:storygreen: :s21: 🇵🇹 :vianense: O Leão de Lisboa

Réponses aux lecteurs

@FC_Guimaraes

@celiavalencia oui je suis content de voir la progression plutôt linéaire.

@Tiien belle ref

@Rhino oui et un nouveau trophée dans la collection !

@Sythax oui très belle saison, tout dépends qui part :hoho:

@CaptainAmericka :hoho: oui et il l’avait jamais gagné en plus. Le mercato a même pas commencer :sadpepe:

@toopil oui une bien belle saison.

- Javi Sanchez va rejoindre le Real Madrid -

C’est un moment que les supporters redoutaient autant qu’ils le respectaient. Au cœur d’une nuit castillane vibrante, dans l’euphorie d’un deuxième sacre consécutif en Ligue des Champions, Javi Sánchez est monté sur l’estrade installée à la hâte sur la pelouse de l’Arena Anibal Guimarães. Les confettis flottaient encore dans l’air, les chants s’étiraient dans un chœur d’émotions croisées. Mais l’annonce du technicien n’allait laisser personne indifférent.

Après avoir conduit le Real Valladolid à deux triplés historiques, cumulant Liga, Copa del Rey et Ligue des Champions deux saisons de suite — un exploit que même les géants ibériques n’osaient plus viser —, Javi avait choisi le moment le plus glorieux pour annoncer son départ. Le cœur lourd mais le ton digne, il s’était tourné vers les tribunes remplies à craquer de visages en pleurs et en liesse.

“Mon histoire ici n’aura jamais de fin, mais il est temps pour moi de répondre à un appel que je ne peux ignorer.”

L’appel venait de la capitale. Du Santiago Bernabéu. Celui de son club formateur, de la maison blanche. Le Real Madrid l’attendait, et cette fois, il n’y avait plus de doute : l’enfant de la Cantera qui avait trouvé la gloire à Valladolid allait revenir en héritier naturel, avec les clefs d’un vestiaire qu’il connaissait, et d’un destin qu’on lui avait toujours promis.

À Valladolid, personne n’a crié à la trahison. Car Javi Sánchez, depuis son premier match sous les couleurs blanquivioletas, avait toujours incarné bien plus qu’un capitaine ou qu’un entraîneur. Il était devenu le symbole d’une identité retrouvée, d’un club qui avait appris à grandir sans renier ses fondations. Son premier départ pour Madrid, à l’époque de sa carrière de joueur, n’avait en rien effacé la trace qu’il avait laissée. Il était revenu finir sa carrière dans le nord de la Castille, avec humilité, comme un fils rentrant à la maison. Et il en avait profité pour écrire une nouvelle légende, cette fois depuis le banc.

Ses adieux furent sobres, à son image. Quelques mots, une main sur le cœur, un regard vers la tribune sud où son nom était chanté par des enfants qui n’avaient jamais connu un autre Valladolid que le sien. Il laissait derrière lui un effectif forgé à son image, des hommes aguerris, un modèle de jeu respecté en Europe, et un club redevenu géant sans jamais perdre son âme. Le président du club annonça dans la foulée renommé la tribune Sud : Tribune Javi Sanchez

À Madrid, une nouvelle page allait s’écrire. Mais à Valladolid, l’histoire de Javi Sánchez resterait éternelle.

- Chapitre 748 -
- Dupla histĂłrica para Viana -
- Chapitre 750 -
Bilan de fin de saison - 08/07
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