:storyred: :s2: Vinnie Jones à l'Inter. Chap. 6 : Sur un coup de tête

Breaking News : Vinnie Jones agressé à son domicile!
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La nouvelle vient de tomber : Le britannique Vinnie Jones, actuellement entraineur de l’Inter Milan et ancien acteur d’Hollywood a été victime d’une agression à son domicile et a été transporté à l’hôpital le plus proche. Nous allons nous rapprocher de notre envoyée spéciale, Maria Esposito. Maria, en savez-vous plus sur les circonstances de l’agression ?

- Attendez, attendez, je vois un couple de voisins. Un couple de retraités… (souffle, souffle… bruits de courses.)… La télévision, pourriez-vous nous accorder… vos premières réflexions ? En sauriez-vous sur ce malheureux accident ? Avez-vous entendu quelque chose ?

- bah non, on a vu des lumières dans notre salle à manger. On a regardé par le rideau. Qu’est-ce que c’est que ça, je me suis dit, répondit le vieil homme.

- vous voulez mon avis; ça doit être un coup des barbus, vu tout ce qui se passe dans le monde, reprit la retraitée.

- bah non, qu’est-ce que tu dis ? C’est un ancien footballeur. Il parait qu’il était drogué et alcoolique , s’agaça le vieil homme.

- donc, en votre qualité de voisin, vous nous affirmez que Vinnie Jones se droguait et buvait. Vous entendez bien en studio ?, s’enthousiasma la « journaliste ».

- Bah non, j’en sais rien, moi. J’ai vu ça dans un de vos reportages. Il parait qu’il était comme cela, répondit crânement l’ancien.

- Mais est-ce qu’il vous a menacé ? Est-ce que son attitude vous paraissait anormal ?, demanda la « journaliste ».

- Il nous disait toujours bonjour. Il était toujours respect…, indiqua la voisine.

- Aléa du direct : nous venons de perdre notre envoyé spécial. Tout de suite, nous avons la chance d’être avec Lautaro Martinez, l’attaquant de l’Inter Milan. Merci Lautaro de nous avoir rejoint. Lautaro, comment avez-vous appris cet agression dont votre entraineur a été victime ?

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C’était la première rencontre de 2020 contre Bologne. Ivan Cordoba nous avait dit que Vinnie avait eu un pépin physique et qu’il ne pourrait pas être sur le banc ce soir. L’entraineur d’en face, Sinisa Mihajlovic, avait beaucoup été critique sur les choix de Vinnie et sur l’âge qu’il supposait trop élevé des joueurs de l’équipe. A l’heure de jeu, nous menions 2- 0 et il y avait une clameur qui montait dans le stade. Ivan s’est senti obligé de nous dire la vérité. Nous avons été vraiment touché.

- Lautaro, vous veniez d’avoir prolongé à l’Inter alors que l’on vous donnait partant. C’était un signe fort envoyé aux supporteurs, ainsi qu’à votre coach.

- Actuellement, nous sommes 3ème à 3 points de la Juve et 4 de l’Atalanta. Nous jouons l’Ajax en Ligue des Champions. Nous croyons beaucoup en notre chance. Ce fut un travail de longue haleine mais Coach Vinnie a réussi à incorporer ses idées. Leandro Paredes, que je connais bien avec l’Albiceleste, nous rejoint la saison prochaine. Arturo Vidal également. L’équipe sera solide et compétitive, je n’en doute pas. Je devais faire un geste. Je pense beaucoup à lui ce soir.

- Merci, Lautaro. L’actualité s’accélère. Nous sommes en direct en visio-conférence avec Bernie Mac, l’agent de Vinnie Jones. Bernie, c’est à vous…

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- (puff… puff)… non, mais ?! Vous auriez pu prévenir ?

- Nous ne vous entendons pas… vous recevez-nous ?, demanda le « journaliste ».

- Oui… l’agression dont mon client, Vinnie Jones, a été la victime, est la preuve d’une lâcheté sans commune mesure et nous déplorons qu’aujourd’hui, la société ne soit pas plus protectrice envers les honnêtes citoyens. Ma société de production et moi, nous travaillions sur un projet de livre sur la reconversion « réussie ! » des coaches de football; Vinnie fait à lui tout seul 50% du livre. Nous livrerons plus d’informations sur les circonstances de ce drame exclusivement dans ce livre. J’ai pris la décision de lancer un biopic qui reviendra sur ce qui s’est passé. J’ai demandé personnellement à Cyril Rool, grand adorateur du ballon rond en France de jouer le rôle de Vinnie à l’écran. David Beckham s’est d’ores et déjà proposé de le diffuser à Miami.

- Bernie Mac, est-ce que vous nous entendez ? En savez-vous plus sur l’état de santé de votre client ?

- Excusez-moi, je ne vous entends plus… Bonne année à tout le monde et plein de caillasse… "

Au 6 Janvier 2020,

1er Atalanta : 40 (+29); 2ème Juventus : 39 (+ 23); 3ème Inter : 36 (+ 24); 4ème Lazio ; 35 (+ 22)

Classement du fair-play :

17ème Sampdoria : 48 cartons jaunes, 259 fautes; 18ème Cagliari : 51 cartons jaunes, 253 fautes; 19ème Sassuolo : 53 cartons jaunes, 219 fautes; 20ème Inter : 53 cartons jaunes; 241 fautes.

Breaking News : Vinnie Jones agressé (Part 2 : le Conseil d’Administration).

Un bureau dans la pénombre. Cela sent l’encaustique et l’eau de toilette. Le Conseil d’Administration est réuni autour d’une grande table en verre où sont posés un ensemble d’hors-œuvres. Vinnie Jones s’approche. De l’agression, quinze jours plus tôt, il ne lui reste qu’une jambe raide, à peine visible. Daniel Tseung prit la parole : « Rejoins-nous. » Javier Zanetti grommela : « Tu ne nous en veux pas. On a commencé à manger sans toi. On a l’appétit ponctuel. » Référence au scandale Antonio Marin, qui allait certainement être évoqué ici. Vinnie ne pippa mot mais il savait que la discussion pouvait dégénérer d’un moment à l’autre.

1/ L’élimination au 1er tour de la Coupe d’Italie.
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"Ce n’est pas bon. Pas bon pour le prestige. Pas bon pour les affaires. Tu as été nommé parce que le club périclite depuis trop longtemps déjà. Il faut retrouver le lustre d’antan et cette défaite 3- 1 contre Verone, ça fait mauvais effet, insista Joe Vitirelli, dit Joe les pinces de crabes, autre administrateur de l’Inter.

- Lorsque j’étais joueur, on savait que le seul moyen de se taper du bon temps, c’était de réaliser des coups en Coupe Nationale mais nous étions les salopards de Wimbledon. Le prestige ne se gagne pas avec une Coupe Nationale lorsque l’équipe s’appelle l’Inter; cela se gagne à l’internationale. Vous retenez le 1- 3 en Coupe d’Italie; je retiens le 3- 0 contre toujours Verone en championnat quatre jours plus tard et je retiens que l’on a un match jouable en Ligue des Champions. Pas besoin d’alourdir le calendrier.", argumenta Vinnie Jones

2/ Le mercato d’hiver.
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"Si nous faisons un point, départs de Vecino, d’Ambrosio, de Ranocchia pour un montant cumulé de 38 M, arrivées de Junior Caiçara et de Marco Molla pour 8,5 M, ça laisse de la marge, résuma Piero Ausilio, dit Piero les choux farcis.

- Junio Caiçara, c’est un bon choix, approuva Daniel Tseung.
*- C’est un très bon choix. Combien déjà ? *
- 3 buts, 1 passe décisive en 4 rencontres; dommage qu’il soit âgé. La revente est compromise, indiqua Joe les pinces de crabes.
- Vinnie, tu avais bien commencé le mercato. Pourquoi t’es-tu arrêté en milieu de chemin ? Ne comptes-tu pas renforcer l’équipe ?, demanda Tseung.
- Xhaka, d’Arsenal ou Izzo du Torino pourraient me tenter mais c’est trop cher. Je ne ressens pas le besoin de recruter pour recruter, assura Vinnie Jones.
- Surtout qu’Arturo Vidal & Leandro Paredes nous rejoindront en juillet, cela peut se concevoir, nota Ausillo.
- Ce qui nous amène à Antonio Marin", conclut Javier Zanetti.

3/ Le scandale Antonio Marin.
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Avec Joe les pinces de crabes, Piero les choux farcis et Javier le filet mignon pour sa tendance à attendrir la viande, on tenait une belle brochette du Syndicat de la Gastronomie.

"Qu’est-ce qui s’est passé réellement avec Marin ?, demanda Zanetti.
- Avec cette pépite croate, on aurait pû tirer le gros lot, se lamenta Viterelli.
- et vendre un paquet de produits dérivés en Asie, ajouta Tseung.


Ce n’est pas possible qu’il file comme ça pour aller signer à Monza. Nous voulons une explication. Je rappelle les faits : il y a un accord entre le club & le Dinamo. L’agent vient en Italie pour parafer les derniers points à régler et vous le laissez en plan. Il repart finalement en Croatie avec un accord avec Monza., exigea ZanettI

- L’explication ? Un traumatisme crânien durant mon agression et voilà, j’ai oublié le rendez-vous avec l’agent. Je dormais, répondit Jones.
- Deux semaines après votre agression ? Vous n’avez pas recouvert ?, demanda Zanetti soupçonneux.
- Je ne sais pas; je ne suis pas médecin. Je ne sais pas combien ça dure de temps ces choses-là."

L’entraineur anglais semblait détaché, désintéressé. On aurait pû même dire qu’il se foutait royalement d’être là.

"Vous ne le vouliez pas vraiment en fait, s’avança Vitirelli soupçonneux.
- En fait ? Ouai, je m’en fous. Se prendre une bouteille de whiskey sur le crane, vous auriez compris."

4/ L’agression de Vinnie.

