:storygreen: :s1: :france: :marseille: D’un rêve à une improbabilité

Né en Nouvelle Aquitaine à La Rochelle il y a 32ans, Ju Chv avait un parcours atypique.

Il n’a jamais été footballeur professionnel, il est passé par le centre de formation de Nantes, mais n’y ai resté que 3 saisons. Il n’était pas mauvais, mais pas non plus exceptionnel et puis au poste de meneur, il y avait du monde avec plus de technique.

Même s’il caressait le secret espoir de faire du football son métier, il a vite compris qu’il allait devoir se concentrer sur les études pour avoir un métier.
Un peu touche à tout, il se lance dans des études de STAPS à Reims où il va suivre 2 spécialités: l’entrainement sportif et le management du sport.
Il obtient ses diplomes, mais souhaite approfondir ses connaissances en partant au Canada pour faire 2 années de plus, toujours dans le domaine du sport et toujours dans le football.

C’est là qu’en même temps qu’il étudie, il est embauché à mi-temps pour aider aux entrainements dans l’académie de formation du Toronto FC, puis la saison suivante avec la réserve de Toronto.
Tout se passa bien, mais les chemins se séparèrent car Ju Chv décida d’écrire un livre sur tout ce qu’il avait appris dans le sport, le management, les entrainements, la condition physique, les différentes visions entre les 2 continents qu’il avait côtoyé.



plage

A l’été 2021, Ju était sur une plage de l’Ile de Ré, a profité du soleil avec des amis. Il était vraiment fatigué de sa campagne de promotion pour la sortie de son livre au printemps, mais ça avait valu le cout car son livre avait vraiment bien marché, aussi bien en Europe qu’en Amérique du Nord.
Il regardait l’Océan face à lui qui était aussi lisse que possible, pas de vent, juste le bruit de minuscule vague qui s’échoue sur la plage, le bruit d’un ballon de volley et quelques enfants qui rigolent en sautant dans l’eau.
Il ne savait pas ce qu’il allait faire maintenant, il n’avait aucun plan et ne savait pas s’il allait rester en France ou tenter une nouvelle aventure à l’étranger mais pour faire quoi??? Ju en avait marre d’étudier, il sentait l’envie d’autre chose, d’un nouveau défi, mais lequel…


Ce jour là alors qu’il était parti se rafraichir, il reçu un appel venant d’un de ses amis canadien Terry Dunfield. Il s’était connu dans le staff de l’Academy du Toronto FC et avait très vite matché.
Ju écouta le message et fut assez surpris, car Terry lui annonçait qu’une entreprise de management ( Sports Manager Company) dans le sport avait décidé de lancer un concours pour trouver les managers de demain dans différents sports: Football Américain, Hockey, Basket, Baseball mais aussi Soccer… C’était pas très clair, Terry était parti dans tous les sens dans son message.
Une fois rentré chez lui et douché, Ju rappelle son ami afin d’en savoir plus et de comprendre ce qu’il en retournait.

En faite sa société voulait créer les managers de demain tout en gérant leurs carrières. Pour se faire connaitre, ils avaient décidé de lancer une sorte de grand concours à travers les Etats-Unis mais aussi le Canada. Naturellement, cette annonce fit le buzz et fit beaucoup parler.
Au début, il y eu beaucoup de sceptique, mais quand les différentes associations sportives NFL, MLS, NHL, MLB, NBA, annoncèrent leur participation, les candidatures affluèrent de toutes parts…
Mais non, un peu comme certain rêve de gagner à la loterie américaine pour pouvoir venir vivre son rêve américain aux Etats-Unis, là les 3 premiers de chaque catégorie se voyait offrir la possibilité de passer des diplômes reconnus par les différentes fédérations afin d’officier dans le monde pro.


Sauf que tout le monde ne pouvait pas y prétendre, il fallait remplir certaines conditions:
Avoir obtenu un diplôme dans les métiers du sport.
Etre parrainé par un membre de staff évoluant dans un club correspondant au sport choisi.
Potentiellement avoir déjà travaillé dans un staff technique de niveau Collège ou supérieur.
Être Américain, Canadien ou être détenteur d’un visa.

La chance que j’ai eu, c’est que mon visa canadien était encore valable 6mois. Terry avait déjà rédigé une recommandation pour moi, il ne me restait qu’à remplir mon dossier de candidature et la lettre de motivation.
Je me souviens que cette nuit là, je n’avais pas dormi, j’avais passé mon temps à remplir le dossier, faire et refaire ma lettre de motivation.
Après tout, peut-être que j’allais réussir à travailler dans le monde du football professionnel.

