:storyred: :S11: Bound For Glory II

La surprise Westermann

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19 Avril 2030
:bust_in_silhouette: Bastian Keldermann

« Une absence est la possibilité pour d’autres joueurs de montrer leur qualité. »
Voilà ce que déclarait Leon Hartmann lors de l’annonce de l’absence de plusieurs mois du défenseur Tiesj Van Emden. Une parole prémonitoire? C’est ce que certains peuvent penser au regard des performances du jeune Tim Westermann. Le joueur de 17 ans, appelé pour la première fois chez les A, enchainent les bonnes performances et à même déjà été appelé en équipe nationale. Le début d’une belle histoire?

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Le Hansa dans les veines

Tim Westermann, 17 printemps, est un pur produit du Hansa Rostock. Arrivé au club à l’âge de 6 ans, c’est chez les pensionnaires de l’Ostseestadion qu’il réalise l’ensemble de sa formation. Dès le départ, ses éducateurs le voient comme un jeune avec un grand potentiel. Il faut dire que l’enfant domine aisément ses adversaires. Si au début, il joue un peu partout sur le terrain, c’est à l’entrée de l’adolescence qu’il se fixe au poste de défenseur central, comme Mats Hummels, son idole.

Pendant son adolescence, Westermann enchaine les bonnes performances et grimpe les échelons avec une grande facilité. Stagiaire depuis 2027, le jeune défenseur est considéré comme un des éléments les plus prometteurs de sa génération.

A l’été 2029, Leon Hartmann, coach de l’équipe première, décide de faire monter au sein du groupe professionnel plusieurs joueurs. Fabian Wozniak, Philipp Marien et Oliver Meyer connaissent leurs premières minutes avec les A, à l’occasion du Mondial des clubs, avant de partir chercher du temps de jeu en prêt. Bien que pressenti par plusieurs observateurs pour faire le même chemin, Westermann reste à quai. En conférence de presse, Hartmann déclare qu’il trouve le défenseur encore trop jeune mais que son heure viendra.

Cette désillusion se révèle terrible pour le jeune joueur qui met plusieurs semaines à la digérer. Mais là où certains feraient part de leur mécontentement et demanderaient à partir, Westermann fait le choix du travail comme réponse. Ainsi, pendant plus d’une demi-saison, le jeune joueur s’impose comme un élément primordial pour les U19. Bien lui en prend. Car lorsque le club annonce que Tiesj Van Emden, troisième dans la hiérarchie des centraux de l’équipe première, est à l’infirmerie pour plusieurs mois, c’est Westermann qui est appelé pour le remplacer. Et alors que de nombreux observateurs pensaient que le jeune joueur ne serait que cantonné au banc, Leon Hartmann lui donne sa chance dès son arrivée, par une montée au jeu à l’occasion du match face à Hannover. Depuis, l’allemand a disputé quatre rencontres, dont une titularisation, sur huit rencontres de championnat joués.

Pour rajouter un côté encore plus exceptionnel aux débuts de Westermann, Domenico Tedesco, sélectionneur allemand, appelle le joueur du Hansa pour le rassemblement de mars, afin de pallier à de nombreuses blessures. Mieux encore, le défenseur entre en jeu lors des deux rencontres, deux amicaux, face à l’Australie et au Pays de Galles.

Un avenir tracé

A 17 ans, Tim Westermann présente un profil déjà bien solide. Solide défenseur, capable de défendre autant debout que de faire parler sa qualité de tacle. Techniquement plutôt propre, le jeune joueur est dans la lignée des défenseurs modernes, capable de résister aux assauts comme de participer à la construction du jeu. Mais s’il y a qualité principale à ressortir, c’est bien la détermination de l’international allemand. Depuis sa montée dans l’équipe première, le jeune homme impressionne les observateurs pour son sens du travail et sa hargne à l’effort. Toujours l’un des premiers au centre d’entrainement le matin, il est également un des derniers à partir. Une implication pareille ne peut que plaire à Leon Hartmann.

