:storygreen: :s23: 🇵🇹 :fpf: :vianense: O Leão de Lisboa

Réponses aux lecteurs

@FC_Guimaraes

@alexgavi :hoho: il a craqué ce hmar.

@gwendil35 il a misé sur Pignatelli et Cardoso cette petite bite :hoho:

@Rhino C’est surtout que je vais pas changer mon titulaire pour le plaisir :hoho:

- Un chaos sanglant -

Finale de l’Europa League, Emirates Arena (Poissy) – 106 000 spectateurs

Il faisait lourd ce soir-là, comme si la banlieue parisienne s’était changée en étuve. L’Emirates Arena, cathédrale moderne nichée entre les pins de Poissy et les néons de la Seine aval, vibrait déjà d’une tension à couper au sabre. 106 000 âmes compactées, prêtes à assister à ce qui devait être une ode au football européen… mais qui vira au chaos sacré.

D’un côté, le Sporting Club Vianense, héros national au Portugal, invincibles en Liga, brillants tombeurs de Manchester United en demi-finale et tout juste auréolés d’un triplé historique.

De l’autre, le Futebol Clube do Porto, monstre blessé, guidé par Lucas Hernández, tacticien uruguayen aux manières rugueuses et au front aussi large que ses colères.

Au milieu : Aníbal Guimarães, stoïque et concentré. Son bomber bleu roi plaqué sur les épaules, il avançait tel un chef de guerre vers ce qu’il savait être peut-être la plus folle nuit de sa carrière.

Dès la 3e minute, le silence fut brisé net.

Renato Pacheco, du haut de ses 19 ans, contrôla un ballon difficile dans le rond central avant de délivrer une caresse verticale à mi-hauteur, un amour de passe fendue comme un éclair.

Ganso, le gamin de Rio élevé à Viana, s’échappa comme une flèche entre Magomedov et Vinícius Prado, glissa le ballon sous le ventre du gardien sorti à contretemps… Et embrassa le logo de Vianense sur son maillot, face caméra, bras en croix. Le stade explosa fort de l’immense communauté lusitanienne vivant dans la capitale française. 1–0.

Le ton était donné. L’arène allait sombrer dans un théâtre d’absurde et de rage.

À la 28e minute, sur une phase anodine près de la ligne de touche, Nico Varela et Eli Patermeu se chauffèrent verbalement. Un mot, un geste, un front contre front — et ce fut la claque. Carton rouge pour les deux.

Les bancs s’agitèrent. Les tribunes s’enflammèrent. Le match perdit toute structure.

Et à mesure que les minutes s’écoulaient, l’arbitre suédois Karl Nyström semblait déborder, piétiné par l’émotion et le poison que ces deux clubs avaient nourri depuis des mois. À la 52e minute, Magomedov, déjà averti, découpa Adilson Gomes par derrière. Deuxième jaune, rouge.

Côté Porto, les cadres pestaient. Les poings claquaient sur les bancs. Mais Nyström n’en avait pas fini.

À la 71e, sur une transition mal maîtrisée, Leandro Sendão commit une faute bête à 70 mètres de ses buts. Nyström, cinglé, sortit le rouge. Les bras levés au ciel, Aníbal explosa de colère. Lucas Hernández, lui, traversa la ligne médiane en courant, furibond.

Et dans un geste devenu immédiatement viral , il colla un coup de tête à Aníbal Guimarães qui s’écroula au sol , inconscient quelques instants.

Silence absolu.

Le banc de Viana bondit. Les officiels l’encerclèrent. Le match fut suspendu pendant neuf longues minutes. Lucas fut expulsé, escorté par la sécurité, sous les huées de l’arène.

Aníbal se releva, sonné mais digne. Il serra les dents. Et demanda à ses joueurs de finir le travail.

Le reste ne fut que gestion. Des fautes, du jeu haché, de la peur. Mais aucune révolte bleue. Aucun frisson côté Porto.

À la 94e, Nyström siffla la fin. Et ce fut une libération collective .

Vianense était champion d’Europe.

La scène était surréaliste. Aníbal, le visage encore marqué par le choc, monta sur l’estrade, tremblant, ému, soulevé par ses joueurs comme un dieu antique. Les projecteurs dansaient, les chants s’élevaient. Et alors qu’on lui tendait le micro en conférence de presse, il prit une longue inspiration.

Alluma un cigare, tirant lentement comme pour savourer l’instant.

Puis, dans un silence religieux, il déclara :

“Ce trophée… je le dédicace à Lamar Jackson. Qu’il le regarde bien. C’est le seul qu’il ne soulèvera jamais. Et qu’il profite de ses derniers jours en liberté. La vérité est en marche. Et bientôt, il pourrira là où il mérite d’être : en prison.”

Le cigare roula sur sa lèvre inférieure. L’assistance était bouche bée.

Le Roi de Viana venait de livrer le plus grand discours de sa légende.

Club
:europa: Finale :europa:
Emirates
ArenaI
0 - 1
football club do
Porto
Vianense
Sporting Club
:but: Ganso (4’)
N.Varela (28’) :cr: :cr: E.Patermeu (28’)
G. Magomedov (52’) :cr: :cr: L.Sendão (71’)
L.Hernandez (75’) :cr:
- Chapitre 847 -
- Le dernier orage -
- Chapitre 849 -
Coming SOON - 23/10
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