:storygreen: :s21: 🇵🇹 :vianense: O Leão de Lisboa

Réponses aux lecteurs

@Rhino @Sythax il y a un moment où tu ne peux plus retenir certains joueurs car leur réputation dépasse celle de ton club. Vianense demeure un club en progression et pas un top club mondial.

@FC_Guimaraes

- « Il faut que les autres performent ! Â» -

En cette fin de printemps, alors que les pelouses de Liga Betclic commençaient à jaunir sous les premiers souffles estivaux, le SC Vianense s’apprêtait à disputer un sprint final haletant. Toujours en lice pour une place européenne, le club des bords du Lima incarnait, à nouveau, l’un des projets les plus fascinants du football portugais. Et comme à chaque moment charnière, tous les micros se tendaient vers Aníbal Guimarães, l’architecte d’un renouveau inattendu mais terriblement cohérent.

Lors de la conférence d’avant-match, un journaliste osa poser une question que beaucoup évitaient

« Mister, à quelques journées de la fin, préfériez-vous retrouver la Champions League ou viser une campagne solide en Europa League ? » Un ange passa.

Aníbal esquissa un sourire mi-ironique, mi-fatigué. Ce genre de dilemme, en apparence flatteur, ne cachait que trop mal la réalité structurelle du football portugais.

« Bien sûr que je rêve de la Ligue des Champions », lança-t-il d’un ton calme. « C’est la plus belle. L’hymne, les stades pleins, les grands noms… Tout entraîneur rêve d’y emmener son club, encore plus quand il s’appelle Vianense. Mais aujourd’hui, être troisième au Portugal ne signifie plus grand-chose sur la scène européenne. L’an dernier, nous avons dû disputer deux tours de barrages infernaux… Et cette année, si on finit au même rang, ce sera à peine suffisant pour les barrages de l’Europa League. Voilà où nous en sommes. »

Le constat était brutal, lucide, presque amer. Le Portugal, longtemps considéré comme l’un des membres solides du deuxième cercle européen, voyait son coefficient UEFA s’effriter saison après saison, conséquence des éliminations précoces et des parcours timorés des clubs nationaux. Aníbal, dans son style toujours franc mais mesuré, n’hésita pas à pointer du doigt un mal plus profond.

« On peut faire des miracles, oui. Mais même les miracles ont besoin de contexte. Cette saison, Estoril s’est écroulé, le Sporting a changé d’entraîneur deux fois, Porto n’est plus que l’ombre de lui-même. Benfica a pris 0 points en Europe… On sauve les apparences, mais collectivement, on recule. »

À ses côtés, les jeunes joueurs de Vianense continuaient de rêver, eux, bercés par l’idée d’affronter Naples ou Manchester City. Mais leur entraîneur, lui, savait que le rêve ne suffisait plus, que le vrai combat se jouait aussi sur les bureaux de l’UEFA, à coups de coefficients et de tirages impitoyables.

Et pourtant, en quittant la salle de presse, AnĂ­bal souffla une phrase Ă  peine audible, presque pour lui-mĂŞme :

« Si on y retourne, ce sera pour exister. Pas juste pour participer. »

- Chapitre 745 -
- Altair demande un bon de sortie -
- Chapitre 747 -
Coming SOON - 06/07
11 « J'aime »