le Mexique me sidérera toujours.

Les années troublées de la pandémie passées, le club vivote dans le fond du tableau de Liga MX, malgré le partenariat qui pourrait s’avérer très intéressant avec l’Atlético Madrid, intervenu en mars 2017.

LE STADE

Lien Google Street : Estadio Alfonso Lastras

VISION DU COACH

Les dirigeants veulent surtout faire progresser le club. Le premier objectif sera d’installer l’équipe solidement en Liga MX, pour éviter toute mauvaise surprise lorsque les relégations redeviendront réalité (malheureusement non-programmées dans FM). Pour ma part, j’espère bien pouvoir venir bousculer les grosses cylindrées le plus rapidement possible, surtout en Liguilla.

L’effectif, à mon arrivée, est bien équilibré. Le Onze est intéressant mais la profondeur semble un peu légère. Le point positif, c’est la présence de plusieurs bons joueurs mexicains, et un petit budget pour renforcer là où il le faut. Évidemment, la première année (ou première demi-année, la Clausura 2024) servira à faire l’état des lieux. Qui mérite sa place et qui devra faire ses valises, surtout parmi les joueurs PNP. Le but est d’avoir une bonne ossature méxicaine et de l’entourer des meilleurs joueurs PNP possibles.

Cela me rappelle la Russie finalement : dépenser sans compter pour conserver nos meilleurs joueurs nationaux et les entourer de pépites et/ou de bonnes affaires sur le marché étranger. Évidemment, le Mexique n’est pas la Russie : ici, il faudra essentiellement se concentrer sur le marché sud-américain pour trouver des joueurs intéressés, même si l’effectif de l’Atlético compte quand même un Allemand (aussi Polonais et Argentin) et même un Français qui s’est perdu loin de chez lui. Je compte aussi faire jouer mes contacts en MLS pour trouver l’un ou l’autre joueur intéressé.

Enfin, n’oublions pas que l’Atlético de Madrid est l’actionnaire majoritaire, et qu’il existe de facto un partenariat sportif entre les deux clubs. Cela pourrait nous donner l’occasion de faire venir en prêt des joueurs très intéressants.

Voilà, le décor est planté. La présentation de l’effectif, avec les quelques retouches depuis mon arrivée, suivra bientôt. Comme de coutume, la partie se jouera en devises locales… Sortez vos calculatrices pour compter.

MX$1M représente €55K (au Mexique, le sigle $ se trouve sur les billets de banque, mais je rajouterai un M devant pour éviter la confusion).

[celiavalencia]

bonne aventure dans ce club et pays !
Y a un moyen de rendre la promo/relégation via un mod ?

[Nehoc]

Le Mexique, ça m’intéresse !

Je ne connais pas grand chose à leur championnat mais j’ai hâte de découvrir ça.

Chouette intro

[Mark]

@celiavalencia

Y a un moyen de rendre la promo/relégation via un mod ?

Pas évident, car la relégation se fait au pourcentage de points selon les trois dernières saisons, et la promotion après un barrage entre les vainqueurs d’Ouverture et de Fermeture. Je me débrouillais pas trop mal avec l’Éditeur dans le temps, mais là…

Quant aux updates qu’on trouve sur sigames ou autre, je ne leur fais pas trop confiance.

[Mark]

CLAUSURA 2024 : PRÉSENTATION

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LE CLUB

L’Atlético San Luis possède des infrastructures moyennes, qu’il nous faudra améliorer si nous voulons pouvoir vraiment progresser. Les restrictions d’effectif font en sorte qu’un bon centre de formation est devenu vital si on veut se frayer une place parmi l’élite.

Côté finances, il y a de quoi faire puisque nous avons un budget transfert de MX$70M (€3,85M). Par contre, notre masse salariale de M$145M (€8M) est utilisée à 100%.

Comme mentionné, les dirigeants veulent que la réputation du club s’accroisse, avec quelques restrictions bien peu gênantes en matière de contrats.

Pour les supporters, la formation semble revêtir une certaine importance alors que dépasser notre rival de Querétaro est primordial à leurs yeux.

L’EFFECTIF

La Clausura débute mi-janvier, juste après la fermeture du mercato domestique. Cependant, nous avons jusqu’au 31 janvier pour enregistrer les 40 joueurs autorisés ; jusqu’à cette date le marché des transferts étrangers reste ouvert.

