:storyred: Des origines du Småland

Quand ça ne veut pas :confused:

Episode 11

Toujours aucune victoire après quatre rencontres, les fans commencent à s’impatienter et je les comprends. Néanmoins, ce dernier match me redonne de l’espoir quant à notre organisation en 4-3-3. Certes, il ne faudra pas s’attendre à voir beaucoup de spectacle en regardant jouer l’Husqvarna FF car je mise avant tout sur l’efficacité. Hormis le 3-3 contre Heimer, les spectateurs n’ont guère eu le temps de s’enthousiasmer en voyant peu d’occasions et de buts. Restons mobilisés sur notre objectif qui est la première partie de tableau même si je continue de penser qu’on peut faire un peu mieux. Mais pour cela, j’ai d’abord envie de m’appuyer sur une tactique très solide.

La réception au Vapenvallen du favori du championnat, le Grebbestads IF, va nous permettre de mieux tester cette solidité. Le 4-4-2 est pour l’instant une option que l’on continue de travailler lors des entraînements, mais qui ne m’a pas convaincu lors du dernier match. Face à Grebbestads, j’ai construit une équipe pour bloquer le couloir gauche et attaquer côté droit. Lernesjö est donc titularisé dans son poste de prédilection, défenseur gauche, avec Silva devant lui. A droite, Eisen est chargé de monter régulièrement, avec Kocadag en véritable ailier. Wahedi, notre meilleur buteur pour le moment avec trois buts inscrits, fait donc les frais de cette réorganisation. Nous avons un peu de mal à nous mettre en place en début de match avec quelques ajustements à effectuer notamment le pressing de Silva sur le latéral droit adverse. Grebbestads exerce un pressing haut, nous ne parvenons pas à relancer proprement de la ligne défensive. Nos longs ballons sont vite perdus et nous restons bloqués dans notre camp.

Après un quart d’heure de jeu, nous arrivons enfin à progresser dans leur moitié de terrain en offrant quelques belles séquences de jeu à base de passes courtes. Cela faillit profiter à Naib, mais son tir manque de puissance dans un angle fermé (16’). Puis sur un ballon haut de Lernesjö en profondeur, Naib nous gratifiecette fois d’une reprise exceptionnelle, le gardien est surpris et battu (21’). Ce but va lui faire beaucoup de bien après son dernier match où il était en manque de réussite. On domine désormais, ce but nous donne confiance, nous maîtrisons sans effort les quelques vélléités adverses et mes joueurs se montrent très réceptifs à mes consignes. Mais sur une touche offensive adverse, Iskander se trompe de joueur au marquage et laisse Edversson seul aux 25 mètres, son tir est puissant et ne laisse aucune chance à Hamzi (1-1, 25’). C’est très frustrant d’encaisser un but sur leur seule action offensive. Mes joueurs ne sont pas abattus et repartent de l’avant. Juste avant la pause, Naib est fauché dans la surface, Iskander marque son premier but de la saison sur penalty (2-1), mérité.

Kocadag continue ses efforts dans le couloir droit, il provoque beaucoup de fautes et pèse sur la défense. Nous contrôlons le match sans concéder d’occasions. Kocadag gâche une belle occasion, seul dans la surface (76’), nous ne sommes pas à l’abri sur ces dernières minutes. Berggren (88’) et Jonsson (91’) nous donneront quelques frayeurs mais mon équipe tient jusqu’au bout pour s’offrir sa première victoire en match officiel cette saison. Une prestation aboutie, j’ai enfin du mes joueurs restés concentrés jusqu’au bout, des séquences de jeu intéressantes, et un Naib très en forme aujourd’hui. Nous grimpons à la 5ème place au classement, à cinq points du leader Tord.

Il faut maintenant confirmer à Lindsdal, ville de 5 000 habitants seulement que je connais très bien puisqu’elle est située juste au nord de Kalmar. L’occasion de revoir ma famille pendant ce week-end, ainsi que mon ami Anders, membre du staff du Lindsdals IF. Nous partons favoris face à une formation promue et en lutte pour le maintien cette année. Pour la première fois, nous débuterons en 4-4-2 avec Kocadag pour épauler Naib en pointe. Mon équipe va enfin mettre en application tout ce que l’on a travaillé pendant les deux dernières semaines sur notre seconde tactique, avec un rythme plus rapide et plus de créativité au milieu. Iskander, repositionné en latéral, ainsi que Silva, doivent apporter plus de solutions offensives sur les côtés. Nous sommes capables d’imprimer notre jeu face à une équipe qui devrait rester très prudente.

Sous une forte pluie au Lindsdals IP, le début de match ne me satisfait pas avec beaucoup de passes mal ajustées, mes joueurs ont du mal à se trouver. Jusqu’à la 7ème minute et ce centre de Silva pour la tête victorieuse de Kocadag. Ce but nous met en confiance, les locaux évoluent très bas et tentent de procéder en contres. Les appels de Shkreta dans le dos de notre défense m’apportent quelques frayeurs. En plaçant Acuña en marquage et Didric Andersson en couverture, je me sens plus rassuré. Nous dominons outrageusement avec un couloir droit très actif grâce aux montées d’Iksander et la percussion de Wahedi. Quelques belles combinaisons de passes au milieu, beaucoup de corners en notre faveur mais finalement assez peu d’occasions franches jusqu’à la pause.

La seconde période ressemblera à la première avec une équipe de Lindsdals toujours aussi inoffensive. Nous prenons moins de risques en ralentissant le rythme et avec un jeu plus court. Nous maîtrisons tranquillement la possession, même si nous ne sommes pas à l’abri d’une erreur. A la 62ème minute, Kocadag, notre tireur attitré de coups-francs, laisse Inai s’en charger. Bien lui en fasse puisque le récupérateur chilien cadre magnifiquement sa tentative pour le 0-2. Nous finirons en roue libre sans être inquiétés par une bien pâle équipe locale. Difficile de tirer des enseignements sur ce nouveau système tactique qui semble prendre ses marques malgré tout. Kocadag semble plus à l’aise dans ce rôle même s’il fut relativement discret dans ce match. Le spectacle n’était pas vraiment au rendez-vous surtout dans cette seconde manche sans suspense. Mais l’essentiel est les trois points, nous nous hissons à la 3ème place du classement, à seulement deux points du leader Tord, surpris à domicile par Nordvärmlands (0-1).

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la 5ème place, ça va on est dans les temps :slight_smile:

Episode 12

Place au derby de l’est de Jönköping puisque nous effectuons un très court déplacement de 4 kms seulement jusqu’au Rosenlunds IP pour y affronter les violets de l’IK Tord, leader actuel du championnat. Il existe bien une rivalité locale entre Husqvarna et Tord, mais elle reste malgré tout amicale. Equipe promue l’année dernière en finissant à une très honorable 6ème place, Tord a très bien démarré cette saison avec quatre victoires consécutives avant de piocher quelque peu avec deux défaites sur les trois derniers matchs. C’est une équipe qui joue de façon très directe avec Sahlin en buteur vedette, déjà auteur de sept réalisations. Leur entraîneur Marcus Vaapil a déclaré cette semaine que c’était pour lui un match comme les autres avec trois points à aller chercher. Je n’ai pas manqué de lui répondre en conférence de presse en affirmant que c’est un match qui compte pour les supporters des deux clubs. Je décide de revenir à une organisation plus défensive en 4-1-4-1 ayant pour but de bloquer les côtés et de serrer de près les deux buteurs adverses par un marquage strict d’Inai et Iskander. Nous pourrons basculer à tout moment en 4-4-2 en fonction de la physionomie du match. Après huit matchs sans jouer une seule minute, Drammeh ressort de l’ombre et débute titulaire côté droit de la défense.