Toujours soupçonneux, Vitirelli reprit : "Pourquoi il n’y a pas eu d’évolution dans votre affaire ?
-Je ne suis pas plus flic que médecin, souffla d’emmerdement Vinnie.
- Je te tiens le rapport entre mes mains du petit Don. Il doute de l’effraction, dit fataliste Vitirelli.
- Le petit Don ?, demanda Zanetti.
- Non, le petit Don est mort maintenant, répondit Vitirelli.
*- Ah, merde, il est mort de quoi ? *
*- De vieillesse… Je te parle du Don, le fils de Donatella, Don le faisandé en fait. *
- Don le faisandé ! ah oui, d’accord. Je me rappelle encore lorsqu’il était vigile à Meazza. Il fouillait les fans et gardait sur lui les choses sympas, s’éclaira Zanetti.
- Votre mec-là, le faisandé, il a pas vu que ma fenêtre derrière, elle était fracturée ? C’était du putain de double vitrage.
- Et la blessure à ta main, tu te l’es fait comment en fait ?, demanda Vitirelli.
- Les éclats de bouteille, on s’est battu comme des chiffonniers", tenta de se montrer convaincant Vinnie.

5/ Un soir comme un autre.

Vinnie stoppa là l’autoradio. Phil Anselmo chantait les dernières paroles du « Mausoleum ». Il s’alluma une cigarette, inspira une première fois, expira à pleins poumons… ne vit personne et descendit…

A l’approche de l’entrée, la porte s’ouvrit brusquement : « Tonton Vin, tonton Vin ! » Je le poussais à rentrer, regardant de gauche à droite : « Je t’ai dit qu’il ne fallait pas rester dehors. Tu comprends ça, oui ou merde ? » Je regardais de droite, à gauche… Rien. « Ta mère, elle est à la maison ? » « Elle n’a pas bougé », m’indiqua le gamin.

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Rebecca est venue dans le salon, plus tard, cette nuit. Elle m’a dit qu’elle me remerciait pour ce que j’avais fait et qu’elle voulait me rejoindre, être dans mes bras. Je lui fis un doigt d’honneur et elle s’en alla en rageant. Je pris le portrait de ma femme et m’endormis avec.
L’avenir de Vinnie
  • plus de communication entre les joueurs & Vinnie
  • plus de cartons et de blessures, bordel
  • plus d’histoires de poudres et de gangstas, comme ce que l’auteur vient de commencer avec les derniers chapitres
  • Vinnie peut être humain après tout. Il peut avoir des sentiments et être dépassé par ce qu’il se passe… mais il se rappellera toujours qui il était.
  • je laisse l’auteur décider et voir où il va.

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Ce sondage pour savoir où vous souhaitez que j’aille. J’explique chaque point :

  • Plus de communication entre les joueurs & Vinnie
    J’ai un chouia délaissé cette partie-là; c’est dommage car le Crazy Gang a terrorisé le vestiaire. La saison 2; je voyais plus d’opportunités avec l’arrivée de certains joueurs.

  • Plus de cartons & de blessures, bordel
    Difficile. SI est trop clean. En baissant le barème des sanctions au maximum, je dois me battre pour être dernier au classement du fair play, lol ! Pour le moment, Brozovic en est à 13CJ en 20 matchs; Parolo, 8 CJ & 3 rouge, en 21 matchs. Je fais venir Paredes & Vidal en seconde saison… Peut-être je devrais accentuer mon récit sur ce côté là. A creuser. Voir le point suivant.

  • Plus d’histoires de poudres & de gangstats
    Je suis allé là, vu les rôles de Vinnie… Lorsque les deux pieds lancés ne génèrent aucune blessure… au mieux, tu as un hématome ou une entorse… ces dernières années, j’ai jamais vu une cheville fracturée en match dans ce jeu, autrement qu’à l’entrainement…

  • Vinnie peut être humain après tout.
    Son histoire d’amour avec la mère de ses enfants est tragique… On peut voir comme un vieux papi qui chiale. J’aime bien la dualité crado mais humain…

Chap. 5 : Le gros bazar.

1/ Monsieur « Le Gros Bazar ».

Le mercato était clos. Aucune nouvelle arrivée, aucun départ. La routine, quoi… En préparation du match contre la Roma, je retournais à la maison… il y avait un mec qui semblait attendre sous un lampadère… je l’ai reconnu de suite…

"Qu’est-ce que tu fous-là ?, lui gueulais-je dessus.
-« Le gros bazar » veut te transmettre ses remerciements pour avoir respecté ta part du marché pour Antonio Marin et espère que la pute satisfait à tous tes besoins, dit-il d’un ton sournois.
-Casses-toi. Fous-moi le camp sinon je t’empale le cul sur mon capot, façon Merceces, et je te promène dans tout le quartier avec.
-« Le gros bazar » reprendra contact avec toi pour la suite du marché."

2/ Deux heures plus tard.

"T’es content de toi ? Mais est-ce que tu es fier de toi ?, me hurlait dessus Rebecca. J’avais passé ma frustration sur les deux poubelles à grands coups de battes de base-ball et j’étais là assis au milieu des sacs poubelles à moitié éventrés en train de finir ma bouteille de Jack Daniel’s.

"Ta gueule. Je ne te dois rien.
- Pourquoi es-tu devenu le débiteur du « Gros Bazar » ? Ce type est une ordure finie. Tu t’en es pris plein la gueule, merde. Tu ne peux pas rivaliser avec ces mecs. Je sais que tu n’es pas comme ça, Vin. Tu mérites plus que cela. Mais, qu’est-ce-que tu veux au final ? Tu ne m’as même pas une seule fois fait l’amour. Pourquoi me racheter à lui si ce n’est pas pour me jeter dans ton lit ?

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"Tu crois que je l’ai fait pour toi ? Lorsque mon père m’a jeté de la maison à 16 ans parce que je ne voulais pas bosser avec lui sur les chantiers, je l’ai hait et j’ai fait pas mal de conneries parce que je voulais vivre, putain. Angelo a dix ans de moins et il a vécu presque autant que moi en toute une vie. Tu trouves ça juste ?

- Tu veux qu’on se marie et qu’on se casse d’ici ? Tu trouveras certainement un autre boulot dans un autre pays et puis moi, je pourrais coiffer les cheveux ou faire serveuse, tenta de sourire Rebecca.
- Ils doivent payer. Pour ce qu’ils ont fait. Pour Angelo, pour toi, pour les autres, parce qu’ils sont venus chez moi et m’ont démoli la gueule…
- Tu es saoul… Allez, viens, je vais t’aider à te coûcher."

3/ Bagarre Kannemann / De Vrij et mise au point musclée".

De retour de la Roma après un match nul 2- 2, nous avions joué notre partition habituelle, sans génie, sans envie, avec son lot de cartons (Brozovic & Barella dépassaient largement les 10, Parolo venait d’atteindre les 10) et quelques éclairs de fulgurance… l’équipe gardait l’impression de trop en garder sous le pied. Résultat : l’Atalanta s’envolait et nous étions à deux points d’un trio composé de la Juventus, de la Lazio et de Naples.

La frustration était présente ce matin-là au Centre d’Entrainement. L’un, qui était particulièrement remonté, c’était Stefan De Vrij. Il se lançait les deux pieds en avant sur tout ce qui bougeait. Je regardais Ivan Cordoba, interloqué. « T’es pas au courant des dernières news ? », me demanda-t-il. « Non, j’étais bourré. »

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"Stefan a voulu faire la promotion des voitures électriques mais il n’a pas pris le modèle… comment dire… le plus esthétique. Du coup, les tabloïds ne le lâchent pas. Ils parlent même de « chiottemobile »., m’indiqua Cordoba.

Des éclats de voix, un attroupement, des joueurs qui en retiennent d’autres… nous nous élançons soudain en courant. Au centre, Kannemann, tout rouge et De Vrij, l’œil noir « C’est pas fini ! Je te jure que c’est pas fini ! », hurlait-il à l’intention de l’argentin. Tout le monde attendait ma réaction avec anxiété. « C’est tout ? On dirait des embrassades entre gonzesses ! Même un salut au Pays de Galles est plus chaleureux que ça. Laissez-les ! LAISSEZ-LES, BORDEL ! »

« Vous voulez vous foutre sur la gueule ? Allez-y. Je vous donne deux minutes… », « Coach, je ne crois pas que c’est la meilleure… », commença Lukaku. « Fermes ta putain de gueule, toi… », criais-je.

Une ambiance à couper au couteau. Les mecs sont transis sur place et regardent avec effarement ce qui s’apprête à se passer. Kannemann me surveille du coup de l’œil puis regarde De Vrij, puis revient à moi et recommence… De Vrij, quant à lui, a le diable dans les yeux. Ma piécette sur lui : c’est lui qui va taper le premier.

« Allez tous vous faire foutre. » C’est Kannemann qui plie les talons et commence à se casser.

"Bon, puisque ce catfight est terminé…, commençais-je en fusillant du regard De Vrij, nous allons régler quelques problèmes : « Qu’est-ce qui ne va pas chez vous ? Vous passez votre temps à jouer avec le frein à main. Vous n’êtes pas fier de ce que vous faites ? Aucun de vous n’a vécu la merde que j’ai vécu. J’ai travaillé sur les chantiers; j’ai fait plongeur et une fois arrivée le dimanche, je prenais tous les ballons de la tête et je balançais des mines à plus de 35 mètres. La faim, c’est une attitude. Lorsqu’on vous rabâche que vous êtes favoris dans chaque compétition dans laquelle on est engagé, qu’individuellement, chacun de vous est monstrueux etc etc…, vous rentrez au final avec le peur de vous casser un ongle, les filles. Parlant de fille, Eriksen ! Tu m’as fait chier parce que tu voulais être transféré parce que je ne te faisais pas jouer mais personne ne te voulait, mon gars ! Je t’ai proposé au PSG pour Paredes; ils voulaient encore du fric en plus ! Fermes ta putain de gueule et intègres-toi. Lukaku ? T’es où mon petit ? Toi, c’est l’inverse : tout le monde t’adore; tout le monde te respecte mais nous sommes en février : tu n’as même pas dépassé la barre des 10 buts. David Platt m’a tendu une statistique : 44% de frappes cadrés ! Bordel ! Et tu es là, tu passes ton temps à déprimer comme une bourgeoise fromage blanc des Hampton. Lâches-toi, bordel ! Barella ? Ca, c’est le chouchou du prof… 14 cartons jaunes en 20 matchs, je suis fier de toi, fils ! Mais, pourquoi tu deviens une pucelle dans les gros matchs ? En LDC, juste une malheureuse passe décisive en 6 matchs ? Mais, bougez-vous, nom de dieu. Qu’est-ce que je vous disais ? 18- 12- 12. Un match, c’est 18 tirs cadrés, 12 corners, 12 longues touches. Je veux voir ça désormais. Maintenant, Handanovic, tu es capitaine. Parolo, vice-capitaine, vous-deux, vous parlez au groupe. Vous crevez l’abcès avec le groupe et vous décidez des exercices pour la fin de la séance. »

Plus loin, Cordoba me parla franchement : « Je pense qu’il faut éloigner Kannemann du onze titulaire. Ca ne marche pas. »

"Tu as qui en tête ?
- Tout dépend du profil de la rencontre. Godin a l’expérience mais il n’a pas montré grand chose. De plus, il s’entend très bien avec Kannemann. Bastoni est très jeune mais il a montré quelques signes de progression très intéressantes.
- Nous allons vite le savoir. Juventus, Naples, Ajax en 10 jours. Beaucoup de choses se décideront entre ce que se disent actuellement ces mecs et puis ces trois matchs."