La configuration qui saute aux yeux, et d’ailleurs proposée par l’IA lors de mon intronisation au poste d’entraîneur, est le 4-4-2 diamant. C’est dû au fait que, à mon arrivée, nos meilleurs éléments offraient une belle ligne à 4 derrière, quatre milieux centraux et deux attaquants. Cela n’a guère changé malgré quelques ajustements de ma part.

Départ

Au singulier car il n’y a eu qu’un seul départ est à signaler, celui du milieu brésilien Rodrigo Dourado. Estimé par mon staff comme un de meilleurs joueurs de l’équipe, il arrivait en fin de contrat en juin 2024 et avait clairement fait savoir qu’il partirait au terme de son contrat. J’ai tenté de le proposer pour sa valeur, P25M, pour éviter de tout perdre pour six mois et les Corinthians ont fait une offre. Dourado retourne donc au Brésil contre la somme de M$25M.

Cela m’arrange bien finalement, car le joueur était fragile et était plutôt un milieu défensif, comme tous mes autres bons milieux centraux. On va pouvoir partir à la recherche d’un milieu offensif, avec une place de PNP libre en plus.

Comme en Russie, on doit se battre bec et ongles pour conserver les joueurs locaux, mais un PNP est facilement remplaçable.

Le Onze pressenti

L’équipe présentait une faiblesse au but. J’ai alors joué la carte de l’expérience tout en gagnant du temps : nous avons fait signer sans compensation Jonathan Orozco, très expérimenté gardien de 37 ans qui compte 10 sélections avec El Tri. Contrat d’un an, le temps de se retourner.

À droite, je conserve Ricardo Chavez qui me semble tout à fait au niveau. Il a cependant fallu le prolonger avec un salaire de M$10M par année.

Idem à gauche, je joue la continuité avec Aldo Cruz. Un latéral sans réelle faiblesse : accélération, placement, tacle, décision, centre… il ne lui manque quasi rien.

Comme DCD, nous pourrons compter sur la grande expérience de Julio César Dominguez. Il est toujours vert pour son âge mais voilà un autre joueur qu’il faudra songer à remplacer plutôt tôt que tard.

Premier joueur PNP, l’Espagnol Unai Bilbao. C’est notre vice-capitaine, lui aussi a été prolongé par mes soins.

Le capitaine prend place devant la défense : Javier Güemez.

Les deux milieux centraux devant notre capitaine sont Andrés Iniestra et l’Uruguayen Juan Manuel Sanabria. Leur rôle est encore à déterminer.

Il faut avouer que les trois milieux centraux sont assez semblables.

Le départ de Dourado a rapidement été comblé par l’arrivée d’un autre Brésilien : André Anderson. Listé par la Lazio, nous avons pu faire venir le meneur de jeu au Mexique pour la somme de M$14M (€770K). Il sera en soutien derrière les deux attaquants.

Devant, nous pourrons compter sur le duo offensif PNP composé du Brésilien Leo Bonatini et de l’Ivoirien Franck Boli (croisé récemment dans ma courte story avec l’Impact de Montréal). Les joueurs hors continent américain (du Nord au Sud) sont rares en Liga MX, sauf quand ils passent par la MLS avant, comme Boli.

Commentaires sur le Onze

Six joueurs mexicains, cinq PNP, c’est une excellente moyenne si on compare à certaines autres équipes de la igue, et non des moindres. Évidemment, parmi les Mexicains, nous avons Dominguez et Orozco qui en sont au crépuscule de leur carrière. Il faudra y penser dès cette saison.

Le principal souci, c’est la tactique en elle-même. En effet, jamais je n’ai expérimenté une telle tactique, plutôt habitué que je suis à évoluer en 4-3-3, 4-2-3-1 ou 5-3-2. La Clausura 2024 sera l’occasion de tester et, si cette tactique ne donne pas entière satisfaction, d’évoluer petit à petit vers une configuration qui m’est plus familière.

La seconde ligne

Le banc revient, quant à lui, à un positionnement plus classique, en 4-3-3.

Dans les buts, Andrés Sanchez, titulaire à mon arrivée mais que je trouve un peu juste pour occuper ce poste.

À droite, c’était le vide total sur la banc. J’ai été chercher un autre Mexicain très expérimenté, Jesus Dueñas. Libre de contrat, il nous rejoint pour un an ; une autre solution d’attente.

Pareil à gauche, rien de probant à mon arrivée. Pour le moment, il est possible que ce soit l’Américain Joey Skinner, recruté par l’entraîneur U23, qui assure la profondeur, mais cela prendrait « bêtement » une place de PNP. Dueñas pourrait aussi assurer les deux côtés de la défense, voire demander à Bilbao.

