RĂ©ponse aux lecteurs
@CaptainAmericka Taïwan c’est un peu plus fort que les Fidji. Les Bermudes et le Laos c’est équivalent. Le reste était plus faible!
@Mourinho Et le monde kiffe le foot partout, perso c’est ça qui me fait kiffer!
Merci Ă tous de suivre cette story! 
Bonjour à tous, c’est Toopil. Aujourd’hui, j’ai pris une grande décision. Je vais quitter Angkor Tiger. J’ai fait le tour de la question au Cambodge: j’ai tout gagné, j’ai fait un parcours exceptionnel en Coupe d’Asie et si c’est bien cette dernière qui pourrait être la seule chose à améliorer, ça n’a pas non plus l’aura d’une Champions League. Je pense que je ne gagnerai jamais ce trophée avec mes Cambodgiens alors je préfère partir même si mon cœur en saigne tant j’ai aimé entraîner ici.
En arrivant au club, je vais dans le bureau du président. Il m’accueille avec un salut Japonais et me dit:
le président: Je sais pourquoi tu viens.
moi: Merci prési. Vous m’enlevez un gros poids du cœur. C’était dur à annoncer.
le président: Tu m’enlèves un gros poids du cœur aussi. J’ai jamais pu te blairer.
moi: Ha ouais? Ben moi non plus j’ai jamais plus vous blairer. Avec vos manières japonaises traditionnelles. On est au XXIe siècle mon p’tit gars!
le président: T’as quoi contre le Japon?
moi: C’est à chier! Les love hôtels et tout ça, les sushis, Tokyo! Nul! Blake et Mortimer ça vaut 30 000 fois One Piece!
le président: PARDON??? Là , t’es allé trop loin
Les deux enfilent des gants de boxe et commencent Ă se battre dans le bureau.
Mais après que Toopil ait porté un coup bien bas placé au président, les deux s’enlacent.
moi: Vous allez me manquer président.
le président: Toi aussi p’tit con. Tu as fait passer ce club dans une autre dimension. Merci pour tout.
moi: Merci de m’avoir fait confiance président. Je reviendrai vous voir. J’aime ce club, je suis un tigre pour toujours.
le président: Tu sera toujours chez toi ici. Tu est devenu un grand nom du club. On sera fier d’avoir un grand entraîneur qui est passé chez nous et qui réussi ailleurs. Tu as même marqué l’histoire du foot du pays! Allez, va l’annoncer à tes gars!
Je rentre dans les vestiaires. Les gars se préparent pour leur dernier entraînement de l’année et dans leurs têtes ils sont déjà tous en vacances.
Quand je leur annonce, ils viennent tous vers moi et me portent: « heu les gars, vous m’emmenez où? »
Et il me mettent de force sous la douche. Ils sont tous mort de rire.
« Vous allez devenir un grand entraîneur », « on ne vous oubliera jamais », « pensez souvent à nous », « revenez nous voir », « dites les gars, vous avez pas vu mon caleçon? » sont des choses que j’entends après coup. On se serre dans les bras, il y a des pleurs. J’adore ces mecs…
Et je rentre chez moi après l’entraînement et avoir dit au revoir aux salariés du club. Si au club ça s’est bien passé, je sais qu’il n’en sera pas de même chez moi…
Effectivement quand j’annonce la nouvelle à ma femme, elle explose de colère:
Elle: MAIS TU FAIS CHIER! ON ETAIT BIEN AUX SAMOA AMERICAINES, MONSIEUR S’EN VA. ON ETAIT BIEN EN FRANCE QUAND TU ETAIS AU MALI… (elle se stoppe et dit calmement) ok… Là tu t’es fait virer donc je ne dirai rien… (en reprenant en hurlant) ON EST BIEN AU CAMBODGE ET TU TE CASSES?
Moi: Mais j’ai besoin de progresser, d’être le meilleur des meilleurs et…
Elle: LES FIDJI NE TE SUFFISENT PAS?
Moi: Je souhaite un club!
Elle: J’EN AI MARRE! MARRE DE TON COMPORTEMENT D’ENFANT POURRI! MARRE DE TON INSTABILITE! MARRE DE DEVOIR VENDRE MON CORPS SUR ONLYFAN CAR TES REVENUS NE SONT PAS ASSEZ ELEVES! MARRE DE NE PAS AVOIR UNE VIE NORMALE! MARRE DE… DE…
Moi: Oui? Marre de quoi d’autre? Marre d’avoir marre? Tu n’as plus rien dont tu as marre?
Elle: (calmement) Si, si. La guerre en Palestine, mais tu n’y es pour rien, je ne peux pas te le reprocher.
Moi: Après, je ne fais rien contre non plus.
Elle: Pas faux! (en hurlant) MARRE QUE TU NE TE BOUGES PAS LES FESSES CONTRE LA GUERRE EN PALESTINE! (calmement) C’était bien là ?
Moi: Oui, ça va!
Elle: (en hurlant) JE VEUX UNE VIE NORMALE! (en pleurant) Ok, je parcours le Monde, mais j’aurai aimé un appart’ pour nous trois et rester à un endroit qui nous plaît pour longtemps. Tu m’as beaucoup déçu. Je quitte la maison. Je reviendrai quand tu aura fais un choix. Si celui-ci ne me plaît pas… Ce sera la fin de notre histoire.
Et elle quitta la maison sans se retourner…