Réponses aux lecteurs
@VertPourToujours les rumeurs parlent de Tiago l’ancien lyonnais né à Viana de Castelo.
@Sythax Non notre bon ennemi évolue à plus haut niveau en Europe.
@Tiien c’est le jeu des rachat. La suite devrait te plaire.
@Dubois Qui sait ? Non il est bien occupé ailleurs notre ami Amorim, on le recroisera surement un jour. Ah ça prépares tes mouchoirs frérot. Une page se tourne.
@Pikouse Non non que viendrait il faire là alors qu’il n’a aucun lien avec la ville et le club. Il boit des margharitas en Espagne ce goret après avoir démissionné du Portugal après seulement une saison. Il est annoncé dans un club blanc a priori.
@CaptainAmericka Sans réél spoiler : Non 
@Nehoc la suite ci-dessous hermano.
@celiavalencia c’est clair que c’est pas évident. Mais on a notre fierté
Le soleil couchant baignait la villa d’Anibal d’une lumière dorée alors qu’il se tenait sur son canapé dans le salon, contemplant l’océan calme devant lui. Assis à sa table de jardin, son téléphone portable à la main, il prit une profonde inspiration avant de composer le numéro de son agent, José Soares.
« Alors, José, quelles sont les nouvelles ? » demanda Anibal, sa voix teintée d’appréhension.
José prit une légère pause avant de répondre. « Eh bien, mon ami, les choses bougent. Plusieurs clubs s’intéressent à toi, même si tu es toujours en fin de contrat. La presse parle beaucoup de Tiago pour Vianense, mais nous savons tous deux que rien n’est encore décidé. »
Anibal soupira, sentant le poids des spéculations peser sur ses épaules. « C’est frustrant, José. Je veux juste savoir où j’en suis, tu sais ? Je pense mérité mieux avec ce que nous avons fait ses trois dernières saisons »
Pendant qu’ils continuaient leur conversation, l’esprit d’Anibal était hanté par les rumeurs qui circulaient dans les médias portugais. Tiago, l’enfant prodige de Vianense, revenant au bercail pour prendre les rênes du club… C’était un scénario qui, bien qu’excitant pour les supporters, laissait un goût amer à Anibal.
Soudain, son téléphone vibra, affichant le nom de Nelson Barbosa. Anibal hésita un instant avant de décrocher et d’ajouter le dirigeant dans son appel. Nelson tenta de le rassurer, affirmant que les rumeurs étaient infondées et qu’il n’y avait aucun projet de remplacement pour Anibal à la tête de Vianense mais il confirma ne pas savoir ce qu’avait en tête la nouvelle direction.
Pourtant, Anibal n’était pas dupe. Il savait que là où il y avait de la fumée, il y avait du feu. Après des heures de délibération intérieure, il prit une décision difficile mais nécessaire. Il était temps de tourner la page.
Il rappela Nelson et lui fit part de sa décision. « Nelson, je voulais te remercier d’avoir cru en moi il y a trois ans. Ces années furent magnifique mais je crois qu’il est temps pour moi de partir. C’est mieux pour nous deux. Je suis reconnaissant pour tout ce que nous avons accompli ensemble, mais il est temps pour moi de chercher de nouveaux horizons. C’est la direction que veut le nouveau propriétaire visiblement et je préfère acter cela avant que tu m’appelles pour me l’annoncer. Je ne serais pas celui qui a été viré, je partirais la tête haute. Je vais pas te mentir que je pars le coeur lourd »
Après un échange empreint de respect et d’émotion, Anibal raccrocha, sentant à la fois le poids de la décision et le soulagement de prendre son destin en main. C’était la fin de l’aventure Vianense, mais aussi le début d’un nouveau chapitre dans la carrière d’Anibal Guimarães.