Rien n’est encore certain donc à la gauche de la défense, il se peut que je tire une dernière cartouche sur le marché des transferts d’ici fin janvier pour stabiliser la défense.

Les deux doublures au centre seront Jordan Silva et Eduardo Aguila. Le premier nommé nous est actuellement prêté par Cruz Azul et se joindra au club en juin, le second nommé est un jeune arrivé au club à l’âge de 16 ans.

Comme milieu défensif, le perdu, Sébastien Salles-Lamonge, né à Tarbes. Il sort du centre de formation de Rennes, pas le pire de l’Hexagone. Je me demande comment il a fini à San Luis Potosi… Est-il assez bon pour occuper une place de PNP ? Son avenir en dépendra.

Les deux milieux centraux, parmi lesquels on retrouve un meneur de jeu allemand (et polonais et argentin), Mateo Klimowicz. D’abord prêté par Bielefeld, il semble s’être plu au point de signer à San Luis. Il sera accompagné par Juan David Castro, qui arrive en fin de contrat en juin.

Les deux joueurs ne devraient pas faire de vieux os au club : les places de PNP sont précieuses et l’Allemand faiblard tandis que Castro ne devrait pas être prolongé.

Comme son nom ne l’indique pas, notre ailier droit est mexicain, il s’appelle Jürgen Damm. J’aime revoir une tête connue, lui qui est passé par la MLS auparavant. Quand même 12 sélections avec El Tri, il a sa place sur le banc.

Sur le flanc gauche, un nouveau venu qui nous a rejoint sans compensation : Jairo Torres. C’est toujours surprenant de trouver de bons joueurs locaux libres, cela cache sans doute quelque chose. Nous verrons.

Enfin, en pointe, Jose de Jesus Gonzalez, un joueur qui a déjà beaucoup voyagé à seulement 25 ans. Autre gage que quelque chose cloche avec lui. Nous verrons également.

Commentaires sur le banc

Il reste des zones de faiblesse. San Luis n’est pas au top de la ligue, on voit clairement pourquoi. On aligne trois joueurs PNP parmi le second Onze, trois joueurs qui n’ont pas un niveau extraordinaire (Skinner a la jeunesse pour lui par contre). Il reste du travail, beaucoup de travail, si on veut jouer plus que les trouble-fête.

Il pourrait me rester une place de PNP à pourvoir pour renforcer la défense, peut-être pour un joueur très polyvalent.

Les autres joueurs inscrits

On a ratissé large parmi les U23 et même les U18, puisque nous avons droit à 40 joueurs enregistrés. Jusqu’à présent, 39 joueurs sont inscrits, avec un souci : il y a 10 PNP. À la fin du mois de janvier, il faudra en retirer un, voire deux, entre Skinner, Vitinho et Yan Philipe.

On va pouvoir attaquer la Clausura 2024. Je terminerai pour la présentation de l’effectifd par un aperçu des 17 autres joueurs inscrits, par ordre alphabétique :

[Equi]

Sympa le Mexique. Ca change. Le niveau est assez similaire chez pratiquement tous les clubs.

[toopil]

Haaa le Mexique c’est pas courant! Cela m’intéresse!

[Mark]

Je m’ennuie en Europe on dirait… À part en Russie ! Mais pour le moment, c’est mort la Russie…

[Mark]

CLAUSURA 2024 : JORNADA 1

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Sondage

L’idée pour cette story était un format « Un match par jour ». Je ne vous promets rien mais je vais essayer de m’y tenir.

Qu’en pensez-vous ?

Un jour, un match

• Waow, trop cool !
• Bof, pourquoi pas…
• Pfff ça pue le ratage !

Últimas noticias

Alors que la saison va commencer, jetons un coup d’œil sur les prévisions des media ainsi que sur deux ou trois règles encore à préciser.

Prévisions des media

Clairement, les media mexicains ne nous placent pas parmi les candidats sérieux au titre… à nous de les faire mentir !

Le Mexique, un championnat homogène ?

Je lis parfois, de ci de là, que toutes les équipes se valent au Mexique. C’est vrai et pas vrai en même temps.

C’est certain que, quand on compare avec la France ou l’Espagne, ou les championnats d’Europe de l’Est, le championnat mexicain est plus homogène. Il est cependant plus déséquilibré que le championnat voisin, la MLS.

Dans un championnat long comme la Liga MX, la profondeur est primordiale, et là on ne peut pas mettre toutes les équipes au même niveau.