Certains observateurs se questionnent désormais sur le rôle que le jeune joueur peut prendre à l’avenir. Bien évidemment, Westermann doit encore considérablement progresser pour espérer obtenir une place de choix au sein de son club de cœur, assez logique au regard de son jeune âge. Mais comment? Deux options s’offrent à lui. La première, la plus évidente, serait un départ en prêt. Au sein d’un club avec moins de pression, évoluant à un niveau moindre, le jeune allemand pourrait grapiller de nombreuses minutes de jeu, de l’expérience, et travailler sur ses faiblesses. La seconde option, serait de rester au moins un an ou deux au sein du Hansa afin de tenter de s’y imposer. Depuis plusieurs mois, il se murmure que Justin Janitzek serait sur le départ. Une place de quatrième central serait à prendre derrière Tomori, N’Dicka et Van Emden. Cela dépendra certainement de ce que le staff voudrait faire de Philipp Marien.

Quoi qu’il en soit, la trajectoire de Tim Westermann au sein du Hansa Rostock sera à surveiller de près.

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Une saison plus compliquée sur la scène nationale, ça va être dur d’aller rechercher le Bayern. Le Hansa régale en Ligue des Champions par contre, cette double victoire contre le Barça qui fait vraiment plaisir !

Les débuts de Westermann sont prometteurs, c’est toujours sympa de voir un petit jeune du cru s’illustrer en équipe première !

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« Il y a des gamins qui ont plus de ballon que les autres, et je dois bien dire que Tim (NDRL : Westermann) en fait partie. Je pense qu’il peut devenir un grand joueur de Bundesliga, un grand joueur européen. Mais avant ça, il y a énormément de travail à abattre. Le talent seul ne suffit pas. J’espère que nous pourrons lui proposer le meilleur environnement possible dans les années à venir pour qu’il puisse convenablement développer le potentiel qu’il affiche actuellement. »


- Leon Hartmann, entraineur du F.C. Hansa Rostock -

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news

  • 06 Avril 2030 : Luca Netz s’est blessé aux adducteurs. Il sera absent une dizaine de jours.
  • 24 Avril 2030 : Le Hansa Rostock affrontera le RB Leipzig en finale de DFB-Pokal le 25 mai prochain.

« Cette élimination en Champions League est un vrai coup dur. Pour tout dire, je croyais vraiment en notre chance. Nous étions armés pour aller plus loin que les quarts. Malheureusement pour nous, nous sommes tombés sur une équipe italienne plus consistante, mieux organisée, meilleure tout simplement. Bravo à eux. Nous devrons tirer des conclusions de cet échec. C’est indispensable pour construire la suite de notre avenir. Mais avant ça, nous avons une saison à terminer. Trois matchs en Bundesliga où nous voulons bien figurer, et surtout, une nouvelle finale de DFB-¨Pokal, et la chance de peut être aller chercher un troisième trophée. »


- Leon Hartmann, entraineur du F.C. Hansa Rostock -

« En Bundesliga, il reste, mathématiquement parlant, un espoir pour le Hansa Rostock d’aller chercher une quatrième couronne. Mais les probabilités que le Bayern perde lourdement les trois prochaines rencontres, tandis que les Hanseaten enchainent de larges victoires, sont infiniment faibles. Oui, n’ayons pas peur des mots, le Hansa peut tirer un trait sur la possibilité d’un quatrième sacre. Autant le faire dès maintenant, afin de se remettre la tête à l’endroit avant la finale de la DFB-Pokal, dernière possibilité de titre pour cette saison. Après avoir remporté la Supercoupe de l’UEFA et la DFL-Supercup, ce serait une très belle chose, une preuve s’il en fallait encore, que cette saison, les Hanseaten peuvent se surpasser sur une rencontre mais pas plus. »


- Ann-Christin Fischer, journaliste -

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Ah ben mince cette élimination en LDC :frowning: et le Bayern qui qui ne faiblit pas :frowning:
Go sur la coupe !!

HS

Alors le Bayern de Monique, je l’ai piqué j’avoue :wink:
Et c’était en Belgique d’ailleurs, où il y a une paire d’année j’allais faire un tournoi de Volley proche de Liège (Aywailles exactement). Il y avait une équipe nommée comme çà, et il y avait aussi le « Real de ma b*** » :joy:
Cet été sur un tournoi, en France, j’ai croisé l’Olympique de Marcel" aussi :slight_smile:

Bayer Leverculsec, je suis fan !!!

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Triste pour la LDC.

ça va être très dur en Bundesliga.

