:storygreen: :s21: 🇵🇹 :vianense: O Leão de Lisboa

Réponses aux lecteurs

@Rhino Qui est-il donc ? - Personne ! C’est personne ! Un lointain cousin germain, un neveu d’une tante au deuxième degré… Comme chanteur, il est divin ! Un eunuque !

johnny depp GIF

@VertPourToujours Oui il progresse bien et deviens enfin régulier. ça fait plaisir. C’était pas gagné de base.

@CaptainAmericka tout à fait. Quand on se souviens de sa première saison dans l’ombre de João c’était pas évident que ça finirais comme ça.

- Afonso : "Je veux jouer plus -

À Vianense, les feuilles mortes n’étaient pas les seules à grincer sous les pas. Dans le vestiaire, une tension sourde semblait gagner du terrain à mesure que les ambitions personnelles prenaient le pas sur le collectif. Et au centre de ce frémissement, un nom revenait avec insistance : Afonso Ferreira.

Âgé de seulement 18 ans, l’attaquant formé au club affichait déjà une efficacité remarquable avec cinq buts inscrits sur la première moitié de saison, malgré un statut de remplaçant qui ne cessait de l’irriter. Doué, instinctif, parfois fulgurant balle au pied, Afonso possédait ce mélange rare d’arrogance et de talent brut qui fait les grands. Mais il lui manquait encore l’art de la patience.

La scène avait marqué les esprits. Un soir de match tendu, alors qu’il venait de libérer les siens sur une frappe splendide, le jeune numéro 11 avait brandi son maillot devant les tribunes, mimant une célébration à la Messi. Une manière de réclamer un statut, de rappeler qu’il ne comptait pas rester dans l’ombre. Une manière aussi d’évacuer une frustration longtemps contenue.

« Je pense que j’ai montré ce que je valais. Je veux jouer plus, tout simplement. »

La déclaration, lâchée en zone mixte quelques minutes après la rencontre, avait résonné comme une petite déflagration dans un club pourtant habitué aux discours calibrés.

Du côté du staff, Aníbal Guimarães, lucide comme toujours, n’avait pas réagi publiquement. Mais en interne, le message était passé. Le technicien portugais n’avait jamais bridé l’expression de ses jeunes talents, mais il attendait une forme de discipline, une humilité dans l’apprentissage, qu’Afonso semblait ignorer. D’autant que devant lui, Mamadu confirmait semaine après semaine qu’il était l’homme de base, le pilier offensif sur lequel reposait l’équilibre de Vianense. Et le Guinéen ne faisait pas de bruit, il marquait. Il courait. Il servait le collectif.

Dans les travées du stade Dr. José de Matos, les murmures grandissaient. Certains cadres du vestiaire, proches du staff, commençaient à s’agacer de l’attitude trop démonstrative du jeune Ferreira, plus enclin à nourrir son ego qu’à suivre les consignes. On racontait même que des agents avaient été aperçus récemment du côté de Viana, à l’écoute des signaux envoyés par le clan du joueur.

Rien n’était encore tranché, mais le sentiment qu’un départ se profilait doucement mais sûrement commençait à prendre corps. À 18 ans, Afonso Ferreira avait encore le temps. Mais à Vianense, ce temps se méritait, match après match, dans le silence du travail, pas dans les bras ouverts d’une célébration prématurée.

- Chapitre 733 -
- Mané convoité par Textor -
- Chapitre 735 -
Coming SOON - 24/06
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