Nous sommes mi-mai avec des températures qui ont fortement augmenté ces derniers jours, il fait 23°C au coup d’envoi de ce match mais la pluie s’est invitée au Rosenlunds IP. C’est une vraie opposition de style avec des locaux qui jouent vite vers l’avant et usant de longs ballons, et mon équipe qui prend le temps de la construction à l’aide de passes courtes. Nous rentrons bien dans ce match en y mettant toute la combativité indispensable dans un derby. Nous confisquons le cuir mais les accélérations brutales des ailiers de Tord nous mettent systématiquement en danger. Hamzi se met une première fois en évidence sur une reprise subtile de Sahlin après une percussion de Bärkroth (8’). Coup dur avec la sortie de Silva sur blessure, remplacé par Wahedi, dès la 9ème minute. Le match est heurté, on sent beaucoup de tension, d’agressivité dans les duels. Les contres de Tord sont très rapides et après dix minutes compliquées, nous reprenons le contrôle du jeu, sans inquiéter toutefois le gardien de Tord. Un logique 0-0 à la pause dans ce match rugueux et très tactique.

Les appels de Naib sont plus tranchants à la reprise, mais il gâche notre meilleure occasion jusque là en précipitant sa frappe alors que se préparait un duel avec le gardien (58’). L’intensité du match ne faiblit pas, Tord se montre menaçant sur coup-franc (50’ et 63’) mais globalement nous dominons cette seconde manche en monopolisant le ballon. Lind, très imprécis en début de match, prend confiance et assène quelques très bonnes passes vers l’avant. Ohlander remplace Naib pour les dix dernières minutes et se voit lui aussi offrir une belle occasion, mais sa tête n’est pas assez puissante (88’). Nous finissons mieux ce match même si c’est Sahlin qui bénéficie de la dernière action (93’). Les joueurs terminent rincés par les efforts dans un match très pauvre en occasions, mais très riches en fautes (40 en tout) et en cartons jaunes (5). En somme un vrai derby, très intense et équilibré avec au final peu d’occasions et un logique 0 à 0.

Le classement est très serré, on a le sentiment que tout le monde peut battre tout le monde. Certes, cette équipe de Tord est très coriace et n’a rien à voir avec un Lindsdals beaucoup plus faible. Nous sommes satisfaits de notre organisation défensive sur les deux derniers matchs avec aucun but encaissé. Acuña a été impérial aujourd’hui et a tenu à bouts de bras toute la défense, compensant son compère Didric Andersson qui semblait beaucoup plus fébrile. Inai et Iskander ont réussi malgré les difficultés et leur carton récolté à empêcher Sahlin de marquer. Notre tactique prend de la consistance, en sachant qu’elle doit à chaque fois s’adapter quelque peu aux spécificités adverses. Mauvaise nouvelle après le match avec le rapport de blessure pour Silva qui est tombé : il souffre des ligaments de la cheville, son absence est estimée à un mois.

Pour le compte de la 8ème journée, nous nous déplaçons à environ 90 kms au nord de Göteborg, dans la ville d’Uddevalla (30 000 habitants). C’est notre troisième déplacement consécutif. Nous allons maintenant aborder une série où nous rencontrerons cinq clubs de seconde partie de tableau, j’espère que mon équipe sera capable d’accrocher le haut du classement d’ici un mois. Les séances d’entraînements sont désormais basées principalement sur des séances offensives, en attaques placées mais aussi arrêtées. Le 4-4-2 sera beaucoup plus présent, et nous travaillerons les automatismes. Pour ce match dans le champêtre stade Kamratgården situé au nord de la ville, nous débutons en 4-3-3 avec comme consignes de développer nos offensives principalement côté droit, avec Eisen en soutien de Wahedi.

Nous nous méfions de cette formation de l’IFK Uddevalla promue mais qui reste sur une belle victoire ici face à Nordvärmlands (3-0). Mon équipe prend l’ascendant dès l’entame de la rencontre, avec une multitudes de centres et de corners côté droit. Mais Naib ne parvient pas à cadrer ses têtes et Acuña trouve le poteau (8’). Les occasions se tarissent après une vingtaine de minutes, nous avons loupé le coche après cette large domination, avec Naib malheureux dans cette première période. Nous passons en 4-4-2 à la reprise pour accentuer la pression sur un adversaire qui n’a jusqu’alors jamais tiré au but. Il ne faut que deux minutes à Ohlander pour trouver l’ouverture d’une belle volée sur un centre d’Eisen (47’). L’attaquant prêté par Ängelholms marque son deuxième but de la saison, avec sept rentrées en jeu et aucune titularisation.

Nous continuons dans ce système pour tenter de nous mettre à l’abri avec un second but, mais nous laissons beaucoup trop d’espaces derrière. Uddevalla se créé des situations intéressantes en contres, nous revenons donc en 4-3-3. Petit à petit, mon équipe recule, laisse l’initiative du jeu aux locaux. Les remplaçants n’ont pas le même rendement, le jeune Kitenge commet beaucoup d’erreurs et Uddevalla en profite pour se montrer de plus en plus menaçant. Mon équipe se délite littéralement, en concédant nombre d’occasions dans les vingt dernières minutes. Mais comment est-ce possible de manquer autant de concentration et d’impact dans les duels après avoir nettement dominé les débats ? Il faut des parades exceptionnelles d’Hamzi pour éviter l’égalisation, d’abord sur un contre conclu par Hellberg (72’), sur une tête puissante de Söderqvist (74’), une nouevlle tête d’Olsson, totalement esseulé devant le but (86’), et enfin devant des tentatives de Söderqvist (87’) et deux autres têtes de Wolde (88’ et 89’). Uddevalla méritait l’égalisation. Nous avons totalement déjoué, mes joueurs ont semblé être pris de panique.

Pourtant très solides à Tord dans cette même organisation, nous sommes passés complètement à travers. Je ne pensais pas être mis en difficulté après le basculement en 4-3-3. Nous aurions dû ajuster et sécuriser le 4-4-2 plutôt que de changer radicalement de système. Une belle leçon aujourd’hui même si nous repartons avec les trois points. Même si nous occupons la 4ème place au classement à deux points du leader Stegnunsund, les supporters ne sont pas vraiment satisfaits car ils restent attachés au spectacle proposé et il faut bien admettre qu’il n’est pas au rendez-vous depuis le début de saison. C’est notre style de jeu pour le moment et nous essayons de progresser dans la maîtrise même s’il y a des loupés dans certains matchs comme aujourd’hui.

