Né à Pontoise à l’année mille neuf cent-quatre vingt douze, j’ai depuis toujours bercé dans le football. Papa a joué dans des clubs régionaux, mais a surtout fait sa carrière en départemental. Rien de transcendant, le sport n’a toujours été qu’un pur loisir pour lui et on lui a inculqué que cela devait rester ainsi.
Il n’a jamais cherché à ce que je joue ou fasse quelque chose. En réalité, je n’ai jamais été doué au football : deux pieds gauches, vraiment. Mais, j’ai toujours joué parce que j’ai toujours aimé ça. Avec le temps, j’ai préféré joeur au football via les jeux vidéos, commençant par les PES puis FIFA avant de découvrir Football Manager.
Une véritable découverte qui m’a ouvert les jeux. Depuis 2011, je n’ai eu de cesses que d’y jouer peaufinant mes tactiques peu fiables, une philosophie de jeu qui m’est propre. Ou pas.
Puis, j’ai décidé de sauter le pas. Craquage complet. J’ai quitté mon travail de fonctionnaire, envoyant mon curriculum vitae à tout les clubs du monde. Réellement, littéralement. Plus de dix mille clubs.
Finalement, ce sont trois clubs parmi cette flopée de clubs qui me contactent pour un entretien en visio. Forcément, j’ai postulé aux quatre coins du monde et ça me coûterai cher de faire les trajets si rien n’aboutissait…
Le premier club est Knattspyrnufélagið Þróttur (plus communément appelé Þróttur Reykjavik), en Islande, puis il y a un club du pays de Galles, Prestaty Town. Le troisième club se situe, quant à lui, en Indonésie : le Persib Bandug.
Il va falloir bien travailler ces entretiens si je veux atteindre mon rêve de devenir manager.