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Chap. 6 : Ce qu’il s’est réellement passé.

1/ Des éloges à la frustration

Est-ce que mon petit speech a eu un quelconque impact sur ce que je leur ai dit ? Je ne sais pas… mais, au final, les résultats parlaient d’eux-mêmes :

Inter - Fiorentina : 5- 2

Inter - Juve : 4- 0

Naples - Inter : 0 - 1

Ces neufs points en trois matchs nous avaient réinstallés au sommet de la hiérarchie. L’Atalanta était partie trop vite et enchainait les défaites. Le monde du ballon rond s’était soudain enthousiasmé du kick & rush de Vinnie, comme un putain de feu de paille amenée à s’éteindre aux premiers contrevents…
Merde, tout ce qui me fait vomir en fait…

2/ Interview d’Arrigo Sacchi, 74 ans, légende parmi les légendes

Le légendaire manager Arrigo Sacchi a partagé sa conviction que Vinnie Jones fait un excellent travail avec les Nerazzurri.

« L’Inter de Jones gagne avec mérite et progresse dans le jeu. Une victoire contre l’Ajax en Ligue des Champions pourrait signifier beaucoup », a-t-il déclaré dans la Gazzetta dello Sport.

« Vinnie Jones fait un travail étonnant et excellent. Il n’a qu’une certitude : c’est celle que vous pouvez toujours faire plus et mieux. »

« Il est réceptif et c’est ce qui lui permet de corriger les erreurs et le timing de ses gars à l’entraînement. L’engagement des joueurs et l’esprit d’équipe progressent. »

« Désormais, l’attaque est excellente et létale en contre-attaque, discrète en possession du ballon avec de la marge pour la participation des 11 joueurs. Peut-être que l’équipe devrait être plus compacte pour faciliter la tâche. »

« Brozovic joue un rôle stratégique à la fois en termes de changement de jeu et pour la défense. La phase défensive est à améliorer, cette défense n’est pas toujours coordonnée. »

"Le pressing pourrait être plus efficace si l’équipe ne hachait pas autant le jeu avec toutes ces fautes, donc la phase défensive et les contre-attaques s’en trouveraient nettement améliorées.

3/ Psycho Vin’

… c’est lorsque tu te dis que tu vas être heureux, que tu gagnes, que tu arrives à tes fins, c’est à ce moment-là que tout foire, que tout t’échappe… c’est comme si tu n’y avais pas droit, que c’était réservé pour les autres, uniquement pour les autres, jamais pour toi… regardes toutes les étapes de ta vie; reprends-les une par une… putain, laisses-moi en paix !


… tu sais, tu n’aurais pas laissé passer ça plus jeune; tu aurais réagi au quart de tour… mais, au final, tu as laissé faire. Tu te complais dans la merde.

Ce n’est pas vrai ! SI c’est vrai… Montres quelque chose. Montres un peu de fierté. Montres un peu d’envie. Tu vois comment tout se délite là actuellement ? Ce n’est pas vrai; ça marche très bien. D’ailleurs, j’ai porté ces mecs à la 1ère place du championnat. Avant que tu te casses la gueule comme toujours ? Comme à Hollywood ? Tu cartonnes avec Guy Ritchie et six ans plus tard, tu doubles Garfield ? Ta gueule, ta putain de gueule !

T’es un perdant, Vin’. Tu le sais bien. D’ailleurs, si tu as cette conversation dans ta tête, c’est parce que tu sais que cela t’a échappé quelque part. Est-ce que tu sais où, au moins ?

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"C’était en décembre, elle pensait me faire une surprise. C’était une remise de prix de fin d’année au sein du club avec des fans triés sur le volet. Elle s’est présentée comme mon amie mais tout le monde avait un sourire en coin en me voyant. Même Lukaku m’a dit : « Bienvenu chez les humains, Coach. »

Non, non, non, ce n’était pas là… c’était bien avant… je ne vois pas… si, tu le sais très bien… je le vois à tes yeux; tu l’as. Tu l’as ce moment. Sors-le de toi… sors-le de toi, NOM DE DIEU !

J’étais bien torché mais ça ne m’a pas empêché d’entendre un gamin hurler, chialer… ça me dérangeait… je suis allé voir; j’ai soulevé le rideau… ils étaient en train de la corriger sous le regard d’Angelo. Ils corrigeaient sa mère ! Aucun gamin ne devrait voir cela. J’ai pris une batte; je suis sorti. Je leur ai défoncé la gueule.

Et c’est à partir de celà que « Le Gros Bazar » est intervenu… Ce salaud; je revois son air de vautour alors qu’il me voyait pisser le sang…


« Tu veux la pute ?.. Tiens, je te la donne, va ! Je suis de bonne grâce… mais tu comprends, tu as envoyé à l’hosto deux de mes plus fidèles soldats. On me manquera de respect si je ne te corrige pas. »

Tu sais pourquoi on l’appelle « Le Gros Bazar » ? Je ne l’ai su qu’après… Il utilise ce sobriquet pour ce côté présomptueux sur sa taille, mais Rebecca m’a dit qu’il n’avait rien entre les jambes. « Le Gros Bazar », c’est surtout parce qu’il ne sait pas faire des affaires. Il doit utiliser l’intimidation, la corruption pour arriver à ses fins…

« Sainte-Marie de la Poutrelle Enchantée, j’ai envie de sentir quelque chose. Luigi, Paolo, amenez-moi mes pilules enchantées. Le temps que ça fasse quelque chose pour que je fasse mes adieux à la fille, on va corriger cet enfoiré. Vous me le tenez bien surtout. »

Juste avant que je m’évanouisse, « Le Gros Bazar » m’a dit quelque chose. Quoi ? Ne me fais pas languir ! On se croirait dans un Tarantino. Tarantino, il pompe tout partout, il n’a rien inventé; il ne connait rien à la vie… Dis la suite, bordel, on s’en fout ! Pour le prix de Rebecca & Angelo, il me demandait de poser un lapin à l’agent de Marin. Le mec, europe de l’est, moi, je suis à moitié gitan; c’est pas sa tasse de thé au « Gros Bazar »… Il l’a emmené dans un club d’hôtesses, l’agent; il l’a embobiné. Le mec ne pouvait pas revenir en Croatie avec zéro deal et puis là, « Le Gros Bazar » me dit : « Dans un an, tu me rachètes Marin 15, 20 millions. C’est ça, le sens des affaires. »

C’est ce qui va t’arrêter ? Ne-te-rappelles-tu pas comment tu es arrivé ici ? Par Bernie ? Bernie, c’est un looser. C’est ton pognon qu’il veut. Il a dû se la mettre bien profond son documentaire « De boucher sur le terrain à boucher sur le banc ». HOLLY-WOOD. Tu les as planté. Tu te rappelles comment tu as enflé « Belle Gueule » et l’autre, également ?

Je ne peux rien faire. Arrêtes-ça ! ARRETES-CA TOUT DE SUITE ! Arrêtes de me torturer !

Pourquoi tu ne peux rien faire ? Pourquoi tu te tortures comme ça ? Pourquoi tu es en train de foirer un truc qui tourne à merveille ? Allez, turbines !

Fais-un effort…

Tu l’as dit au début…

Rebecca…

Tu y es ?

J’ai raté le deal avec le croate et ils ont les photos avec Rebecca… Une ancienne prostituée… tu veux dire que… ?

Les ritals, ils sont un peu naïfs, mais lorsque les tabloïds anglais vont creuser, ils vont bien voir les actions que Rebecca aurait investi, le Day trading, ce n’est pas une pute qui aurait pu le faire. C’est forcément un mec qui côtoye du gratin. Un club de Milan, détenu par un asiatique dans un pays comme l’Italie… Double bénéfice…

Tu sais qu’ils te tiennent par les couilles… Tu sais que tu ne peux rien faire et c’est ça qui te ronge… Tu as envie de tous les foutre dans le mixeur… mais tu ne peux pas. Vinnie est impuissant ! Vinnie est impuissant ! C’est toujours ce que tu as eu peur d’entendre.

4/ Dilemme

La LDC fut un non-match. Un Ajax bien organisé a considérablement perturbé l’Inter… et lorsque cela passait, Onana, leur gardien, sortit le match de sa vie. 0- 0. Tout reste possible.

Je m’approchais de Rebecca et l’embrassais sur la joue… « Je peux emmener Angelo au centre d’entrainement ? » « C’est la première fois que tu m’embrasses ! », se réjouit-elle. « C’était amical ! », dis-je. Elle me montra du doigt : « La prochaine fois, sur la bouche. »

Inter - Cagliari : 5- 1

Lecce - Inter : 0- 3

Inter - SPAL : 1 - 0

L’Inter dominait le championnat, la Juve dans son sillage, l’Atalanta pleurait sa demie-saison canon. La 35ème journée verrait un match phare… Atalanta vs. Inter… mais nous n’en étions pas là. Parce que, pour le moment, la nouvelle venait de tomber… Lautaro Martinez… qui s’était enflammé comme jamais… douleur dans la cuisse deux jours avant le retour en LDC… infiltrations quitte à le perdre sur du long terme ?