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C’est toujours difficile de trouver le juste milieu, entre essayer de tuer le match ou sécuriser un résultat. Pour autant, ça a l’air d’aller un peu mieux, au moins au niveau comptable. Ça aidera peut-être tes joueurs à se libérer, et leur permettra d’être encore plus efficaces !

Sinon c’est toujours en match aller sans retour ?

Non ça c’était en 2020. Là on est en mai 2021, 26 matchs de championnat à disputer

Ha génial ça car j’avais peur que ça reste 13 matchs c’est lourd juste une phase aller

Episode 13

Face à l’IF Kongahälla, la pire défense du groupe, je souhaite que mon équipe impose son jeu en 4-4-2 avec le duo Naib-Kocadag aux avants-postes. Même si notre but n’est pas d’exercer un pressing très haut, mais plutôt de se repositionner dès la perte du ballon, je veux voir mon équipe plus conquérante en évitant aux milieux axiauxde reculer au marquage des attaquants adverses. Bernholtz se voit offrir une deuxième titularisation cette saison au poste d’ailier d’intérieur, avec Inai positionné juste derrière lui en latéral gauche de soutien. Nous prenons ce match par le bon bout avec beaucoup d’actions menées sur le flanc droit. On essaye de jouer assez vite pour tenter de déstabiliser un bloc bas et bien regroupé. Beaucoup de centres mais des attaquants maladroits devant le but.

Un contre permet à Gerxhaliv, plus rapide qu’Acuña, de se présenter seul devant Hamzi mais sa frappe est légèrement déviée et le ballon heurte le poteau pour la meilleure occasion du match jusque là (21’). Une tête de Veljovic sème ensuite le trouble dans ma défense (23’). Avant de repartir de l’avant et d’accentuer nos offensives. Wahedi est notre fer de lance aujourd’hui, toutes les occasions créées proviennent de notre ailier droit, il nous apporte beaucoup grâce sa vitesse et sa capacité de percussion. Nous trouvons enfin l’ouverture avant la pause sur un nouveau centre de Wahedi conclu de la tête par Naib (43’). Une minute plus tard, Naib se permet de doubler la mise sur un centre en retrait impeccable de Kocadag (2-0). Un résultat logique à la pause mais acquis tardivement. On peut enfin souffler en vue de la seconde période. Mais on ne refera pas les mêmes erreurs qu’au match précédent. Nous avons appris à ne pas tout chambouler, on se contente de quelques réglages pour sécuriser notre avantage au tableau d’affichage.

Un ballon en profondeur d’Eisen permet à Naib de réaliser un hat-trick en remportant son face à face avec le gardien (63’). Enfin Iskander achèvera le score d’un penalty accordé après une faute sur Ohlander (75’, 4-0). Une seconde mi-temps beaucoup mieux maîtrisée même si elle fut plus ennuyante que la première. Enfin les fans pourront être satisfaits par le spectacle proposé et les quatre buts inscrits.

Mais cette performance sera complètement occultée après match par l’annonce de la sérieuse blessure de notre héros du jour, Alan Naib. Touché au genou, on apprendra le lendemain qu’il souffre d’une entorse des ligaments croisés et que son absence durera entre dix et douze mois. Un véritable coup dur pour toute l’équipe. Non seulement sa saison est dores et déjà terminée, mais en plus la suivante sera amputée d’un bon tiers. La question qui taraude tout le monde maintenant est : qui pour le remplacer ? Sachant que nous sommes déjà au-dessus de la masse salariale autorisée, il nous est impossible de recruter un attaquant sauf s’il s’agit d’un prêt gratuit sans salaire versée par le club. Ohlander, un pur buteur, peut évoluer dans un 4-4-2 avec Kocadag à ses côtés. Mais dans un système avec un seul attaquant, seul Kocadag peut avoir ce rôle. Le jeune Lukas Larsson est bien trop tendre pour prétendre jouer en équipe première, nous devrons finir la saison avec un effectif offensif très réduit, en espérant qu’il n’y aura pas d’autres blessures.

Cette victoire nous permet de grimper à la seconde place derrière Stenungsund, victorieux à Oddevold (0-1). Même en l’absence de Naib, nous voulons poursuivre notre série face à Nässjö IF, avant-dernier du classement et qui reste sur une cuisante défaite à Nordvärmlands (6-1). Kocadag est très impatient de jouer face à son ancien club avec lequel il a inscrit onze buts il y a trois ans. Pour l 'épauler aux avant-postes, j’ai choisi Ohlander pour lui offrir ainsi sa première titularisation, après huit entrées en jeu et deux buts marqués. Silva et Naib ne sont pas les seuls absents notoires pour ce match puisque Iskander purge un match de suspension. Inai repasse donc dans l’axe, et Lernesjö côté gauche de la défense.

Dès les premières minutes, je sens que mon équipe éprouve des difficultés à la construction. Nous avons beaucoup de mal à combiner au milieu, nous avons perdu en automatismes avec toutes ces absences. C’est un coup du sort qui nous permet de prendre l’avantage dès la 11ème minute, après une faute peu évidente sur Bernholtz dans la surface. En l’avance de notre tireur attitré, Bernholtz se fait justice lui-même sur penalty. Nässjö joue vite vers l’avant et montre beaucoup d’agressivité à la récupération. Nous sommes bousculés dans les duels et leur laissons petit à petit la possession. Nos quelques occasions proviennent essentiellement des phases arrêtées, mais les derniers gestes ne sont pas cadrés. Le spectacle n’est pas au rendez-vous aujourd’hui. Nous ne sommes cependant pas inquiétés par l’attaque de Nässjö qui évolue avec Sander, 3ème meilleur buteur du championnat avec huit buts marqués.

Nous avons du mal à trouver Ohlander en attaque, Bernholtz tente quelques incursions mais finit mal ses actions. Et puis coup de théâtre à la 59ème minute, l’ailier gauche Ghebresmerkel progresse côté gauche, repique dans l’axe avant de déclencher une magnifique frappe enroulée, imparable pour Hamzi (1-1). Le début de l’action est causée par la perte d’un ballon très haut, la rapidité du contre de Nässjö nous a surpris, les milieux n’ont pas eu le temps de se replacer. Dès lors, nous repartons vers l’attaque avec un pressing plus haut. Mais j’ai peu de solutions sur le banc. Mon équipe ne parviendra pas à reprendre l’avantage, malgré quelques actions directes intéressantes mais désordonnées. Ohlander n’a pas fait oublié Naib, trop discret, souvent mal placé et souvent en position de hors-jeu. Le tout jeune Lukas Larsson a fait son entrée pour les dix dernières minutes, mais sans pouvoir se mettre une seule fois en bonne position. Au final, vingt tirs pour nous mais seulement cinq cadrés, contre trois tirs dont un seul cadré pour Nässjö.

Nous méritions sans doute de l’emporter mais nous sommes punis par notre incapacité à maîtriser des situations à notre avantage. L’issue avait été heureuse à Uddevalla, mais pas cette fois. Nous aurions eu plus de chance de conserver cet avantage en 4-3-3, mais il est difficile pour nous en ce moment de trouver un équilibre entre les aspects défensifs et offensifs. Je devrai aussi réfléchir sur la possibilité de maintenir ce 4-4-2 sans Naib, et sur la présence d’Ohlander au coup d’envoi. Nous perdons clairement deux points aujoud’hui, Steningsund prend quatre points d’avance après sa victoire sur Gebbestad (1-0).