De plus, avec les règles d’effectif, la qualité des joueurs mexicains (les NP « Né au pays ») joue un rôle essentiel, et tous les clubs ne sont pas logés à la même enseigne, loin de là.

Enfin, il y a les budgets aussi. Des clubs comme Cruz Azul, Monterrey ou le Club América ont des budgets bien plus élevés que Necaxa, San Luis ou Querétaro. Ce ne sont pas tous les clubs qui pourraient se permettre de faire signer André-Pierre Gignac (Tigres) par exemple. Pour preuve, notre Français s’appelle Sébastien Salles-Lamonge…

Le meilleur moyen de performer, c’est les Pesos ou la formation. Comme en Russie, le championnat a fortement resserré les règles d’étrangers au cours de la dernière décennie. Les clubs mexicains n’ont plus le choix : soit ils forment les joueurs de demain, soit ils auront besoin de grosses sommes pour en acquérir des bons.

Les cocientes

Prenons le temps de comprendre comment fonctionnent les cocientes.

Comme je le disais, les clubs de Liga MX ne descendent plus depuis 2020, suite au moratoire de 6 ans minimum. À la place, la ligue a implanté un système d’amendes pour aider financièrement les clubs de l’Ascenso. Les trois derniers clubs aux cocientes se partagent donc une amende totale de M$180M (€10M environ) comme suit : M$100M pour le 18e, M$47M pour le 17e et M$33M pour le 16e. Ces amendes sont à payer une fois par année, à la fin de la Clausura.

En fait, le classement par coefficients tient compte des trois dernières années, au pourcentage. Les trois derniers au pourcentage sur les trois dernières années se partagent l’amende.

Voici le tableau alors que commence la Clausura 2024. Pour une raison que j’ignore (un bug certainement), l’année 2022/23 n’a pas été prise en compte dans FM.

San Luis a peu d’avance sur les délinquants…

Club Necaxa – Atlético San Luis

Pour ouvrir le bal, déplacement chez un candidat à l’amende. L’effectif est au complet mais je préfère commencer avec un 4-3-3-MD. On verra à la maison pour tester le 4-4-2-Diamant. Damm et Klimowicz sont sur les ailes, André Anderson et Bonatini sur le banc.

Après un bon départ et un tir de Klimowicz sur le montant (7e), les deux équipes se neutralisent, laissant peu d’occasions aux attaquants d’alerter les portiers. Il a fallu un magnifique envoi des 30 mètres de Sanabria pour nous offrir les trois premiers points.

Un match peu passionnant mais trois points à la clé, c’est ce qui compte le plus évidemment. Première apparition pour Orozco qui a été rassurant dans les buts.

La deuxième journée demain !

[Mark]

CLAUSURA 2024 : JORNADA 2

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Últimas noticias

Le staff de recrutement est sur les charbons ardents pour trouver une recrue derrière, idéalement sur le flanc gauche pour seconder Aldo Cruz. Cela pourrait aussi être un joueur à droite si la piste est meilleure. Une chose est certaine, nous devons nous renforcer derrière car Dueñas est seul pour doubler les deux flancs de la défense.

Seul le marché des transferts étrangers est encore actif. Un prêt est tout à fait envisageable également.

Atlético San Luis – Mazatlán

Après Necaxa, Mazatlan, une autre équipe à notre portée. On va tester le 4-4-2-Diamant malgré la suspension d‘Iniestra, qui sera remplacé par le Français Salles-Lamonge au poste de meneur de jeu. Sanabria sera notre carrilero pour tenter de couvrir les côtés.

La nouvelle tactique n’a pas donné le résultat escompté. Après une heure de jeu et avoir frôlé le 0-2 (but annulé pour un hors-jeu limite), je décide de repasser en 4-3-3-MD avec la montée au jeu de Damm et Klimowicz. Changement gagnant : nous avons ensuite dominé largement les débats pour arracher un point grâce à un tout gros travail de Damm sur son flanc.

Ce Jürgen Damm me plaît, il est rapide et remuant comme ailier droit. Je comprends mieux pourquoi il a 12 sélections au compteur avec l’équipe nationale mexicaine.

Le mot du coach

La tactique 4-4-2-Diamant ne semble pas optimale. Comme il n’y a pas de rencontres amicales pendant la trêve de Noël entre l’Apertura et la Clausura, je n’ai pas eu le temps d’expérimenter.