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« Vous auriez fait quoi à ma place ? »
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Les résultats suivent en championnat malgré que Jones soit toujours autant taré :joy:

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Chap. 7 : Fin de saison.

(note de l’auteur : chacun écrit une story en fonction de ses priorités et de ce qui l’intéresse. Pour ma part, j’adore partir d’évènements réels. Certains faits que j’ai abordé dans le passé et que j’aborde ici, dans la seconde partie, sont réels. Lorsque j’associe quelqu’un à des sujets graves, c’est malheureusement ce qui s’est passé IRL)

1/ : Fin de saison
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« J’ai d’abord été sur ma faim et puis j’ai tout repensé. Ca s’appellera « De boucher sur le terrain à coach au grand cœur ». Nous sommes au pays de l’église - si tu te pouvais t’afficher avec une croix autour du cou et puis l’histoire d’une impossible rédemption, Hollywood va adorer. J’ai un de mes potes, Cedric the Entertainer, qui veut d’ores et déjà avoir le script. »

- et puis quoi encore, merde ? Tu vas faire des guimauves avec ma gueule pour que les gamins les mangent dans le stade ?
- les produits dérivés Vinnie Jones, putain, ouai, excellente idée… attends, tu plaisantes-là en fait ?
- …
- ce que tu ne comprends pas, c’est que nous ne sommes pas des enfants de cœur. Si ta carrière avait été mieux conseillée, tu aurais gagné ton premier million très tôt.
- conneries ! Tu crois que je me suis fait combien avec « Soccer Hard Men »?, m’emportais-je.

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- ça t’a fait chaud au cœur de recevoir le trophée de "Meilleur Entraineur de l’année ? Puisque, visiblement, tout ce que tu recherches, c’est les tapes dans le dos « oh, c’est un brave garçon ! », me demanda Bernie, bien décidé à me provoquer.

- Qu’est-ce que tu attends de moi ?
- Laisses-moi déjà renégocier ton contrat…
- Faut vraiment que tu en prennes partout, hein ? Tu en as même sur le coin des lèvres… De toute façon, ça ne marchera pas.
- Qu’est-ce qui te fait dire cela ?
- Parce qu’on a perdu 2- 1 à l’Ajax, dès le 1er tour de la LDC en mars…
- C’est la perte de Lautaro Martinez qui vous a fait mal…
-… et parce que les gars ont été des fillettes lors des moments de vérité. On a laissé la Juve nous passer devant à deux journées de la fin. On a perdu un titre qui était à notre portée !
- Tu as été élu « meilleur coach », ce n’est pas rien. Personne n’aurait misé un kopeck sur toi. Tu es l’employé du mois; l’homme de l’année. Pour un club comme l’Inter qui cherche à revenir au premier plan, ce n’est pas rien.
-… et parce que j’ai merdé… j’ai toutes ces choses dans la tête, toutes ces voix… Je n’ai pas pensé à consulter le directeur sportif. Je savais pourtant qu’il avait négocié la venue d’Arturo Vidal. Je ne savais pas qu’il est toujours extra-communautaire. J’ai engagé le club à hauteur de 50M sur Leandro Paredes et Edson Alvarez et cette merde de règlement du Calcio ne m’impose que deux joueurs extra-communautaires…
*- C’est couillon… et tu vas régler ça comment ? *
- Faudra prêter Paredes…

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On va encore attendre avant de revoir un tacle de Leandro Paredes comme celui-ci (contre Marchisio en 2016) en Série A.
- Bon, on va encore attendre pour la renégociation de ton contrat. Par contre, j’en ai rien à foutre que tu me dises oui, non ou merde. Je lance mon projet d’autobiographie de Vinnie Jones; je t’appellerais pour te briefer - histoire que tu ne te retrouves pas comme un couillon en conférence de presse en ne sachant pas ce qu’il y a dans un livre écrit pour toi ah! ah !.. et puis j’ai signé un accord en ton nom pour un spot publicitaire. Tu serais bien avisé d’aller le tourner."

« Bernie, sale enfoiré ! »

2/ Banalités

"… tu as des conseils à lui donner ?, demandais-je à Arturo Vidal.
- Ouai, mec, reprends un verre et oublie.
-Je peux pas oublier, indiqua Marcelo Brozovic les larmes aux yeux, ce sont les miens et j’ai besoin d’eux près de moi.
- J’ai bien senti que tu n’étais plus avec nous en fin de saison… Hey, jolie cœur, tu nous remets la même chose pour moi et mes compagnons d’infortune, dis-je en appelant la serveuse.
- Ce n’est pas contre toi, Vin’ mais j’ai peut-être besoin d’un nouveau challenge.
- Je suis désolé d’en être venu aux mains avec ton agent, m’excusais-je.
- Lui, il est en contact régulier avec Leonardo; il veut me voir à Paris… mais ce n’est pas une question de sous. Avec l’épidémie actuelle, ma famille est retournée en Croatie et ils me manquent et… être ici, ça me rappelle ces évènements…, semblait réellement s’ouvrir Brozovic.

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- Une autre !", demanda Vidal

- Putain, t’as vu ton nouveau coéquipier ? Il a une descente, comme j’ai jamais vu.
- C’est la pollution. Milan, ça ne vaut pas l’air de la Bavière. Je dois me décrasser les tuyaux, souriait Vidal les yeux dans le vague.
- Tu ne vas pas me faire croire que Barcelone, c’est une vierge comparée à Milan…, souriais-je avant de reprendre avec Brozovic, tu sais que Radja Nainggolan est venu me voir : il veut rester à Cagliari l’année prochaine. Sa femme souffre d’une maladie sérieuse, ce qui lui interdit les déplacements. Son organisme est trop faible. Je lui ai dit que cela n’allait peut-être pas possible.
- Merde, comment il l’a pris ?, me demanda Brozovic.
- Il souffre mais il sait qu’il a un contrat. C’est le business. Il faut vivre avec.
- Ouai mais il y a des limites tout de même, rechigna Brozovic.
- Putain, qu’est-ce que tu me parles, toi ?, m’emportais-je, tu veux que je te raconte quand j’ai donné de la morphine à ma Tanya et que je l’ai senti partir vers l’autre monde dans mes bras ?.. Ta famille, elle est en bonne santé. Pas comme tout le monde. Alors, apprécies ce que tu as. Saches la chance que tu as. Beaucoup aimeraient être à ta place.
- Oh ! OH ! Pas de bagarre ici ! Sinon vous sortez, Messieurs, hurla la tenancière.
- Les gonzesses, je vous ai emmené picoler parce que je sais que vous avez la descente facile. Un peu trop. Je vous vois défoncé à l’entrainement; je vous botte le cul, je vous le promets"

3/ Fait divers

Le lendemain, alors que je regardais le journal, plus que la rumeur d’un échange entre De Vrij & Xhaka, un article attira mon attention. Un américain avait été renversé par une voiture qui avait pris la fuite dans mon quartier. Je sais que Milan est une grande ville… mais, de nationalité américaine, le type, est-ce que cela pourrait être… ?

4/ Fin de saison
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On notera le beau gadin de l’Atalanta, qui avait compté pendant un temps presque de 10 points d’avance sur le second.

Classement des buteurs toutes compétitions confondues :

1er Lautaro Martinez : 18
2ème Romelu Lukaku ; 17
3ème Cristiano Biraghi : 9

Classement des passeurs toutes compétitions confondues :

1er Antonio Candreva : 12
2ème Stefano Sensi & Cristiano Biraghi : 9

Le fair-play :


A noter tout de même que la 1ère place de Cagliari tient beaucoup de l’énorme coup de pouce du joueur prêté par l’Inter : Radja Nainggolan

Bilan individuel.

1er Nicolo Barella : 19 CJ
2ème Marcelo Brozovic : 18 CJ
3ème Marco Parolo : 13 CJ 4 CR

Recrue de l’année.

Les fans ont élu Junior Caiçara mais le brésilien, trop inconstant, n’a pas réussi à s’imposer face à son concurrent direct, Candreva, notre meilleur passeur. L’expérience Marco Parolo fut un échec. Très apprécié dans les vestiaires, devenu ami de Brozovic, il attira la colère des fans pour des performances en dessous de tout. Enfin, le bilan est mitigé pour Walter Kannemann, Des performances honnêtes mais sans plus. Sa mauvaise entente avec De Vrij et sa blessure à la cheville à un moment crucial de l’année le sortit définitivement du onze titulaire. Un bilan général donc pas terrible…

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Seulement 6 rouges. C’est presque un exploit :joy:
Dommage de rater le titre pour si peu. La saison prochaine, il est pour Vinnie

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Il y a surtout un truc qui m’a fait rire. Tu regardes le classement… l’Inter, c’est la seule équipe du haut de tableau à se retrouver là. C’est déjà un exploit…

En plus, je dois être le seul joueur de FM où les joueurs se rebellent « Meuh non, le barème de conduite de début d’année est dégueu »… :rofl: :rofl: :rofl: J’avais jamais eu ça depuis la création de ce barème…

J’ai ramené de bonnes têtes de lard en seconde saison… On va voir…

Saison 2
(note de l’auteur : c’est un exercice de style que j’ai voulu faire ici. J’ai repris un film que j’aime beaucoup et j’ai réécrit totalement la scène pour l’adapter à Vinnie Jones. Certains reconnaitront ou pas le film en question avec la photo du psy )

Chap.1 : Vinnie chez le psy.

"Dites-moi… Monsieur… comment déjà ?.. Mac, Bernie Mac semblait être très inquiet pour vous lorsqu’il m’a demandé de m’entretenir avec vous durant cette consultation. Quel lien entretenez-vous avec ce Monsieur ?
- C’est mon partenaire.
- Je vois… relation moderne, donc…, griffonna le docteur sur son carnet.
- Relation moderne ? Qui a parlé de ça ?, s’étrangla Vinnie Jones, je ne suis pas sur de vouloir continuer si vous tirez des conclusions aussi hâtives que ça, Docteur. Bernie est mon agent, mon partenaire en affaires."