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C’est un petit peu mieux. Dommage quand même cette blessure longue durée pour ton avant-centre vedette… Peut-être faudra-t-il essayer de récupérer un petit jeune prometteur au sein d’un de tes clubs affiliés ?

Kalmar FF est notre club filiale mais nous n’avons pas réussi à attirer des joueurs pendant le mercato, on va essayer à nouveau

Episode 14

Ambjörby est un tout petit village situé dans le Comté de Värmland, au centre-ouest du pays, qui ne compte qu’à peine 200 habitants. La frontière avec la Norvège n’est distante que d’environ 25 kms. C’est dans cet endroit rural très reculé et sans grande ville à proximité, que vit le club de Nordvärmlands FF qui évolue en Division 2 Norra Götaland depuis cinq saisons. C’est un véritable exploit de voir perdurer ce club à ce niveau. Après un début de saison un peu difficile, le club s’est bien redressé avec notamment cette victoire sans appel 6-1 face à Nässjö lors du dernier match dans ce petit stade nommé Lillängen.

Malgré notre résultat nul (1-1) contre cette même équipe de Nässjö, nous partons favoris pour ce match. Nous avons décidé de revenir dans notre classique 4-3-3 avec Kocadag en pointe, aidé par les ailiers Wahedi et Bernholtz. Nous voulons rebondir et remporter la victoire malgré l’absence de Naib et nos difficultés offensives du moment. Le début de match me réconforte, nous dominons assez nettement contre une équipe très prudente qui nous laisse contrôler le jeu.

Nordvärmlands FF - Husqvarna FF

La première manche fut très terne avec un piètre spectacle et très peu d’occasions. Malgré quelques percées intéressantes de Wahedi et deux ou trois ouvertures de Lind, nous manquons de détermination et d’adresse dans le dernier geste. Les cinq dernières minutes furent plus rythmées avec une tête de Bengtsson qui rase le poteau pour les locaux (40’), et une tête d’Acuña détournée par le gardien sur un corner (43’). Un 0-0 logique à la pause, il fallait changer quelque chose à la reprise pour tenter de forcer la décision.

Les latéraux Eisen et Silva, qui fait son retour de blessure, font alors leur entrée pour appuyer nos offensives sur les ailes. Cela a le mérite de dynamiser le jeu, avec un rythme plus soutenu et des passes plus directes. Les centres commencent à se multiplier et on sent Nordvärmlands tout près de céder même s’ils se montrent plus dangereux en contres en trouvant des espaces. Après une série de dribbles de Bernholtz côté gauche, Kocadag récupère le ballon à l’entrée de la surface et décoche une frappe parfaitement placée, le gardien est battu (0-1, 64’) pour son deuxième but de la saison. Nos efforts ont payé, mais les locaux ne se laissent pas abattre et repartent de l’avant avec plus de mordant. Les montées de leurs laétéraux nous mettent quelque peu en difficulté, nous passons en 4-1-4-1 en prenant moins de risque sur les ailes. Mais un centre du défenseur gauche Lekiqi trouve la tête au second poteau de Nikolin, qui gagne son duel avec Bernholtz. Le ballon rebondit juste devant Hamzi pour l’égalisation (78’).

La fin de match est débridée avec les deux équipes qui veulent arracher la victoire. Après une belle action signée Lind, Kocadag manquera la balle de match en tirant au-dessus (91’). Nous sortons du match terriblement déçus et frustrés avec deux nouveaux points perdus. Comme face à Nässjö, nous dominons, ouvrons le score mais sans parvenir à garder notre avantage malgré le faible nombre d’occasions procurées par nos adversaires. Seulement deux buts marqués en 32 tirs, contre deux buts encaissés sur 8 tirs opposés. Stenungsund garde quatre points d’avance après son nul à Tord (0-0) tandis que nous nous faisons doublés par Vårgårda, vainqueur à Kongahälla (2-3). Nous allons continuer à travailler sur les trente derniers mètres et la finition avant d’accueillir un mal classé, l’IFK Tidaholm (11ème).

L’actualité nationale est dominée par l’Euro 2020. L’équipe nationale suédoise a brillamment remporté son groupe en dominant d’abord facilement la Macédoine du Nord (3-0) puis la Croatie (2-1) grâce à un doublé de Sebastian Andersson, l’attaquant de Cologne. Deux belles prestations du 4-4-2 composé par Janne Andersson, qui s’est confirmé ensuite lors du match pour la première place du groupe contre les Pays-Bas (0-0). Le joueur de la Juve Kulusevski apporte toute sa classe aux côtés de joueurs cadres plus expérimentés comme Emil Forsberg (RB Leipzig) ou Sebastien Larsson (AIK). Après un quart de finale de Coupe du Monde en Russie en 2018, perdu contre l’Angleterre (0-2), tout le pays se prend à rêver à l’approche du 8ème de finale contre les étonnants voisins finlandais, avant peut-être un quart contre la France.

Juste avant de pouvoir regarder le match contre la Finlande, nous recevons donc l’IFK Tidaholm, un mal classé, sans Inai suspendu. Après deux résultats décevants, ce match est important pour retrouver la victoire en même temps que la confiance. Une victoire à tout prix, c’est le message clairement exprimé à mes joueurs. J’aligne un 4-4-2 ambitieux, avec la paire Ohlander-Kocadag sur le front de l’attaque. Kocadag évolue un peu plus en retrait pour faire le lien avec les milieux axiaux Lind et Iskander. Nous dominons nettement une formation bien regroupée en défense, mais on sait que le danger vient des contres rapides pour une paire d’attaquants redoutables que sont Rushiti et Maricic. Mais cette équipe sait aussi casser le jeu en commettant beaucoup de fautes dans son camp. Malgré le travail fait depuis plusieurs semaines sur les phases de jeu arrêtées, nous ne parvenons pas à débloquer ce match. Kocadag est très présent dans cette animation, mais trouve rarement Ohlander englué dans cette défense.

Au contraire, c’est Tidaholm qui se créé les plus belles occasions mais Hamzi nous rassure sur deux beaux arrêts (18’ et 23’). Nous trouvons enfin le chemin des filets sur un centre de Silva et une tête de Bernholtz (32’), le gardien semblait pourtant pouvoir capter le ballon. Pas question de se recroqueviller tant que nous nous montrons les plus dangereux, le but est de marquer rapidement ce deuxième but pour nous mettre à l’abri. Mais nos occasions nettes restent rares. Nous essayons de calmer un peu le jeu à la reprise, en faisant tourner plus calmement le ballon, mais les visiteurs viennent nous presser beaucoup plus haut. Une perte de balle précoce de Bernholtz permet à Tidaholm de récupérer le ballon, un une-deux rapide entre leurs deux attaquants désarçonne ma charnière centrale, il faut un plongeon magnifique d’Hamzi pour éviter l’égalisation (62’). Après cette grosse alerte, je décide de basculer en 4-3-3 en consolidant la défense. Après deux matchs où nos adversaires ont égalisé après avoir mené au score, nous tiendrons cette fois jusqu’au bout sans occasion franche concédée. Une petite victoire donc (1-0), guère reluisante, sans production de spectacle pour les supporters, mais cela nous permet de reprendre la seconde place à Vårgårda, à quatre points du leader Stenungsund. Nous assurons l’essentiel tout en admettant que la progression de notre animation offensive prendra beaucoup de temps en l’absence de Naib. A ce titre, nous devons plus que jamais rester solides défensivement car on ne sait qu’on marquera peu de buts.

