RĂ©ponse aux lecteurs
@celiavalencia Tu ne fais jamais de disputes comme ça, toi? 
@Mourinho tu paries sur quel pays avant de lire mon post? 
@Loozar je l’avais déjà mis 
Par contre, si cette page existe vraiment, je veux des screens 
@CaptainAmericka peut-être qu’un jour je resterai plus de deux ans en poste
@kevos Merci beaucoup! Oui j’avais tout gagné, j’en avais fini avec le Cambodge. Place à l’avenir!
Merci Ă tous de suivre cette story! 
Bonjour à tous, c’est Milo. Je suis le fils de mon papa, Toopil. Aujourd’hui, on regarde le match de coupe du Monde 2026 France-Nouvelle Zélande. J’ai mis mon beau maillot bleu floqué Nkunku pour l’occasion. Coup de bol, il marque dès la 4e minute. Il marquera à nouveau à la 44e. 2-0, le match est joué. Alors j’allume la console et je continue à jouer pendant que papa regarde la seconde période.
Moi: Papa?
Papa: Oui?
Moi: C’est quand qu’elle revient Maman?
Papa: Je ne sais pas. Tu sais, ça fait presque un mois qu’elle est partie et elle t’appelle qu’une fois par semaine donc je n’ai pas plus de nouvelles.
Moi: Elle veut rentrer en France.
Papa: Je sais. Mais j’ai une carrière d’entraîneur à vivre. Sinon, je dis quoi à mes lecteurs FMSlife?
Moi: Oui… On était en France quand tu entraînais le Mali. Ho, d’ailleurs, tu n’avais pas joué contre la Nouvelle-Zélande?
Papa: Si, on avait fait 0-0 et… Ho putain!
Moi: Papa? T’as dit un gros mot!
Papa: T’es un génie mon fils. Les J.O.! Mais bien-sûr!
Papa se lève d’un coup et part en courant dans sa chambre. Il fouille dans sa table de nuit et trouve quelque chose qu’il met dans sa poche et se met à pousser un cri de joie. Puis il sort son sac à dos, le rempli d’affaires à lui, sort une valise, fait de même et me dit:
Papa: Je m’en vais! Appelle ta mère, dis-lui de rentrer pour te garder car je m’en vais. J’ai une idée de génie.
Moi: Papa, tu vas oĂą? Tu me fais peur!
Papa: (alors qu’il s’approche de moi et me regarde tendrement) Tu me fais confiance?
Moi: Non!
Papa: Non, mais en vrai!
Moi: En vrai, non!
Papa: Ha… Et bien là tu vas devoir me faire confiance. On se revoit bientôt!
Et il me pris dans ses bras avant de filer vers l’extérieur.
Moi: Papa, mais… Et la fin du match?
Papa: C’est joué mon fils. Les Bleus vont l’emporter!
Et il ferma la porte derrière lui. Mon ultime tentative pour le retenir à échouée. J’appelle Maman qui me rejoint immédiatement et ne comprend pas non plus ce départ soudain.
On n’a plus de nouvelles de Papa depuis son départ. Mais aujourd’hui, le téléphone sonne. Maman répond.
C’est une voix féminine au bout du téléphone:
La voix: Je sais oĂą est votre mari. Je vous appelle de sa part.
Maman: Il est oĂą?
La voix: Donnez-moi votre mail, je vous envoie des billets d’avion.
Maman: Des billets d’avion pour où? Pour le Japon? Ce pays dont l’un des représentants n’a pas su garder mon mari au club?
La voix: Vous savez que le Japon est un beau pays! Vous avez quoi contre le Japon dans cette story?
Maman: Ils sont ultra-communautaires. Regardez! Même à Londres ils ont crée le London Samouraï Club sous l’égide de @celiavalencia. Tout ça pour être en rade de tunes! Ils ne savent pas gérer leur pognon, je ne veux pas aller au Japon!
La voix: Mais je n’ai jamais dit que vous irez au Japon…
Maman: OĂą alors?
La voix: Je vous envoie des billets d’avion pour Guangzhou.
Maman: Guangzhou? En Chine? Attendez…
Mais la femme a raccroché…
On est en Chine. Maman a reçu un nouvel appel de la dame qui a prévenu: la Chine n’est pas la destination finale. Mais Maman a décidé de rentrer en France. Elle en a marre de suivre Papa dans son instabilité et ne veut pas qu’il aille encore au fin fond d’un pays peu connu. Alors qu’elle est à deux doigts d’acheter des billets d’avion, un groupe de trois hommes et une femme l’interpellent. L’un d’eux dit: « Bonjour, nous sommes les représentants de la République Française en République Populaire de Chine en ce qui concerne les services sociaux. En vertu des accords entre ces deux pays, nous avons le droit de vous retirer votre fils au vu de certains évènements au Cambodge! » La femme du groupe lance, complètement hystérique: « ON NE LAISSE PAS UN ENFANT DE SON ÂGE SEUL A LA MAISON! ALCOOLIQUE! POURRITURE D’INCAPABLE! »
Tout ça me fait peur mais Maman garde son calme: "Messieurs, Madame, sachez qu’officiellement, je ne suis pas encore en République Populaire de Chine comme vous le dites si bien, mais en territoire « neutre » si vous me permettez l’expression. Je n’ai présenté encore aucun papier me permettant de rentrer en Chine.