Le psychiatre ratura dans son carnet sans un mot. Vinnie, visiblement contrarié, reprit : " Est-ce que j’ai une tête à être… Vous ne savez pas qui je suis ?" Le psychiatre regarda calmement Vinnie sans sourciller. "Si je vous dis : « je vais t’arracher l’oreille avec les dents et tout recracher dans l’herbe », ça ne vous parle pas ?
- C’est probablement une réplique de film mais je ne regarde pas les films. Je n’ai pas le temps pour cela, répondit en souriant le psy.
- et là, lorsque je lui ai pris ses couilles à pleine main et je les lui ai broyé, même qu’il pleurait…"

Disant cela, Vinnie mimait la scène, agrappant l’air de sa main et grimaçant de toutes ses forces…

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Le psy posa son cahier et attendit patiemment la fin de la scène.

Puis Vinnie se retourna, vit le visage de son interlocuteur et s’offusqua : "Non, non, je sais ce que vous vous pensez actuellement…
- Qu’est-ce que je pense ?, demanda le psy.
- Vous vous dites que j’ai broyé les couilles à Gascoigne à pleine main et comme j’ai un partenaire EN AFFAIRES, je viens vous voir pour un refoulement, une non-acceptation de… mais, Freud était vraiment un gros dégueulasse si vous pensez cela, Doc.
- Monsieur Jones, puis-je être direct ?"

Vinnie ouvrit les mains : « Faites ». Le psy reprit : "Est-ce que vous faites régulièrement l’amour ? Cette question me permettrait d’en savoir un peu plus sur vous et de mieux savoir comment je peux vous aider.
- J’ai une pute qui dort chez moi depuis huit mois je ne l’ai pas… ce n’est pas l’envie qui m’en manque…
- Est-ce que cela a une signification particulière ?
- Je vous vois venir, Doc. Vous allez encore me coller une étiquette de ce que je ne suis pas et cela ne va pas me plaire. Vous allez me dire que si je ne la baise pas et que j’ai un partenaire, c’est que… C’est donc à cela que vous servent vos grandes études ? Quelle perte de temps !"

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Disant cela, Vinnie s’était focalisé sur le jardin zen du psy et gratouillait le sable.

« Qu’est-ce que vous dessinez ? Est-ce que je peux voir ? », demanda calmement le psy. Comme Vinnie ne disait rien, le psy s’approcha et regarda ce qu’il avait écrit dans le sable avec le mini-rateau.

"P.A.I.N… Souffrance… La souffrance que vous ressentez ou que vous voulez infliger aux autres ?
- On m’a collé cette étiquette de fauteurs de troubles mais il n’y a pas toujours de la méchanceté derrière les grosses blessures (note de l’auteur : réellement dit IRL par Vinnie) C’est comme deux voitures lancées à 150 km/heure en face à face. Celui qui s’écarte sait qu’il ne se relèvera pas car il tombera au fond du ravin. J’arrivais toujours lancé. C’est ma marque de fabrique. Un jour, mon père m’a payé un ballon de foot. J’aimais ce ballon et il m’a interdit de l’emmener à l’école car il savait que le béton défoncé allait le mettre en pièces. J’ai grandi avec cette volonté de vivre et de ne rien regretter. Pour ça que je n’ai pas hésité à dire merde à mon père lorsqu’il voulait que je bosse sur les chantiers…

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Mais, même lorsque tu cherches à vivre constamment ta vie à 200%, le destin ne te le permet pas et te retire tout ce que tu as, tout ce qui t’est le plus cher.

- Comment s’appelait-elle ?, dit le psy d’un ton chaleureux.
- Tanya.
- Vous passez de la lumière à l’ombre. C’est vous qui vous infligez tout ce mal. Pensez-vous que Tanya aurait voulu vous voir souffrir ? Non. Parce qu’elle vous aimait, parce qu’elle voulait le meilleur pour vous.
- Parce qu’elle était indépendante et avait cette assurance que je n’avais pas.
- Voilà, c’est bien. Vous avancez. Continuez…
- Parce que, je vais le défoncer, le Gros Bazar, c’est lui qui m’empêche de vivre actuellement. Je vais le chopper; je vais le découper en rondelles et je vais en faire une putain de marque de sauciflard, bordel !
- Non, non ! Revenez en arrière ! NON ! Vous êtes allé trop loin ! L’illustration par le phallus de vos angoisses démontre bien du malaise qui vous habitude et…
- Quel phallus ? « Le Gros Bazar », c’est un vrai mec - enfin, pas comme vous l’entendez - c’est lui qui m’empêche de vivre actuellement et… je vais prendre un putain de chalumeau et je vais lui cramer tous les points de colle de son putain de lifting !!!
- Je crois que « Le Gros Bazar » est une voix dans votre tête; alors lorsque vous décidez de faire mal, en l’occurrence de vous faire mal, vous savez, moi lorsque cela m’arrive, ce que je fais ? Je prends les coussins sur mon canapé et je donne des coups de poings dedans. Vous ne savez pas le bien que cela peut faire. Vous me promettez que vous allez faire la même chose ?"

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« Vous avez raison, Doc. Ca marche bien votre remède. »
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Chapitre 2 : Rhino (fmslife) vs. Vinnie Jones (madbutcher)

1/ Rhino vs. Vinnie Jones.
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… et je vis Ivan Cordoba, mon adjoint, débarquer soudainement dans mon bureau et me lancer un « Vin’, regardes ça » tout en me tendant son portable Huawei… Je pris son portable : "Tu te fous de moi, là ?, lui demandais-je.
- Quoi ?
- C’est quoi ce portable ?
- Qu’est-ce qu’il a mon portable ?
- Tu es là; tu viens constamment après avoir braqué les vitrines Armani et tu te promènes avec un portable bas de gamme dont je n’arriverai même pas à dire le nom… Ouai-Ouai ?
- Tu n’y connais rien, plaisanta Ivan.


« Je n’y connais rien en mode parce que je suis la mode ! »

Je voyais bien que je faisais rire Ivan mais c’est un bon gars, il a juste besoin de se détendre un peu. Tu bois un verre avec Brozovic, Vidal… Ils laissent tomber le masque mais Ivan… Ivan le Terrible… il a toujours besoin de jouer le pitbull, même dans le privé… "Bon, qu’est-ce que tu veux me montrer ?, lui lançais-je ? Je regardais l’écran et commençais à lire :

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Amoureux du beau jeu, faites demi-tour. Vinnie Jones, le détonnant coach de l’Inter, est toujours là.

Après une saison plutôt bonne en Serie A, marqué par cette seconde place, le club lombard vise plus que jamais le titre de champion, un trophée qui échappe aux Nerazzurri depuis 2010. Après cet été plus qu’agité, il est temps de faire le point sur l’intersaison milanaise. Mercato, équipe type, analysons cela.

L’Inter a vécu un été plutôt agité. Avec 16 départs pour 12 arrivées, les vas et viens ont été nombreux. Comme l’a déclaré Piero Ausillo (NDLR : Directeur sportif) en conférence de presse, l’idée était de renforcer au maximum chaque ligne.

On peut dire que c’est chose faite. Car avec les arrivées d’Arturo Vidal, Matteo Darmian, Aleksandr Kolarov, Alexis Sanchez, c’est une pléthore de joueurs expérimentés qui rejoignent le club lombard. De plus, les clauses de transfert définitif de Stefano Sensi et Nicole Barella ont été levé en fin de saison, un soulagement pour les supporters qui avaient peur de les voir quitter leur équipe.

Le bon coup de cet été pourrait être Edson Alvarez. Le rugueux défenseur mexicain de 23 ans a montré du côté de l’Ajax Amsterdam qu’il avait un potentiel certain. Il est assez clair que son profil sied parfaitement au type de joueur que recherche Jones pour sa défense à trois.

L’interrogation de cet été est le transfert de Leandro Paredes. Faire venir l’argentin est en soi une très bonne idée. Joueur technique mais assez rugueux, il a tout pour se faire aimer des supporters de l’Inter. Mais pourquoi l’envoyer en prêt du côté de Valence alors ? Tout simplement à la suite d’une communication désastreuse entre Ausillo et Jones. Ce dernier a négocié en personne le transfert du joueur parisien, sans tenir compte que les deux places de joueur extra-communautaire étaient déjà occupé. Bref, un beau gâchis, pour le club comme pour le joueur.

Plus encore, cet « accident » laisse voir de sérieuses failles au sein du staff Nerazzurri, des failles qui pourraient jouer des tours à un club ambitieux.

Quelle sera l’équipe type de Jones ? Elle pourrait être celle ci.

lineup

Selon ce qui a pu être observé durant la préparation de l’équipe intériste, pas moins de cinq joueurs transférés ce été intégreraient le onze type de Jones. Toutefois, comme le bouillonnant manager a pu le rappeler à de nombreuses reprises, il ne laissera personne sur le carreau et le joueur prêt à se battre comme un lion pour l’équipe aura du temps de jeu.

Voici le moment de la question qui fâche. Est-ce que l’Inter peut enfin remporter le Scudetto qui le fuit depuis dix ans maintenant ?
Oui et non.

Oui, l’équipe s’est quantativement renforcé. Il y a de la qualité, de l’expérience à toutes les lignes. Mais cela ne fait pas tout. Les nombreux bouleversements de l’été vont irrémédiablement laisser des traces. Il faudra laisser le temps au groupe de se découvrir, s’apprivoiser et se créer une unité commune. Cela peut prendre du temps, beaucoup de temps.

Puis, viens la question du coach en lui même. Bouillonnant, ça, Vinnie Jones l’est. S’il a su prouver à l’Italie entière qu’il avait des qualités certaines dans le management, rien ne dit qu’il sera capable d’insuffler pendant toute une nouvelle saison son esprit combattant. A la manière d’un Simeone, Jones peut se montrer extrêmement exigeant avec son groupe. Est-ce que ce dernier continuera de le suivre aveuglement ? Surtout avec des hommes comme Vidal qui n’hésiterait pas à lui rentrer dedans. La question mérite néanmoins d’être posée.

Alors, que penser de l’Inter 2.0 de Vinnie Jones ?