Deux solutions s’offrent à moi :

1. On persévère avec cette tactique mais attention de ne pas terminer sous la 15e place aux cocientes
2. On profite de l’intérêt que suscite actuellement Léo Bonatini (PNP) pour le vendre et on revient à une tactique « classique » en 4-2-3-1 ou 4-3-3-MD.

La seconde solution me paraît la meilleure, libérant une place de PNP qui pourrait servir à recruter un MOD ou MOG sur le marché étranger d’ici fin janvier, en plus du DG ou DD, voire de faire d’une pierre deux coups. Ce serait alors à José de Jesus Gonzalez d’assurer joint en pointe, il en a le niveau.

Comme toujours, tant que le marché des transferts n’est pas clos, le cerveau est en ébullition !

Sondage

Gérants d’estrade, quelle solution préconisez-vous ?

• 1 : on persévère en 4-4-2-Diamant
• 2 : on remanie l’effectif pour revenir à un attaquant de pointe

[Mark]

CLAUSURA 2024 : JORNADA 3

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Últimas noticias

Rien de bien nouveau au cours de ces trois jours qui séparent la 2e et la 3e journée de championnat, si ce n’est que les recruteurs continuent leur travail, que notre DC vétéran Dominguez manquera le prochain match et que les supporters semblent vouloir approfondir le 4-4-2-Diamant. À méditer.

Querétaro – Atlético San Luis

Le derby ! Inutile de dire que je ne me risquerai pas au 4-4-2-Diamant dans un derby, encore moins quand on évolue à l’extérieur. Dominguez est légèrement blessé, Silva entre dans l’arène ; Damm et Klimowicz sur les ailes, Boli en pointe.

Jürgen Damm ! Après avoir trouvé le poteau à la 16e, le diable d’ailier droit reprend par deux fois des envois repoussés pour inscrire deux buts avant le repos. Querétaro perd totalement pied après l’expulsion méritée de Montecinos et s’effondre.

Énorme victoire chez notre ennemi juré ! Damm de nouveau au-dessus du lot, le saison part bien !

Le mot du coach

Comment se passer d’un joueur dans la forme de Jürgen Damm ? Le 4-4-2-Diamant devra attendre je crains, nous comptons trop sur notre ailier droit.

[Equi]

Mon conseil :
Joue avec le 433 et propose ton 442 losange aux entrainements. Un moment, de toute façon, ta tactique va s’essouffler.

Je jouerai plus central en losange et un B2B à la place du récupérateur. Pour les latéraux, celui coté carrilero moins offensif que l’autre.

[toopil]

Quérétaro, l’ex de Maradona

[Mark]

Je ne suis pas spécialiste, mais de ce que j’ai lu il semblerait que le carrilero devrait plutôt se trouver du côté du back plus offensif pour justement couvrir le flanc. Je ne suis vraiment pas habitué à ce rôle, je prends tous les conseils.

Comme vous l’avez vu, j’ai du mal à faire « un jour, un match ». J’ai eu beaucoup de travail dehors ce weekend, surtout qu’il faisait magnifique au Québec. Ne vous inquiétez pas s’il y a un raté de temps en temps, surtout le weekend ou je mène une vie en général normale (loin de l’ordi), surtout l’été.

[Mark]

Merci @Groot !

[Equi]

Je vois l’inverse justement. Un milieu qui va sur le côté combinera plus avec le latéral moins offensif.

Le plus offensif avec le MO et l’attaquent moins offensif.

Faut des spécialistes là

[Mark]

CLAUSURA 2024 : JORNADA 4

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Últimas noticias

Rien de nouveau sous le soleil du Mexique lors des six jours entre les deux rencontres. Les recruteurs continuent leur travail de recherche pour dénicher un dernier renfort avant la fin du Mercato.

Atlético San Luis – Santos Laguna

C’est la rencontre au sommet entre les deux premiers au classement. Si tôt dans la saison, cela ne veut pas encore dire grand-chose si ce n’est que les deux équipes sont en forme. Il faut quand même signaler que Santos Laguna a fait l’acquisition de Carlos Vela à l’intersaison.

Retour à la maison rime avec 4-4-2-Diamant. Ben oui, j’écoute les supporters moi. Puis, pas le choix, il faut au moins deux tactiques si on ne veut pas frapper un mur à la 10e journée. On revient donc à la planche à dessin pour trouver la solution miracle au milieu : un carrilero à droite ou un à gauche ? Le carrilero du côté du latéral offensif ou bien du côté du latéral défensif. Qu’à cela ne tienne : j’aligne carrément deux carrileros (Iniesta et Sanabria) devant un meneur de jeu en retrait (Güemez) et derrière un milieu offensif de soutien, André Anderson. C’est ce que certains préconisent avec une tactique étroite comme celle en diamant.