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Tu avances à grand coup de petits pas ! Heureusement pour toi, le leader ne creuse pas trop l’écart. J’espère que tu as déjà commencé à travailler sur le prochain mercato et à cibler quelques profils en vue de la saison prochaine. Il y a de belles surprises qui se cachent dans les basses divisions Suédoises parfois… :slight_smile:

Episode 15

Même si nous jouerons le dernier match de la phase aller le week-end prochain à Oddevold, nous commençons notre premier match de la phase retour aujourd’hui contre Vänersborgs FK, 4ème au classement, deux points derrière nous. Cette équipe a surpris tous les observateurs grâce à son jeu direct et son duo offensif performant composé de Beqiri à droite et Gashi, l’attaquant vedette qui excelle dans le domaine aérien. Vänersborgs vient au Vapenvallen sans pression, elle n’a encore jamais perdu cette saison à l’extérieur. Nous sommes méfiants et débutons en 4-3-3 avec le retour d’Inai devant la défense. Notre plan consiste à bloquer notre couloir gauche grâce à la présence de Silva et Lernesjö, et d’attaquer à droite avec les montées d’Eisen et de Wahedi.

Les visiteurs exercent un pressing haut dès le coup d’envoi et gênent notre relance. Ils ne tardent pas à trouver Gashi de la tête, avant que Petersson n’arme une frappe lourde qu’Hamzi peine à détourner (6’). Après dix premières minutes dans la difficulté, nous commençons à sortir la tête de l’eau et poser le pied sur le ballon. Sur un long dégagement d’Hamzi, Kocadag profite des espaces dans le dos de leur défense pour se présenter seul devant le gardien mais perd son duel (11’). Le jeu vertical et très rapide de notre adversaire du jour continue de nous inquiéter. Mais nous terminons mieux cette première mi-temps grâce à des ballons trouvés dans la profondeur, soit côté droit vers Wahedi qui ne parvient pas à tromper la vigilance du gardien dans un angle fermé (37’ et 38’), soit dans l’axe avec la vitesse de Kocadag, mais qui ne cadre pas (39’).

Le match est équilibré en terme d’occasions mais on commence à prendre le dessus au début du second acte. Kocadag et Wahedi pèsent et provoquent des fautes. Malgré les semaines de travail sur les phases arrêtées, nous ne parvenons toujours pas à convertir les nombreux corners et coups-francs. Kocadag gâchera quelques occasions avec des tirs mal ajustés. Le gardien adverse effectue un magnifique plongeon sur un tir lointain de Lind (87’). Ce sera notre dernière occasion dans cette seconde manche dominée mais qui met en exergue encore une fois notre difficulté à finir les actions. Un 0-0 comme à l’aller mais nous méritions clairement de marquer un but aujourd’hui. Nous sommes invaincus en treize matchs mais nos huit résultats nuls nous éloignent du leader Stenungsund qui prend le large après sa nouvelle victoire à Nässjö (1-3).

Rimnersvallen (Uddevalla)

Pour notre dernière confrontation de la phase aller, nous retournons à Uddevalla où nous avions affronter l’IFK Uddevalla, cela reste un bon souvenir puisque nous nous y étions imposés (0-1). Cette fois, nous ne rendons pas au Kamratgården, dans le nord de la ville, mais au Rimnersvallen situé à l’est. Un très joli stade d’une capacité de 12 000 places avec une grande tribune, qui a d’ailleurs accueilli un match de Coupe du Monde en 1958 entre le Brésil et l’Autriche. L’IK Oddevold (Oddevold est l’ancien de la ville) était un des favoris du groupe en début de saison, mais a très mal débuté avec deux défaites et trois nuls, avant de ressaisir. Plus faible attaque du championnat avec seulement dix buts marqués, nous partons favoris au coup d’envoi sous un très beau soleil de juillet et une température idéale.

Nous démarrons prudemment dans notre basique 4-3-3 mais cette équipe d’Oddevold nous surprend en évoluant en 4-2-3-1 alors qu’elle évolue habituellement en 3-5-2. Leur pressing haut et intense ne nous permette pas de relancer proprement, et leur jeu direct et axial nous met en difficulté. Nous nous étions préparés dans la semaine à jouer face une opposition en 3-5-2 et nous devons vite trouver des solutions, en particulier sur les côtés où Wahedi et Bernholtz sont très souvent débordés par la montée de leurs latéraux. Sur notre première incursion dans leur camp, nous bénéficions d’un coup-franc où Acuña place sa tête puissante pour l’ouverture du score en notre faveur dès la 8ème minute. Enfin notre premier but sur phase arrêtée cette saison. Mais nos problèmes ne sont pas réglés pour autant, le latéral gauche Niklasson est libre d’armer sa frappe qui heurte la transversale (14’). En faisant monter d’un cran mes ailiers au pressing des latéraux, nous parvenons enfin à arrêter l’hémorragie. Et en phase offensive, nous bénéficions de nombres de coups de pied arrêtés qui constituent tous un danger pour Oddevold.

Oddevold trouve un second souffle en fin de mi-temps, le milieu gauche Mido prend régulièrement le dessus sur Eisen, et Demalijaj trouve des espaces devant la défense malgré le marquage d’Iskander. Hamzi nous évite l’égalisation avec deux belles parades (37’ et 45+2’). L’avance acquise à la pause n’est pas vraiment méritée. La seconde période repart sur les mêmes bases avec des locaux combatifs qui jouent vite vers l’avant. Suite à une perte de balle de Wahedi, Berg échappe à la vigilance d’Inai et des défenseurs centraux et trompe Hamzi d’un tir fort au pied du poteau (1-1, 50’). Nous sommes malmenés dans les duels, ma défense commence à prendre l’eau, Demalijaj est de plus en plus dangereux et je ne trouve pas la solution tactique. On essaie de revenir à notre configuration initiale avec un bloc bas et en procédant cette fois en contres dans les espaces. Mais nous perdons trop vite la balle. Malgré une tête d’Andersson (77’), nous n’avons que des miettes d’occasions. Rentré il y a quelques minutes, Engbert progresse sur tout le terrain plein axe, personne pour l’arrêter, il décoche une frappe limpide et puissante, Hamzi est battu (2-1, 80’).

On tente le tout pour le tout pour les dix dernière minutes avec un pressing haut, on croit à l’égalisation avec un but de Wahedi (87’), mais refusé pour hors-jeu. Après treize matchs, nous enregistrons donc notre première défaite de la saison. Rien à redire sur ce match, la défaite est méritée, nous ne nous attendions pas à une opposition aussi active et combative. Ce match est un vrai coup dur. Nous descendons à la 5ème place au classement, et nos supporters et dirigeants prennent très mal cette contre-performance. Une seule victoire sur les cinq derniers matchs, et seulement cinq points pris face à des clubs de seconde partie de tableau, c’est insuffisant.