Et bien, les qualités sont là. Sur la pelouse comme sur le banc. Ne reste qu’à faire fructifier l’esprit de groupe et gagner en régularité pour se battre pour la Serie A. Cela sera compliqué, c’est irrémédiable. Mais au bout du chemin, la gloire attend Jones et ses hommes. Un titre plus de dix ans après le dernier mérite bien une saison de sacrifice.

Et vous ? Qu’en-pensez-vous ?
(écrit par Rhino - rubrique « Revue de l’avant-saison » - @fmslife 2020)

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« Non, mais sérieux, ce mec-là, Rhino, je l’attends ! »

Ivan me regarda sans dire un mot, attendant la suite… J’éclatais alors de rire : « Ca va, je vais survivre; j’ai connu pire. En fait, lorsque tu as connu les tabloids anglo-saxons, tu te fous de tout car tu survis à tout… »

« Son analyse me convient, tant que ça me permet de mouiller Ausillo… et puis j’ai un véritable enfoiré à mater… mon vieil ami, Sinisa Mihajlovic. »

2/ Sinisa Mihajlovic (Bologne) vs. Vinnie Jones : 1ère journée de championnat

« Je ne crois pas que l’Inter soit si forte que cela. Les pronostics de Rhino ont été plutôt flatteurs alors que je pense qu’on peut rivaliser avec eux. »

Je ne vais pas vous faire un couplet sur la solidarité entre footballeurs; vous savez très bien où je me la fous… mais, dès le départ, dès mon arrivée en fonction, Sinisa m’avait chargé et là, dès la 1ère journée, il recommençait… alors, forcément, la causerie d’avant-match, dans les vestiaires, prend un ton personnel et là, les motivations se délitent, les jambes flageollent… et Sinisa me provoque sur son banc de touche…

« Tu changes de place avec moi. », me dit Ivan. « Tu crois qu’une putain de place me suffira pour lui éviter de lui foutre sur la gueule ? », aurai-je pu lui répondre, mais là, nous sommes à la 18ème. Kolarov, sur une attaque plein centre, a repiqué dans l’axe et laisse le flanc gauche totalement dégarni. Dominguez (que je comptais bien acheter, mais Brozovic avait refusé une offre du Real le 31 août) le voit bien et lance par une subtile transversale De Silvestri qui est monté. Barella a bien compris, tente de revenir à toutes jambes mais trop tard, leur latéral droit centre dans le paquet. Notre défense (hormis Kolarov) est bien en place et dégage par une tête d’Izzo… mais là, un subtil jeu en triangle de Bologne nous met totalement hors du coup et Sansone conclut d’un tir puissant en pleine lucarne…

Le reste ? De la merde. On a bien de la chance de rentrer au vestiaire avec un but d’écart… alors forcément, je leur rentre dedans… s’il s’agit de regretter les vacances, ils se sont trompés de boulot… j’ai rien lâché… durant toute ma carrière, j’ai rien lâché… on m’a même trouvé un lointain parent gallois pour que je défense le maillot du Pays de Galles et putain, j’ai pris ma décision à bras le corps. Neufs sélections, mais je les ai défendu. Une par une.

La seconde mi-temps semble mieux débuter. Après quelques offensives ratées, nous nous retrouvons avec une nouvelle occasion sur un contre : Sensi s’enfonce sur le côté gauche. Lukaku occupe deux défenseurs. Sensi tente pourtant le centre. Lukaku prend le dessus sur sa garde rapprochée et remet sur Lautaro qui arrive lancé : 1- 1.

Le score n’évoluera plus. Match nul… dans tous les sens du terme… En fin de match, j’allais voir Sinisa; je lui ai serré sa main. De toute ma poigne. Son visage a pris une couleur écarlate mais il n’a pipé mot… Le match n’est pas encore fini.


… et je sens qu’une certaine presse va réagir lorsqu’elle va voir certains faits de match, illustrés ici…
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Je me demande bien qui est ce fameux Rhino, assurément une personne de goût :sac:

Dommage ce partage face à Bologne qui était clairement évitable

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Le principal n’est pas le match nul… ce sont les deux blessés chez Bologne… :grin:

Chap. 3 : Lorsque Hollywood s’en mêle…

1/ Banalités du quotidien.

La réception de Naples, lors de la seconde journée, ce 29 août 2020, aurait bien pu tourner dans le sens inverse. Darmian, incapable de se situer sur le terrain, apparaissait comme une erreur de casting de la part de mon directeur sportif, Piero Ausillo. Je l’avais bien vu durant la tournée de préparation : j’utilise des latéraux très offensifs et Darmian est justement un latéral à l’ancienne qui monte rarement… Victoire difficile, mais victoire tout de même 2- 0 (Lukaku, Kolarov).

A l’issue de la rencontre, un assistant me tend un portable. C’est Ausillo : « Zidane veut saisir la clause libératoire de Brozovic. Il faut qu’il dégage. Il n’y est plus. Il a déjà été arrêté pour conduite en état d’ébriété; on ne veut pas le garder. »


« Nous espérons trouver un accord avec l’Inter et Marcelo Brozovic. Son expérience et sa détermination solidifieraient la colonne vertébrale de notre équipe. »

Je choppais Marcelo par le cou : "Viens, il faut qu’on parle" et l’éloignais du groupe. "Il parait que tu veux te casser ? Pourquoi tu me fais ça à moi ? Je t’ai accordé toute ma confiance, lui dis-je.
- Ils ne veulent pas de moi ici. Ils me l’ont fait comprendre, me répondit Marcelo.
- Tu as encore la flamme en toi ?
- Je ne sais pas; c’est difficile. Ma famille est retournée en Croatie et…
- On a tous sacrifié quelque chose. Radja Nainggollan, il voulait que je le renvoie à Cagliari pour rester auprès de sa femme gravement malade. Arturo Vidal a sacrifié son amourette avec Messi. Moi-même, j’ai pris cher. Si tu veux partir, va; je ne te retiens point. Je t’accorde ton billet, mais pour le championnat croate uniquement; sinon je vais te botter le cul tellement fort que tes adversaires vont croire qu’il faut t’envoyer le ballon dans les fesses pour marquer."

Je repensais au leçon du psy et ajoutais : « Bien entendu, c’est douloureux mais ta famille t’aime et ils veulent le meilleur pour toi et ce n’est certainement pas de foutre en l’air ta carrière dans un mouvement stupide du cœur que tu regretteras toute ta vie. Si tu as encore du respect pour ce maillot, je vais aller voir Tseung. Pas Zanetti, pas Ausillo. Et on te transmettra un nouveau contrat avec une belle revalorisation à la clé. »

Deux heures plus tard, l’agent m’appela directement pour m’informer que Brozovic avait refusé l’offre du Real et resignait avec nous. J’ai eu l’impression que les leçons du psy m’avaient vraiment apporté quelque chose. Je suis rentré à la maison et nous avons fait l’amour pour la première fois avec Rebecca. Exténuée mais pleinement satisfaite, elle se redressa sur ses épaules, me regarda longuement avant de me demander : « On n’est plus tout jeune; tu veux qu’on se marie ? »

« Va te faire foutre ! »

2/ Retour chez le psy
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« Chérie, c’est Vinnie Jones, je suis obligé de répondre. »

"… et vous lui avez fait l’amour pour la première fois ? C’est plutôt bien. Vous vous libérez. Comment vous sentez-vous ?, me demanda le psy.
- Mal, je me sens coupable et puis il y a tous ces signes…, lui répondis-je.
- Quelles signes ?
- Par exemple, il y a eu le tirage de la Ligue Des Champions et nous allons jouer contre un club qui s’appelle A.N.G.E.R. Anger comme colère en anglais. C’est un signal que Tanya m’envoie pour me dire que je n’aurais pas du faire cela avec Rebecca.
- Ca ne serait pas plutôt Angers, en France ?
- Mais il y a « Anger » dedans. C’est un signe. C’est un SIGNE !, dis-je totalement flippé.
- Phénomène de culpabilisation classique. Vous vous ouvrez à une nouvelle vie mais une partie de vous reste ancrée dans l’auto-flagellation et le souvenir. Lors de notre dernière rencontre, vous aviez dit une parole qui est très forte : « j’ai hâte de la retrouver dans le monde d’après; une partie de moi est morte ». Tanya, de là-haut, près des anges, elle vous aime et veut vous voir heureux. Elle sait combien vous lui avez offert…, dit le doc tout en regardant sa montre avant de continuer, bon, je crois que la séance est terminée. Le virement, comme d’habitude, n’est-ce pas ?"*

3/ Première quinzaine

Le déplacement chez l’Udinese fut une formalité. 2- 0. Doublé de Lautaro Martinez. Match suivant : Barcelone. L’occasion de parler d’une nouvelle recrue : Granit Xhaka.


« Ce mec, déjà, il ne sait pas tacler sans faire faute. Il est comme un lance-flammes. Il se tourne vers la maison et se rend compte qu’elle a déjà été brulée avant lui. Il est si lent ! », se confia Martin Keown dans le Daily Mail.

Granit, tout le monde s’est déchainé contre lui. Même Ian Wright a annoncé qu’il avait pleuré en le voyant sur le terrain… Alors, forcément, vu tout le respect que j’ai pour les anciennes donzelles d’Arsenal, il fallait bien que j’aille le chercher… Du moins, j’espère que cela ne sera pas pour faire cela :

alors, forcément, lorsqu’il rentre à la 56ème contre Barcelone et que, neuf minutes plus tard, il sort un Ude-Hishigi-Ashi-Gatamé à Jordi Alba qui était parti dans l’une de ses fameuses chevauchées, les yeux se lèvent au ciel… c’est con; on menait 1- 0. Sur une remise en retrait, Piqué s’était craqué et Lautaro avait facilement ouvert le score.

De l’autre, Barcelone misait tout sur Messi… sauf que le lutin avait toutes les peines du monde à s’extraire de la doublette Kolarov - Kanneman… alors, l’égalisation de Barcelone à la 91ème, elle fait mal… surtout que ça vient d’un tir anodin de Trincao, contré dans ses buts par une autre de nos nouvelles recrues, le mexicain Alvarez.