Y peu y avoir le trophée la coupe

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Ça sent pas bon cette saison :frowning:
(Enfin par rapport aux dernières)

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« Effectivement, nous allons donner notre maximum en DFB-Pokal afin d’aller chercher un nouveau sacre. Mais attention, ce n’est pas un trophée de substitution pour nous, et encore moins un objectif de secours. Peu importe le déroulement d’une saison, nous avons toujours l’objectif de remporter un maximum de titres. »


- Leon Hartmann, entraineur du F.C. Hansa Rostock -

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news

  • 03 Mai 2030 : Les U19 ont remporté la Division 1 U19 N/NE d’Allemagne pour la quatrième fois consécutive.
  • 09 Mai 2030 : Les U19 ont remporté l’UEFA Youth League.
  • 18 Mai 2030 : Taneli Ristimäki a disputé ses premières minutes sous le maillot du Hansa à l’occasion du match de Bundesliga face à St Pauli.
  • 25 Mai 2030 : Le Hansa Rostock présente la meilleure défense de Bundesliga avec seulement 13 buts encaissés sur l’ensemble de la saison.

« Je suis plutôt partagé en cette fin de mois de mai. D’un côté, je suis ravi de cette victoire en DFB-Pokal. Je n’ai jamais douté que nous pouvions l’emporter. Nous dominions la rencontre, ce n’était qu’une question de temps pour ouvrir le score.
Concernant la Bundesliga, je suis évidemment déçu de cette seconde place. Nous sommes compétiteurs au Hansa, nous voulons remporter le plus possible de trophées. Maintenant, quand on analyse plus froidement les choses, on se rend compte que nous avons obtenu le même nombre de points que la saison passée. La différence ici, c’est le niveau et la régularité du Bayern München. Félicitations à eux. »



- Leon Hartmann, entraineur du F.C. Hansa Rostock -

« Leon Hartmann semble déçu de cette saison. Pourtant, elle est loin d’être déshonorante. Le Hansa Rostock a tout de même remporté la DFL-Supercup, la Supercoupe de l’UEFA et la DFB-Pokal, tout en terminant sur le podium en championnat. De nombreux clubs auraient aimé en faire pareil. Cet été, le club sera à observer attentivement. Car il est difficile d’imaginer les pensionnaires de l’Ostseestadion se satisfaire de cela et plusieurs changements au sein de l’effectif devraient être apporté. »


- Ann-Christin Fischer, journaliste -

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bravo pour la coupe!

C’est quand même fou, la distance que le Bayern a tenu toute la saison

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Bon, la coupe pour se consoler. Dur l’élimination en CL. Et le Bayern était vraiment au top …

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« Il faut féliciter Julian Nagelsmann et ses joueurs pour la réussite de leur saison. Ils ne la doivent qu’à leur travail. C’est dommage de ne pas remporter le championnat évidemment, j’aurais adoré faire la passe de quatre. Mais nous n’avons simplement pas su lutter aux moments charnières. A nous d’en tirer des leçons pour revenir la saison prochaine encore plus fort et plus déterminé que jamais. »


- Leon Hartmann, entraineur du F.C. Hansa Rostock -

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Le Hansa prend l’accent américain

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16 Juillet 2030
:bust_in_silhouette: Bastian Keldermann

Il aura fallu attendre un peu plus longtemps qu’habituellement, mais le Hansa Rostock tient enfin sa première recrue estivale. Après onze saisons, Giovanni Reyna quitte le Borussia Dortmund contre un jolie chèque estimé à 72M €. Un renfort de poids pour les récents dauphins en Bundesliga, mais un casse tête supplémentaire pour Leon Hartmann au regard de la densité actuelle au milieu de terrain.

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Histoire familiale

Giovanni Reyna est un fils de. Son père, Claudio Reyna, aura été un des premiers joueurs américains évoluant dans un grand club européen. C’est à Sunderland qu’il voit le jour, alors que son père y évolue à cette époque comme milieu de terrain. Assez logiquement, le jeune américain suit les traces de son père en se mettant au ballon rond dès son plus jeune âge.

Passé par l’académie du New York City FC, où son paternel est directeur sportif, il met le cap sur l’Allemagne dès 2019, alors qu’il n’est âgé que de 17 ans, afin de rejoindre Dortmund. Avant même ses débuts professionnels, l’attente est grande pour Reyna, considéré comme un espoir important de l’autre côté de l’Atlantique. Il lui faudra attendre janvier 2020 pour disputer ses premières minutes avant d’intégrer progressivement la rotation du Borussia. Si sous Edin Terzić, le joueur évolue principalement en N°10, il recule assez rapidement sur la pelouse avec la prise de fonction de Nuri Şahin en 2023. Malgré ses bonnes prestations, Reyna n’arrive malheureusement jamais à porter assez son club pour gagner des trophées importants. En onze ans, l’américain ne soulève que deux DFB-Pokal, en 2021 et 2023. Le milieu de terrain peut cependant se consoler avec sa sélection nationale avec qu’il a emporté trois Gold Cup, dont une en qualité de capitaine.

