L’ivresse des sommets
Le mois de mai a démarré dans une atmosphère électrique, Trigoria vibrait à chaque séance, chaque sprint, chaque contact.
La Louve savait qu’elle jouait sa saison, qu’elle était proche d’une finale de Ligue des Champions et avec de la chance du titre de la Série A si la Vieille Dame acceptait de chuter…
La bataille du Stadio Olimpico:
Face à Manchester City, les joueurs de la Roma ont laissé leurs tripes sur la pelouse. Dès le coup d’envoi, l’intensité fut totale : pressing haut, duels rugueux, fautes tactiques à répétition… L’Olimpico hurlait à chaque ballon récupéré.
À la 40ème minute, un instant suspendu : Antony, en demi-volée, catapulte le cuir dans la lucarne opposée. Le stade explose. Cinq minutes plus tard, Angeliño surprend tout le monde et double la mise d’une frappe croisée. Rome est en feu, l’Angleterre abasourdie.
Mais le retour des vestiaires fut cruel. À la 48ème, Edoardo Bove tacle trop fort, trop haut… rouge direct. L’Olimpico retient son souffle. City en profite : Haaland transperce la défense d’une course d’ogre et réduit l’écart. Les vagues anglaises s’abattent sur Rome.
Alors que les Romains semblent plier, un dégagement hasardeux des Citizens retombe dans les pieds d’Ekitiké.
Le Français ne tremble pas et trompe Ederson. 3-1. Le coup de massue. L’exploit. Rome file en finale de Ligue des Champions face à Liverpool.
Une Série A maitrisée mais…
En parallèle, la Roma n’a pas tremblé et la Louve a tout donné.
Une courte mais précieuse victoire à Sassuolo dans un match de patience.
Une sévère déculottée donné au Genoa avec une démonstration de puissance.
Un match frustrant à Cagliari 1-1 où le gardien a sorti un match d’anthologie (16 tirs cadrés, 3,07xG pour un seul but marqué)
Et pour finir en beauté devant les supporters, une victoire sans appel face à la Spezia.
Seulement, la Juventus a fait un quasi sans faute et parvient à décrocher le titre avec 3pts d’avance sur les Romains.
L’ambiance à Trigoria est celle des grandes épopées. Tout le monde se donne à fond lors des entrainements car la Louve s’avance vers Munich pleine de confiance, là où elle tentera de marquer l’histoire.
Date |
Compétition |
Lieu |
Adversaire |
Score |
Buteurs |
HdM |
03/05/2025 |
J.35 Série A |
 |
Sassuolo  |
0-1 |
Pavese (86) |
Cherki |
06/05/2025 |
1/2 R. Ligue des Champions |
 |
Manchester City  |
3-1 |
Antony (40) Angeliño (44) Ekitiké (77) |
Antony |
11/05/2025 |
J.36 Série A |
 |
Genoa  |
7-0 |
Bove (31, 36, 54) Pellegrini (37) Colombo (67) Pisilli (76) Badé (85) |
Bove |
18/05/2025 |
J.37 Série A |
 |
Cagliari  |
1-1 |
Ekitiké (20) |
Ekitiké |
25/05/2025 |
J.38 Série A |
 |
Spezia  |
5-0 |
Pellegrini (10) Badé (37) Antony (45’4) Colombo (53) Pavese (81) |
Soulé |
Cap sur le Mondial des Clubs
La nouvelle est tombée : grâce à nos parcours européens, l’AS Roma sera l’un des 32 clubs à participer au tout nouveau Championnat du Monde des Clubs 2025.
Le mois de juin sera chargé, puisque nous croiserons la route d’Al Sadd, du Borussia Dortmund et du Flamengo. Trois styles de football bien différents, trois univers, mais une seule ambition : faire rayonner la Louve sur la scène mondiale.
Pas de vraie coupure estivale cette année, les vacances seront écourtées. Mais l’envie de représenter Rome à travers la planète transcende déjà le vestiaire.
Gestion financière exemplaire
Pendant que d’autres clubs s’enlisent dans des politiques salariales intenables, la Roma trace sa voie avec sérénité.
Un chiffre symbolique circule dans les médias : le Napoli consacre 87 % de son chiffre d’affaires aux salaires, un gouffre financier qui pourrait vite devenir un piège.
À l’inverse, la Louve reste exemplaire avec seulement 26 %, preuve d’une gestion rigoureuse, équilibrée et tournée vers l’avenir.
Les dirigeants l’ont répété : « Nous voulons un club compétitif, mais aussi durable. Rome ne s’achète pas, Rome se construit. »