RĂ©ponses aux lecteurs
@celiavalencia C’est normal aussi, il veut évoluer mais d’un côté les progrès du club vont vite aussi.
@Rhino C’est tentant, au joueur de faire son choix.
@CaptainAmericka Surtout West Brom sportivement ça reste limité quoi. OK c’est la Premier League mais ça reste le maintien.
C’était devenu, au fil des semaines, plus qu’un simple transfert : un feuilleton, une épopée, un roman d’été que tout le Vieux Continent suivait avec attention. Altair, le défenseur brésilien de Vianense, cristallisait toutes les convoitises. À vingt ans à peine, le roc formé dans le nord du Portugal avait su imposer son autorité, sa lecture du jeu, sa hargne et son élégance. Et quand un joueur de cet acabit devient disponible, même symboliquement, les puissances d’Europe s’éveillent.
Barcelone ouvrit le bal avec une proposition de 67 millions d’euros. Le Real Madrid suivit en surenchérissant à 74, tandis que Liverpool tenta sa chance avec une offre à 70. Puis, dans une tentative désespérée de rafler la mise, Manchester City frappa fort : 90 millions sur la table. Une somme vertigineuse. Mais dans l’ombre, le Bayern Munich avait tissé sa toile. Discret, méthodique, le club bavarois préféra ne pas marchander. Il activa la clause libératoire à hauteur de 80 millions d’euros. Et surtout, il parla au cœur du joueur.
Le projet, le rĂ´le central dans la dĂ©fense Ă reconstruire, l’histoire du club, la discipline allemande, la promesse d’un environnement propice Ă l’éclosion totale. Tout fut savamment orchestrĂ©. Altair fut conquis. Le choix ne fut pas dictĂ© par l’argent ou la notoriĂ©tĂ©. Il fut dictĂ© par l’instinct, par la conviction de rejoindre l’endroit oĂą il pourrait franchir un palier. Un ultime Ă©change avec AnĂbal GuimarĂŁes, la veille de son dĂ©part, scella son choix. Le coach portugais le bĂ©nit comme un père accompagne son fils vers l’inconnu.
Lors de sa conférence de presse d’introduction à la Säbener Straße, vêtu du mythique rouge bavarois, Altair ne put retenir un sourire ému au moment d’évoquer Vianense.
« Ce club m’a tout donné. Il m’a élevé, m’a formé, m’a appris à rêver. J’espère qu’un jour, le tirage de la Ligue des Champions me permettra de fouler le terrain face à eux. Pour pouvoir les saluer, les remercier. »
Et dans les travées de Viana, on entendait déjà murmurer : “Un Cavaleiro ne meurt jamais… il conquiert.”