Des qualités et des questions

Sur papier, Giovanni Reyna a tout d’une bonne pioche pour les Hanseaten. Doté d’un toucher de balle extrêmement soyeux et d’une qualité de passe au-dessus de la moyenne, l’international américain a surtout toujours su faire preuve d’un important sang-froid et d’une excellente vision du jeu. A l’heure actuelle, il est certainement un des meilleurs en Allemagne lorsqu’il s’agit d’orienter le jeu. Point important, sous Nuri Şahin, le milieu de terrain a su travailler les aspects défensifs de son jeu afin de devenir un joueur complet.

Son arrivée pose cependant des questions au niveau de la gestion d’effectif au sein du Hansa Rostock. Depuis plusieurs saisons, les Hanseaten évoluent principalement en 4-2-3-1, avec une doublette de milieux centraux au four et au moulin. Hansen-Aarøen, Berge, Weigl, Weise et Nyang, voilà les joueurs les plus susceptibles de composer cette doublette. Et cela, en oubliant Bischof et Brandt, évoluant habituellement un cran au-dessus. Des départs sont donc probables après celui de Niklas Neumann en début de mois. Mais cela restera cependant un gros casse tête pour le technicien allemand qu’il s’agira de composer son onze. Une autre option serait de réinstaller Reyna à un poste plus offensif. Mais à la place de qui? Bakayoko, Wirtz et Doku semblent littéralement intouchables à l’heure actuelle. Par ailleurs, il semble difficile d’imaginer les pensionnaires de l’Ostseestadion dépenser un tel montant pour une doublure.


« Giovanni Reyna est une très belle pioche. Le montant annoncé pour son recrutement est élevé, c’est une certitude. On parle même du plus gros achat du Hansa. Cependant, cette arrivée répond à un besoin de créativité au sein du milieu de terrain. Car oui, il me semble inimaginable que Reyna prenne la place de quelqu’un dans le secteur offensif. Par contre, la doublette au milieu de terrain n’a pas toujours répondu présent cette saison, entre blessures et périodes de méforme. Une corde de plus à l’arc de Leon Hartmann, un joueur pouvant légitimement faire la différence pour aller chercher un résultat. »


- Ann-Christin Fischer, journaliste -

Fiche joueur

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Il me plaît bien Celui.

La coupe comme lot de consolation…

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Je connaissais le père, découvrons le fils !

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Tcheu, on fait exploser la banque du côté de Rostock !
Excellente recrue a en pas douter, bien joué !

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« L’arrivée de Giovanni fait partie d’une réflexion que nous avons mené avec Michael (NDLR : Edwards, directeur sportif) sur les forces et faiblesses de l’effectif actuel. Son profil est assez varié et lui permet d’évoluer à différents postes, dans différents rôles. C’est un gros investissement pour nous évidemment. Mais je suis convaincu que vous pourrez voir tous le talent de Giovanni lorsqu’il portera nos couleurs en match. »


- Leon Hartmann, entraineur du F.C. Hansa Rostock -

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L’expérience serbe

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20 Juillet 2030
:bust_in_silhouette: Bastian Keldermann

Le Hansa Rostock n’aura pas laissé supporters et observateurs mariner trop longtemps. Quelques heures seulement après l’officialisation du départ de João Pedro, voilà que les récents seconds de Bundesliga annoncent son remplaçant. L’heureux élu n’est autre que Dušan Vlahović, transfuge de Monaco. Un recrutement ambitieux mais expérimenté, qui devrait logiquement soulager les fans.

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L’histoire est un éternel recommencement

Dušan Vlahović n’est pas le genre de joueur à prendre son temps. Précoce, l’attaquant martyrisent les défenses adverses dès son plus jeune âge. Ses qualités évidentes attirent de nombreux observateurs alors qu’il n’est même pas majeur. C’est finalement la Fiorentina qui remporte le lot, lui proposant un contrat actif à ses 18 ans seulement. En Italie, le jeune serbe s’impose assez rapidement au regard de son jeune âge comme une valeur sûre à son poste, ce qui attire assez vite les convoitises de grosses cylindrées. En janvier 2022, l’attaquant signe du côté de la Juventus. Au départ, le jeune joueur peine à trouver ses marques du côté de Turin. Discret devant le but, il se montre étonnement maladroit et fragile. Il faut attendre la saison 2023-2024 pour le voir performer de manière régulière.

