Réponse aux lecteurs
@Manthyz Merci beaucoup! Pourvu que les résultats continuent d’être là !
@Rhino oui je ne pensais pas gagner si largement d’entrée de jeu contre une équipe d’Ukraine qui sentait le piège à plein nez!
@CaptainAmericka je ne vois pas de quel petit écart tu parles le cousin n’est pas prêt de sortir de ce récit. Je m’amuse beaucoup avec lui
@Groot merci mon Groot. L’IA c’est Bing.
@Mourinho Puisse les dieux de FM24 t’entendre. Rentrer avec la médaille autour du coup, ça serait le kiff ultime!
Merci à tout ceux qui suivent ou ont liké!

Aujourd’hui, c’est la cérémonie d’ouverture. Je n’y participe pas, seuls les athlètes y ont droit. Les joueurs ont tous voulu rentrer au plus vite de Lyon pour être ici aujourd’hui.
En tribunes, il y a la famille de certains d’entre eux. C’est une fierté! Ma femme et mon fils sont là également.
Les différentes délégations sont sur des bateaux et défilent le long de la Seine. Je me suis posté le long du fleuve, au milieu du peuple Parisien. La délégation Malienne a grossi depuis notre arrivée: outre l’équipe de foot masculine et les athlètes que nous avions vu aux premiers jours à Paris (Fodé Sissoko (200m), Sébastien Kouma (100m brasse), Seydou Fofana (Taekwondo) et Djénébou Danté (100m)), il y a les deux équipes de basket du Mali, hommes et femmes.
Je vois le bateau Malien arriver.

Mes joueurs sont fiers comme des lions. Même s’ils paraissent un peu petit à côté des basketteurs nationaux.
Soudain, je vois les femmes de l’équipe Malienne de basket enlever le survêtement… Un striptease? Chouette! Ha non… Elles sont toutes en maillot de bain et se jettent dans la Seine avant de remonter sur le bateau sous les rires du reste de la délégation. Scène amusante.
Je reste jusqu’à la fin pour profiter de la cérémonie d’ouverture et j’applaudi à tout rompre les délégations des Samoa Américaines et de la France. Teddy Riner, quel monstre physique!
Le soir, je retourne dans ma petite chambre et en regardant les news sur mon portable, je vois que l’équipe féminine de basket du Mali déclare forfait pour le tournoi… La raison? Un champignon attaque la peau de chaque joueuse créant une maladie dure à soigner. La Seine et leurs petits plongeons en son sein aura eu raison d’elles. Et on dit merci qui? Merci Madame Hidalgo!
Cet aprem, après l’entraînement et avant de prendre le TGV pour Marseille, je propose aux gars d’aller se balader dans Paris. Ils soupirent mais j’insiste. Il faut sortir un peu du village olympique. « Vous voulez aller où les gars? » « Là où y’a de la meuf! » Pourquoi je demande aussi…
Je décide de les emmener vers le Panthéon. Ils ne semblent pas ravi… Et là … Bissouma vient vers moi et me dit « coach, j’ai une idée. On va tous à Marseille, en étant en binôme, à la façon Pékin express, en stop. Le dernier arrivé paye le resto aux autres ». Je n’aime pas cette idée car certains peuvent se perdre en chemin. Mais ils se passent de mon accord.
Mes joueurs partent tous façon gangster et arrêtent de force les voitures: « ho toi le vieux, emmène-moi à Marseille ou tu vas goûter à mes phalanges » ou « vazy meuf, pousse-toi on rentre dans ta caisse » sont les phrases que j’entends.

Il y a même Seydina Doumbia et Badra Traoré qui font du car-jacking. Je suis dépassé. Et tous partent en trois minutes à peine. Bissouma me lance, depuis un vélib’ volé, « coach, à bientôt pour le resto ». Du grand n’importe quoi! Il va faire du vélib’ sur le périph’ puis l’autoroute. Du grand n’importe quoi…
Personne ne me prend en stop, je vais Ă la gare pour prendre le TGV.
A l’arrivée l’hôtel à Marseille, je vois une Audi dans un mur, une Fiat dans une rivière, une Tesla sur le toit et une Toyota dans la vitrine de l’hôtel. Je sais que mes joueurs sont passés par là . Mais pire que tout… Je vois une Renault en état de rouler. Je ne mens pas! Je la prends en photo tant c’est épatant. En arrivant dans le hall de l’hôtel, l’ensemble de l’équipe crie « le resto payé par le staff ». Un sourire prend place sur mon visage mais mon adjoint dit « non les gars, Aboubakary Sacko n’est pas arrivé encore » et tout le monde explose de rire.
Je me dis « Putain Aboubakary, il faut aller le chercher, il n’y arrivera jamais seul » et je retourne en taxi le chercher. Mais plus personne. J’appelle la police tel un père cherchant son fils. Dans la nuit, la police me rappelle. Ils l’ont retrouvé à Kaboul. Il faisait du stop pour aller à Pékin. Il avait une fois de plus tout compris de travers. Le joueur revient par avion! Putain, on n’est pas passé loin de la catastrophe. Et je me rendors.
Mais me réveille en sursaut: « putain, attends, comment il a fait pour aller jusqu’à Kaboul en 8h à peine? » Cette question restera à tout jamais une énigme pour l’humanité!
Ce matin, plus de place à l’amusement. On peut aller chercher la qualif’. Il faut battre la République Dominicaine pour ça!
On joue dans le bouillant Stade Vélodrome plutôt acquis à notre cause. 41 000 spectateurs sont là . Dans le vestiaire, je demande de la concentration. Les plus expérimentés prennent la parole: « le talent on l’a. Aujourd’hui c’est pas dans les jambes, c’est dans la tête! »
Et la tête, elle est bien faites aujourd’hui. 3-0 après le premier quart d’heure, 5-0 après 21 minutes. Le match est déjà joué. 8-0 à la pause. Mais dans le vestiaire, les joueurs en veulent plus. Ils veulent battre un record. Ils l’auront: 14-1!!! Un screen de la partie vaut bien tout les mots que je pourrai employer pour décrire cette orgie footballistique. 42 tirs, 22 cadrés!!!

Il va sans le dire qu’en seconde période, j’ai fait pas mal tourner histoire de garder mes cadres bien au chaud pour la suite de la compétition!
Les joueurs fêtent cela avec les supporters puis dans le vestiaire de la plus belle des manières. C’est bon pour la confiance!

Comme dans l’autre match, la Nouvelle-Zélande a battu l’Ukraine 2-0, nous sommes qualifiés! Et nous jouerons le Brésil ou l’Espagne en quarts de finale selon le résultat contre la Nouvelle-Zélande et celui entre Espagnols et Brésiliens. Du costaud quoi! Mais pour l’heure, tout le monde retourne à l’hôtel et s’endort heureux en repensant à ce 14-1, un score pour l’histoire!