Il se dit qu’ils avaient reçu plus 50000 candidatures, principalement pour la NFL et la NBA, le sport le « moins » recherché était le Soccer, mais tant mieux pour moi…

Après une visio de motivation, puis un entretien psychologique là aussi en visio, j’appris que je faisais parti des 500 candidats retenus.

Moi qui ne savait pas quoi faire à partir de septembre, me voici arrivait à New York pour passer différents examens…


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Bon courage pour le concours !

(ca y est tu te remets aux stories ! Tu vas découvrir l’Amérique du Nord ? :smiley: )

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Et c’est parti pour suivre ça :sunglasses:

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Un Etudiant à New York




Ce qui était marrant parmi tous les candidats, c’est qu’il y avait vraiment des personnes de tout âge, tout horizon, des hommes comme des femmes.
On était réuni dans des amphithéâtres pouvant accueillir 100 personnes. Malgré la « faible » popularité du Soccer, on retrouvait des personnes ayant fait leurs gammes dans des sports américains mais qui avaient envie de sortir du lot, de voir autre chose que ce qu’il connaissait depuis leur naissance.

Lors de la première semaine, il y eu des examens quasiment tous les jours sauf le 1er qui était une journée de présentation du concours, de la société de management et des objectifs pour la dite entreprise.

A la fin des 3 semaines de concours, il y aurait 3 gagnants qui pourrait ainsi prétendre à passer des diplômes qui en ce qui nous concernent étaient validés par la MLS et donc la FIFA.
Ces personnes pourraient étudier et faire des stages dans différents clubs de football que ça soit aux Etats-Unis ou encore en Europe. Un partenariat avait été mis en place avec les propriétaires américains et canadiens qui avaient des clubs en Europe afin de rendre tout cela plus constructif et intéressant, mais pas que car il y avait la possibilité d’aller à Manchester Utd, la Juventus, le Real Madrid, le Borussia Dortmund par exemple.

Dans cette première semaine, chaque épreuves étaient éliminatoires en cas de note non suffisante. C’est ainsi qu’on se retrouva rapidement non plus 500, mais 200…

Lors de la seconde semaine, là encore de nouveaux examens, mais cette fois, des mises en situation avec des oraux à passer. Expliquer notre façon d’agir dans tel ou tel situation lors d’un entrainement, lors d’un match, ou lors d’un conflit avec un joueur.
Les mises en situation étaient poussés assez loin, avec les juges qui jugeaient les personnages à fond. Ça a déstabilisé plusieurs d’entre nous, certains ont même craqué en demandant de s’arrêter.
Du coup, là aussi il y eu un terrible écrémage et je vis certaines personnes partir alors que je pensais clairement qu’elles avaient plus leur place ici que moi.

Enfin lors de la 3ème semaine, nous n’étions plus que 12 et nous avons eu des examens pratiques avec la gestion d’entraînement, d’opposition à 5vs5 dans des campus universitaires où des équipes d’une vingtaine de joueurs nous étaient affectés.
Pour finir par un mini tournoi le week-end avec les équipes que nous avions coachés.
Le vainqueur de ce tournoi ne faisait pas de lui forcément le gagnant, car les juges allaient tranché sur ce qu’ils avaient vu durant toutes la semaine. D’ailleurs avec mon équipe, nous avions fini demi-finaliste, battu par les futurs vainqueurs du tournoi. J’ai appris plus tard qu’il n’avait pas été retenu lors de la sélection des juges car il était extrêmement froid, voir tyrannique avec ses joueurs lors des entrainements, ce qui n’avait pas plu à certains juges.


Maintenant il fallu attendre fin octobre pour connaitre les grands gagnants.


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sympa ^^ vais suivre ca :slight_smile:

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Fred Hantz?

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Ok j’ai pris mon billet ! New York baby, me voici !! :sunglasses::heart_eyes: (Moi qui suis fan de NYC, la ville) :fire:

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Donc, ils sont plus que 11 pour 3 places !