J’en veux pas à Granit. Si nous ne prenons pas les 3 pts, nous ne pouvons nous reposer sur l’excuse de l’expulsion. C’est plutôt que nous avons été perfectible ailleurs… et, à ce titre, le trio Barella - Vidal - Brozovic n’a pas fonctionné… Enfin si, Barella a été nommé homme du match. Une progression fulgurante depuis que je l’ai passé de box to box à Mezzala. Mais Vidal fut catastrophique. Un fantôme. C’est pour cela que j’avais fait rentrer Xhaka.

4/ Lorsque Hollywood s’en mêle…

Les conseils du psy me faisaient du bien. A mon retour à la maison, j’embrassais Rebecca chaleureusement. Elle m’aida à me défaire de mon dufflecoat et alla le ranger dans une armoire. De loin, elle me lança : "Tu sais, on a un invité.
- ah ?
- Il m’a dit qu’il te connaissait."

Là, mon sang ne fit qu’un tour. Avant même que je me jette sur la première arme venue, une voix bien connue m’apostropha :

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« Alors, Vin’, on oublie les amis ? »

Merde, c’était ce connard de Belle-Gueule avec qui j’avais tourné « Snatch »…

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Les résultats suivent, toujours avec un bain de sang. C’est ça qu’on aime :grin:

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Chap. 4 : Vinnie Jones et les affaires (featuring Black Eyed Peas)
1/ Lorsque Hollywood s’en mêle (Part. 2)

"… mais c’était il y a plus de 20 ans ! Il y a prescription., m’écriais-je.
- ah ça, sur le papier, ça fait bien : tu donnes tes cachets de « Arnaques, crimes et botanique » pour remercier l’hôpital des soins qu’ils ont apporté à Tanya lors de sa terrible opération de transplantation cardiaque. Tu la connais, la patronne : elle adore ce genre d’intention, donc elle laisse faire…, commença Belle-Gueule.
- Mais je l’emmerde, la Sainte-Vierge !, dis-je exaspéré.
- et comment tu expliques que le chef de l’hôpital a été inculpé pour corruption, qu’il s’est fait la malle juste avant son incarcération et que l’on a retrouvé sa trace, où ? Je te le donne en mille : il a ouvert une clinique à Milan ! C’est un sacré putain de hasard quand même !
- Putain de spéculation !, m’emportais-je.


« On t’a accueilli dans la famille. On t’a ouvert les bras mais tu en voulais toujours plus. Au fil des années, tu t’es fait combien, Vin ? »

- Bon, je crois que je vais aller coucher Angelo, dit Rebecca dont le visage trahissait un stress intense.
- Mais non, je veux voir la suite : on dirait un film de gangsters, protesta le gamin.
- Tout va bien se passer, Madame, je vous assure", se voulut rassurant Belle-Gueule.

Je serrais dans mes bras Angelo et les regardais partir à l’étage. "Chouette famille que tu as là, Vin, me dit Belle-Gueule. Tu n’as pas raté ton arrivée en Italie.
- Je ne dois rien à personne. Je n’ai jamais rien dû à personne. Je me suis fait moi-même, lui dis-je en levant mes mains sous ses yeux.
- Oh oui, c’est ça. De la passion. De la gnaque ! Tu la tiens ! Pas besoin de refaire une seconde prise ! Tu l’as toujours en toi, Vin, malgré le temps !
- Qu’est-ce que tu veux ?
- De la colère, en plus. Wow ! N’en jettes pas plus. C’est éblouissant. Ils ont peut-être raison : c’est peut-être grâce à toi que ces films ont eu un franc succès…
- C’est fini ?
- Non, Vin. Tout commence là. Ou plutôt, tout recommence. That-Ritchie-Guy, c’était un réalisateur de films Z avant. Pourquoi Anarques, Crimes & Botanique a eu du succès d’après toi ? Pourquoi Snatch a eu du succès ? Ton subtil jeu d’acteur ? Ton aspect de brute qui semble soudainement avoir une opinion ? Non, c’est parce que la Sainte-Vierge a investi dans ses films. Mais tout ne s’arrête pas là. Non. Il a fallut que tu continues à tirer le tapis vers toi, Vin. Tu te rappelles du Massacre de la St-Valentin ? Tu te rappelles comment tu as planté la Sainte-Vierge sur l’opération immobilière de Venice Beach ? En t’alliant avec les Voodoo Boys, ses pires ennemis. Ton agent ? Rappelles-moi qui est-ce ? Un Voodoo Boy.
- Putain, je vais te le dire combien de fois, tu veux quoi, Belle-Gueule ?
- Moi, rien. Je suis la colombe de la paix. On n’abat pas le messager.
- Qu’est-ce que la Sainte-Vierge veut ?
- Abattre le gouvernement italien.
- Rien que ça ?
- J’ai l’air de plaisanter ?
- Je ne suis qu’un modeste footeux.
- L’Internationale de Milan. Putain, tu n’aurais jamais pu trouver mieux si tu voulais te faire oublier de la Sainte-Vierge. Un club qui s’appelle ainsi et au vu de son histoire, ça a une saveur toute particulière pour elle. Elle te demandera deux, trois services… Je crois qu’elle voulait que tu organises un gala de charité avec les Black Eyed Peas pour commencer."

Je rigolais, mais, au vu du regard que me lança Belle-Gueule, j’ai compris qu’il était sérieux. Le soir même, il repartit pour le sud de la France où il vivait avec Grosses-Lèvres. Pour ma part, j’ai fait comme le doc m’a appris… j’ai pris les coussins, les édredons, les oreillers, même le matelas de la chambre d’invité du rez-de-chaussée, j’ai tout défoncé… oh, putain, ça fait du bien…

2/ Les affaires courantes

Le reste suivit. Sans passion. Sans affect. Quelque chose s’était cassé en moi. Il n’y a qu’une chose qui me réjouissait, c’était que le Gros-Bazar n’ait pas en plus rajouté son grain de sel. Si, il y avait aussi une seconde chose qui me plaisait également : Rebecca rayonnait et s’affichait régulièrement dans les galas, les œuvres caritatives. Elle pétillait et, du coup, sa relation avec le gamin s’était grandement améliorée.

Elle me sollicitait beaucoup pour sortir mais je ronchonnais, demandant à Angelo de m’apporter mes pantoufles. Le gamin était hilare; la mère un peu moins dans ces moments-là. Parfois, je m’exécutais et les suivais. Sinon, je finissais dans la chambre d’en bas sur le matelas désossé et toujours pas remplacé avec quelques bouteilles qui trainaient de ci de là…

Les matchs s’enchainèrent. Il fut rapidement évident que l’ennemi, cette année, ce serait la Lazio.

Les matchs furent de qualité médiocre. Les recrues, mise à part Kolarov, furent absentes. Darmian & Vidal frôlaient même l’incident industriel. Mais on gagnait… alors tout le monde s’en foutait ou presque… la Lazio était toujours devant nous et la Juve nous talonnait…

3/ Une affaire à régler

Effectivement, Belle-Gueule ne s’était pas fourvoyé et je me retrouvais à devoir aller gratter à la porte de mon patron, parce que je me doutais que c’était la meilleure des choses à faire pour satisfaire la Sainte-Vierge. Il y a un moment (malgré le cirque de Belle-Gueule l’autre jour) vous savez lorsqu’on vous tient par les couilles…

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« Un gala de charité avec Black Eyed Peas ? Pas le temps. Moi, gérer entrée dans le capital de alibaba. »

En fait, je ne sais plus trop comment ça s’est passé ensuite. Dans un délire, j’en ai parlé avec Arturo Vidal qui a appelé Lionel Messi, qui a appelé… Je crois qu’on devait être bourré… Je me rappelle que je lui disais qu’il jouait comme une brêle et lui, il me répondait que c’était parce que j’étais un coach de merde.

bref, au final, le gala a bien eu lieu…

et je l’ai fuit… ou du moins, j’ai tenté… sauf qu’Angelo voulait rencontrer Will.I.am… Foutu gosse… On y est allé finalement… Rebecca était… un diamant.

Capture d’écran (21)

Elle savait faire impression.

Je crois que c’est la première fois où Vidal m’a regardé avec du respect.

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Pense à raccourcir un peu le titre de ton récit stp ça déborde :sob:

Chap. 5 : Avis de tempête

1/ Histoire de latéraux.

En lisant la presse, par hasard, je suis tombé sur un article sur le Borussia Dortmund. Le successeur de Hakimi, à savoir Thomas Meunier était jugé trop lent, pas suffisamment décisif et les regrets se faisaient sentir concernant le marocain que le couple Ausilo & Zanetti avaient acheté à prix d’or. Meunier avait réagi à un de mes tweets; un gars qui semblait la tête sur les épaules, bien dans ses godasses. Ce n’était pas nécessairement le cas de Achraf qui se laissait aller à trop de facilités et n’était pas des plus décisifs…

Le pire, c’est que l’agent n’était pas en reste :

Si Hakimi n"était pas suffisamment appliqué, sa doublure Darmian était une catastrophe. A sa décharge, le système demandait des latéraux modernes, agressifs, endurants, offensifs. Darmian campait derrière et n’était pas foutu de lever un ballon.

A gauche, Kolarov sauvait les apparences. Lent et en fin de carrière, donc pour prendre le couloir, ce n’est pas franchement ça… l’ex-romain s’en sortait par une grinta de tous les instants… hop, un ballon gratté, une gueulante pour replacer un coéquipier et une qualité de frappe incroyable sur les coups-francs…

Mais, globalement, nous étions déficients lors des phases de transition… et sur les phases offensives, nous nous reposions trop sur le talent de Lautaro Martinez… Le match retour contre le Barça ce 24 novembre fut clair et net. Défaite 3- 0. Nous serons encore second, avec les risques que cela comprend…

… et évidemment, calme plat, aucun signe de révolte comme l’année dernière après les déboires en LDC… nous avons perdu 2- 0 à la Roma trois jours plus tard… où sont les leaders ? Je m’époumone dans le vide.

2/ Avis de tempête

"Tu peux aider Angelo, s’il-te-plait ?, me demanda Rebecca.
- C’est quoi le problème ?, je ronchonnais, sortant tout juste de mon sommeil de treize heures.
- Je ne sais pas. Un truc de mathématiques; je ne comprends rien.
- Parce que tu crois que je vais pouvoir aller plus loin alors que je suis sorti de l’école vachement tôt ?
- Non mais là, je ne peux pas; je suis occupé donc va le voir.