Rapidement menés à la suite d’un corner, nous avons redressé la barre pour virer en tête au repos. Nous sommes revenus sur le terrain pour le second acte avec une vision plus défensive, ce qui nous a permis de museler les visiteurs malgré un peu de panique en fin de rencontre.

C’est une victoire très encourageante, d’autant plus que nous avons joué tout le match en 4-4-2-Diamant. Un but et une passe pour Boli, et grosse prestation d’Iniestra dans son rôle de carrilero.

Nous sommes en tête !! Pourvu que ça dure, mais ce sera dur !

Prochain rendez-vous : déplacement au FC Juarez, à la frontière US, dans 8 jours.

[celiavalencia]

bien serré le match au sommet !
on verra si la tendance à rester en tête se poursuit

[toopil]

D’excellents débuts en tout cas!

[Mark]

CLAUSURA 2024 : JORNADA 5

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Últimas noticias

Dernière ligne droite avant la fin du Mercato hivernal. J’ai envoyé mes recruteurs sur tous les fronts pour trouver un renfort sur la gauche de la défense où Aldo Cruz est bien seul. Mon but était de trouver un joueur en prêt pour éviter de devoir recruter un PNP à la va-vite.

Finalement, mon choix s’est porté sur un Argentin de 29 ans évoluant à Getafe, Fabrizio Angileri. Il nous rejoint pour 11 moispendant lesquels nous devrons fournir une contribution de 80% de son salaire, soit M$5,89M (€324K annuel).

Il a le gabarit d’un titulaire, notre flanc gauche est maintenant bien renforcé.

L’enregistrement de l’effectif pour la Clausura est maintenant officialisé. Nous avons enregistré le maximum permis, soit 40 joueurs, dont 9 PNP : Fabrizio Angileri (ARG) ; Léo Bonatini, André Anderson et Vitinho (BRA) ; Franck Boli (CIV) ; Unai Bilbao (ESP) ; Sébastien Salles-Lamonge (FRA) ; Mateo Klimowicz (POL) et Juan Manuel Sanabria (URU).

Pour rappel, seul 8 peuvent être inscrits sur la feuille de match, ce sera donc le jeune Vitinho qui en fera les frais le plus souvent.

Gouverner, c’est prévoir. Un latéral droit mexicain, Josecarlos Van Rankin, s’est perdu en Première Ligue bulgare. Issu du centre de formation de Pumas, il a été essayé par plusieurs clubs (Gualadajara, Santos Laguna, Necaxa et même Portland Timbers), sans grand succès. Il arrive en fin de contrat à Etar 1924 et accepte de nous rejoindre en juillet pour un salaire dérisoire (M$630K annuel, environ €35K). Il n’a pas l’étoffe d’un titulaire mais pourrait rendre des services sans occuper une place de PNP.

Lors de ce recrutement, peut-être ai-je été inspiré par le fol espoir secret de rencontrer un jour sa sœur Mariana, la célèbre actrice de Telenovela ! Je lui ferai envoyer des billets de saison pour elle et ses enfants (pas son mari Eduardo Herrera, footballeur retraité en 2022 qui a porté des couleurs ennemies).

FC Juárez – Atlético San Luis

C’est en leader que nous nous déplaçons à Ciudad Juárez, une des villes les plus dangereuses au Monde. Retour du 4-3-3-MD, qui devient notre tactique loin de nos bases.

Comme contre Santos Laguna, notre première mi-temps est mauvaise. La chance (deux poteaux pour les locaux) et un gardien attentif nous permettent de rentrer aux vestiaires en n’étant menés que d’un petit but. Cruz et Anderson, peu à leur affaire, cèdent leur place à Sanabria et Angileri pour la seconde période. Changement gagnant : Damm égalise rapidement d’une tête piquée puis Sanabria expédie un boulet des 16 mètres, c’est 1-2 via le montant. Juárez ne s’en remettra pas.

Damm et Sanabria, encore et toujours. Deux joueurs en forme en ce début de saison, comme Orozco souvent mal payé malgré de beaux arrêts.

On conserve bien entendu la tête mais le peloton reste à nos baskets.

Prochaine rencontre : réception de l’Atlas Guadalajara, le 4e, dans trois jours.