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Un retour qui fait plaisir

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La patience est une vertu

J’étais retourné à Toronto ces 2 dernières semaines afin de patienter sans être trop loin au cas où…
Fin octobre, je n’avais toujours pas eu de retour sur le résultat, mais je commençais a voir certains messages sur les réseaux sociaux de personnes qui étaient dans les 12 derniers avec moi dire qu’ils n’étaient pas retenus mais aussi 1 qui s’était pris en photos avec des amis dans un restaurant pour fêter sa victoire. Il avait remporté la 1ère place et en tout honnêteté, je m’attendais à ce qu’il soit premier au pire dans les 3.
Terry savait que j’étais dans le mal, car nous étions le 2 novembre et je n’avais toujours pas eu de réponse. Alors que le second avait été annoncé.

maison canada

Nous nous étions retrouvé dans sa maison au bord d’un lac pour faire un peu de bateau, pêcher, se changer les idées, mais dans ma tête ça tournait en rond et surtout je commençais à voir les choses négativement.
Mais Terry, sa femme et ses enfants m’aidaient beaucoup à faire le vide, on a bien rigolé durant tout le week-end.
Il m’avait même dit que si je n’étais pas retenu, il irait voir sa direction car il savait que dans l’Academy, ils étaient en déficit de préparateur. Je l’avais remercié poliment, mais ce n’était pas ce à quoi j’aspirais…
Ce soir là, au coin du feu, nous buvions un verre en refaisant le monde et c’est là que je reçu le coup de fil avec un numéro de New York… Ça ne pouvait être qu’eux…

Je décrocha et mis le haut parleur car je voulais partager ce moment avec mon ami que ça soit positif ou non…

« Cher Ju Chv, nous espérons que vous allez bien et que l’attente ne fut pas trop pénible. »
Je répondis que non, mais c’était complètement faux, j’en avais des maux de tête…
« Nous avons beaucoup réfléchi, beaucoup hésité car vous avez une philosophie intéressante, mais qui a surpris plusieurs coachs car il y un océan entre la mentalité ici et la mentalité en Europe. Du coup, la décision fut plus longue à prendre que pour les 2 premiers.
Pour tout vous dire, nous avons eu du mal à nous mettre d’accord et il a fallu passer par un vote entre les juges pour décider de qui serait le 3ème.
Malheureusement, je dois vous dire que vous n’avez pas récolté les voix vous permettant d’obtenir le 3ème sésame… »

Un grand silence s’installa… je répondis que je comprenais, que j’avais beaucoup appris lors de cette période et que malgré la déception, j’arriverais à prendre le positif et à rebondir.

« Monsieur, sachez que ceux qui avait voté pour vous non pas voulu en reste là. Nous avons obtenu de la part de notre direction, mais aussi de la MLS et de la Fifa une place supplémentaire. Vous ne pourrez pas participer à la même session que les autres qui pourront monter les échelons jusqu’à obtenir un diplôme continental Pro, mais vous êtes inscrit pour une session qui pourrait vous permettre au mieux d’avoir un diplôme continental C soit 3 niveaux en dessous. J’espère que ce prix de consolation vous ira… »

Je ne pu retenir ma joie, je pense que j’ai pété les tympans de Terry et des personnes au bout de la ligne…

Rendez-vous était pris pour commencer le 1er décembre ma session…


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Futur diplômé

Quelques jours passèrent quand je reçu le programme des festivités, cours, mise en situation, entrainement, exercices sur terrain, et les stages dans les clubs pro. On m’avait proposé en MLS d’aller à Toronto, mais je voulais voir autre chose, aussi j’ai pu découvrir le New York RB et en savoir plus sur la gestion des clubs du groupe Red Bull, ensuite je suis allé à Aston Villa, Hoffenheim en Allemagne pour finir par Bologna, club propriété du Canadien Joey Saputo tout comme l’Impact Montréal.

Les mois défilèrent à toute allure et nous étions quasiment 2 ans après le 1er appel de Terry qui m’avait parlé de cette opportunité…
En 2 ans, j’étais passé du stade à me poser 1000 questions a une seule « comment convaincre un club de me prendre comme entraineur principal » maintenant que j’avais obtenu mon diplôme.
Dans le même temps, Terry avait gravi les échelons au Toronto FC et était maintenant l’adjoint de John Herdman, ancien sélectionneur du Canada.


Les dirigeants de Sports Manager Comapny avec qui j’étais maintenant sous contrat m’expliquèrent que le plus dur était à venir. Trouver un club qui veuille prendre le risque de nommer un inconnu.


Parmi ceux qui avaient fini dans les 3 premiers, 1 avait échoué dès le début (n°3), celui qui avait fini 1er avait obtenu en fin de compte le même diplôme que moi alors que celui qui avait fini second avait atteint le pallier tout juste au dessus. Les 2 avaient trouvé des clubs, l’un en MLS en tant qu’adjoint pour le moment mais avec le projet en interne d’en faire le futur n°1 et le second avait rebondi à l’étranger en Belgique en 1ère division.
En même temps, nous rentrions dans une période où de nombreux championnats arrivaient à leur terme et on sait que c’est une période où il y a une grande valse des entraineurs.
Mais pour ce qui était de la MLS, de l’Amérique Centrale ou du Sud, les championnats étaient en cours, donc moins de possibilité ou dans des clubs en grande difficulté.
On m’avait sondé sur la possibilité de rentrer en Europe, vu que j’étais Franco-Italien et personnellement, je n’étais pas contre ce retour et fin mai mon agent Ted Harris reçu un appel pour une réunion afin de voir si je pouvais coller à leur projet.