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Je pense qu’on attendra la fin de saison avant de regarder les futures recrues. La plupart des joueurs sont en contrat d’1 an et arriveront donc en fin de contrat en novembre. L’objectif est d’attirer des joueurs qui ont réussi une bonne saison dans les 6 divisions D2 du pays

Episode 16

J’ai passé une semaine difficile en raison des résultats récents décevants qui fragilisent quelque peu ma situation. Même si je bénéficie du soutien de l’ensemble de mon groupe, et qu’une très bonne ambiance perdure dans le vestiaire, je sais que mes dirigeants commencent à s’agacer. Jusqu’à présent, le médiocre spectacle était mis de côté par des résultats intéressants et cette série de matchs sans défaite. Ce match à Uddevold peut constituter un tournant dans la saison. La confiance et la solidité affichés jusque là ont été sévèrement battues en brèche lors de ce déplacement. Les bases sur lesquelles ont été construites l’équipe et le schéma de jeu sont sérieusement remises en cause. Toute la semaine, j’ai pensé basculer mon équipe en 4-4-2 avec comme référence la nette victoire contre Kongahälla (4-0). Mais l’adversaire s’était montrée faible, et à chaque fois que nous avons utilisé ce système, la déception fut de mise, avec beaucoup trop d’espaces laissés entre les lignes et de trop nombreuses occasions créées pour nos adversaires.

Framnäs IP (Lidköping)

La pression est ainsi plus prégnante lors de ce nouveau déplacement à Lidköping, située sur la cote sud du lac Vänerm. Nous nous rendons au Framnäs IP, siège de l’IF Heimer qui nous avait déjà posé beaucoup de problèmes au match aller, un match fou où nous avions fini par égaliser dans les arrêts de jeu par Ohlander (3-3). La veille de ce match, j’ai décidé de ne pas tout chambouler, de garder ce 4-3-3 mais avec quelques aménagements. Pour commencer, je souhaite que mon équipe se projette beaucoup plus rapidement vers l’avant. Kocadag est un joueur offensif rapide capable de prendre la profondeur comme le fait Naib, et je souhaite l’utiliser dans ce même registre. Ensuite, nous chercherons un jeu de passes plus vertical avec des ailiers repiquant vers l’axe. Si Bernholtz est habitué à cette animation sur le flanc gauche, ce sera quelque chose de nouveau pour Wahedi. Cela devrait permettre à Lind et Iskander de les trouver plus facilement en appui sitôt la récupération. Les latéraux Silva et Eisen sont invités à monter régulièrement pour apporter plus de solutions sur les côtés. Le dernier changement consiste à resserrer en largeur pour fermer les espaces dans l’axe devant la défense. Il faudra plusieurs matchs avant de juger ces nouvelles animations qui seront également modifiées en fonction de l’adversaire.

L’IF Heimer se présente en 4-2-3-1 avec une défense solide et des couloirs très travailleurs. Nous prenons le contrôle du jeu pendant les premières minutes avec déjà deux belles occasions sur une reprise de Wahedi claquée par le gardien, et une tête un poil trop croisée d’Acuña sur le corner qui suit (2’). Le match est ensuite animé et équilibré avec un Wahedi très actif qui obtient de nombreux corners. Peu à peu nous prenons la possession mais les contres rapides sur les côtés des locaux représentent un gros danger à chaque fois. Enfin le premier ballon en profondeur de Lind pour Kocadag qui bute sur le gardien (27’). Heimer se créé une grosse occasion en toute fin de première mi-temps avec Ilic qui prend le dessus dans le domaine aérien pour la première fois du match (44’), le ballon passe finalement au-dessus de la barre d’Hamzi.

On concède peu d’occasions, mais on se montre aussi très peu dangereux, une récurrence sur nos derniers matchs. Le système ne change finalement pas grand chose, mais peut-être mes joueurs ont besoin de temps pour s’y adapter. Eisen, qui a mal pris ma remarque à la pause, est remplacé par Drammeh. Heimer accélère à la reprise et se créé quelques situations intéressantes en trouvant des espaces réduits dans notre surface de réparation. Malgré une frappe lointaine de Bernholtz (66’), nous n’avons que peu d’occasion pour nous enthousiasmer. La fatigue se fait de plus en plus sentir chez mes joueurs qui commencent à reculer. J’effectue tous les changements mais la fin de match est difficile, nous restons acculés devant la cage d’Hamzi. Nous tiendrons finalement ce 0-0 malgré un coup-franc d’Ayoub à la dernière minute, plein axe à seulement 20 mètres, le ballon passant de peu au-dessus. Emoussés physiquement, mes joueurs quittent la pelouse soulagés car ils évitent une seconde défaite consécutive. Mais notre prestation ne va pas rassurer nos fans et les dirigeants. Stenungsund s’échappe au classement avec désormais onze points d’avance sur nous, Vårgårda suit à cinq points.

Pour nous changer les idées, nous regardons la finale de l’Euro entre la France et l’Espagne, revanche de la finale de l’Euro 84. Après son succès contre la Finlande en 8èmes de finale (2-1), la Suède est honorée par son parcours malgré son élimination en quart de finale face aux champions du monde français (0-2). Qualifiés contre des surprenants tchèques en demi-finale, les espagnols de Luis Enrique avaient leur mot à dire mais se sont montrés beaucoup trop nerveux lors de cette finale. Après un but en contre sur un rush incroyable de Diego Costa contre le cours du jeu, ce même Diego Costa commettra un geste horrible sur Kimpembé et sera immédiatement sanctionné d’une expulsion. La France en profite pour dominer et marquer deux buts par Mbappé et Coman (2-1), ce qui lui permet de confirmer sa suprématie européenne seulement deux ans après son sacre mondial.

Nous avons passé la semaine au Vapenvallen à travailler les phases de transition et de construction du jeu. Nous devons améliorer notre animation offensive avec des milieux plus créatifs dans l’axe derrière Kocadag. Nous n’avons remporté qu’un seul de nos six derniers matchs, le bilan depuis un mois et demi est très insuffisant. Nous n’abandonnerons pas pour autant les principes de jeu sur lesquels je souhaite m’appuyer : un bloc compact en phase défensive, une construction appliquée à base de jeu court et une utilisation optimale des phases arrêtées offensives. Les résultats doivent compenser le peu de spectacle offert. Mais quand les résultats ne sont plus là, alors les critiques fusent et c’est ce que nous devons endiguer en retrouvant notre solidité défensive. Rien de mieux pour cela que la réception de Vårgårda, actuel second au classement. C’est une équipe solide qui reste sur trois victoires et un nul sur ses quatre derniers déplacements. Sa force offensive se résume en un nom : Krasniqi, ancien attaquant d’Husqvarna, et meilleur buteur actuel de la D2 Norra Götaland avec 18 réalisations en seulement 15 matchs.