Je me trainais en ronchonnant, en me trouvant trop vieux pour ces conneries, ayant déjà éduqué deux gosses que je voyais déjà trop rarement. J’arrivais face au gamin qui bullait la tête en l’air. "Petite tête, c’est quoi ton problème ? Racontes
- 3X + 6 = 15. C’est une équation. Combien vaut X ? Tu sais, toi ?, me demanda le gamin.
- 155 millions… non, mais sérieux, ça te sert à quoi ce genre de problème ? Moi, tout ce que je connais, c’est le score sur le tableau d’affichage : savoir si tu marques plus que l’adversaire, tu es forcément un gagnant.

Le gamin se mit à sourire. Je m’éloignais quelque peu de lui, me rapprochant de la commode et me servis un whisky… Remuant les glaçons dans mon verre, je regardais machinalement dehors et vis quelque chose qui me glaça d’effroi :

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La Sainte-Vierge venait de débarquer à Milan !

« Angelo, tu vas voir ta mère et tu lui dis d’aller dans l’abri que l’on avait évoqué. »

3/ La Sainte-Vierge

"Je suis qu’un modeste footeux qui fait son cabot en se prenant pour un acteur et…
- Arrêtes ton cinéma, Vincent !, me coupa-t-elle avant de reprendre, tu jouis d’une position exceptionnelle. L’Internationale de Milan. Que fais-tu pour rendre le monde meilleur ?
- Je leur passe « La isla bonita » à la mi-temps ?
- Tu as toujours été une grande gueule, Vincent. Où en sont tes rêves d’acteur ?
- Je n’ai pas eu à montrer mon cul pour réussir…
- Très spirituel.
- … j’ai 55 balais; je ne ressens aucune passion, ni aucune envie afin d’améliorer le monde dans un élan mystique. J’ai manœuvré pour m’en foutre plein les fouilles. Je vis bien. Je n’ai pas besoin de vivre mieux; ce que j’ai me convient. Le Christ ou tout ce que tu veux d’autres n’est pas descendu à moi pour me présenter ses grands plans et, de toute façon, je n’aurais jamais voulu y participer si cela avait été le cas…
- ah… mais tu vas y participer, que tu le veuilles ou non."

… et elle m’expliqua ce qu’elle comptait faire et comment elle me tenait par les couilles et plus elle avançait, plus je me disais que cette vipère était particulièrement allumée, que toutes ses belles paroles sur les notions de tolérance et de partage ne faisaient pas d’elle quelqu’un de meilleur que les autres. Non, elle était comme les autres. Aussi dépravée, pervertie et malsaine.

En attendant, Belle-Gueule m’avait averti : elle m’avait assigné un rôle dans ce vaste complot d’influence qui aboutirait à la chute du gouvernement italien. La politique et moi, ça fait deux. Ce n’est pas mon univers; ça ne m’intéresse pas mais le problème, c’est que je ne voyais pas comment faire pour me sortir de ce guêpier.

4/ Le retour du "Gros Bazar"

Comme si cela ne suffisait pas, le « Gros Bazar » se rappela à mon bon souvenir à l’approche du mercato d’hiver. On était rentré dans le mois de décembre avec une victoire autant brillante qu’inattendue 4- 1 contre la Juventus. Mais autant nous étions brillants à la maison, autant l’équipe avait du mal à exister loin de ses bases. Nous avons donc enchainé par des défaites 2- 0 contre Milan et 3- 2 contre la Fiorentina.

Les champs d’amélioration étaient nombreux : la défense à trois était médiocre. Aucun mec ne tirait l’autre vers le haut. Derrière, Samir Handanovic était loin d’être impérial durant cette dernière année de son contrat. Au niveau des latéraux, on va dire que globalement Kolarov & Hakimi, même inconstant, tenaient la route mais derrière eux, il n’y avait rien. Darmian était un accident industriel. Le milieu était porté disparu, hormis Sensi, toujours aussi décisif.


Barella se contentait d’amasser les cartons sans avoir aucune influence sur le jeu. Certains parleront de « ma mauvaise influence. »

Brozovic n’existait plus. Vidal était constamment bourré. Le pire, c’est - vous savez, lorsque vous vivez tous sous le même toit, il y a toujours un vieux con, un peu pisseux sur les bords et vous le respectez malgré tout, parce qu’il fait partie de la famille et qu’il s’avère particulièrement inoffensif avec ces blagues cochonnes. Vidal, c’était totalement ça. Il était inoffensif comme tout autant influent.

Du coup, le mercato s’annonçait comme un vrai piège à con avec mon enveloppe de 10 M d’euros et le pire, c’est que « Le Gros Bazar » se rappela donc à mon souvenir.

« … on avait pourtant dit qu’on attendrait l’été prochain pour Antonio Marin, commençais-je.
- Non, non, pas Antonio Marin. Tu vas m’acheter un jeune de 16 ans, Elio Moraschi.
- Ca ne fait pas partie de notre contrat.
- Je ne te demande pas ton avis. On va trouver un accord pour 2,5 millions.
- Et c’est qui d’abord ce mec ? Ca vaut le coup ?
- C’est un tocard fini. Tu crois quoi ? Que je vais te refiler mes meilleurs éléments.
- Donc je prends tous les risques pour une chèvre alors que l’on avait défini que vous alliez définitivement me foutre la paix après l’achat de Marin ? C’est bien : si je foire mon mercato, vous n’aurez plus de moyen de pression si je me fais virer.
- Parce que ça fait partie du business, lorsque j’étais à Milan avec Adriano, on a aussi investi sur des tocards présentés comme des génies. Par la suite, on comprendra que tu le voyais comme un grand et que son développement a été un échec. Rien de nouveau dans ce monde. »

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La Sainte-Vierge, le Gros-Bazar, il va falloir vraiment que tu rentres sur le terrain de la guerre, Vin’. Tu n’as plus d’autres choix.
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Chap. 6 : Sur un coup de tête

1/ Sur un coup de tête.

Pokk… Je n’ai rien senti.

Sérieux, c’est quoi ce bruit ? Un coup de tête, ça sonne pas comme ça. Comme quelque chose de dégonflé… Comme un chatouillis sur l’épaule.

Boom !

Faut y mettre toute son envie. Cela ne doit pas venir du crane. Un coup de boule doit venir du cœur. Le débutant va faire jouer sa nuque alors que sa puissance vient de l’inclinaison de la partie haute du corps en solidifiant sa nuque.

Pussy ! ah oui ? Va me chercher la Sainte-Vierge si tu ne veux pas subir la même dégelée que ton collègue…

Le mois de janvier 2020 avait été merveilleux… Peut-être histoire d’oublier la terrible échéance qui nous attendait : le Manchester de Guardiola en LDC. Ou peut-être que les gars s’étaient mis au travail… on était qualifié en 1/2 de la Coupe d’Italie… et puis finalement, il fallait sombrer dans le sale… le foot comme les affaires… l’histoire s’écrit parfois dans les détails :

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Alors que Perisic se bat avec Hysaj, le croate va finir par s’écrouler suite à une sortie intempestive d’Alexandre Meret en plein casque de Perisic. On frôle alors le Ko technique mais l’arbitre semble plus intéressé à nous sanctionner…

Plus tard, Perisic est rentré furieux au vestiaire et m’annonce la nouvelle. Il veut quitter l’Inter. Il veut voir autre chose. Le Calcio, après avoir vécu la Bundesliga, ça lui passe là. « De la passion, enfin ? », je lui dis fou de rage mais il n’en démord pas. Nous sommes front contre front. Brozovic retient son compatriote. Handanovic me retient.

La rupture est totale. Brozovic est furieux de ma réaction envers son copain, se sent trahi et pose sa demande de transfert :

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« Ca pue. On ne gagnera jamais avec Vinnie Jones. »

2/ Détermination.
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« Tu me fais peur Vinnie; tu vois, je lève les mains; je suis toute à toi. »

J’avais explosé sa garde rapprochée mais elle ne pouvait s’empêcher de jouer.

Le « Gros Bazar » me faisait chanter. J’avais dû acheter sa catastrophe, issue du centre de formation de Monza :


Elio Moraschi, 10 mois plus tard, acheté 2,5M

Ce que la Sainte-Vierge ne comprenait pas, c’est que je n’étais plus à ça près. J’étais un chien aux abois et, dans ce cas-là, un chien, ça ne réfléchit plus, ça mort.


Assez, juste assez de cet amateurisme, de cette mentalité défaillante. Un mec comme Marcelo (Real Madrid) devrait rallumer la flamme ! Marcelo était notre recrue.

3/ Abnégation.

Ivan Perisic fut finalement vendu 16 M à Wolverhampton. Ce qui voulait dire que 1/ la fin d’un système avec des ailiers. Alexis Sanchez va devoir se concentrer à jouer devant… ah, oui, Sanchez est le copain de Vidal… Vidal va pas aimer que son copain cire le banc… 2/ ça n’allait pas faire plaisir à Brozovic de voir son copain partir…

Mais un chien aux abois…

"C’est qui ton meilleur garde du corps ? Celui que j’ai rencontré avec le nez au milieu de sa gorge ?
- Dis-moi ce que tu as à dire maintenant, déplora-t-elle.
- Tu me demandais un partenaire de business, une antenne en Italie pour faire passer tes idées foireuses; je te l’ai ramené ;


« Santa Madonna, la Sainte-Vierge, amenez-moi trois pilules, j’ai besoin de sentir quelque chose dans mon caleçon. Je ne savais pas que Vinnie, vous travaillez avec quelqu’un d’aussi précieux. », s’enflamma le Gros-Bazar qui venait de rentrer dans la pièce.

« Le gros libidineux ! », hurla d’effroi la Sainte-Vierge.

L’Angleterre, c’est facile, vu le foutoir avec le Brexit de prendre position sur tel ou tel sujet et d’influencer les gens. La France, on en parle même pas, il suffit de jouer le mignon du président. Mais l’Italie, c’est Hell’s Kitchen. Vous ne comprenez même pas à quel point c’est un merdier ici.

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