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Nous étions réuni à New York dans l’une des multiples salle de réunion. Le soleil commençait à se coucher sur Manhattan, qui la vidéo se connecta.

« Bonjour Monsieur Chv, nous sommes heureux de vous rencontrer. Nous avons beaucoup entendu parler de vous et de votre parcours. Nous savons que vous avez échoué lors du concours mais que votre profil a été un sujet de discussion pour de nombreuses personnes et que ça vous a valu une sorte de rattrapage. »

J’étais intrigué, mais aussi un peu mal à l’aise de voir qu’on me connaissait plutôt bien. Je savais que ce genre d’entretien, il n’y en aurait pas 50 et qui allait falloir être bon, savoir se vendre et savoir faire passer mes idées, ma vision du football.

« Nous sommes à la tête d’un club en Italie, en Série C, mais où nous croyons en son potentiel. Nous l’avons racheté ces derniers mois et même s’il y a beaucoup de chose à reconstruire, mais aussi réussir à faire passer le budget auprès de la fédération italienne, nous pensons que vous pourriez nous aider dans le futur à faire remonter le club. »

Un léger doute s’installa en moi, je trouvais ses explications pas extrêmement claires…

« En faite, nous pensons que vous pourriez venir chez nous pour intégrer notre staff avec une double casquette. Analyste car vous avez une capacité à lire les data qui nous intéresse fortement et être aussi un préparateur pour l’équipe première ou la réserve en fonction de l’entraineur qui sera choisi bientôt ».

La réunion continua, aux questions qui m’étaient posés, mes réponses restaient un peu vague, car plus la réunion avançait, moins je sentais le truc…
Je ne m’attends pas à voir le Real Madrid venir me solliciter mais là j’avais l’impression qu’on voulait m’utiliser pour des fonctions qui ne me correspondait pas.
Une fois la visio coupée, tout le monde se regarda dans la salle, il y eu un silence. La personne qui gérait mon contrat restait souriant et me demanda mon avis…

Avant même que je puisse répondre, l’un des grands responsables Robert Lewis qui était présent m’empêcha de répondre en levant la main devant moi tout en me regardant.

« Ju pas la peine de répondre… » Il se tourna vers Ted…

« Ted, c’est quoi ce bordel!!! C’est quoi cette proposition ??? Pour toi, ton client vaut une place d’analyste dans un club de 3ème division italienne? Tu as travaillé le dossier? Tu t’es intéressé aux propriétaires et à leur club? Ils ne savent même pas s’ils vont passer la partie financière… Potentiellement, on signe avec eux et ton client se retrouve à la rue 1 semaine après… Damn It… »
Un long silence s’installa, tout le monde avec le regard sur Ted. On sentait l’agacement des personnes présentes, la sensation d’une perte de temps… Il tenta de se justifier, mais son baigayement, ses hésitations ne font que l’enfoncer…

« Ted, on t’avait prévenu, on te laissait une dernière chance après le départ de ton dernier client. On t’avait demandé de trouver un poste d’entraineur principal à Ju et là c’est de la merde… Tu peux prendre tes affaires dans ton bureau, laisse ton pc et ton téléphone ici, et tu sors maintenant de cette salle. Quand on sort d’ici, tu as récupéré tes affaires et tu n’es plus dans nos locaux »


Je me sentais tellement mal à l’aise de la situation. C’est là qu’on voit qu’entre les USA et la France par exemple, on peut virer les personnes comme on veut.
Je ne savais pas si je devais me lever, attendre, parler…

«Ju, en attendant de te trouver un nouveau représentant, je vais m’occuper de toi. Je vais passer quelques coups de fils sur cette fin de semaine et je reviens vers toi très bientôt. Désolé pour ce manque de professionnalisme, ne perd pas espoir, je fais parti de ceux qui avait vraiment aimé ton profil. Je crois en toi ».

Perdu dans mes pensées, je marchais sur le pont Brooklyn perdu dans mes pensées…
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Putain tu nous en envoie plein la gueule avec tes photos de New York en même temps… :drooling_face: Je ne peux que kiffer ta story :heart_eyes::fire:

Très hard le départ de Ted mais comme tu dis, aux US, pas beaucoup de place pour les sentiments :laughing:

J’espère pour Ju’ qu’il va trouver chaussure à son pied !