Inai est chargé de le prendre en marquage strict, ce sera peut-être la clé du match. Pour le reste, nous conservons ce prudent 4-3-3 avec une défense basse et un jeu posé orienté vers le côté droit de Wahedi. Une victoire et tout peut se relancer car on reviendrait à seulement deux points de notre visiteur du jour. Nous sommes parfaitement en place lors des premières minutes de jeu. Sur un long ballon de Lernesjö, Kocadag gagne son duel face au défenseur et trompe le gardien d’une frappe sèche au ras du poteau (7’). On ne pouvait pas mieux commencer avec une réussite offensive insolente pour cette première incursion dangereuse dans la surface adverse. Mes joueurs sont vigilants sur le déplacement et la charnière centrale ne laisse rien passer sur les ballons hauts. Après une faute de Silva devant la defénse, Hamzi détourne le ballon des poings sur un coup-franc parfaitement tiré en force (29’). Peu d’occasions des deux côtés mais cela ne nous déplaît pas. Vårgårda ne parvient pas à déstabiliser notre organisation défensive et Krasniqi est englué entre Inai, Andersson et Acuña. Le match perd encore en rythme après la pause, avec d’innombrables touches. Les spectacles doivent logiquement trouver ce match soporifique mais nous ne devons pas les laisser développer leur jeu habituel. Très fatigué et fragilisé par un avertissement, Inai cède sa place au jeune Kitenge, laissant le marquage de Krasniqi à Iskander (75’). Nous résisterons sans difficulté jusqu’au bout, Vårgårda ne cadrera qu’un seul tir, lointain et sans danger. Notre plan a fonctionné même si le flanc droit (Eisen et Wahedi) a pêché offensivement. Un match quasi parfait qui redonne la sourire aux joueurs, à défaut des supporters.

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Cette victoire face au second va peut-être enfin donner à ton équipe la confiance dont elle a besoin !

Attention tout de même avec les lignes défensives trop basses, ça a tendance à laisser pas mal d’espace entre tes défenseurs et le porteur de balle, dont l’adversaire peut profiter à la récupération. :wink:

Episode 17

Avant de recevoir le leader Stenungsund, c’est Lindsdals IF qui nous rend visite ce jour au Vapenvallen. Nous nous étions imposés 0-2 au match aller contre cette formation actuellement classée barragiste (12ème). Comme à l’aller, j’aligne un 4-4-2 qui ne va pas aller chercher un pressing haut, mais qui se projette rapidement vers l’avant dès la récupération de la balle. Nous voulons une victoire nette pour lever les doutes sur notre capacité à nous créer des occasions et à marquer. L’accent est mis sur la créativité dans l’axe et sur les dédoublements sur les flancs. Contre une formation très repliée devant ses buts, nous trouvons rapidement l’ouverture par William Lind, dès la 3ème minute sur une frappe plein axe aux 20 mètres, son premier but cette saison. Une très bonne entame de match avec ensuite deux occasions de marquer par Kocadag qui voit le gardien détourner ses tentatives (4’ et 6’). Du rythme, de la vivacité sur les ailes, mais cela ne va pas durer. Le match sombre ensuite quelque peu dans l’ennui, nous appuyons moins nos actions, j’ai l’impression que mes joueurs pensent avoir fait le plus dur et se contentent de gérer. Je tente de les motiver pour les inciter à marquer ce second but qui nous mettrait à l’abri. Sur un contre mené par Kocadag, Bernholtz parvient à transmettre le ballon à Inai devant la surface, son tir puissant fait mouche pour le 2-0 après une demi-heure de jeu.

On peut alors relâcher un peu la pression. Iskander ajoutera un 3ème but sur penalty après une faute peu évidente sur Bernholtz (52’). Nous gérerons sans difficulté la fin de match contre une équipe un peu plus dangereuse ensuite par Shkreta qui profitera de nos nombreux changements défensifs pour mettre à contribution Hamzi. Kocadag se montre très à l’aise dans un rôle de second attaquant un peu plus en retrait. Par contre Ohlander ne va pas gagner en confiance après cette rencontre avec une participation toujours très discrète et aucun tir à son actif. Une prestation donc dans l’ensemble intéressante avec l’appui des latéraux offensifs (Silva et Iskander) qui ont beaucoup apporté. Des milieux axiaux enfin décisifs, Lind s’affirme de plus en plus du haut de ses 17 ans. Même si l’objectif prioritaire de finir dans les sept premiers semble en très bonne voie, nous restons à seulement deux points du second donc l’espoir de participer aux barrages d’accession est toujours dans un coin de notre esprit.

Direction Stenungsund, une petite ville de 10 000 habitants située sur la côte ouest de la Suède, à 50 kms au nord de Göteborg. Nous nous rendons au Nösnäsvallen pour y défier le leader du championnat, Stenungsund IF. A l’aller, Linus Andersson avait permis aux « Red Brothers » d’éviter la défaite en marquant au cours de la seconde période (1-1). Cette fois, nous devons rester solides mais il s’agit de notre plus grande force avec seulement quatre buts encaissés en douze matchs. Un nul ne serait pas un mauvais résultat contre une équipe qui reste sur neuf victoires en douze matchs. Nous opposons un compact 4-1-4-1 face à leur axial 3-5-2. L’objectif est de défendre bas et de jouer en contres. Décevant ces derniers temps, Wahedi est remplacé par Eisen sur le flanc droit, cela doit nous permettre d’apporter un peu plus de qualité défensive sur ce côté.

Comme on pouvait s’y attendre, les offensives de Stegnunsund butent constamment sur notre arrière-garde bien en place et bien repliée. Linus Andersson est le premier à dégainer, une tête qu’Hamzi parvient à claquer au-dessus de son but (8’). Le rythme est haché par de très nombreuses fautes. On essaye de trouver la profondeur pour Kocadag qui est bien muselé. Nous alternons également les phases sur les ailes et dans l’axe, mais ne parvenons à tirer profit de nos corners. Stegnunsund s’offre la plus belle occasion de la première manche sur un long ballon, ma défense manque de concentration et est surprise dans son dos, le face à face est gagné par Hamzi bien sorti au devant de Linus Andersson (36’). Secoué à la pause par ses nombreuses pertes de balles, Eisen se réveille enfin à la reprise. Alors que j’ai hésité à le sortir, il se met soudainement à dynamiter son aile. Après une percée côté gauche, Kocadag parvient à centrer à ras de terre, le défenseur adverse se troue et voit le ballon lui passer sous le pied, Eisen en profite pour ajuster le gardien, nous ouvrons le score sur une de nos rares actions dans leur camp (59’). Nous avons les moyens de tenir, ma charnière centrale repousse quasiment tous les ballons aériens, et les locaux commencent à s’agacer devant leur impuissance à la prendre à défaut. Hamzi doit cependant s’employer et sort parfaitement devant l’attaquant Kjellström (63’). Puis une erreur de relance de Drammeh profite à El-Youssef qui le dribble avant d’enrouler parfaitement sa frappe du droit pour l’égalisation (70’). Score final 1-1 malgré quelques possibilités de contres sur les ailes en fin de match.

On a vu un match engagé avec très peu d’occasions mais une prestation aboutie défensivement. Nous restons donc à huit points de notre adversaire du jour, mais revenons à un seul point de la seconde place barragiste puisque Vårgårda s’est incliné face à Vänersborg (0-1), et Tord a été freiné par Nässjö (1-1). Ce nul est donc plutôt un bon résultat même si nous avons quelques regrets après avoir mené au score.

