Dans les derniers jours agités du mercato, le Real Valladolid se retrouvait confronté à un dilemme de taille. Hugo Felix, recruté avec de grands espoirs lors du précédent mercato, n’avait pas réussi à répondre aux attentes placées en lui. En manque de temps de jeu et en proie à des difficultés d’adaptation, il était devenu un poids pour l’équipe, un fardeau financier que le club voulait rapidement se débarrasser.
Luis Campos, le directeur sportif, se retrouvait dans une impasse. Les options de prêt pour Hugo Felix se fermaient les unes après les autres, les autres clubs étant réticents à accueillir un joueur qui n’avait pas réussi à s’imposer dans l’une des équipes les moins compétitives de la Liga.
Alors que la frustration grandissait au sein du club, une lueur d’espoir surgit de manière inattendue. Le téléphone d’Anibal Guimarães, l’entraîneur de Valladolid, retentit un jour avec une proposition surprenante : Nelson, le directeur sportif de Vianense, un club portugais de deuxième division, souhaitait récupérer Hugo Felix pour renforcer son équipe dans sa lutte pour le maintien.
La nouvelle prit tout le monde de court. Comment un club de deuxième division portugaise avait-il eu vent de la situation de Hugo Felix ? La réponse résidait dans les réseaux étendus de Jorge Mendes, l’agent de joueurs influent qui avait certainement joué un rôle dans cette transaction.
Anibal, voyant là une opportunité de se débarrasser d’un poids mort tout en aidant un club ami, accepta rapidement l’offre de Nelson. Luis Campos, quant à lui, se mit immédiatement au travail pour finaliser l’accord. Les détails du prêt furent rapidement réglés, et Hugo Felix se retrouva bientôt sur le point de rejoindre Vianense.
Pour Valladolid, c’était un soulagement. Ils se débarrassaient d’un joueur encombrant tout en rendant service à un club partenaire. Pour Hugo Felix, c’était peut-être une chance de relancer sa carrière dans un environnement plus adapté à ses compétences. Et pour Vianense, c’était l’opportunité d’ajouter un renfort potentiellement précieux dans leur bataille pour la survie en deuxième division portugaise.