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Je suis impatient de savoir son futur club ! :smiley:

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Pas facile facile mais je sens que ça va bientôt se décanter

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Trop bien, je suis !

Cool le Robert Lewis, qui empêche Ju de se faire entuber :+1:

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Et si…

Une semaine s’était écoulée et j’étais retourné à Toronto. J’étais autorisé à suivre les entrainements de l’équipe première. J’écoutais beaucoup les échanges sur le terrain, je continuais à prendre des notes comme si j’étais encore étudiant.
J’échangeais tous les soirs avec Terry sur ce qu’il proposait à l’entrainement, j’avais l’impression de ne pas perdre le fil de tout ce que j’avais fait ses derniers mois.

Nous étions le lundi 5 juin 2023, lorsque Robert me rappela.

« Ju Chv, comment allez vous? Toujours sans contrat? » Il éclata de rire.

Je prie la blague à la rigolade, mais j’avoue que je riais un peu jaune… Je devenais impatient…

« Bon j’arrête de t’embêter. J’ai 2 entretiens à te proposer. Les 2 ce sont des propriétaires de clubs que je connais très bien.
Le premier c’est un club de MLS qui cherche un responsable de la partie sport. Il serait la jonction entre le propriétaire, directeur sportif et le staff de l’équipe première. En tout honnêteté, je pense qu’ils anticipent l’avenir et se cherchent leur prochain coach. »

Moi j’étais chaud, ça me paraissait super intéressant et puis le fait de devenir à court terme l’entraineur principal ça m’allait très bien!"
Devant mon excitation, il m’arrêta…

*« Je vois bien que tu es tout excité, mais tu ne veux pas connaitre la seconde proposition? »

J’avais oublié, j’étais tellement emballé, que le fait qu’il y ait une seconde proposition m’était sortie de la tête.

« J’ai un peu tardé à te rappeler, car je reviens de 4 jours en Floride pour un mariage. Là-bas j’ai retrouvé un vieil ami que je n’avais pas vu depuis un moment. On est toujours en contact, mais plus pour le business, seulement pour s’échanger les voeux, prendre quelques nouvelles, parler des enfants, etc…
On discutait, la soirée passa et l’alcool aidant un peu, on s’est retrouvé à parler du projet qu’on avait mis en place avec notre concours. A priori, il n’y croyait pas trop, il en avait parlé avec différentes personnes du monde du sport et avait fini par être intrigué.

Il en avait parlé aussi au sein de son entreprise qui gère différents domaines sportifs dont un club de football. Son Président en avait aussi entendu parler et avait trouvé le concept révolutionnaire, intéressant. Pour lui c’était les prémices de la nouvelle génération d’entraineur.

On a beaucoup parlé ce soir là et le lendemain lors du brunch, il m’a pris à part pour appeler son président de club en visio. Nous avons échangé, parlé de toi, je leur ai envoyé ton cv, tes résultats dans tous les tests que tu as fait depuis le début et je leur ai donné le contact de 2-3 personnes qui t’ont vu pratiquer, pour qu’ils puissent se faire aussi leur avis, car je ne suis pas vraiment impartial»

Je ne tenais plus en place, je faisais les 100 pas avec le téléphone dans les mains. Je voulais savoir, qui, quoi, comment.

« Je ne vais pas te dire de qui il s’agit, ils m’ont demandé de garder l’anonymat pour le moment. Par contre, ils veulent te rencontrer en fin de semaine dans nos locaux. Ils viennent te voir pour échanger avec toi et aussi t’exposer leur business modèle et leurs projets sportifs. Je ne te demande pas de me répondre maintenant, mais de toute façon, je viens de t’envoyer ton billet d’avion et ta réservation d’hôtel. Ce n’est pas négociable et fait moi confiance, tu seras surpris… »

Sur ces derniers mots, il raccrocha en éclatant de dire, fier de lui, fier du mystère qu’il laissait planer…


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Je déteste le suspens, envoie nous vite la suite, je veux savoir quelle est cette deuxième option. :no:

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Je ne te demande pas de répondre PUISQUE TU N’AS PAS LE CHOIX!!!

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Les nuits vont être longues pour lui, en attendant la fameuse fin de semaine, prometteur !

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Si tu veux tu peux y aller ? En fait non, tu y vas !! Mais tu fais comme tu veux hein. Nan je déconne, t’as pas le choix :joy:
Aaaaah ces Ricains !

Diiiiiiiiis, c’est quoi la surprise ??? :grin:

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