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Tu restes à portée des 2 premières places, même si Stenungsund a l’air d’avoir une avance confortable en tête. Il faut y croire !

Episode 18

Stade Siljevi (Grebbestad)

Si on veut garder l’espoir de finir deuxième et donc de jouer les barrages pour la montée, il nous faut garder cette dynamique sur la pelouse du Grebbestads IF, actuel 11ème du classement. Grebbestad est une localité d’à peine 2 000 habitants située dans la commune de Tanum, sur la côte ouest, à seulement 40 kms de la frontière norvégienne. Favori des médias pour le titre cette année, l’équipe de Grebbestads IF avait bien démarré la saison mais s’est ensuite embourbée avec une série de quatre nuls et quatre défaites, et doit lutter désormais pour ne pas descendre. Le match s’annonce serré au Siljevi, le match aller avait en effet été difficile avec une victoire étriquée et un penalty marqué par Iskander (2-1). Je ne change pas notre tactique en 4-3-3 mais nous allons appuyer nos offensives sur les ailes face au 3-5-2 adverse.

Pas assez concentrée, ma défense oublie dans son dos Bergren, mais heureusement Hamzi gagne son duel pour la première vraie occasion du match (5’). Une minute plus tard, Wahedi commet une faute à l’extérieur de la surface, le coup-franc d’Edvardsson est dévié par son partenaire Hegeland, Hamzi est cette fois pris à contre-pied (1-0). Un but malchanceux qui punit cependant un manque de rigueur dans ce tout début de match. Actif sur son côté , Eisen parvient à distiller quelques centres intéressants mais les têtes de Bernholtz puis Kocadag ne sont pas cadrées. Nous perdons trop de ballons par précipitation. Nous essayons de raccourcir les passes, mais sans résultat face à une formation bien organisée et bien repliée. Nous gagnons petit à petit la possession qui reste néanmoins stérile. Kocadag est englué dans la défense, et Wahedi manque clairement de percussion.

Cela ne s’arrange pas en seconde période, malgré le pressing beaucoup plus haut en 4-4-2. Nous cherchons à empêcher les relances de leur ligne défensive. Le ballon est récupéré plus haut, mais est ensuite mal exploité avec énormément de mauvaises passes de mes milieux. Avec une défense plus haute, Grebbestads s’autorise quelques percées plein axe avec un Lindberg toujours à la limite du hors-jeu mais la charnière centrale veille au grain. Lind tente de réveiller mes joueurs, nous avons dix minutes intéressantes avec une occupation très haute dans le camp adverse. mais Silva ne cadre pas (63’), Lind tente quelques frappes lointaines sans réussite. On augmente la pression sur des locaux qui ne plient pas et concèdent finalement très peu d’occasions nettes. Ohlander remplace Bernholtz pour les vingt dernières minutes, mais mes joueurs s’impatientent et commettent trop de fautes, ce qui hache le jeu. Placé à droite ou sur le front de l’attaque aux côtés de Kocadag, Wahedi aura été catastrophique aujourd’hui. Bernholtz et Ohlander n’ont pas apporté ce que j’espérais. Les latéraux ont manqué de jus, et à part la défense centrale, toute l’équipe a été en-dessous de tout. C’est peut-être notre plus mauvais match offensif, avec seulement cinq frappes dont deux cadrés.

Un résultat nul et vierge aurait été plus logique, mais Grebbestads a parfaitement bien défendu, nous n’avons jamais trouvé la solution. Je rentre aux vestiaires dans une colère noire, ce qui n’a pas plu à certains joueurs. Heureusement nous ne sommes pas distancés au classement puisque Vårgårda et Tord ont été accrochés à domicile. Mais notre prestation n’augure rien de bon avant nos sept derniers matchs.

Quoi de mieux pour effacer cette contre-performance en remportant le derby face à l’IK Tord ? Notre voisin de Jonköping nous rend visite pour le prochain match, après le rude 0-0 de l’aller. Une victoire remonterait fortement le moral des supporters et cela nous permettrait de les dépasser au classement car ils occupent actuellement la seconde place, deux points au-dessus de nous. Si Vårgårda ne bat pas Stenungsund, nous pourrions même nous hisser à cette seconde place très convoitée. Ce derby revêt donc un caractère crucial pour notre fin de saison. En cas de défaite, nous pourrions quasiment dire adieu à tout espoir d’accession.

Comme à l’aller on s’attend à un match rugueux et avare en occasions de but. Un démarrage très prudent est de mise dans notre classique 4-3-3 pour mieux observer notre voisin fidèle dans son 4-4-2 orienté vers les ailes avec deux très bons attaquants que sont Sahlin et Torstensson, marqués de près par Inai et Iksander. Mes joueurs respectent à la lettre les consignes, ferment les côtés, et sont très appliqués dans leur repositionnement. Les fautes s’enchaînent et nous permettent d’obtenir des phases arrêtées très intéressantes mais une fois de plus nous ne parvenons pas à les convertir en but. Toutes nos actions offensives passent par Lind qui a cependant beaucoup de déchets et ne trouve pas Kocadag. Un coup-franc dangereux de Bärkroth (20’) puis une tête trop lointaine de Silva (36’) constituent les deux seuls petites occasions de cette première mi-temps très fermée.

Nous essayons de jouer plus vite dès la reprise, en cherchant davantage les espaces sur les ailes en contres. Pour une fois bien servi par Lind, Kocadag écrase trop sa frappe (50’). Tord répond aussitôt. Sur un corner, le défenseur central Harryson est démarqué devant notre but mais sa tête passe au-dessus (53’), la meilleure occasion du match jusque là. Le match est désormais plus animé mais toujours aussi indécis, et les deux équipes opèrent en contres. Après une action menée côté droit, le ballon revient dans l’axe vers le milieu récupérateur de Tord, Simmeborn, lâché au marquage par Kocadag. Il ne se pose pas de problème et déclenche un tir puissant, Hamzi est battu sur sa gauche (0-1, 61’). Coup dur alors que c’est le tout premier but de la saison pour le joueur de Tord.

Pas le temps de tergiverser, nous basculons aussitôt en 4-4-2 avec un pressing haut, et les entrées des offensifs Wahedi et Ohlander , décevants lors des derniers matchs. Les percées de Wahedi amèneront un plus offensif, avec également deux tentatives audacieuses qui mettent à contribution le gardien (62’ et 69’). Tord se replie mais se montre très dangereux en contres. En prenant beaucoup de risques, nous nous exposons aux un contre un en défense. Sur un centre-tir, Eisen trouve la barre (84’). Notre pression ne cèdera pas jusqu’à la fin du match, mais sans résultat. En contres, Tord bénéficiera de deux face à face gagnés par Hamzi dans les arrêts de jeu. C’est notre première défaite au Vapenvallen (0-1), et notre seconde défaite consécutive. Dans un match sans beaucoup d’occasions, Tord aura été plus réaliste et prend la seconde place au détriment de Vårgårda, vaincu chez lui par le leader (0-1). Mes joueurs sont abattus, nous sommes désormais à cinq points de Tord, l’espoir s’amenuise.

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