-C’est vrai, dit l’un des hommes. Mais vous alliez prendre des billets pour la France, non?"
Maman grimace, puis sourit et répond: "Faux. Mes billets sont dans mon portable.
-MONTREZ-LES NOUUUUUUUUUS, reprend la femme hystérique. ET VITEEEEEEEEE! ALCOOLIQUE! POURRITURE D’INCAPABLE!"
Maman cherche dans son téléphone et annonce à ce groupe: "Nouvelle-Zélande Messieurs-Dame. Quelle est votre décision?"
Les quatre étranges personnages se regardent et l’un d’eux dit agressivement: « Nous n’avons encore aucun accord avec ce pays de gauchiste. Mais cela ne saurait tarder. Nous nous retrouverons Madame Toopil! »
Et ils partent tous dans une direction opposée. Maman nous emmène vers le terminal de notre nouvelle destination.
Moi: Maman, tu penses que Papa est en Nouvelle-ZĂ©lande?
Maman: J’en ai aucune idée, mais si on veut échapper aux services sociaux, on n’a plus le choix…
Et nous voilà à décoller vers une nouvelle destination.
Nous voici Ă Auckland. Une jolie femme nous accueille.
La femme: Bonjour Milo, bonjour Madame!
Moi: Où est mon père?
La femme: Ola ola doucement. Montez en voiture, je vais tout expliquer.
Nous montons dans une belle Audi conduite par un chauffeur. Quand celle-ci démarre, la femme commence ses explications.
La femme: J’ai rencontré ton papa ou votre mari aux JO de Paris en 2024. Je suis agent de joueur. Je m’appelle Sally McCullott. Je gère une grande entreprise Néo-Zélandaise d’agent. J’ai des joueurs partout dans le Monde. De l’Afrique à l’Asie en passant par l’Europe et mon lit (elle se met à rire puis arrête quand elle voit les yeux noirs de Maman). Bref… J’ai proposé à votre mari, ou ton papa, de me soulev… heu de venir signer un contrat avec mon entreprise et il a accepté. Il a dit que ça allait le changer de l’autre tocard de cousin.
Moi: Mais il est où mon père?
Sally: Je ne sais pas trop. Plusieurs clubs sont sur le coup. Il est parti les rencontrer. J’ai pour mission de m’occuper de vous en attendant.
Maman: Des clubs en France?
Sally: Non… N’espérez pas trop.
Maman: En Nouvelle-ZĂ©lande?
Sally: Il n’est pas ici. Mais il reviendra vous chercher. Ne vous triturez pas l’esprit. Il pense à vous chaque jour. Enfin… Je pense! Voilà … Nous sommes à votre hôtel. Profitez d’Auckland. C’est une jolie ville, même en hiver comme actuellement. Dès que j’ai du neuf, je vous contacte et vous envoie rejoindre votre mari. Bonne journée à vous.
Et la voiture fila en vitesse sans nous laisser le temps de dire ouf!
Voilà neuf jours que nous profitons d’Auckland. Il faut dire qu’avec Maman, nous profitons de la ville. Nous avons beaucoup randonné.
Je me plais bien ici et je crois que Maman aussi.
Sally McCullott revient nous chercher. « Je vous emmène dans la ville de Kohimarama, banlieue chic d’Auckland en bord de mer! C’est sympa vous verrez »
Elle nous dépose et nous fait visiter et faire le tour du quartier. J’ose demander: « on revoit quand mon père? » Elle me sourit et me répond « Demain, tu pourra quitter ton hôtel pour filer vers ta nouvelle vie! »
On continue la balade et passons devant des terrains de foot au milieu d’un parc. Des jeunes de mon âge s’entraînent quand soudain…
Je me mets à filer à toute vitesse en lâchant la main de ma mère. Je ne rêve pas, il est là ! C’est bien lui, je lui saute dans les bras. Mon père est là !
« Alors fils, heureux de me revoir? » Ma mère arrive juste derrière mais plus en colère: « Tu vas devoir nous donner quelques explications! Et vite! »
Mon père très calme: « Je ne vous présente pas Sally. Elle m’a trouvé un club. Et ce club, c’est ici! J’ai fait exprès de vous laisser seul ici pour voir si vous appréciez la vie d’Auckland. En attendant je vivais chez Sall… Heu… Ailleurs! Je compte m’installer là pour un moment. Pour moi, un joli challenge: redresser le club de la ville un peu à la peine en championnat et le ramener en Champions League. Pour toi fils: un joli collège dans le quartier, le bord de mer, l’apprentissage de l’Anglais chaque jour. Pour toi, femme: j’ai un emploi d’employée administrative dans mon nouveau club. Fini le OnlyFan ou Instagram à gogo. Tu voulais un vrai job et de la stabilité, je te les offre. Je ne partirai pas avant d’avoir remporté la Champions League. »
Le visage reprend place sur le visage de ma mère: « la vie ici me plait! » Et j’ajoute « Moi aussi Papa. »
On se serre tout trois dans nos bras pour débuter une nouvelle vie à Auckland. Mais pour combien de temps?