:storygreen: :s23: 🇵🇹 :fpf: :vianense: O Leão de Lisboa

Résumé

@FC_Guimaraes

@VertPourToujours fautes de frappes evidemment :sac:

@alexgavi je savais qu’il plairait :hoho:

@CaptainAmericka espérons le.


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- Valdes : « J’attendais mieux de Vianense Â» -

Il ne fallut que quelques mots, posés avec ce mélange si typique de morgue catalane et de frustration contenue, pour rallumer la flamme d’une rivalité ancienne. Assis en conférence de presse, les yeux rivés vers une salle comble, Victor Valdés n’avait pas esquivé. Il avait planté son regard dans les objectifs, et livré sa tirade avec la précision d’un tir au cordeau.

« Avec tout le foin qu’on fait autour de lui… Franchement, Vianense est une équipe assez basique. Facile à lire, facile à battre. »

Le message était clair. L’intention, encore plus. Derrière le vernis des politesses diplomatiques qu’exigeait son nouveau statut d’entraîneur du FC Porto, l’ancien portier du Barça venait de raviver la vieille flamme qui brûlait entre lui et Aníbal Guimarães. Une flamme nourrie par le passé, par les duels européens féroces de leurs premières joutes continentales, et par cette opposition de styles qui fascinait autant qu’elle clivait.

Ce soir-là, à l’Estádio do Dragão, Porto s’était imposé 1-0 face à un Vianense courageux mais maladroit, réduit à dix peu après l’heure de jeu. Une frappe déviée de Milinkovic avait suffi pour faire tomber les hommes d’Aníbal, malgré un match globalement équilibré. Mais plus que le résultat, c’était la lecture qu’en avait faite Valdés qui piquait. Réduire le jeu de Vianense à de la « facilité » tactique, c’était nier la structure huilée patiemment mise en place par Guimarães depuis près d’une décennie.

Aníbal, de son côté, n’avait pas réagi. Pas encore. À la sortie du match, le coach portugais avait salué la performance adverse avec le flegme de celui qui connaît les cycles du football. Mais dans le vestiaire, ses mots avaient eu une autre tonalité.

« Qu’ils savourent. Mais qu’ils ne nous enterrent pas trop vite. »

Ses hommes savaient lire entre les lignes. Le coach n’avait rien oublié. Encore moins pardonné.

Dans les rues de Viana do Castelo, les supporters prenaient note. Car au-delà des discours, c’était une guerre de territoires qui s’esquissait. D’un côté, le Porto historique, orgueilleux et sûr de sa puissance. De l’autre, le Vianense rêveur, bâti à la main, brique après brique, dans l’ombre des grands. Et au milieu, deux hommes que tout opposait, mais que le destin ramenait inlassablement l’un vers l’autre.

Le prochain rendez-vous était déjà entouré d’un trait rouge dans les calendriers. Vianense–Porto, acte deux. Avec ou sans déclaration, la réponse d’Aníbal se ferait sur le terrain. Comme toujours.

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Coming SOON - 27/07
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