:storygreen: :s21: 🇵🇹 :vianense: O Leão de Lisboa

Réponses aux lecteurs

@FC_Guimaraes

@Sythax je me fais pas trop d’illusion sur son avenir.

@Rhino grave. Nique Wrexham :sac:

- Antonio Frade rejoint Famaliçao -

Il y avait dans le regard d’Antonio Frade une forme d’apaisement nouveau. Un éclat discret, timide presque, mais sincère. Après un prêt mitigé au Vitória Guimarães, où il n’avait jamais totalement trouvé sa place, le milieu formé à Vianense était revenu au bercail sans grande illusion. L’histoire d’amour entre lui et son club formateur, bien qu’intense et marquée de loyauté, semblait arrivée à son crépuscule. Frade aspirait à autre chose, à un nouveau rôle, à un contexte où il pourrait de nouveau exister, sans l’ombre de ceux qui l’avaient supplanté dans la hiérarchie.

C’est alors que le Famalicão – en quête de stabilité au cœur d’une seconde division féroce – avait jeté son dévolu sur lui. Le club du Minho, conscient de l’expérience et de la maturité d’Antonio malgré ses 23 ans, avait tout mis en œuvre pour séduire le joueur : visite des installations, entretien avec le coach, projection du projet sportif. Les dirigeants de Famalicão, emmenés par un directeur sportif ambitieux, avaient rapidement formulé une offre d’un million d’euros à Vianense. Le club bleu et blanc, respectueux du parcours de son ancien capitaine, n’avait pas retenu le joueur. Le moment était venu.

Ainsi, après 134 matchs sous les couleurs de Vianense, Antonio Frade quittait la maison bleue. Dans un communiqué sobre mais touchant, le club avait salué “le professionnalisme, la fidélité et la droiture d’un homme qui a toujours mis le collectif avant sa carrière”. Aníbal Guimarães, son mentor, avait glissé un mot simple mais fort : “On se reverra.”

Lors de sa présentation officielle à Famalicão, dans la petite salle de presse du Estádio Municipal, Antonio Frade s’était levé sans notes, la voix un peu tremblante mais le verbe assuré. Il avait tenu à remercier le staff, ses anciens coéquipiers, les supporters, mais aussi le club dans son ensemble.

“Vianense m’a élevé. Il m’a appris à perdre, à grandir, à m’accrocher. Je ne pars pas fâché, je pars libre. Et peut-être qu’un jour, je reviendrai.”

Une page se tournait. Sans fracas, sans bruit. Mais avec élégance.

- Chapitre 754 -
- Altair recale le Barça et Wrexham -
- Chapitre 756 -
Coming SOON - 10/07
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