Après quatre saisons et demi au sein de la formation italienne, l’international serbe sent qu’il est temps pour lui de se lancer dans un nouveau défi. Mis sur le marché par ses dirigeants, le joueur se retrouve au cœur d’une lutte entre plusieurs formations européennes, désireuses de le signer. Assez étonnement, l’attaquant fait le choix de rejoindre Monaco. Sous les ordres de Philippe Clement, Vlahović réussit à exprimer l’ensemble de ses qualités et enchaine les buts. Avec les monégasques, il participe activement à deux sacres en Ligue 1 (2026-2027 & 2029-2030) et remporte également une Coupe de France.

Mais une nouvelle fois, après quatre saisons réussie, le serbe, fraichement retraité des rencontres internationales, se sent l’envie de se lancer dans un nouveau défi. Au regard des services rendus, Monaco accepte de le laisser partir. Plusieurs formations, notamment anglaises, se pressent pour lui. Mais après plusieurs semaines de réflexion, c’est en Allemagne que l’attaquant pose ses valises, et plus particulièrement du côté du Hansa.

Objectif oubli

La mission de Dušan Vlahović est simple. Le serbe doit faire oublier João Pedro dans le cœur des supporters et dans les statistiques de l’équipe première, ce qui ne sera pas une mince affaire. Car si Pedro n’a jamais semblé totalement se plaire du côté de l’Ostseestadion, et a pu énerver certains par une irrégularité chronique, son impact statistique aura tout de même été important. Il ne faut pas oublier que le brésilien facture tout de même 51 buts (en 86 matchs de Bundesliga).

Sur papier, Vlahović a les qualités requises pour marcher sur les traces de son prédécesseur. S’il présente un profil moins joueur et plus pur buteur, le serbe reste tout à fait capable de participer au jeu de son équipe. Loin du cliché de renard de surface, le trentenaire se révèle très à l’aise lorsqu’il s’agit de multiplier les courses, notamment défensive, grâce à son bon volume de jeu et à une endurance importante lui permettant de répéter les efforts. Excellent dans ses appels, Vlahović est ce genre d’attaquant à posséder cette capacité de se rendre disponible pour ses partenaires.

Les lacunes du joueur sont plutôt d’ordre technique et restent assez mesurées. Si balle au pied, Vlahović est loin d’être mauvais, nous n’avons pas affaire ici à un dribbleur. Il ne faut pas compter sur lui pour éliminer son vis-à-vis par un quelconque grigri. Le second point faible du serbe relève plutôt de son comportement. Même si avec l’âge, il semble s’être apaisé, Vlahović n’est pas le dernier lorsqu’il s’agit de se prendre la tête avec quelqu’un sur le terrain, même si cette personne est l’arbitre. Ces comportements lui avaient déjà valu par le passé quelques cartes et suspensions, comme lors de sa dernière saison italienne où le serbe avait été suspendu cinq matchs pour des insultes envers le corps arbitral. Alors que la formation de Leon Hartmann n’est pas toujours la meilleure lorsqu’il s’agit de garder son calme, il sera nécessaire pour l’attaquant de prendre sur lui et de faire preuve de contrôle, même dans les situations chaudes.


« C’est une excellente nouvelle pour le Hansa d’avoir pu aller chercher Vlahović cet été. Il y a une petite dizaine d’années, la planète football se plaignait déjà de la difficulté de trouver une pointe compétitive à prix acceptable. La situation n’a certainement pas évolué. Aujourd’hui, trouver un profil pouvant correspondre aux exigences d’un top club européen relève du défi. Surtout, les tarifs sont extrêmes haut. Bref, Vlahović ressemble à une bonne affaire. A voir comment se passera la cohabitation avec Jakob Langer, l’enfant du club, qui revient d’un prêt plutôt convaincant en Angleterre. »


- Ann-Christin Fischer, journaliste -

Fiche joueur

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Minimum 30 buts ! Belle pioche.

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Quel renfort encore !
Tu sais nous mettre son historique afin de voir un peu ce qu’il a donné dans ta carrière stp ?

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