:storygreen: :s23: đŸ‡”đŸ‡č :fpf: :vianense: O LeĂŁo de Lisboa

Réponses aux lecteurs

@FC_Guimaraes

Poke @Manthyz

@toopil ils m’ont mis une vitesse en 2 mois :hoho: On va essayer mais le Bayern


@gwendil35 Il est fort de fou :hoho: Gabriel peut partir serein :sac:

@Rhino j’espùre qu’il va bien progresser.

@alexgavi oui elle est pas mal cette saison. On finira en Europa j’imagine vu la densitĂ© et le fait que je vais tout tenter contre le Bayern.

@CaptainAmericka clairement il va vite arriver en pro je crois le coquin. Benfica ils m’ont dĂ©foncer. Ils font chier Ă  bazarder l’Europe eux.

@RedM1nd Bien possible. C’est un futur Goat clairement.

- Le Sang, la Peur et le Silence -

Les vents soufflant sur l’Atlantique ne portaient plus la mĂȘme promesse. L’air marin qui caressait jadis les flancs blancs de la Citadelle des Anges s’était chargĂ© de plomb, de rumeurs fĂ©tides et de silences trop pesants. À l’aube d’un rendez-vous historique, alors que Vianense s’apprĂȘtait Ă  affronter le Bayern Munich en quart de finale de la Ligue Europa, la ville fut rĂ©veillĂ©e par une horreur sans nom, une mise en scĂšne macabre, trop calculĂ©e pour ĂȘtre un simple acte de vandalisme.

Au pied du Mur des LĂ©gendes, lĂ  oĂč les plaques de bronze des anciennes gloires du club s’élĂšvent en silence face au soleil levant, trois tĂȘtes de porc et deux de vipĂšres, encore suintantes d’un sang poisseux, furent dĂ©couvertes. Le mur, sanctuaire de la mĂ©moire, fut souillĂ© d’un tag rageur en lettres rouges :

“Aníbal, hijo de puta, pronto será tu cabeza. Abajo la corrupción.”

La scĂšne fut dĂ©couverte par le personnel d’entretien du club Ă  l’aube, immĂ©diatement Ă©vacuĂ©e et nettoyĂ©e. Mais Ă  l’heure des drones, des rĂ©seaux, des flashs qui ne s’éteignent jamais, rien ne s’efface vraiment. La nouvelle fit le tour du pays, puis du continent, aussi vite qu’un but de MamadĂș ManĂ©. La presse portugaise titra sans vergogne :

« La tĂȘte d’AnĂ­bal mise Ă  prix ? »

De l’autre cĂŽtĂ© de la Manche, les tabloĂŻds britanniques jubilĂšrent. Certains y virent une signature Ă©vidente, une suite logique dans la guerre froide entre Vianense et Wrexham, d’autres Ă©voquĂšrent un rĂšglement de compte ibĂ©rique, les plus sensationnalistes osĂšrent le mot : terrorisme sportif.

Mais le choc n’était pas qu’un Ă©niĂšme Ă©pisode croustillant pour Ă©ditorialiste Ă  court d’idĂ©es. Car dans les couloirs marbrĂ©s de la FĂ©dĂ©ration Portugaise, dans les travĂ©es tendues de la Liga Betclic, mais surtout du cĂŽtĂ© de la toute-puissante Premier League, la pression devint insoutenable. Les rĂ©cents incidents — attaques de bus, enquĂȘtes pour paris truquĂ©s, soupçons de cartel — avaient dĂ©jĂ  rendu le nom de Vianense radioactif.

Cette fois, c’était trop.

La suspension d’AnĂ­bal GuimarĂŁes, rĂ©clamĂ©e Ă  demi-mot par certains, exigĂ©e frontalement par d’autres notamment par Lamar Jackson, fut actĂ©e en dĂ©but d’aprĂšs-midi. Hugo Viana, directeur sportif du club et frĂšre d’armes de toujours, fut chargĂ© de porter la sentence Ă  son ami, comme un bourreau Ă©reintĂ© par le poids de la hache.

Le communiquĂ© du club, laconique, froid comme une Ă©pitaphe, annonçait la mise en retrait temporaire du coach, “dans l’attente que toute la lumiĂšre soit faite”. Mais dans les travĂ©es de l’Arena do Viana, personne n’était dupe.

« C’est une crucifixion mĂ©diatique, rien d’autre. On veut sa tĂȘte. Mais il ne tombera pas sans combattre. » — murmura un employĂ© du club, le regard dur.

AnĂ­bal, lui, s’était retirĂ© dans le silence. Il n’avait pas voulu s’exprimer, refusant les camĂ©ras comme on repousse une gifle. Pourtant, quelques mots avaient fini par filtrer dans les couloirs :

« Je n’ai rien vu. Je n’ai rien fait. Je n’ai rien Ă  prouver. S’ils veulent me salir, qu’ils viennent. Mais qu’ils ne se cachent pas derriĂšre des masques de porcs et des vipĂšres en carton. »

Plus inquiĂ©tant encore, les premiĂšres analyses effectuĂ©es par la PJ de Porto sur la peinture utilisĂ©e pour les inscriptions rĂ©vĂ©lĂšrent des composĂ©s non recensĂ©s en Europe. Une origine sud-amĂ©ricaine est Ă©voquĂ©e, de quoi faire frĂ©mir ceux qui, dans l’ombre, chuchotent encore le nom du cartel Gallindo, des liens troubles avec Coco Cruz, ou de son fils Juan SebastiĂĄn Anaya, autrefois chouchou du maĂźtre de la Citadelle.

Mais rien n’est prouvĂ©. Rien n’est clair. Rien ne semble rĂ©el, sinon cette peur froide, ce vertige qui grandit autour d’un club jadis romantique, aujourd’hui engluĂ© dans une toile qu’il n’a peut-ĂȘtre mĂȘme pas tissĂ©e.

Et pendant ce temps, le Bayern s’avance. Impitoyable. Clinique. Insensible aux intrigues. À quatre jours du match aller, la Citadelle vacille mais refuse de tomber. Les joueurs s’entraünent dans un silence de plomb. Aucun mot sur l’affaire. Aucun mot sur le coach.

Mais dans les regards, une promesse. Celle d’un combat.

Car mĂȘme sans son gĂ©nĂ©ral, Vianense n’a pas dit son dernier mot.

- Chapitre 789 -
- Une cuvée pleine de promesse -
- Chapitre 791 -
Coming SOON - 07/08
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